» Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel ; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua » (Genèse 4.8).
En France, une femme sur dix est victime de violences conjugales. De nombreux enfants sont aussi victimes de violences occasionnées par un des adultes membres de la famille (père, mère, oncles, cousins, frères…).
La violence est l’expression ultime de la négation de l’autre, de l’irresponsabilité, de la lâcheté. Au sein de la famille, là où devrait régner l’amour, la violence est porteuse de traumatismes et de blessures souvent irréversibles.
La Bible nous relate comment diverses situations conflictuelles au sein de certaines familles, ont amené désolation, destruction et même la mort.
Diverses réponses, sociales, légales, administratives, politiques, religieuses… peuvent être apportées à ces situations dramatiques, cependant, bien souvent, les victimes se taisent et subissent sans rien dire ; de victimes qu’elles sont, elles en arrivent à se sentir coupables !
La violence n’épargne aucune couche de la société, elle s’infiltre partout, ravageant de nombreuses familles!
Que faire si ce fléau est présent dans votre famille ? Faire appel à la justice ! Pourquoi pas ? C’est une piste possible, et qui est même obligatoire dans le cas de violences envers des mineurs.
Dans certaines situations, le Seigneur nous propose une autre attitude :
» Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre » (Matthieu 5.39).
Cette attitude peut être envisagée comme une première réponse à la violence, pouvant désarmer le violent.
Une dame, qui pendant des années n’avait pas été pratiquante, découvrit les bienfaits de la foi en assistant aux cultes d’une église proche de chez elle. Cette nouvelle pratique religieuse irritait son mari, un impie notoire. Un jour, hors de lui, cet homme la menaça et lui dit qu’il lui briserait les jambes si elle retournait dans cette église. Elle ne savait que faire ? Se plier aux exigences de son mari ? Passer outre et retourner à l’église ? Après avoir prié, elle reçut la conviction qu’elle devait y retourner. Un dimanche, au retour du culte, son mari l’attendait. Alors qu’elle était devant lui, il lui demanda :
» Où étais-tu ? «
» A l’église « , répondit-elle. Aussitôt il lui administra une gifle qui la renversa. En se relevant elle lui dit : » Chéri, veux-tu apaiser ta colère en me frappant aussi sur l’autre joue ? « Il fut surpris par cette attitude, car jusque-là son épouse rendait coup pour coup !
» Où as-tu appris à agir ainsi « , demanda- t-il ? « Dans l’église où je vais « , dit-elle. Alors il lui dit : » S’il en est ainsi, tu peux y retourner aussi souvent que tu voudras « . Plus tard, son mari devint croyant.
Un conseil pour ce jour :
Ne laissez pas la violence s’installer dans vos relations familiales. Combattez-la, avec une volonté sans faille. Dieu nous appelle à vivre en paix.
Paul Calzada
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