L’édito politique de Libre Consentement Éclairé

La « nazie du Perchoir » veut autoriser les médecins à assassiner légalement les « inutiles » (malades, déprimés, déclassés, etc.)

Le 20 novembre 2024

Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, dont le fauteuil depuis lequel elle préside les séances est appelé le « Perchoir », veut « sa » loi « Führererlass », du nom de la « Directive d’Hitler sur l’euthanasie ».

   Un projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie (Aide à mourir), avait été présenté au Conseil des ministres du 10 avril 2024, par la ministre de la Santé et des Solidarités de l’époque, Catherine Vautrin.

   Gabriel Attal était alors Premier ministre, et ce sinistre projet, soutenu par l’Éborgneur en chef des Gilets Jaunes, Emmanuel Macron, avait été signé par 225 députés, dont Yaël Braun-Pivet. Présenté à l’Assemblée nationale, son adoption n’a pas pu être votée pour cause de dissolution.

   Ce projet reprenait l’essentiel de la proposition de loi déposée à l’Assemblée nationale le 19 janvier 2021 et intitule « Aide active à mourir ».

   La « nazie du Perchoir » revient à la charge

 

On pensait le projet aux oubliettes, c’était sans compter sur l’actuelle présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (« la nazie du Perchoir », comme la surnommeraient certains députés opposés à cette légalisation d’assassinats ciblés), puisqu’elle a déclaré à « Ouest-France » le 16 novembre 2024 : « Il faut repartir de la proposition de loi présentée par Olivier Falorni [Falorni, ex-socialiste qui était professeur d’histoire-géographie au lycée professionnel Pierre-Doriole de La Rochelle avant de devenir député, a été le rapporteur général de ce projet de loi présenté par la ministre Catherine Vautrin (LR)]. »

 

   « Offrir » une « aide active à mourir » aux personnes souffrant de maladies incurables et causant des douleurs insupportables ou une « dégradation inacceptable de leur qualité de vie » (comme un licenciement, l’expulsion d’un logement ou encore le deuil d’un être cher ?)

 

L’emballage politiquement correct de cette proposition de légaliser des assassinats ciblés de malades ou de personnes socialement déclassés − l’assassinat des « inutiles » dont il faut se débarrasser selon les psychopathes de Davos −, est : leur épargner la souffrance physique et psychique ainsi que la déchéance sociale.

 

Cette « aide active à mourir », ces assassinats qui seront pratiqués par des médecins et autres soignants, concerneront :

– Les malades incurables avec un pronostic vital engagé à court ou moyen terme (la durée du moyen terme n’est pas indiquée, et elle exclut de facto toute découverte d’un traitement médical efficace).

– Les souffrances réfractaires : cela concernera les personnes victimes de souffrances physiques ou psychologiques « réfractaires » ou « insupportables » (les déprimés ne seront plus soignés, les médecins et autres soignants les aideront à mourir dans la dignité à coups de piqûres de produits mortels).

 

   Le « libre consentement éclairé » serait exigé…

 

Il est prévu par les politiciens qui sont à l’origine de ce projet, que les bénéficiaires de cette « aide active à mourir » devront manifester « librement et clairement » leur désir de mourir…

 

Il y a donc de quoi être inquiet, si on se réfère au « libre consentement éclairé » dont ont bénéficié, officiellement, les injectés volontaires aux produits à ARNm de Pfizer & Co.

 

   « La fonction des médecins n’est plus seulement de soigner les malades, elle est également devenue celle de rendre gravement malade et de tuer »

 

La demande de cette « aide active à mourir » devra être formulée auprès d’un médecin, qui devra vérifier les critères d’éligibilité à cette aide.

 

Après les découvertes des actes de torture et de barbarie qui ont été pratiqués par des médecins et des infirmiers dans les camps de concentration allemands, et après le procès de quelques médecins concernés à Nuremberg en 1947 (7 d’entre eux ont été pendus), on pensait que les professions médicales seraient exclusivement dédiées aux soins et au maintien en vie des malades.

 

Sous couvert de « va xi nation », et depuis la venue de Macron au pouvoir, des milliers de politiciens français veulent que les médecins aient également pour fonction de rendre gravement malade et de tuer les biens portants.

 

Avec les injections des produits à ARNm de Pfizer & Co., mis au point en 28 jours, selon Albert Bourla, le PDG de Pfizer, ce phénomène a atteint une sorte de paroxysme où des « médecins » auraient été payés jusqu’à 9 000 € pour injecter à la chaîne des volontaires qui souhaitaient pouvoir continuer à aller au restaurant…

 

En 2024, les mêmes politiciens veulent, en plus, que les fonctions médicales soient aussi d’assassiner légalement les malades, les déprimés, et les déclassés sous couvert « d’aide active à mourir ».

 

En fait, cette « aide active à mourir », ne sera jamais que l’officialisation des ce qui a été pratiqué dans les EHPAD en quelques semaines en 2020 : l’assassinat de dizaines de milliers personnes âgées à coups de piqûres de « Ri vo tril », faites par des médecins et des personnels soignants.

 

D’ailleurs, dans l’exposé des motifs de la proposition de loi du 19 janvier 2021, que la nazie du Perchoir s’enorgueillir de vouloir faire voter par les parlementaires en 2024, la référence aux EHPAD est faite : « Aujourd’hui nous mourrons mal en France. La crise de la covid‑19 nous l’a montré de manière frappante en cette année 2020. Que cela soit dans les établissements de santé, les EHPAD ou à domicile, nous manquons d’outils juridiques qui pourraient permettre à tout à chacun de choisir sa fin de vie. »

 

Il est donc fort à craindre que médecins et infirmiers seront, comme lors de la fausse pandémie de « C19 », une grande majorité à accepter fièrement, et contre rétribution, de commettre l’innommable.

 

« Euthanasie », « aide active à mourir », « avortement post-accouchement », ou assassinats légaux ?

 

Les mots « euthanasie », « aide active à mourir », « avortement post-accouchement », ne remplacent-ils pas le mot « assassinat », lorsque ce sont des politiciens qui souhaitent se débarrasser des « inutiles » ou œuvrer directement pour la réduction de la population occidentale blanche ?

 

Au sujet des « avortements post-accouchement », dans un précédent article, j’ai cité le texte d’Alberto Giubilini et de Francesca Minerva (chercheurs en philosophie à l’université de Melbourne en Australie), texte intitulé : « After-birth Abortion: Why Should the Baby Live? » (« Avortement post-accouchement : Pourquoi le bébé devrait-il vivre ? ») et qui a été publié dans le « Journal of Medical Ethics » en 2012.

 

Dans leur texte, ces universitaires australiens considèrent que ces assassinats de bébés qui viennent de naître devraient pouvoir être réalisés dans les « premiers jours ou quelques semaines après la naissance ».

Ces avortements « post-accouchement » sont déjà pratiqués aux Pays-Bas, sous l’appellation « Euthanasie néonatale » qui est régie par le protocole de « Groningen ».

Ce protocole permet, avec le consentement des parents et après avis de plusieurs médecins, l’assassinat d’un nouveau-né « souffrant d’une maladie incurable qui provoque des souffrances insupportables » (rien ne nous est scientifiquement expliqué au sujet de ces « souffrances insupportables »).

 

 

Camp d’extermination d’Auschwitz en 1945

   La compassion et le désir d’épargner des souffrances inutiles aux malades et handicapés ont servi de papier d’emballage moral aux lois nazies votées par les socialistes allemands

 

Lorsque des monstruosités sont organisées par des politiciens et mises en œuvre par des fonctionnaires serviles, à l’image de nos fonctionnaires éborgneurs de Gilets Jaunes, c’est toujours pour faire le « bien », au nom du « bien ».

 

D’ailleurs, c’est toujours au nom de la compassion qu’ils auraient face aux malades, et à leur volonté de leur épargner d’inutiles souffrances, que les politiciens votent les lois qui autorisent l’euthanasie, qui ne sont, en fait, que des assassinats légaux.

 

Ces assassins, les politiciens qui légalisent ces assassinats et les fonctionnaires médicaux qui les appliquent, ne sont jamais tenus pour responsables de leurs actes, car on utilise la fiction étatique (l’État) pour effacer les responsabilités individuelles : l’État a décidé de…

 

Rappel historique de l’euthanasie organisée dans l’Allemagne nazie par les socialistes allemands de l’époque (fondement idéologique : éliminer les « inutiles » et les « indignes de vivre » :

 

Le 14 juillet 1933, les députés du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) ont voté la loi NSDAP « Gesetz zur Verhütung erbkranken Nachwuchses » (« Loi sur la prévention de la descendance atteinte de maladies héréditaires »), qui autorisait la stérilisation forcée de personnes considérées comme porteuses de maladies héréditaires.

La « Führererlass », connue en français sous le nom de « Directive d’Hitler sur l’euthanasie ». Cette directive, présentée comme un programme pour « accorder une mort miséricordieuse » aux malades considérés incurables, aurait été signée par Hitler en octobre 1939 et antidatée au 1er septembre 1939 (la France déclare la guerre à l’Allemagne le 3 septembre de la même année). Ce programme a été mené sous la responsabilité du docteur Karl Brandt, le médecin personnel de Hitler, et de Philipp Bouhler, le chef de la Chancellerie du Führer.

Le « Kinder-Euthanasie », ou le programme d’euthanasie des enfants, également appelé « Programme de l’enfant K. », du nom de l’enfant handicapé « Knauer », dont les parents ont demandé une « mort miséricordieuse » à la Chancellerie du Führer.  Ce programme était supervisé par le « Reichsausschuss zur wissenschaftlichen Erfassung von erb- und anlagebedingten schweren Leiden » (« Comité du Reich pour l’enregistrement scientifique des maladies héréditaires et congénitales graves »). Les enfants étaient assassinés par injection létale ou par affamement.

Le programme « Aktion T4 » et « Aktion 14f13 » : commencé en septembre 1939 et arrêté officiellement en août 1941, ce programme centralisa l’extermination des personnes handicapées physiques ou mentales, adultes et enfants dans les chambres à gaz (monoxyde de carbone) situés à :

– « Brandenburg an der Havel » – Situé à proximité de Berlin, ce centre aurait été actif de janvier à octobre 1940, il a été le premier à utiliser le monoxyde de carbone comme méthode de mise à mort.

– « Grafeneck » – Situé dans le Wurtemberg, près de Gomadingen, ce fut l’un des premiers centres à être opérationnel et il aurait été actif de janvier à décembre 1940.

– « Bernburg » – Situé dans le Land de Saxe-Anhalt, il aurait été actif de novembre 1940 à juillet 1943.

– « Hadamar » – Situé près de Limburg an der Lahn (Hesse), il aurait été actif à parti de janvier 1941 et il aurait a continué à opérer de manière clandestine après l’arrêt officiel du programme T4.

– « Hartheim » – Situé près de Linz (Autriche), il aurait été actif de mai 1940 à août 1941, puis en secret jusqu’à la fin de la guerre.

– « Sonnenstein » – Situé près de Pirna (Saxe), il aurait été actif de juin 1940 et à septembre 1942.

 

Le programme Aktion 14f13 était une extension de programme « Aktion T4 » destiné aux prisonniers de guerre et détenus de camps de concentration jugés incapables de travailler.

 

« Les médecins, infirmiers et assistantes sociales qui assassinaient… »

 

 

Le médecin Fritz Klein, lors de la libération du camp d’extermination de Bergen-Belsen par les soldats britanniques. Fritz Klein avait déjà exercé la « médecine » à Auschwitz. Obligé de participer à l’enterrement des morts du camp, il fut photographié dans la fosse commune où il eut à entreposer les cadavres. Après avoir été jugé par un tribunal militaire britannique à Lünebourg (procès de Belsen), il fut pendu le 13 décembre 1945 dans la prison de Hamelin (Allemagne).

Photo exposée au « United States Holocaust Memorial Museum » de Washington DC

 

   Si le programme « Aktion T4 » a été officiellement stoppé en août 1941 sur ordre d’Hitler, les médecins, infirmiers et assistantes sociales qui assassinaient les malheureux, qui étaient parfois arrêtés dans la rue par des SS ou des fonctionnaires de la « Kripo » (« Kriminalpolizei » – « Police criminelle »), ont été redéployés à partir d’août 1941 dans les camps d’extermination, encore appelés « camps de concentration », comme ceux d’Auschwitz ou de Dachau.

Cela fait des décennies que les politiciens français ont renoncé à « l’aide à vivre dans la dignité » des sans-abris, et dont Emmanuel Macron avait promis, en 2016, qu’il n’y en aurait plus à dormir dehors.

Qui aurait pu imaginer, il y a quelques années, que ces mêmes politiciens allaient troquer l’« aide à vivre dans la dignité », qui est implicitement une de leurs obligations d’élus, pour l’« aide à mourir » ?

Les organisations religieuses, politiques, syndicales, universitaires, étudiantes et culturelles vont-elles accepter, dans un silence complice et coupable, que les politiciens français transforment les médecins et personnels soignants en tueurs de malades, de déprimés et de déclassés ?