On connaît la phrase de Luther : « Es regnet drecks », traduit généralement par : « il pleut de la boue ». Tout ce qui tombe du ciel n’est pas toujours sanctifié !
Pour ceux qui ont connu, en Europe centrale, la double ignominie du nazisme et du communisme, l’expression était d’une banalité quotidienne. La violence et la rancune, la haine et la bêtise, la bassesse et l’envie, sont les composantes de cette boue collective.
Ventilées par le vent mauvais d’une crise économique ouverte en 1973 et qui n’en finit pas, ces réactions méphitiques emportent l’ambiance en ce début de mois de décembre 2019. Il « pleut de la boue en France », plus que jamais.
Dîner, il y a quelques jours avec un préfet en fonction. L’état de la France est présenté comme catastrophique et aux limites de l’incontrôlable. L’effondrement de la Justice et de l’école, allié à la crise économique, entraîne la République dans les abysses.
Les « territoires perdus de la République » sont déjà passés à autre chose. Devant des crimes et des délits, la justice a choisi de ne plus sévir. Par idéologie, en partie. Par manque de moyens d’incarcération. En partie. Mais surtout désormais par peur.
On ne veut plus réprimer de peur de l’embrasement et les voyous sont armés. Il y a des dizaines de milliers d’armes dans ces territoires dont beaucoup de Kalachnikov. Et la peur de la police a disparu. Le juge déclare routinièrement au prévenu : « Est-ce que vous savez que vous risquez 15 ans de prison pour vos actes ? Je vous condamne à 2 ans ».
Et le condamné ne fera pas de prison. En revanche la profession se défoulera sur un Balkany qui sera condamné pour crime de fraude fiscale à 5 ans ferme et pour recel de fraude fiscale à également 5 ans ferme. 10 ans pour la même faute, découpé en deux. Alors la police a des ordres. Laissez faire les rodéos. Ne cassez pas les trafics. Ne réprimez pas les Barbus. Laissez la drogue financer le djihadisme.
On déverse des subventions indécentes à de fausses associations qui sont de vrais nids de délinquants. La paix sociale, la paix sociale. Envoyez le mol édredon. Alors aujourd’hui que d’autres secteurs se sont mis en branle, on panique que les fameux territoires entrent en sécession violente. Car on n’a pas les moyens de faire face.
Les « Gilets jaunes » ? Personne n’a vraiment voulu vraiment en étudier la sociologie. Ce sont tous des petits patrons, des indépendants, des salariés du secteur public, des femmes isolées qui ne vivent que de subventions, des Rmistes professionnels. On a parlé de l’essence, des amendes, de la perte de services publics. On a oublié un détail : tout ce petit monde vit à crédit et ne se prive en fait de rien. La « télé gilet jaune » est un concept un peu particulier mais couvre une réalité que tout le monde connaît : on achète à crédit les plus gros modèles de télé. Parce qu’on le vaut bien. Et à crédit. La « voiture gilet jaune » est presque toujours un SUV. Qu’on regarde les modèles à succès de Peugeot. Parce qu’on le vaut bien et à crédit. Si vous touchez au prix de l’essence, à la vitesse, aux amendes, aux impôts, dans un monde à la limite du surendettement vous créez une réaction terrible. Avec des gens qui veulent vous faire la peau.
Les privilégiés des services publics ? Tous savent que leur situation est totalement anormale et qu’ils vivent en parasites sur le dos d’un pays ruiné par la crise et les années Giscard-Mitterrand. Ce parasitisme était toléré tant que le salaire moyen dans ces secteurs était fortement inférieur aux salaires du privé. Mais lorsque sous l’influence d’un côté, de la crise économique larvée de longues durées qui a frappé d’abord les salariés du privé, et de l’autre du socialisme mitterrandien et de l’ivresse de « l’énarchie compassionnelle », les rémunérations publiques ont commencé à dépasser puis à larguer les rémunérations privées. Alors que tous les services publics sombraient, la tolérance à l’abus a brusquement cessé. Le vieillissement a aggravé les choses.
Tout le monde voit bien qu’un retraité de la RATP gagne trois à quatre fois plus qu’un retraité moyen du secteur privé, alors qu’il a cotisé beaucoup moins, avec une retraite beaucoup plus longue. L’injustice est radicale. Mais on a accepté de ne pas réprimer le détournement de pouvoir de syndicats qui utilisent les biens publics mis à leur disposition pour les retourner contre la nation. Comme on a tout cédé récemment aux Gilets Jaunes, les syndicats du secteur public veulent leur revanche et sont prêts à aller loin probablement jusqu’à l’insurrectionnel pour qu’on les prenne aux sérieux. Ils savent qu’il n’y aura pas de répression.
Il ne manque au tableau que l’insurrection des banlieues.
Si cela part sur les trois fronts, notre préfet est formel. On ne sait pas faire.
Alors il faut souhaiter qu’il ne pleuve que de la boue.
Concernant les Gilets Jaunes je lis » Tout ce petit monde vit à crédit et ne se prive de rien »
Je vais me faire rentrer dedans mais alors là ….tant pis .!
Ce que je lis dans cet article n’est pas mesuré
Cette affirmation que j’ai cité en début de com ,est un raccourci inacceptable
Je connais autour de moi , des gens qui vivent dans 70m2 avec enfants, sans télévision dernier modèle et pourtant ils travaillent mais sont payés au lance pierre
.
D’autres dorment dans leurs voitures SANS aucun confort et se lavent dans les sanitaires de parkings
D’autres ont dû tout laisser pour aller vivre dans des mobill’home dans des campings
D’autres vivent dans 9 METRES CARRES !! avec 2 enfants en étude , la maman travaille de nuit et des amis lui ont payé une trottinette électrique car elle se fatiguait à marcher lorsqu’elle rentrait de son travail au petit matin
Et tant d’autres …..on les compte par centaine qui N’ONT AUCUN CONFORT absolument AUCUN
Il faudrait peut-être pas généraliser pour quelques- uns qui abusent, et arrêter de mettre tout le monde sous le même jugement abusif
IL Y A UNE VRAIE MISERE ET NOOOON , ON N’A PAS TOUT CEDE AUX GILETS JAUINES comme je viens de lire , je connais un maximum de gens qui sont dans une misère NOIRE , SANS CONFORT et vue la tournure que ça prend , ils ne sont pas prêts d’en sortir !!!!!
+++++Et ces gens ne sont pas des RMISTE ……ILS TRAVAILLENT !!! ET CE SONT DES TRAVAILLEURS PAUVRES !!!!!!!!!!!!
Je vais amener le gars qui a écrit cet article dans ma région et lui faire visiter les conditions de vie d’une grande partie de la population ….si ensuite il me dit que ces gens sont dans le confort et l’opulence on aura une petite explication …….
Je déteste le mépris du vrai pauvre ET IL Y EN A BEAUCOUP DES VRAIS PAUVRES …qui travaillent !!!!
On est bien d’accord; Tu peux aller réagir sur son blog.
Ca ne me poserait aucun problème d’aller sur son blog , mais ce genre de pensée est tellement ancrée ,et l’argumentation tellement ficelée ,tendancieuse , que je perdrais mon énergie et mon temps . Ces gens n’entendent pas .
Quand je lis son « analyse de la sociologie des Gilets Jaunes » et que je vois à quel point son ‘ argumentation » est complètement déconnectée de la réalité du terrain, je me dis qu’il a peut-être écrit son analyse dans les canapés du Ritz ou du Négresco …..
Ou au Georges V…
Et le député LREM Sylvain Maillard a dû partager le même canapé car il vient d’affirmer que : – » la majorité des SDF qui vivent dans la rue …le font par choix ! »
C’est vrai que mourir de froid sur un banc …waouh, quel trip !
Et qu(on se le dise, au cas où …je ne suis pas une gauchiste !