La décision de Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël produit une formidable onde de choc dans le monde entier.
Les dirigeants européens réprouvent la décision prise par le président des Etats-Unis évoquant la peur de la rue arabe!
Toute une diplomatie fondée sur le mensonge, la démagogie est en train de voler en éclat.
C’est la fameuse » rue arabe » qui dicterait leur conduite aux dirigeants européens.
De qui se moque-t-on?
N’est-ce pas plutôt le goût de l’or noir, la peur d’être privé du précieux liquide, qui a conduit la France et l’Europe à s’accrocher à la » roue arabe » y compris lorsque terriblement voilée, elle empruntait la route du fanatisme et de l’antisémitisme?
D. Trump rompt avec un droit international qui, de reniement en reniement, est parvenu à soumettre la morale du monde occidental à la logique exclusive du contrat commercial et des intérêts à court terme. À très court terme.
On a ainsi pris l’habitude d’échanger la culture, les traditions, les valeurs contre du pétrole. Giscard d’Estaing construit l’Institut du Monde arabe, légalise le rapprochement familial, en récompense des barils de pétrole livrés, ouvrant ainsi tout grand la porte du processus d’islamisation de l’Europe tandis qu’Obama fermait la boucle en soumettant officiellement le monde arabe sous la férule des Ayatollahs d’Iran.
Dans cette étrange balance, que pesait Israël ? Presque rien.
Dans un monde où l’unique critère est la capacité de consommer ou de produire, que représentent aux yeux des dirigeants européens, six millions de Juifs rapportés au milliard de musulmans?
Un quantum négligeable.
C’est ainsi que l’Europe se mobilisait contre Israël parce que ses dirigeants avaient le mauvais goût de refuser d’être les victimes d’une nouvelle Shoah.
C’est ainsi que la France est parvenue à soutenir les dictatures les plus sinistres; que ses ministres s’humiliaient devant les tyrans, confondant respect des droits de l’homme et soumission aux masses arabes fanatisées, gavées de haine antisémite.
C’est ainsi que le prix Nobel de la Paix a été remis à un chef de bande pratiquant le terrorisme.
C’est ainsi que les dirigeants successifs ont fermé les yeux sur la chasse aux Juifs dans certaines banlieues et que celles-ci sont devenues non seulement judenrein mais des zones de non-droit, terreau d’un terrorisme protéiforme.
Fruit de cette politique de soumission, la » Bande de Gaza » est aux portes de Paris, de Bruxelles ou d’Alger.
Avec la décision courageuse prise par le Président Trump, la page de la » diplomatie du pétrole » est tournée.
L’Europe et le monde arabe sauront-ils rompre avec ce passé peu glorieux qui a conduit de nombreux pays arabes au bord du gouffre et l’Europe à une guerre civile larvée?
Netanyahou est venu rappeler aux dirigeants européens une évidence: Israël est un État démocratique souverain qui comme tout État a le droit de choisir sa capitale, n’en déplaise aux illuminés de Téhéran ou d’Istanbul… manipulant les lanceurs de pierres de Gaza et d’ailleurs.
La France doit choisir son camp.
Celui de la pseudo-peur de la rue arabe, du culte de l’Or Noir ?
Ou celui du respect de l’unique démocratie existant au Moyen-Orient?
Quoi! Serait-il possible qu’Emmanuel Macro et Angela Meckel n’aient toujours pas compris que les valeurs fondatrices de notre espace civilisationnel ne sont plus à vendre?
Ne savent-ils pas que la morale axée sur le cours du pétrole est en chute libre?
Serait-il possible que nos dirigeants ignorent que le règne des grandes valeurs du monde libre est de retour?
Ils n’ont pas encore appris la grande nouvelle?
Le Dieu de l’Or Noir est mort.
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