Bonsoir, il est temps pour moi d’honorer Dieu en lui obéissant et de donner un bout de mon témoignage pour glorifier son Saint Nom, chose qu’il m’avait demandé de faire depuis un moment.
Que cela vous soit une source d’encouragement !

Je vais vous parler de la guérison miraculeuse de mon dernier enfant QUENTIN= le 5ème, qui est né avec les deux pieds bots et avec plusieurs malformations. Ce fut pour mes yeux de maman , le plus beau bébé, même si à  sa naissance, on m’a parlé de ses malformations. Mais une maman regarde avec le coeur.

Quand mon mari a vu son fils, il l’a refusé en me disant d’en faire ce que je voulais mais lui n’en voulait pas et que ce ne pouvait être le sien (machisme de certains hommes !). je n’avais pas de l’énergie à  dépenser à  me battre inutilement, mon combat allait être ailleurs.

Mon petit bout de chou a été plâtré le lendemain de sa naissance des deux jambes, puis ce furent les allées et venues régulières avec le chirurgien, les kinés, les podologues, …
Il fallait jongler avec les autres enfants et tout le reste et bien souvent seule à  gérer, mais mes enfants étaient une source de joie pour moi .

Mon QUENTIN fut opéré à  6 mois des deux jambes, par trois interventions sur chacune. Après ce fut plâtrage, puis kiné tous les jours, actes que je refaisais à  la maison et remis de son appareillage en permanence. Le regard du père fut dur, mais celui de ma famille aussi, qui évolua par la suite :  » qu’as-tu fais au bon Dieu pour avoir un enfant pareil? » . Ne parlons pas du regard des autres car j’osais sortir mon enfant, car c’était un enfant comme tous les autres.

Beaucoup de choses se sont passées au sein de mon couple et vers les 8 mois de Quentin, JESUS est venu NOUS chercher et j’ai fait le choix de la vie de mes enfants et de ma FOI.

A cause de JESUS et du refus de beaucoup de compromis, je me suis retrouvée seule avec mes cinq enfants et LA JOIE DU SEIGNEUR dans nos coeurs.
Je parle de cela juste pour expliquer la situation, mais je veux rester avant tout sur le cas de mon QUENTIN.

Mon petit bonhomme a pu marcher comme les autres enfants avec juste quelques petits mois de retard.

Ce fut un enfant qui a alors grandi dans le Seigneur, on aimait parler de JÉSUS à  la maison. Il chantait sans arrêt « JÉSUS » , parlait de JÉSUS à  ses copains. Il en a même conduit un avec sa maman à  l’église, il allait donner des tracs devant les supermarchés… il riait tout le temps..; Bien sûr, il faisait des caprices d’enfants comme les autres mais il était vraiment particulier.

Quand il a eu 6 ans , il a fallu le réopérer car ses jambes se sont arquées , mais surtout ses pieds se tournaient vers l’arrière et tout redevenait très compliqué . En sus, QUENTIN était aussi à  l’âge scolaire et il subissait les moqueries des petits copains.

On a dû lui couper les deux tibias pour les redresser et il a eu encore deux autres interventions sur les deux pieds pour descendre ses talons. Je dois dire que ce fut très dur à  gérer parce que, entre-temps, j’avais entrepris des études pour avoir un travail plus stable pour mes enfants.

Le jour de l’intervention, Quentin a été génial, malgré la médication il n’a pas dormi et il évangélisait le chirurgien! C’était un phénomène: mon petit bonhomme ne pleurait jamais, ne se plaignait jamais, simplement piquait parfois ses colères d’enfants .

Malgré la galère, on avait des bons moments de joie, au milieu de beaucoup de fatigue pour moi, mais on voyait la PUISSANTE MAIN DE DIEU et on MARCHAIT TOUS PAR LA FOI, parce que je leur expliquais que c’était important parce qu’il fallait aller jusqu’au bout.

Et tous les dimanches on faisait des kilomètres à  pieds puis en bus pour aller à  l’église, maman poule et tous ses petits poussins, et on était à  l’heure et on était joyeux. C’était notre moment de pur bonheur. Mes enfants allaient à  l’école du dimanche et moi j’essayais d’avancer comme je pouvais avec DIEU.

Mes enfants étaient très solidaires et je leur avait appris à  gérer les choses et ma fille ainée, qui n’avait que 13 ans à  l’époque, a été une grande aide, précieuse pour moi.

Pour en revenir à  Quentin , il y eut un hic à  l’opération et lors de la coupe , l’os s’est effrité. la consolidation a été difficile à  se faire et avec le temps du plâtrage et des éléments qui m’échappent, ses os se sont décalcifiés et ses muscles ne réagissaient plus.

Donc, rebelote, tous les examens des spécialistes …..;

ça a fini en fauteuil roulant et on m’a alors annoncé que c’était plus compliqué et qu’il y avait peut être une maladie neuro-musculaire derrière ces problèmes. Malgré ce qu’on nous disait, certes on faisait ce qu’il fallait faire, mais on n’écoutait pas les médecins, on les laissait parler .

Quentin bénéficiait de la kiné de confort mais il ne devait surtout pas essyer de poser ses pieds par terre. Sa grande soeur l’apportait comme un bébé à  l’école qui avait accordé une dérogation pour qu’elle reste dans la classe avec lui, pour ses soins et pour l’amener aux toilettes.

Entre-temps , j’ai eu mon diplôme, je travaillais et DIEU nous a trouvé une maison près d’une église où le pasteur et sa femme ont été comme des vrais parents et nous ont AIMÉS , nous ont portés et supportés, corrigés, mais on les a aimés et on les aiment encore énormément.

A peine huit mois après l’intervention et l’annonce de devoir être cloué plusieurs années à  son fauteuil, un jour, mon petit bonhomme qui avait un sacré caractère a décrété qu’il n’irait plus dans son fauteuil. Avec l’accord du kiné et du chirurgien, on avait eu l’autorisation de porter des béquilles sous les bras en ne posant pas les pieds par terre et en le surveillant en permanence. Mais allez faire respecter un tel ordre à  un gamin qui a envie de courir avec les autres et comme les autres! Il avait décidé qu’il marcherait et on devait le surveiller encore plus.

Un dimanche , vers la fin du culte, je vois mon petit bonhomme jeter ses béquilles et marcher ! je n’ai pas réalisé immédiatement le miracle! j’ai d’abord eu peur qu’il se casse tout et que ce soit foutu pour toujours. J’ai couru pour l’attraper et là , soudain, je me suis dit : « mais IL MARCHE ! ».

Je lui ai demandé:

Que s’est-il passé, chéri?

Alors il m’a dit quelque chose que je n’oublierai jamais, avec ses mots d’enfants

 » tu n’as pas compris maman, JÉSUS, que je vois tout le temps et qui joue avec moi, a passé ses deux mains. Elles brillaient dans mes jambes et voilà , regarde, je marche »

Je n’ai jamais autant pleuré de ma vie , mais de joie de le voir trotter comme un petit lapin ;

De parler de ce jour, cela me fait toujours quelque chose, et de voir combien DIEU EST BON.

LA VIE EST DURE MAIS DIEU EST VRAIMENT BON.

Le lendemain il est arrivé tout fier debout chez le kiné, qui a eu le même réflexe que moi , mais qui n’a pu que constater que QUENTIN MARCHAIT et là  , Quentin a évangélisé le kiné .

On a pris rdv chez le chirurgien qui a bien constaté la guérison mais ne voulait pas l’admettre. Alors mon petit bonhomme avec son aplomb a dit :

c’est JÉSUS qui m’a guéri et je marche.

Avec tous ses problèmes, il était tout petit et menu et ne grandissait pas, mais on n’écoutait pas ce qu’on nous disait parce que ca faisait trop mal ! A treize ans , alors qu’il voyageait avec moi à  l’ile Maurice, il a été voir un ami pasteur et il a demandé à  prendre son baptême ( après une discussion avec lui, vu son profond désir , ce fut fait sur le champ)

On a tous avancé ensemble mes enfants et moi dans LA FOI et aujourd’hui, MON PETIT QUENTIN AURA 26 ANS EN AVRIL . IL MESURE 1M85 ET PÈSE 89 KGS . IL EST BEAU COMME UN COEUR.

Comme cela arrive , hélas, il a un recul dans sa marche chrétienne, mais je sais que son coeur est attaché à  DIEU et JE SAIS QUE JÉSUS IRA LE CHERCHER ET PARLER À SON CÅ’UR QUI EST TRÈS OBÉISSANT ET LE RAMENERA À LUI. CE QUE DIEU A COMMENCÉ DANS SA VIE, IL L’AMÈNERA A LA PERFECTION. à‡A, J’EN SUIS CERTAINE. AINSI QUE DANS CELLES DE CHACUN DES AUTRES DE MES ENFANTS. DIEU EST FIDÈLE. IL NE CHANGE PAS.

VOILA CE JÉSUS QUE JE SERS AVEC JOIE ET AMOUR MALGRÉ MES MOMENTS DE FAIBLESSES. CE JÉSUS QUI GUÉRIT ENCORE AUJOURD’HUI, QUI A TOUJOURS POURVU A TOUS NOS BESOINS .NOUS AVONS VÉCU DES CHOSES TERRIBLES MAIS AUSSI DES MIRACLES MERVEILLEUX ET MES ENFANTS ONT MARCHÉ AVEC MOI DANS SON MIRACULEUX .

EN FAISANT LE CHOIX DE JÉSUS, J’AI PERDU MARI, FAMILLE, RANG SOCIAL QUI ÉTAIT AISÉ, MA MAISON….TOUT J’AI TOUT LAISSÉ DERRIÈRE MOI SAUF MES ENFANTS ….MAIS J’AI GAGNE LE MEILLEUR …JÉSUS !! ET CELA EN VALAIT LA PEINE QUAND JE VOIS CE QU’IL A FAIT POUR MOI ET LES MIENS, ET J’AI FOI QUE LE MEILLEUR EST ENCORE A VENIR. PUISSE MON TÉMOIGNAGE VOUS AIDER ET QUE DIEU VOUS BÉNISSE. QUE TOUTE LA GLOIRE SOIT À LUI SEUL.