Il y a plusieurs mois de ça, je sentais que le Seigneur me parlait d’huîtres. Cela peut sembler curieux de prime abord mais l’image de ce mollusque s’invitait avec insistance dans mon esprit sans que je puisse en comprendre la cause ou la signification.
Après quelques vagues recherches sur le sujet, n’y comprenant absolument rien, je décidai de passer à autre chose et tout cela cessa bientôt d’omnibuler mes réflexions.
Seulement voilà, il y a quelques jours l’image de l’huître mystérieuse me revint. Je me dis alors que si l’Eternel me le rappelait, et je croyais que cela venait de Lui, ce mollusque nécessitait sans doute que je m’intéresse à son cas. D’autant plus qu’il m’apparaissait avec quelque chose qui fit rapidement l’objet de toute ma curiosité : la perle.
Comment l’huître, qui visuellement s’approche plus du caillou que du mollusque, pouvait-elle donnait naissance à quelque chose de si précieux ? Et surtout tout cela avait-il été créé par Dieu au hasard ou avait-ce une signification particulière ?
J’entrepris alors d’autres recherches sur le sujet et priais l’Eternel pour une révélation de ce qui m’apparaissait alors comme une énigme indéchiffrable. Voici alors ce que je reçu le 4 mai 2020 et que je souhaite vous partager le temps d’un écrit.
Tout d’abord, comment une huître fabrique t-elle une perle ?
Et bien en réalité, cette dernière est le fruit d’un mécanisme de défense de l’huître.
En effet, quand un corps étranger, comme un grain de sable par exemple, s’infiltre dans la coquille, le mollusque produit de la nacre afin de se protéger de l’intrus. Ce simple petit grain pouvant provoquer de fortes irritations dans le corps de l’huître, une défense efficace est alors indispensable.
Cette dernière l’entoure donc de milliers de couches de nacre qui finissent par former une bille parfaitement lisse empêchant toute blessure ou irritation. Les perles peuvent être de différentes couleurs, cela varie en fonction de l’espèce de l’huître.
La qualité esthétique de la perle dépend de l’épaisseur de la nacre mais aussi de la régularité de la cristallisation. La nacre est donc l’essence même de la perle puisque, en plus de la former, elle lui apporte son lustre, sa teinte et sa durabilité.
Je souhaite ici attirer votre attention sur la symbolique spirituelle que revêt ce processus. Imaginons que l’huître représente le chrétien et que le grain de sable représente une attaque de l’ennemi, le péché. Ce chrétien parvient à se servir de cette faiblesse pour en retirer une grande force, que dis-je, un objet d’une valeur inestimable, tout cela grâce à la nacre.
Mais alors, quelle est la signification symbolique de cette dernière ?
Il faut mettre en lumière un point important qui nous permettra de répondre à cette question. Cest le suivant : dans la nature, toutes les huîtres peuvent produire des perles. Or, il s’avère que toutes ne produisent pas de nacre. Une première catégorie d’entre elles produit une substance qui y ressemble fortement. Cette dernière semble douce et belle à première vue, mais elle ne constitue pas de la véritable nacre.
Ces huîtres-là utilisent le même composant afin d’entourer l’agent irritant venant les troubler. Ce processus n’aboutit cependant pas à la formation d’une perle mais à une sorte de petit caillou, sans aucune valeur donc.
Plus intéressant encore, produire de la nacre véritable ne constitue pas pour l’huître la garantie de former une perle de valeur. Car parmi la deuxième catégorie, constituée de celles qui fabriquent de la nacre, on en distingue encore deux sortes : celles qui produisent de la nacre fine et celles qui produisent de la nacre épaisse.
Une perle produite avec de la nacre fine, même si elle est très belle et si elle peut sembler avoir de la valeur, aura du mal à durer dans le temps. Tandis qu’une nacre suffisamment épaisse permet à la perle de conserver durablement sa teinte et son apparence, en faisant ainsi un trésor recherché par beaucoup de marchands.
Nous comprenons donc ici que produire de la nacre n’est pas suffisant à la naissance d’une perle de valeur mais que l’huître doit la produire suffisamment épaisse pour que cette perle soit assez solide afin de durer dans le temps.
Ce n’est pas sans rappeler la parabole des dix vierges.
En effet, chacune d’entre elles possède de l’huile mais seulement quelques-unes en ont assez pour tenir jusqu’à l’arrivée de l’époux.
Dans la seconde catégorie, toutes les huîtres produisent de la nacre mais seulement quelques-unes la sécrètent suffisamment épaisse pour donner naissance à une perle qui dure.
De la même façon que les vierges manquant d’huile ne rencontrent pas le fiancé, les huîtres produisant de la nacre trop fine ne sont pas choisies lors de la récolte, car leur produit est alors considéré comme sans valeur.
La nacre pourrait donc bien ici s’apparenter à l’huile car c’est finalement parce qu’elle manque de consistance que le but n’est pas atteint. On remarque pourtant que les bases sont bien là : toutes les vierges possèdent de l’huile et les huîtres de la seconde catégorie produisent toutes de la nacre.
Mais alors, pourquoi est-ce insuffisant pour certaines d’entre elles ? Quel est l’élément qui fait, au final, toute la différence ?
J’ai demandé à l’Eternel ce que représentait la nacre et l’huile et j’ai reçu que c’était la communion, la relation avec Dieu et avec Son Saint-Esprit. Tous les véritables chrétiens nés de nouveau sont censés avoir une relation avec Dieu. Mais pour certains cette relation n’est pas suffisamment étroite. Aussi belle soit-elle, elle n’est pas assez “épaisse”. Comme la nacre elle est trop fine, fragile, elle est superficielle et c’est pour cela que, à l’image de l’huile, elle en viendra à s’épuiser et à manquer, faute de profondeur et de persévérance.
De la même manière que l’huile doit être suffisante pour maintenir une lampe allumée et que la nacre doit être assez épaisse pour entourer de milliers de couches l’agent irritant, notre relation avec l’Éternel doit être suffisamment solide pour ne pas faiblir malgré les aléas de la vie.
Rappelons que la qualité de la perle dépend de l’épaisseur de la nacre mais aussi de la régularité de la cristallisation. La régularité et donc, de facto, la persévérance, constituent indéniablement un élément clé dans le combat quotidien du chrétien.
Je reprendrais ici une phrase issue du site emci TV : “La vie chrétienne, ce n’est pas seulement le salut, mais c’est grandir en Christ. C’est croître spirituellement pour devenir comme Christ.” (Eph 6)
Produire une perle constitue un long travail pour l’huître, travail qui n’est visible qu’au moment de la récolte, et lorsque l’huître est ouverte. C’est à ce moment-là qu’on retire la perle et qu’on l’analyse avec minutie. Les perles de valeur sont alors précieusement mises de côté pour être vendues et les autres sont écartées.
Matthieu 13 verset 45 à 46 nous dit : “ Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix : et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée. ”
Le marchand représente ici le chrétien qui a trouvé Jésus et qui a tout laissé derrière lui pour le suivre car il sait alors qu’aucun trésor, si précieux soit-il, n’est comparable à celui qu’il vient de trouver.
Jésus reste, entre toutes, la plus précieuse des perles.
Saviez-vous que, dans la nature, seulement une huître sur 10 000 produit une perle de valeur ?
Alors quand, à l’image du marchand, le Seigneur viendra ouvrir ses huîtres au temps de la récolte, trouvera-t-il parmi nous des perles de grand prix ?
Très interessant. Cela fait écho à un excellent article de Daniel Steen paru il y a quelques mois sur ce blog.
https://michelledastier.com/la-parabole-de-la-perle-ou-la-perle-du-seigneur-yeshoua-daniel-steen/
Exact, mais c’est vu sous un tout autre angle, les deux étant très intéressants. C’est en lisant cette étude de Daniel Steen que j’avais compris la préciosité des enseignements qu’il donnait.