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Je dois comprendre et réaliser que la Bible est ma seule source de réconfort, de consolation, mais aussi ma source de brisement.

« Ma parole n’est-elle pas comme un feu, dit l’Éternel, et comme un marteau qui brise le roc? » (Jérémie 23:29).


Si je n’ai jamais ressenti la chaleur brûlante de la flamme de la Bible, alors je ne fais pas beaucoup de progrès comme disciple. La Bible est un instrument aiguisé: elle perce, coupe, divise, discerne, descend dans les profondeurs de ma personnalité, atteint les pensées et les motivations de ma nature (lire Hébreux 4:12).

Je dois bien faire attention à  l’homme qui prêche une foi enrobée de sucre. La foi en Dieu n’est pas une lampe d’Aladin qui m’apporte sur la table tous mes moindres souhaits et désirs. Je me dois d’éviter comme une plaie, l’homme qui prêche continuellement « la paix, la paix ». Il y aura des moments où la Bible ne me donnera aucune paix, des moments où le réconfort et l’assurance endommageraient totalement ma vie (Isaïe 30:10).

Comment puis-je pécher et en même temps ressentir le feu brûlant de la Parole?

Le faux prophète est facilement découvert! Il est l’homme qui n’offre rien d’autre que du miel et des paroles mielleuses, la paix, la joie, la sécurité, la tranquillité, sans aucune croix à  porter!

(Job 32: 21-22; Galates 1:10; Marc 8:34).

Le faux prophète fait cela, car c’est ce que désire l’homme naturel. Cela lui procure une audience toute prête et nombreuse, très nombreuse, et une  » garantie de succès. Relisez 2 Pierre 2:1-3:  » […j7 ils y trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses […j «  Lisez aussi Romains 16:17-18.

Ils ne servent pas Christ, mais leur ventre … et par des paroles douces et flatteuses, ils séduisent les cœurs des simples, des naïfs, de ceux qui croient tout, des crédules, des arriérés spirituels, des niais, des  » simplets  croyant des fables et des idioties ».

Éloignez–vous d’eux! Retirez-vous d’eux, comme Moïse commanda de s’éloigner de Koré, qui descendit tout vivant avec sa troupe dans le séjour des morts. (Nombres 16).

Un conseiller qui m’offre un but rose et fleuri, sans jamais mentionner la route étroite, dure, difficile, sinueuse, n’est pas mon ami! C’est Jésus, mon véritable ami! Il m’offre une récompense future, mais avec des persécutions (Marc 10:29-30).

Ma Bible est une boussole infaillible. Elle m’indique toujours la bonne direction, comme dans 2 Timothée 3:12. C’est pourquoi la Bible me fait mal parfois et me fait pleurer amèrement.

« C’est pourquoi j’aime Tes commandements, plus que l’or et que l’or fin; c’est pourquoi je trouve justes toutes Tes ordonnances. Je hais toute voie de mensonge. » (Psaumes 119:127-128).