Réflexions envoyées par Gérard Rochet
Apocalypse 13 :15-18 :
Et il fut donné d’animer l’image de la bête afin que l’image de la bête parle, et qu’elle fasse que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête soient tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom.
C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelli- gence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six.
La marque de la bête est-elle une marque spirituelle ou est-elle une marque physique ?
Pour ma part, je crois que le spirituel et le physique sont pour un temps liés. La parole de Dieu nous l’enseigne à de maintes reprises, quand Jésus nous dit que notre corps est le temple du Saint-Esprit ; il est évident que notre corps est physique et que l’esprit est spirituel.
Les enseignements que Jésus nous donne dans les paraboles nous conduisent à dire que pour Dieu, le physique et le spirituel sont liés.
Le choix physique d’un homme détermine en réalité son choix spirituel ; sa foi en Jésus-Christ se démontrera par sa soumission physique à la parole de Dieu, et il en découlera la vie éternelle, comme il nous l’a promis.
Si au contraire, l’homme ne veut pas obéir à la foi, il démontrera par ce choix, son incrédulité, et il en découlera la mort.
Deux choix physiques, deux conséquences spirituelles :
– le choix de la foi qui conduit à la vie éternelle,
– et le choix de l’incrédulité qui conduit à la mort (le jugement).
Dans la parabole du trésor caché dans un champ, ou celle de la perle de grand prix (Mathieu 13 :44-45), l’homme démontre sa foi en ce trésor par la vente de tout ce qu’il a, afin de pouvoir acheter le champ.
Le trésor, c’est la vie éternelle en Jésus et la vente de tout pour acheter le champ
C’est la mort à soi-même pour gagner Christ, et c’est pareil pour la perle de grand prix.
La seule garantie d’être protégé de la marque de la bête (qui est un nombre d’homme), six cent soixante six, c’est de demeurer en Christ, dans l’obéissance à la foi (demeurer dans sa parole).
Dans Jean 6 :66, nous voyons des disciples qui se retirèrent et n’allèrent plus avec lui (avec Jésus, la parole de Dieu).
Pourquoi n’allèrent-ils plus avec lui et se retirèrent-ils de lui ?
Jean 6 :53-66 :
Jésus leur dit : en vérité en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez pas la chair du fils de l’homme et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour, car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, je demeure en lui. Comme le père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le père, ainsi celui qui mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en n’est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement.
Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm.
Plusieurs de ses disciples, après l’avoir entendu, dirent : cette parole est dure ; qui peut l’écouter ? Jésus sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : cela vous scandalise-t-il ? Et si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant…. ?
C’est l’esprit qui vivifie : la chair ne sert à rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et Vie. Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. Et, il ajouta : C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père.
Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allèrent plus avec lui.
La parole nous dit que ce sont des disciples, (des chrétiens) qui, après avoir entendu ces paroles, les jugèrent dures à écouter. Pourquoi une partie des disciples qui suivaient Jésus fût scandalisée par ces paroles ? En quoi ces paroles étaient-elles scandaleuses pour ces disciples ?
Jésus n’est pas venu sur terre pour conforter l’homme dans sa vie, mais pour qu’il devienne leur vie.
Les disciples qui suivaient Jésus dans l’espoir de placer un super chef à la commande de leur bonne volonté, de leurs super projets pour le monde, devaient savoir ce que Jésus (la vérité) pensait de leur façon d’interpréter sa parole de vie ; et il dit à l’homme charnel des paroles que seul l’homme spirituel peut comprendre et supporter.
L’homme charnel recherche Dieu à des fins personnelles, car il ne veut pas détacher son cœur des choses de la terre ; il désire un christianisme pour parfaire son ego (sa vie). Perdre sa vie : la mort à soi-même, le renoncement aux œuvres mortes, la crucifixion, se sont des paroles qu’il ne comprend pas ou qu’il ne veut pas comprendre.
Pour ces chrétiens, la prédication doit rester acceptable, dans la logique de leurs sentiments. Ils sont toujours prêts à suivre Jésus, à la condition qu’il accepte leur façon de penser et de faire.
Ils ne veulent pas le suivre par la foi ; ce qu’ils veulent, c’est entendre des paroles humainement acceptables, des paroles que leur intellect peut comprendre et analyser.
Ils veulent des évan- giles qui s’inclinent aux pen- chants de leur cœur.
Nous voyons dans la bible que l’influence de ces chrétiens a égaré beaucoup de gens :
Jean 10 :1-5, 1Timothée 4 :2, 6 :20-21, Mathieu 7 :15-20, 24 :11-12, 22 :24, Marc 13 :22, 2 Cor. 11 :13-15, Galates 2 :4, Ephésiens 3 :2, 2Pierre 2 :1, 1Jean 4 :1.
Aujourd’hui encore, ces mauvais ouvriers sont toujours là , comme l’ivraie parmi le bon grain.
Seul, l’amour de la vérité, peut nous protéger de l’égarement de leurs évangiles, dont ils sont les disciples,
L’homme spirituel, lui cherche Dieu pour la vie éternelle, pour la résurrection des justes ; il sait qu’il est justifié par l’œuvre parfaite de Jésus-Christ ; son désir est de disparaître en Christ sa vie.
Il est mort à ce monde et vit pour Christ. Il sait que seule sa foi aux paroles de Christ peut le conduire à la vie éternelle, et c’est pour cela qu’il n’en laisse tomber aucune à terre.
C’est en demeurant dans la parole qu’il demeure en Christ, comme Christ son Sauveur et Seigneur a demeuré dans la parole du Père.
Il se nourrit de la parole de Dieu, à l’image du pain qu’il mange chaque jour, et qui se transforme en énergie pour faire vivre chacune des cellules de son corps.
L’énergie de ce pain ne fait plus qu’un avec lui. Son combat, son aspiration, c’est de faire qu’un avec la parole de Jésus, qui est la parole de Dieu.
Jésus-Christ, pour eux, est bien plus que leur pain quotidien nécessaire à leur corps.
Il est le pain de vie,
la vie éternelle que vont hériter avec lui ceux qui ont cru en lui et qui le suivent pour ce qu’il est vraiment.
Dieu appelle l’homme à la réconciliation.
Cette réconciliation a été possible par l’obéissance de Jésus-Christ, obéissance à la crucifixion ; par sa résurrection, il est le témoin de cette réconciliation, qui est la vie éternelle.
L’homme ne peut se réconcilier avec Dieu que par l’œuvre de Christ, et il le suit dans ce seul but.
Sa foi en la vérité l’a libéré des convoitises et des passions de la chair, et la marque qu’il a reçue est celle de la circoncision de son cœur, qui le protège de celle de la bête qui marquera ceux qui n’auront pas fait de la résurrection leur vie.
Fraternellement, Gérard Rochet.*
Effectivement, le physique et le spirituel sont liés :
1 Corinthiens 15:46: Mais ce qui est spirituel n’est pas le premier, c’est ce qui est animal ; ce qui est spirituel vient ensuite.
J’aimerais revenir sur le parallèle Noé/Vierges sages que j’avais établi sous un autre article, si Michelle permet.
Selon l’interprétation de certains rabbins, Dieu aurait redonné à Noé l’autorité sur tout animal de la terre (Genèse 9:2) qui d’après eux a été perdue après le péché d’Adam et Eve dans le jardin d’Eden et ils vont même jusqu’à dire que les gens du temps de Noé étaient végétariens. Dieu n’aurait pas prononcé Genèse 9:2-4 si cette autorité n’avait pas été perdue. En conséquence, du temps de Noé, les hommes craignaient les animaux.
Il paraît qu’il existe des écrits juifs décrivant la vie de Noé, y compris sur son arche, mais je ne connais pas leur validité.
Nous nous retrouvons dans la même position que Noé.
Dieu lui a demandé de faire des provisions alimentaires en vue du déluge et Dieu nous demande de faire une provision "spirituelle" d’huile. Mais ce qui m’intrigue , c’est ce qu’il va se passer une fois la porte fermée. Noé était enfermé sur un bateau avec des bêtes, ses "ennemis".
De même, nous nous trouverons dans une situation de non-échappatoire très intensive comme Noé mais avec des "ennemis spirituels" à haute densité géographique, quelle que soit leur forme, avant l’enlèvement.
Notre mission commune : dominer sur nos ennemis pour en sortir vainqueur comme Noé. En d’autres termes, ne plus être intimidé et ne plus les craindre jusqu’à ce que nos ennemis nous craignent.
Avant que la puce électronique ne devienne obligatoire sous peine de mort, elle sera sans doute introduite progressivement (comme la carte de crédit) au point où il sera difficile de trouver une station-service qui propose plusieurs modes de paiement (le nombre de vols de carburant aux stations augmente de plus en plus – il faudra trouver une solution) Ceci dit, il y a aussi les écolos, les gens du New-Age qui sont opposés à la puce…
Michelle: RIEN, STRICTEMENT RIEN ne peut laisser entendre que les animaux étaient alors ennemis de l’homme, effectivement végétariens. Au contraire, les animaux sont venus naturellement vers Noé. Ce n’est qu’après le déluge que l’homme devient carnivore et devient « un sujet de terreur pour tous les animaux » (Gen 9) (On peut toutefois supposer que l’homme étant devenu particulièrement mauvais sur une terre maudite où rien ne poussait, malédiction ôtée par Dieu après le déluge (Gen 8), il a dû devenir carnivore. Mais l’animal n’était sans doute pas encore terrorisé par l’homme ). Ton raisonnement disant que nous allons nous retrouver dans une sorte d’espace clos avec nos ennemis ne tient donc pas… et rien dans l’Apocalypse n’évoque quoi que ce soit de semblable… Attention, donc, de ne pas toujours tenter de faire « coller » la Parole à nos convictions, mais de faire coller nos convictions à la Parole. Pour le reste, tes comparaisons ne sont pas sans intérêt, loin de là !
Je n’arrive pas à comprendre pourquoi nous pensons que les cartes à puces seront les seuls moyens de contrôle lorsque nous nous voyons aujourd’hui obligé d’adhérer à un système sous peine d’être considéré comme des sectaires. La vérité, c’est que nous avons décidé de ne pas nous lever en tant que chrétien en face du monde et nous attendons que cela arrive.
Où est cette puissance qui nous a été promise? Qu’en faisons-nous pour que toutes les nations reçoivent le Témoignage du Christ? Qu’ils se convertissent et Dieu les sauve? La puissance existe par le sang de Jésus pour renverser les forteresses. Nous devons donner au monde la vision du Christ-Jésus. Ils doivent savoir que Christ est vivant!
Michelle: bien sûr, nous ne devons pas baisser les bras et en arracher du feu. Le Seigneur nous a simplement avertis que nous verrions ces choses arriver. Mais notre action, nos prières, peuvent retarder ou avancer les événements, et surtout en sauver !
Si la prière ne servait à rien, la Bible ne se terminerait pas quasiment avec ces paroles : « L’Esprit et l’Epouse disent: Viens… » (Apoc 22:17)