Rédigée le lundi 14 décembre 2020

Voilà, nous y sommes. J’écris ce texte lundi soir sur la base de notes prises à mi-journée, donc au moment où j’écris ces lignes, je ne connais pas le résultat du vote des représentants aux USA, bien sûr je me doute du résultat et vais tout de même attendre mardi avant de publier ce qui suit, même si les résultats officiels ne seront communiqués que le 6 janvier 2021.

 

Complément du jeudi 17 décembre 2020

 

Finalement ce n’est que jeudi soir que je finalise ce texte de lundi, pourquoi avoir attendu ? Suite à mon commentaire de mardi soir au message de Patrick Fritschy, je me suis retrouvé totalement vide, sans forces, sans énergie et sans ressources pour être en mesure de finaliser mon texte. Mercredi j’étais « éteins ». Pourtant ce n’est pas bien long me direz-vous ? Oui, effectivement je m’en rends compte maintenant en écrivant, mais ces 3 jours ont passé comme 15 jours, c’est ainsi et je n’ai pas d’explications à cela pour l’instant. Heureux de pouvoir terminer avant la fin de la fête de Hanouka qui terminera demain vendredi dans son 8ème jour. Puisse les lumières de la Menorah nous éclairer, en l’occurrence la Hanoukia.

 

Reprise du texte de lundi

 

Les amis, je ne vais pas faire semblant avec vous. Franchement, je m’attendais, j’espérais que ce vote soit reporté ou annulé ou peu importe quoi du même genre. Je scrutais chaque nouvelle, d’abord pendant le comptage des votes, ensuite les procédures engagées, la Cour Suprême, et rien, puis vendredi 11.12.2020 où tout semblait bien mal engagé, pour arriver à ce fameux lundi 14.12.2020.  Au point que dimanche en fin de journée j’ai posté un commentaire où je dois reconnaitre avoir un peu perdu mon sang froid. Assurément l’appel au jeûne était absolument nécessaire, assurément l’appel à toute notre attention et à la prière était parfaitement juste, mais de là à devenir « poussif » pour une action le lundi 14.12.2020 ou juste avant, cela était de trop. Qui suis-je pour penser que le Seigneur peut et/ou doit agir le 14.12.2020 ? C’est Lui le Souverain, c’est Lui le Maître de la stratégie, c’est Lui qui sait quand et comment agir, pas moi, non pas moi, pas nous. Ce d’autant que j’en ai peut-être amené quelques-uns à de la fébrilité avec tout cela et ce n’est pas la bonne attitude.

 

Les hommes ont agi, le processus humain arrive à son terme, le président Trump s’est démené calmement dans son combat pour la vérité, les justes et les injustes ont scellés leurs actes, on ne peut plus revenir en arrière et chacun sera personnellement responsable devant le Seigneur.

 

USA, Quo vadis ?

 

Nous devons prier pour nos frères aux USA, ils sont en première ligne et selon ce qu’il va se passer cela risque d’être difficile pour eux, de plus, il ne faut pas qu’ils baissent les bras, surtout pas.

 

Cette situation aux USA est une mise au défi frontal des églises étasuniennes. Relevons que pour les chrétiens des USA la responsabilité est d’autant plus grande qu’ils pouvaient et devaient voter. Certainement y-a-t-il des divisions dans les églises américaines, mais il y autre chose.

 

Si les mouvements, les églises, aux USA ont bien souvent été pionniers à bien des égards, souvent en avance sur les autres, souvent « leader » (je n’aime pas ce mot), malheureusement également en avance et pionnier pour des déviations en tout genre comme la théologie de la prospérité ou le royaume maintenant, avec des effets considérables pour les églises d’une grande partie du monde.

A l’image de tout ce qui se passe aujourd’hui, les églises, les chrétiens sont confrontés à des choix, des choix qui impliquent des décisions et des actions bien concrètes, ce sont des tests, ce sont des tris. Nous sommes au temps du tri et ce temps est court, très court.

 

Monde, que dis-tu ?

 

Le monde c’est nous, oui, dans le sens des pays externes aux USA, que disons-nous ?

 

Si le défi concerne les églises aux USA, nous sommes également mis au défi dans le monde entier. Oui, ce test est pour l’Eglise du monde entier, les chrétiens du monde entier sont concernés et ils feraient bien de se sentir concernés.

 

Car si cela peut surprendre sur ce blog, nombreuses personnes qui fréquentent des églises évangéliques en tout genre ont hurler avec les loups depuis l’année 2016, totalement incapable de percevoir se qu’il se passe depuis lors.

 

Tenir ferme.

 

Tenir ferme c’est ne pas accepter, ne pas accepter c’est le dire, le dire c’est venir devant le Seigneur et lui signifier que nous refusons ce que nous voyons, que nous refusons cette usurpation des ténèbres et que nous demandons son intervention en justice et en vérité.

 

Le Seigneur veut que nous venions le lui demander, veut que nous le lui signifiions, pas juste que nous le pensions et en aucun cas que nous nous résignons.

 

Alors, venons, venons et tenons ferme, le temps qu’il faudra.

 

Israël, que fais-tu ?

 

Avez-vous remarqué que chaque fois que le président Donald Trump est en difficulté, Benjamin Netanyahou l’est également ? Israël où des 4èmes élections de suite se profilent en moins de 2 ans pour arriver à une majorité, cela veut-dire quoi ?

 

Notez bien les amis, c’est une règle fondamentale, la division en Israël affaibli le monde entier et permet aux puissances du mal de se renforcer. Alors Israël, que fais-tu ? Israël est dans une grave division et cela n’est pas bon pour le monde entier.

 

J’ai la conviction depuis ces dernières années que seul le duo Trump-Netanyahou peut et doit fonctionner pour le bien commun.

 

Que dire de ceci, publié entre autres par le Jerusalem-Post le 24 septembre 2019.

 

L’impasse politique actuelle en Israël, prédite dans un manuscrit rédigé par un mystique juif il y a un siècle. Le rabbin Yitzhak Kaduri, kabbaliste séfarade aurait prédit il y a un siècle les troubles politiques actuels (2019-2020) en Israël. Récemment découvert à l’école kabbalistique de Nahalat Yitzhak, le livre aurait été écrit par Kaduri dans sa jeunesse et caché par lui au début du siècle dernier, avant la création d’Israël. Le manuscrit dit :

 

« à la veille de l’année 5780 (2019-2020), l’année des corrections, il n’y aura pas de gouvernement en Israël pour une période prolongée et les différents camps se disputeront sans décision de part et d’autre, puis, à Rosh Hashana (le Nouvel An juif) lui-même, ils se battront au ciel, côté sacré contre le côté du mal, et D.ieu et son entourage décideront entre eux. Et c’est tout ce que je peux dire, et j’ai juré de ne pas révéler plus de secrets et de choses cachées. »

 

Et si on ajoute que ce rabbin a dit, à la stupéfaction du monde orthodoxe et de ses proches, qu’il avait vu le Mashiah et qu’il revenait bientôt, qu’il avait noté son nom dans un pli à n’ouvrir qu’un an après sa mort (en 2006) et que sur cette note se trouve sous forme d’acrostiche le nom Yehoshua.

 

Donc pour Israël, même tri, même combat, combat spirituel dans les lieux célestes et combat sur la terre, et qui décide de l’issue de ce combat ?

 

Et maintenant ?

 

Au-delà du préambule ci-dessus, la paix et la sérénité, reçue le mardi 4 novembre 2020, jour des élections, au milieu de l’après-midi, ne m’ont pas quitté à ce jour, comme s’il était tout bonnement impossible que les usurpateurs prennent le pouvoir. Pur déni de la réalité ? Confiance normale du disciple ? Rêverie ? L’avenir proche donnera bientôt la réponse.

 

Faut-il pour autant se relâcher ? Non, évidemment, il faut tenir ferme jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à la réalisation concrète et visible de la victoire.

 

Peut-on prédire ou imaginer un exaucement de prière au Seigneur ? Certainement pas. Le Seigneur répond, exauce toujours d’une manière improbable, d’une manière que nous n’aurions en aucun cas été en mesure d’imaginer, en mille fois mieux il faut le dire. Alors attendons-nous à être surpris, oui attendons-nous à être surpris.

 

Alors, oui, nous devons continuer de prier, oui nous devons continuer de jeûner, quant à l’exaucement, quant à l’accomplissement, cela appartient au Seigneur seul, prions pour la victoire de la lumière sur les ténèbres, pour la vérité sur le mensonge, mais ne factualisons pas cela dans nos prières, car en vérité nous ne savons pas ce qu’il convient de demander comme nous le dit la Parole.

 

Oui, venons inlassablement devant le Seigneur pour lui signifier que nous refusons ce qui est pour le moment visible, que nous refusons cette grave malversation aux conséquences potentielles incalculables. Refusons, comme un acte, refusons de tout notre être en action et en vérité.

 

Que va-t-il se passer ? Je ne le sais pas.

Quand cela va-t-il se passer ? Je ne le sais pas.

Avant le 6 janvier 2021 ? Avant le 20 janvier 2021 ? Je ne le sais pas.

 

Mais, Le Seigneur est Tout Puissant, il est véritablement le Souverain, il est puissant pour désagréger les constructions humaines, pour bénir qui il veut bénir, pour écarter qui il veut écarter, toute situation peut être modifiée, transformée ou détruite par l’Eternel, tout est sous son contrôle, TOUT.

 

Ou en sommes-nous ?

 

Nous sommes dans un entre-deux, nous sommes au milieu d’une parenthèse, comme en attente.

 

Nous devons impérativement rester attentif, en éveil, prêts, prêts à tout, car à aujourd’hui nous ne connaissons pas l’issue de ces choses, nous somme en attente, alors comme nous le dit La Parole : Veillons et prions.

 

Alors je conclu avec l’exhortation se trouvant à la fin de la 2ème Minute de Dan du 5 novembre 2020 :

 

« Soyons disponibles et attentifs, cherchons et laissons-nous conduire, par le jeûne, par la prière, par la prise d’autorité au nom de notre Seigneur, maintenons toute notre attention, je répète, maintenons toute notre attention, ne nous relâchons pas, c’est cela garder, c’est cela protéger, c’est cela empêcher le voleur d’agir.

 

Merci Seigneur de nous offrir cette victoire, Notre Père, que nous ne manquions pas notre mission, que nous ne la manquions pas, construit en nous force et vie pour aller absolument chercher cette victoire. AMEN VE AMEN. »

 

 

Conclusion ajoutée le jeudi 17 décembre 2020

 

Cette semaine s’achève la semaine de la Paracha Vayechef, il (Joseph) demeura, la Haftara du même nom se termine avec ce dernier verset, Amos 3.8 :

 

Le lion a rugi : qui n’aurait pas peur ? Le Seigneur Dieu a parlé : qui ne prophétiserait ?