Matthieu 12.1-8
Avez déjà entendu parler de la gloire du Seigneur Jésus? Si oui, savez-vous à quoi ressemble cette gloire ? Dans la leçon d’aujourd’hui, nous voulons porter nos regards sur la gloire du Seigneur. Prions Dieu qu’il nous aide à percevoir au moins une partie de cette gloire divine. Dans ce processus, nous voulons approfondir notre communion avec Jésus et connaître davantage la nature de sa gloire.
La gloire du Christ
A cet effet, nous allons lire la Parole de Dieu en Matthieu 12.1-8. Pendant que je fais la lecture de ce passage, je vous invite à vous concentrer sur la personne de Jésus. Essayer de discerner la gloire du Christ à l’intérieur de ce passage.
Matthieu 12.1. En ce temps-là, Jésus allait par les blés, un jour de sabbat; et ses disciples avaient faim, et se mirent à arracher des épis et à manger. 2 Les pharisiens voyant cela, lui dirent, Voilà , tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire en un jour de sabbat. 3 Mais il leur dit, N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, et ceux qui étaient avec lui; 4 comment il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de proposition, qu’il ne lui était pas permis de manger ni à ceux qui étaient avec lui, mais aux sacrificateurs seuls ? 5 Ou, n’avez-vous pas lu dans la loi, que, le jour de sabbat, les sacrificateurs dans le temple profanent le sabbat et ne sont pas coupables ? 6 Mais je vous le dis qu’il y a ici quelque chose de plus grand que le temple. 7 Et si vous aviez connu ce que c’est que, Je veux miséricorde et non pas sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui ne sont pas coupables. 8 Car le Fils de l’homme est maître du sabbat.
Dans ce merveilleux passage, Matthieu nous raconte que Jésus était en train de traverser des champs de blé, accompagné de ses disciples. Ceux-ci avaient faim. Alors ils décidèrent de satisfaire leur faim. Ils se mirent à arracher les épis pour en manger les grains. Nous avons vu dans la leçon précédente qu’il n’y avait rien d’illégal dans ce geste. En effet, la loi permettait à un individu de pénétrer dans un champ de blé appartenant à autrui et de se nourrir des grains provenant du blé (Deutéronome 23.25).
Le problème ne se situait pas dans l’action de manger du blé d’autrui. Le problème provenait du fait que c’était un jour de sabbat. Les pharisiens avaient les yeux rivés sur les disciples de Jésus et ils n’ont pas tardé à exprimer leur indignation. Ils dirent à Jésus, ‘Regarde tes propres disciples. Ils sont en train de faire quelque chose qui va à l’encontre de la loi.’ Les pharisiens ne faisaient pas allusion à l’action de manger. Selon eux, ce qui mettait les disciples dans l’illégalité, c’était la cueillette des épis durant un jour de sabbat. C’était d’accomplir un ouvrage que la loi interdisait de faire pendant le sabbat. Les pharisiens accusaient ainsi les disciples de ne pas respecter le sabbat.
D’une religiosité extrême
J’aimerais profiter de cette situation pour faire la distinction entre la spiritualité et la religiosité. Les pharisiens font partie de ceux qui se caractérisent par une religiosité extrême. Ils accordent une grande importance au respect de tous les petits détails de la pratique religieuse. Il y a quelque chose dans leur attitude qui inspire la répulsion. C’est comme s’ils devaient marcher constamment sur la pointe des pieds de peur de briser quelque chose, de peur de transgresser un des nombreux règlements qui régissent la vie du croyant.
On vit sous l’impression que Dieu n’est jamais assez satisfait de nous peu importe ce que nous décidons de faire.
Cette négativité à l’égard de la vie religieuse nuit à l’être religieux dans sa relation avec Dieu. Tout semble se résumer à une question de ‘faire’ et de ‘ne pas faire’. Il nous donne l’impression d’être un individu qui a perdu sa liberté. Il ne peut plus décider pour lui-même. Sa vie est soumise à toute une liste de règlements qu’il s’est imposés à lui-même. Il se tient toujours sur la défensive, avec la crainte constante d’être souillé spirituellement par le monde qui l’entoure. C’est pourquoi il doit faire preuve d’une prudence extrême et ne marcher qu’à l’intérieur des marges d’un code préétabli de conduite.
Voyez-vous comment la vie peut devenir si fatigante pour ces gens ? Or, ce n’est pas ce que Dieu veut pour nous. Le Seigneur Jésus nous dit, Venez à moi … et je vous donnerai du repos (Matthieu 11.28). Lorsque vous nouez une relation avec un homme spirituel, tôt ou tard vous allez sentir que celui-ci est détendu, spirituellement détendu. Vous vous rendez compte qu’il est libre de ses mouvements et que la puissance de Dieu réside dans son âme. L’homme spirituel sait profiter du repos que Jésus offre à tous ceux qui répondent à son invitation.
La liberté du chrétien
Ceci nous amène à aborder un autre point. L’être religieux donne l’impression qu’il a peu d’engouement pour la vie. Il éprouve peu de plaisir dans la vie. Pour lui, la vie est fade. La vie constitue un fardeau. La joie ne fait pas partie de son expérience parce qu’il consacre toute son énergie à suivre à la lettre tous les règlements que renferme sa religion. Quel contraste avec l’affirmation de Paul en 2Corinthiens 3.17 où il dit, …et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. Je suis sûr que si vous aviez fréquenté l’apôtre Paul, vous auriez noté la liberté d’esprit en Christ dont cet homme de Dieu jouissait.
Et il en est de même avec le Seigneur. Si vous suivez Jésus dans ses déplacements, vous allez remarquer la liberté qu’il se donnait quand il traversait les champs et les villages. On le voit souvent en contact avec des personnes considérées comme impures par les chefs religieux. Or jamais Jésus ne se montrait embarrassé par ces rencontres. Vous savez, il y a ceci de remarquable dans la personnalité de notre Seigneur. Partout où il se rendait, les ténèbres battaient en retraite. Jésus ne se tenait jamais sur la défensive face aux ténèbres. Il s’avançait vers l’empire des ténèbres et les ténèbres devaient reculer.
Gloire et puissance
En cultivant une relation intime et intense avec Jésus, nous pouvons apprendre à faire la même chose. Regardez les apôtres. Le livre des Actes nous raconte que ces simples pêcheurs ont su laisser une marque dans la société où ils vivaient. Leur contact avec Jésus les a rendus différents. Ces trois années passées ensemble ont complètement bouleversé leur vie. Il s’est produit une telle transformation qu’ils étonnèrent même le sanhédrin, la cour suprême de la société juive. Cette métamorphose n’aurait pu avoir lieu sans un lien étroit entre les disciples et Jésus. Cette communion spirituelle avec le Seigneur fit toute la différence.
Jésus désire la même chose pour nous. Quand un chrétien se trouve à un endroit, quel que soit cet endroit, une différence devrait se faire sentir par sa simple présence. Un ambassadeur du Christ est là ! Vous n’avez pas à vous défendre constamment contre les souillures du monde, de peur d’être infectés par un microbe spirituel quelconque. Bien au contraire, votre vie devrait illuminer celle des autres et leur montrer le chemin qui mène à Christ. Cette puissance spirituelle, Dieu le met à la disposition de ceux qui éprouvent le sincère désir de défendre les intérêts du Seigneur.
Maintenant, écoutez bien ceci. On ne peut pas parler de puissance spirituelle sans aborder également la notion de la gloire. Du point de vue biblique, il existe une relation intrinsèque entre la puissance et la gloire. Cette relation se décrit de la manière suivante. En tant que chrétien, la puissance spirituelle qui se dégagera de votre vie est fonction de la gloire du Christ qui peut être perçue dans votre vie. Je répète cette phrase parce qu’elle est importante. On peut sentir la vigueur de la puissance de Dieu en vous dans la mesure où vous projetez la gloire du Christ.
Dans le passage qui fait l’objet de notre étude, il y a trois points qui se rapportent à la gloire du Christ. Et j’aimerais vous montrer où se trouvent ces points et en quoi chacun d’eux parle de la gloire du Christ.
Jésus comparé à David
Lorsque les pharisiens ont accusé les disciples de Jésus d’avoir transgressé les règles concernant le sabbat, Jésus n’a pas attendu pour leur donner une réponse. Voici ce qu’on lit aux versets 3-4.
Matthieu 12.3. Mais il leur dit, N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, et ceux qui étaient avec lui; 4 comment il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de proposition, qu’il ne lui était pas permis de manger ni à ceux qui étaient avec lui, mais aux sacrificateurs seuls ?
Jésus rapporte un incident de l’AT dans lequel David et ses hommes ont mangé du pain consacré à Dieu dont seuls les sacrificateurs avaient le droit de se nourrir. Vous pouvez lire les détails de cette histoire en 1Samuel 21. Jésus soulève cette observation dans un but très précis. En effet, ce passage devient la base d’une comparaison entre le Christ et David, puis entre nous et les disciples.
Dans cette histoire de pain consacré, il faut bien comprendre que l’action de David ne justifie pas nécessairement une action similaire de notre part. Le fait que David n’ait pas été réprimandé pour avoir mangé des pains de l’offrande ne signifie pas automatiquement que n’importe qui peut désormais manger de ces pains.
Essayons de retourner dans le contexte des événements décrits en 1Samuel 21. Le prophète Samuel venait d’obéir à la requête de Dieu en oignant David, celui que Dieu a désigné pour devenir le prochain roi d’Israël. Il faut bien comprendre que David n’était pas encore le roi. Saül était toujours à la gouverne du pays. Mais Dieu avait déjà pris sa décision de ne plus reconnaître Saül comme étant le roi. Sa désobéissance a forcé Dieu à le tenir à l’écart. C’était une période de transition pour la royauté d’Israël. Les dés étaient jetés et ce n’était plus qu’une question de temps avant l’accession de David au trône.
Mais pour le moment, David se trouvait dans une situation pénible. Pourchassé par Saül, il vivait en réprouvé. Il devait se cacher, tel un fugitif, dans les montagnes et dans les cavernes afin d’échapper à Saül et à son armée. David n’avait pas d’autre choix que de se terrer. C’était une question de vie ou de mort. Il est intéressant de noter que Dieu, avant de faire de David le roi officiel d’Israël, ait laissé son serviteur aux prises avec de nombreuses tribulations pendant plusieurs années. Cette période de souffrance a permis à David de réfléchir sur son sort et d’écrire plusieurs des magnifiques psaumes retrouvés dans la Bible.
Remarquez maintenant cette comparaison entre David et le Christ. En ce temps-là , David était un réfugié qui devait se dissimuler dans les montagnes. Au moment où Jésus avait une présence physique sur terre, il menait à bien sa mission en prêchant la Bonne Nouvelle. Mais le monde ne l’a pas reconnu. À bien des égards, Jésus était comme un exilé, méprisé et rejeté par les hommes.
Jésus est aussi celui que Dieu a oint et pourtant, méprisé et rejeté par les hommes. Saül et ses hommes ont parcouru de grandes distances pour retrouver David avec la ferme intention de le tuer. Les pharisiens ont fait la même chose avec Jésus. Partout où Jésus se rendait, il se trouvait toujours un chef religieux dont l’intention première était de le mettre à mort. Et à la fin, ils ont réussi à le faire. Voyez-vous ce frappant parallèle ? Tout comme dans le cas de David qui était sur le point d’établir un nouveau règne en Israël, maintenant Jésus était en train d’établir un nouveau royaume sur terre, le royaume de Dieu. Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche (Matthieu 3.2).
Jésus, le Seigneur de David
Nous pouvons maintenant apprécier la beauté de ce parallèle entre le Seigneur Jésus et David. Mais nous devons aussi soulever une différence cruciale. Jésus n’est pas David. Jésus est le Seigneur de David. Et à cet égard, il est plus grand que David. Dans l’AT, il arrive souvent que l’on parle de David sur un ton messianique. Ainsi, lorsque le nom de David est mentionné, la Parole de Dieu ne se rapporte pas toujours au roi David de l’histoire d’Israël, mais plutôt à un autre David qui était à venir.
Considérez cet exemple. En Ézéchiel 34.23, Dieu fit la déclaration suivante : J’établirai sur eux un seul berger, qui les fera paître, mon serviteur David, il les fera paître, il sera leur berger. Au verset suivant, v. 24, il mentionne à nouveau le nom de David. Moi, l’Éternel, je serai leur Dieu, et mon serviteur David sera prince au milieu d’eux.
Réfléchissez bien sur ce passage. David a vécu 1000 ans avant l’arrivée de Jésus-Christ. Quant au prophète Ézéchiel, il est apparu 500 ans plus tard. Alors comment le prophète Ézéchiel peut-il rapporter les paroles de l’Éternel en disant que David sera leur berger quand David était décédé depuis 500 ans ?
Pour la simple raison que cette promesse se rapporte non pas au David qui a tué Goliath, mais à un autre David, un plus grand David, à ce David messianique qui allait instaurer un règne dont la durée n’aura pas de fin. Ce David, c’est le Christ lui-même. C’est pourquoi le Seigneur Jésus peut citer ce passage et l’appliquer directement à sa situation. Il voulait démontrer qu’il était en train de réaliser une prophétie de l’AT. Il voulait aussi indiquer que ceux qui se trouvaient avec lui n’avaient pas à craindre la désapprobation de Dieu en cueillant des épis un jour de sabbat.
Plus grand que le temple
Donc, ce premier point révèle la gloire du Christ en montrant que Jésus est le Seigneur du roi David. Le deuxième point est encore plus explicite. Il avance l’affirmation selon laquelle Jésus est le Seigneur du temple de Dieu. Si nous lisons les versets 5-6 correctement, nous devons inévitablement arriver à cette conclusion. Écoutez à nouveau ces deux versets.
Matthieu 12.5. Ou, n’avez-vous pas lu dans la loi, que, le jour de sabbat, les sacrificateurs dans le temple profanent le sabbat et ne sont pas coupables ? 6 Mais je vous le dis qu’il y a ici quelque chose de plus grand que le temple.
J’aimerais que vous preniez note d’un mot en particulier dans ce passage. Jésus dit au v. 6, Il y a ici quelque chose de plus grand que le temple. Il ne dit pas, ‘Quelqu’un de plus grand que le temple’, même si certaines traductions le présentent de cette façon. Dans le texte grec, le mot traduit par ‘quelque chose’ correspond à un mot neutre. Il n’est ni masculin, ni féminin. Alors la question suivante se pose : quel est ce ‘quelque chose’ qui est plus grand que le temple ? Certains commentateurs bibliques affirment qu’il s’agit de Jésus lui-même. C’est pourquoi ils vont préférer les traductions qui parlent de ‘quelqu’un’. Ainsi, dans la Bible Ostervald, nous pouvons lire cette traduction : …il y a ici quelqu’un qui est plus grand que le temple.
Il n’y a pas d’erreur à dire que ce ‘quelque chose’ correspond à la personne de Jésus. Mais cette interprétation n’est pas assez précise. Lorsqu’on étudie sérieusement la Bible, on doit le fait avec minutie en analysant le texte biblique dans les moindres détails. Autrement nous risquons de diluer la richesse du message de Dieu.
La langue grecque comporte évidemment le genre masculin. Si la Parole de Dieu voulait tout simplement énoncer que la personne du Christ est plus grande que le temple, alors elle aurait utilisé un mot masculin, et non pas un mot dont le genre est neutre. Si le terme est neutre, il doit y avoir une raison. Quelle est cette raison?
Je vais vous donner mon opinion. Le Seigneur Jésus n’a pas choisi ce mot par hasard. En utilisant le neutre, il voulait désigner très précisément quelque chose. Il parlait de son corps. Voyez-vous, le mot ‘corps’ en grec, est un nom neutre. Or en Jean 2.19, Jésus dit une phrase dans laquelle il utilise le mot ‘temple’ pour désigner son corps. Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Deux versets plus loin, nous lisons l’explication selon laquelle Jésus parlait du temple de son corps (Jean 2.21). Le corps de Jésus allait être crucifié. Mais au troisième jour, il se relèvera de la mort.
Il y a ici quelque chose de plus grand que le temple.
Le temple constituait le centre de toute l’activité religieuse d’Israël. C’était un endroit privilégié de communion avec Dieu et plus particulièrement de réconciliation avec lui par l’expiation des péchés. Jésus fait ici cette frappante déclaration en affirmant qu’il est plus grand que le temple. Comment peut-il être plus grand que le temple ? Parce que le sang des boucs et des taureaux qu’on sacrifiait à l’intérieur du temple ne pouvait pas entraîner l’expiation des péchés du monde.
C’est pourquoi Hébreux 10 nous dit que Tout sacrificateur se tient à son poste chaque jour pour faire son service et offrir souvent les mêmes sacrifices (Hébreux 10.11)… et qu’il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés (Hébreux 10.4). Mais maintenant la situation n’est plus la même. Le Seigneur Jésus, avec le sang qui a coulé du temple de son corps, vient effacer les péchés de l’homme. En Hébreux 10.10, nous lisons que c’est en vertu de cette volonté (la volonté de Dieu) que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. C’est pourquoi Jésus est plus grand que le temple. C’est pourquoi Jésus est le Maître du temple.
Maître du sabbat
Donc nous avons vu que Jésus est le maître de David. Il est aussi le maître du temple. Troisièmement, Jésus est le maître du sabbat. Nous pouvons le lire au v. 8. Car le Fils de l’homme est maître du sabbat. Jésus est plus grand que le sabbat. Encore une fois, prenons le temps de réfléchir sur cette déclaration. Voilà une autre affirmation à vous couper le souffle. Elle implique que Jésus est plus grand que la loi, puisque le sabbat fait partie de la loi. Qui peut être le maître de la loi de Dieu ?
Jésus nous révèle dans cette affirmation qu’il est le maître de la loi dans le sens qu’il est à l’origine de la loi. Personne ne peut dire qu’il est le maître de la loi de Dieu à moins d’être Dieu lui-même. Et c’est exactement ce que nous remarquons dans le Sermon sur la Montagne.
Dans cet enseignement, Jésus répète maintes et maintes fois, ‘Vous avez entendu qu’il a été dit … mais moi, je vous dis…’ Seul le Seigneur Jésus pouvait prononcer ces paroles parce qu’il est Dieu. Et parce qu’il est Dieu, il pouvait faire ces déclarations avec la même autorité que l’Auteur de la loi.
Le Fils de l’homme est maître. Il est le maître de David. Il est le maître du temple. Il est le maître du sabbat. Pouvez-vous apercevoir maintenant la gloire de Jésus dans ce passage? Le monde ne la voit pas. Le monde ne reconnaît pas Jésus comme étant le Seigneur de l’univers, tout comme David n’était pas encore reconnu comme étant le roi d’Israël même si Dieu l’avait déjà oint pour succéder à Saül. Mais un jour, David devint le roi d’Israël. Et le jour est proche quand Jésus deviendra le Maître de ce monde.
La Bible nous dit qu’un jour, tous genoux de ce monde fléchiront devant Jésus. Toute bouche proclamera que Jésus est Maître.
Ce processus a déjà été mis en branle. En tant que disciples du Christ, nous jouons un rôle crucial dans le déroulement des événements. Car si vous êtes vraiment un serviteur du Roi des rois et du Seigneur des seigneurs, le monde vous remarquera. Votre personne devrait dégager une certaine fragrance céleste, une étrange gloire et majesté provenant du ciel. Vous devenez l’agent que Dieu utilise pour attirer les hommes vers lui.
Comme je l’ai mentionné précédemment dans cette leçon, les disciples de Jésus se sont fait remarquer. Il y avait chez ces hommes ordinaires quelque chose qui faisait penser à Jésus. Et cette fragrance céleste tire son origine d’une profonde communion avec Jésus. J’aimerais vous parler davantage de cette communion avec le Seigneur et de ce qu’on entend par communier avec lui en esprit.
Faire contact avec Dieu
On pourrait classer nos contacts interpersonnels selon quatre catégories. Il y a d’abord le contact physique. Lorsque vous serrez la main de quelqu’un, vous faites un contact physique avec cette personne. Puis, il y a aussi le contact mental. Vous faites l’expérience d’un contact mental lorsque vous discutez d’un sujet avec une autre personne. Ensuite, il y a le contact émotif.
Quand votre enfant vous annonce avec excitation la réussite de ses examens, et que vous ressentez le même enthousiasme, vous venez de faire un contact émotif avec votre enfant. Évidemment, tous ces types de contact peuvent survenir simultanément. En dernier lieu, il y a le contact spirituel. Voilà une sorte de contact avec laquelle nous sommes moins familiers. Qu’est-ce que le contact spirituel? Avec qui peut-on avoir un contact spirituel?
Vous savez, l’être humain, au début de sa vie, est un être presque essentiellement physique. Il a surtout besoin de manger et de dormir. Puis, à mesure qu’il grandit, les aspects ‘mental’ et ‘émotif’ de sa personne commencent à s’exprimer. Il regarde les doigts de sa main. Il reconnaît ses parents. Il rit lorsque vous riez. Avec le temps, sa personnalité commence à prendre forme.
Le développement spirituel du croyant suit la même progression. Notre croissance spirituelle débute le jour où nous sommes nés de nouveau, lorsque notre âme reçoit la vie du Christ. C’est alors que nous commençons à communiquer avec Dieu. Il est évident qu’au début, Dieu ne s’attend pas à un discours de votre part. Vous commencez avec des choses élémentaires.
Au début, vous faites quelques bruits avec votre bouche. Par la suite, vous êtes capables de prononcer certains mots. Le cœur de Dieu va bondir de joie au seul fait de vous entendre dire, Abba, Père. Tous ceux qui ont des enfants savent de quoi je parle. N’était-ce pas votre réaction quand vous avez entendu votre enfant dire pour la première fois, ‘Papa’, ou ‘Maman’? Le contact spirituel s’effectue entre le cœur du croyant et le cœur de Dieu. Nous n’avons pas à nous adresser à Dieu par un discours. Dites ce que vous avez à dire du plus profond de votre cœur, ne serait-ce qu’un mot, et Dieu sera absolument ravi de vous écouter.
Sans vouloir se montrer trop dogmatique, on pourrait dire que le contact physique s’applique à mon corps. Le contact mental s’applique à mon intelligence. Le contact émotif se rapporte à mon cœur. Et le contact spirituel touche mon esprit. Lorsque nous prions Dieu, tous ces différents types de contact peuvent entrer en action en même temps, l’esprit de l’homme étant probablement la portion la plus active à ce moment-là .
Prier avec l’esprit
Paul dit en 1Corinthiens 14.15, …je prierai avec l’esprit, mais je prierai aussi avec l’intelligence… Remarquez la différence entre ‘prier avec l’esprit’ et ‘prier avec l’intelligence’. Il s’agit de deux activités bien distinctes. Savez-vous en faire la différence ? Lorsque vous priez par l’esprit, en êtes-vous conscients ?
En quoi est-ce différent de prier par l’intelligence ? Nous avons une tendance naturelle à favoriser l’intelligence et à prier avec l’intelligence parce que notre esprit est sous-développé. Tel un bébé avec une intelligence encore peu développée, le nouveau-né en Christ possède un esprit encore bien peu développé. Au début, c’est à peine si on arrive à faire quelques sons spirituels, des sons plutôt incompréhensibles. Mais au fur et à mesure que nous grandissons spirituellement, nous parvenons progressivement à dire des mots et à faire des phrases de plus en plus intelligibles et complexes. Nous apprenons à communiquer avec Dieu à un niveau spirituel de plus en plus profond.
À mesure que vous faites l’expérience d’une communication avec Dieu par l’esprit, vous apprenez aussi à être à l’écoute de ses réactions. On ne s’attend pas d’un nouveau-né en Christ à ce qu’il connaisse tout de la vie spirituelle dès le début de sa relation avec Dieu. C’est en entretenant une relation spirituelle bi-directionnelle que nous apprenons à connaître notre Seigneur. Donc, savoir prier par l’esprit constitue un élément essentiel de notre communion avec Dieu.
Lorsque vous faites l’effort de cultiver une telle relation avec Dieu, l’Éternel vous habillera d’une justice divine de plus en plus manifeste. On ne tardera pas à remarquer la beauté, la majesté et la gloire du Christ en vous. Notre plus grand désir dans tout cela, c’est que la gloire de Dieu qui nous habite soit assez évidente pour attirer les hommes vers Dieu et que ceux-ci le reconnaissent comme étant le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.
Source : www.entretienschretiens.com
http://www.entretienschretiens.com/
C’est vrai que le Seigneur a vraiment raison, lorsqu’il dit « n’avez-vous pas lu dans la loi, que, le jour de sabbat, les sacrificateurs dans le temple profanent le sabbat et ne sont pas coupables? » selon qu’il est écrit dans la loi de Moïse « Et au jour du sabbat, deux agneaux d’un an sans défaut, et, comme oblation, deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l’huile, et sa libation, holocauste du sabbat, pour chaque sabbat, en plus de l’holocauste perpétuel et de sa libation. » (Nb 28.9-10). Quelle contradiction insoluble avec le commandement du Seigneur ! (Exode 20.8-11).
Ce principe du Seigneur est imparable ! Si les sacrificateurs dans le temple profanent le sabbat et ne sont pas coupables, alors à combien plus forte raison ceux qui sont avec Christ et qui plus est sont le temple de son corps (Jn 2.21; 11.52; 1 Co 12.27) ne profanent point le sabbat. C’est cela être « participants de la nature divine » (2P 1.4) être comme Jésus, comme le Fils du Père (allusion de Zacharie 12.8). Amen.
Je crois que tu fais une confusion. Le jour du Shabbat, personne ne doit travailler selon le 4 eme commandement; Mais les sacrificateurs qui sont au service des autres (ceux qui apportent la Parole, sont à l louange, etc), justement parce qu’ils sont au service du Seigneur, font ce jour-là ce qui est leur travail…
Là tu nous fais un beau meli melo !
Oui j’avais très bien compris, mais je parle au point de vue du Seigneur en face de ses adversaires. La célébration du sabbat a été ordonnée par le Père (Exode 20.8-11) toutefois les jours de sabbat les sacrificateurs violent le sabbat dans le temple, et ne sont point coupables parce que, comme tu l’a très bien dit, ils sont au service de Dieu. Alors à combien plus forte raison ceux qui sont au service du Christ et qui même sont le temple de son corps (Jn 2.21; 11.52; 1 Co 12.27) ne profanent point le sabbat. C’est, il me semble, l’interprétation du Seigneur Jésus en face des pharisiens et c’est cela que j’ai souligné.
Les Pharisiens étaient bien censés être au service du peuple, mais ils avaient fait du shbbat, au lieu d’un jour de oie et de repos, un jour de jougs de toutes sortes… Ils ne voulaient même pas qu’on guérisse le jour du shabbat: Jésus a mis en exergue leur méchanceté religieuse !
Je me suis régalée en lisant ce texte super….merci 🙂
Une question, quand tu fais référence aux sons spirituels, des sons plutôt incompréhensibles, est-ce que tu veux dire parler en langue comme dans la Bible, livre Des Actes? 1 Corinthiens 14:2 « En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu »
Non, cela c’est extrêmemnt banal dans les églises charismatiques. Je réponds, mais ce n’ai pas moi qui ai entendu ces sons étranges 🙂