« M’aimes-tu ?… Pais mes brebis. »
Jésus ne nous dit pas : « Convertissez les gens à votre manière de penser », mais « Occupez-vous de mes brebis, donnez-leur la nourriture qu’il leur faut », c’est-à -dire : « Enseignez-leur à me connaître. »
Nous considérons que nous servons Jésus par notre activité chrétienne. Mais Jésus considère que nous le servons par notre attitude à son égard, et non pas par ce que nous faisons pour lui. Être disciple de Jésus-Christ, c’est lui être entièrement dévoué : ce n’est pas adhérer à une croyance ou à un dogme quelconque.
« Si celui qui vient à moi ne hait pas… il ne peut pas être mon disciple. »
Jésus ne raisonne pas, il ne nous contraint pas, il constate : « Si tu veux être mon disciple, il faut que tu te donnes entièrement à moi. »
Dès que l’Esprit de Dieu agit en moi, je m’écrie : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » et voilà comment je me donne tout entier.
Aujourd’hui nous avons substitué la doctrine sur Jésus à la personne de Jésus. Nous nous dévouons à telle ou telle cause, mais bien rarement à Jésus lui-même.
Les représentants de l’intelligence humaine ne voient en Jésus qu’un maître comme les autres : Notre Seigneur, lui, mettait en première ligne son obéissance à la volonté du Père. Le salut des hommes venait en seconde ligne, comme une conséquence naturelle. Si je me dévoue seulement à la cause de l’humanité, je serai bientôt épuisé, et mon amour faiblira. Mais si j’aime Jésus-Christ passionnément, je servirai toujours l’humanité, même si les hommes me traitent comme le paillasson où ils s’essuient les pieds.
Le secret de la vie chrétienne, c’est le dévouement de toute l’âme à Jésus-Christ, et son caractère essentiel, c’est qu’elle ne se fait pas remarquer. C’est le grain de blé qui tombe à terre et qui meurt, pour lever ensuite et transformer l’aspect du champ, c’est-à -dire du monde.
Oswald Chambers
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