Transmis par Elisabeth777 – Source :  http://www.thierry-desjardins.fr/2011/01/la-guerre-de-religion-a-commence/

Note MAV:quand je lis cela, je ressens ce qui est écrit dans la Bible: « si vous vous taisez, les pierres parleront « . Oui, nous , l’Eglise, frileusement calfeutré dans nos  églises-locales » – nous refusons de voir le basculement du monde en pensant que nous serons épargnés…

Je me souviens d’une parole dite par Mardochée à  Esther:

 Est 4 : 13 …Ne t’imagine pas que tu échapperas seule d’entre tous les Juifs, parce que tu es dans la maison du roi;  14  car, si tu te tais maintenant, le secours et la délivrance surgiront d’autre part pour les Juifs, et toi et la maison de ton père vous périrez. Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à  la royauté ?

Oui, Dieu nous a levés pour CES TEMPS. Et si nous ne prenons pas toutes les armes, nous n’échapperons pas… et les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ! Encore faut-il s’en saisir et les faire guerroyer !

ARTICLE

Il serait grand temps que nous nous apercevions -enfin- qu’une nouvelle guerre de religion a éclaté et, cette fois, à  l’échelle planétaire. Les Islamistes massacrent les Chrétiens en Egypte, en Irak, aux Philippines, en Indonésie, au Pakistan, au Nigéria, un peu partout.

Malraux avait dit :  » Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas « . On a bien l’impression que ce siècle qui commence va voir le déchaînement sans pitié d’un Islam renaissant voulant dominer le monde et faire payer à  la civilisation chrétienne les quelques siècles pendant lesquels elle a régné sur la planète.

Cette haine du chrétien dépasse de beaucoup tous les problèmes de la foi. En s’attaquant aux églises, aux prêtres, aux religieuses, aux fidèles, les Islamistes veulent abattre la civilisation occidentale, la démocratie, le capitalisme, ce qu’ils appellent le  » néo-colonialisme « , la parité hommes-femmes, les Droits de l’Homme, le progrès tel que nous le concevons.

Le XXème siècle a été marqué par l’affrontement est-ouest, le bloc communiste contre les pays  » libres « . Marx, Lénine et Staline se sont effondrés d’eux-mêmes sous les incohérences, bien souvent monstrueuses, de leur idéologie. Mais ils ont aussitôt été remplacés par Allah et son Prophète. Le Coran a pris la place du Capital; le drapeau vert de l’Islam celle du drapeau rouge; les imams prédicateurs des mosquées celle des commissaires politiques.

Le XXIème siècle sera une guerre sans merci car les foules immenses du Tiers-monde islamisé (et des banlieues de nos grandes métropoles) sont autrement plus dangereuses que ne l’ont jamais été les chars du Pacte de Varsovie.

Nous pleurons, avec nos larmes de crocodiles habituelles, les Coptes massacrés à  Alexandrie et les Chrétiens assassinés à  Bagdad. Mais nous restons les bras ballants.

Il faut bien dire qu’on voit mal ce que nous pourrions faire. Ce n’est plus guère le temps des croisades et nos dernières expériences en Afghanistan ou en Irak (où nous commençons à  regretter la belle époque de Saddam Hussein qui savait, lui, au moins, faire respecter la laïcité baasiste) n’ont pas été très concluantes c’est le moins qu’on puisse dire. Il est bien loin le temps où Napoléon III pouvait envoyer un corps expéditionnaire protéger les Maronites du Liban que massacraient les Druzes.

Mais au moins restons lucides et surtout arrêtons de ressortir une fois de plus la fameuse  » repentance  » qui nous sert désormais pour maquiller toutes nos lâchetés.

Hier, un imbécile de service nous a longuement expliqué à  la télévision que si les Islamistes égyptiens massacraient les Coptes, c’était parce que ces Chrétiens de la vallée du Nil étaient  » les représentants de l’Occident « ,  » les ambassadeurs de la culture européenne « , les symboles vivants du capitalisme, du néocolonialisme, du dollar et du coca-cola. En un mot, les ultimes survivants de l’époque coloniale.

Autant dire, à  l’en coire, que les Islamistes avaient parfaitement raison de vouloir éliminer ces survivances d’un passé détesté.

L’imbécile était, en plus, un inculte. Les Coptes sont les descendants du peuple des Pharaons.  » Copte  » veut dire  » égyptien « . Ils étaient sur les bords du Nil bien avant la conquête arabe et musulmane. S’ils sont plus nombreux au sud, entre Assiut et Assouan, c’est précisément parce qu’ils ont fui les cavaliers conquérants venus d’Arabie.

Ils avaient leurs églises bien avant que nous ne construisions nos cathédrales.

On peut d’ailleurs dire exactement la même chose de tous les Chrétiens d’Orient qu’ils soient catholiques (de rite d’Antioche, de rite syriaque comme les Maronites libanais, de rite byzantin, de rite arménien, de rite d’Alexandrie) ou  » non chalcédoniens  » comme les Coptes, ou Orthodoxes (ayant leur patriarcat soit à  Istanbul, soit à  Alexandrie, soit à  Jérusalem, soit à  Damas). Tous sont  » chez eux  » dans ces pays-là  depuis des millénaires, certains parlant encore l’araméen, la langue du Christ. En faire des ambassadeurs de l’Occident, des représentants du capitalisme colonial est évidemment une absurdité. Même si, en effet, ils sont  » de culture chrétienne « . Mais ils l’étaient avant nous.

Nous ne pouvons rien faire pour les protéger mais au moins ne les trahissons pas en reprenant à  notre compte les accusations odieuses de leurs assassins. Nous pouvons les accueillir, comme nous nous devons d’accueillir tous ceux qui sont persécutés. Beaucoup ont déjà  fui leur pays. Mais, en tous les cas, ne continuons pas à  nous boucher les yeux, à  parler de  » l’amitié islamo-chrétienne « , d’un  » Islam à  l’occidental « , de  » la cohabitation harmonieuse des trois monothéismes « .

Soyons intransigeants avec les règles de notre laïcité (qui ne doit rien avoir de  » positif « , quoi qu’en pense Sarkozy) mais ne nous laissons entraîner ni vers la stigmatisation ni vers la discrimination (surtout si elle devait être  » positive « , comme le souhaite encore le même Sarkozy) car ce serait, évidemment, faire le jeu des fanatiques.

Aujourd’hui, la grande mode est d’évoquer, d’invoquer à  tout bout de champ  » les années les plus sombres de notre histoire « . C’est souvent absurde et parfois odieux. Mais s’il y a une leçon qu’il ne faut jamais oublier c’est bien celle de Munich. Churchill avait dit :

 » Ils ont préféré le déshonneur à  la guerre et ils auront les deux « .

Il ne faut jamais tenter de pactiser avec ceux qui vous ont déclaré la guerre.

Thierry Desjardins

Journaliste et Reporter, né en 1941,

> > Directeur général adjoint du Figaro.

> > Auteur d’un nombre considérable d’ouvrages politiques.

> > Lauréat de l’Académie française.

> > Prix Albert Londres 1975.

> > Prix Louis Pauwels 2000.

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Depuis des mois, la France balance entre l’angélisme et l’amalgame. Il y a ceux qui nous affirment que l’Islam n’est pas un problème en France, que les Musulmans qui vivent  »  chez nous   » sont  »  chez eux  « , qu’ils sont des  »  Français comme les autres  « , qu’ils acceptent parfaitement nos lois, nos coutumes, notre mode de vie et qu’il y a d’ailleurs maintenant un véritable  »  Islam à  la française   » qui fait passer notre Constitution bien avant le Coran et nos lois bien avant la Charia.

Et puis il y a ceux, de plus en plus nombreux, qui sont convaincus que l’Islam -depuis qu’il s’est réveillé- est un danger redoutable pour notre pays, que  »  nos   » Musulmans ne pourront et ne voudront jamais s’assimiler ni même s’intégrer dans notre démocratie, dans notre culture, dans notre société et, pire encore, qu’ils rêvent, tous ou presque, de nous imposer, à  plus ou moins long terme, un régime islamique, voire islamiste en s’appuyant à  la fois sur le taux (élevé) de natalité de nos immigrés musulmans et l’immigration elle-même qui nous submerge à  flots continus.

Les premiers nous citent quelques exemples d’enfants d’immigrés de la première, deuxième ou troisième génération qui sont entrés à  Polytechnique ou ont particulièrement bien réussi dans les affaires et ils expliquent pour ne pas dire excusent les  »  dérives   » des autres en évoquant les problèmes des cités, de l’Ecole ou du chômage.

Quand on les accuse d’angélisme, ils répondent que nous n’avons pas le choix, que la France a toujours été un pays d’immigration et que ces immigrés musulmans nous enrichissent en nous apportant une autre culture.

Les seconds, les  »  amalgamistes  « , se refusent désormais à  faire le moindre distinguo entre les  »  bons   » Musulmans (c’est-à -dire, en fait, les Musulmans qui ont totalement abandonné leur foi), les Musulmans  »  modérés   » (ceux qui vont à  la mosquée, respectent le Ramadan mais sont ravis de bénéficier de tous les avantages de notre société d' »  infidèles  « ) et les  »  Islamistes   » qui, tout en étant officiellement français depuis parfois plusieurs générations, ont déclaré la guerre sainte à   »  leur   » pays d' »  adoption  « .

Ils font remarquer que de plus en plus de fils de  »  bons musulmans   » deviennent des  »  musulmans modérés   » et que les  »  Islamistes   » sont tous des  »  modérés   » qui se sont radicalisés.

Les  »  angélistes   » commencent à  perdre la face. Il est de plus en plus évident, en effet, que les Musulmans ne se fonderont jamais dans notre société. La radicalisation planétaire de l’Islam et le communautarisme voulu ou subi par nos immigrés rendent totalement utopique l’idée d’un Islam à  la française, acceptant la laïcité et s’intégrant totalement dans la Nation française. Malgré toutes les déclarations de bonne volonté de nos dirigeants et des représentants  »  de service   » de la communauté musulmane, les musulmans se marginalisent tout en étant marginalisés de plus en plus en France.

Rappelons pour mémoire que ce ne sont évidemment pas les  »  Gaulois   » qui ont imposé le port du voile intégral aux femmes et celui de la barbe et de la djellaba aux hommes dans nos quartiers de non-droit. Il ne faut donc pas que ces radicaux s’étonnent que les Gaulois en question ne les considèrent pas comme des concitoyens à  part entière.

L’amalgame est sans doute, aujourd’hui, un peu prématuré. Les six ou sept millions de Musulmans  »  de   » France ne nous ont pas (encore  ?) tous déclaré la guerre. Mais une chose est frappante et particulièrement inquiétante. Désormais, chaque fois que les Islamistes commettent un acte de terrorisme, les  »  modérés   » n’éprouvent plus le besoin ou n’osent plus manifester leur réprobation. On l’avait déjà  observé lors des assassinats à  Montauban et à  Toulouse de Mohammed Merah, on l’a vu encore plus clairement lors de la tuerie de Charlie Hebdo et de l’épicerie cachère de la Porte de Vincennes.

On nous dit que les musulmans  »  modérés   » n’ont pas à  plaider non-coupables devant la barbarie des Islamistes. Mais en refusant de participer à  l’indignation collective et en se mettant donc en marge de la Nation, ils affichent -et ils le savent parfaitement- une approbation tacite des crimes commis par leurs coreligionnaires. Et donnent alors raison aux  »  amalgamistes  « .

Tout est allé très vite. Et la radicalisation de l’Islam et l’embrigadement de jeunes  »  modérés   » dans l’Islamisme dur et la ghettoïsation des Musulmans autour de mosquées plus ou moins clandestines dirigées par les imams étrangers prêchant le djihad et le rejet de plus en plus net de cette communauté forcément inquiétante par les Français dits  »  de souche  « .

Le communautarisme et la ghettoïsation mettent, bien sûr en péril la cohésion nationale (qui n’existe déjà  plus) mais, pire encore, ils annoncent, de toute évidence, avant longtemps des affrontements intercommunautaires qui, à  court terme, risque de conduire à  ce qu’il faudra bien appeler, au choix, une guerre de religion ou une guerre de civilisation.

Les Chrétiens ont été persécutés puis chassés d’Irak, de Syrie, du Liban, du nord du Mali, de Centrafrique, du Nigéria, de certaines parties de l’Indonésie, de certaines iles des Philippines, etc., sans que l’Occident  »  chrétien   » s’en préoccupe. Nos responsables politiques vont-ils attendre que des groupes d’Islamistes s’attaquent à  nos églises pour avoir le courage de définir clairement la place (congrue) que nous pouvons concéder à  l’Islam en France  ?

Combien de temps (et de morts) faudra-t-il encore pour que nos dirigeants, de droite comme de gauche, et leur cour d’intellectuels en peau de lapin comprennent que, de New-York (en 2001) à  Copenhague (hier), en passant par Londres, Madrid, Bruxelles et Paris, l’Islam renaissant nous a déclaré une guerre sans merci et que la frontière que nous avons voulu établir entre  »  les adeptes d’Allah   » et  »  les fous de Dieu   » est de plus en plus perméable  ?

 

NOTE MAV:

 

Quand on veut mener le bon combat, il faut regarder la réalité en face. Ces analyses remarquables, qu’elles soient de Thierry Desjardins, ou d’autres spécialistes,  vont toutes dans le même sens .

 

À VUE HUMAINE LA SITUATION EST DÉSESPÉRÉE ET SANS ISSUE. C’EST TOP TARD !

 

Mais je ne cesse de le rappeler ici: QUI EST COMME NOTRE DIEU ?

 

 

Et encore, tiré du « prince d’Egypte »

When You Believe (French)