Cette décision vient conclure une procédure disciplinaire lancée en 2020, relative au refus de porter le masque. Cela étant, elle intervient alors même que Vincent Pavan se trouve dans l’œil d’un cyclone médiatique depuis plus d’une semaine : les panneaux jugés « anti-vaccins » à Toulouse, dont il est auteur avec Réinfo Covid.
L’enseignant-chercheur doit donc gérer deux problèmes apparemment distincts, et nous a livré ses premières réactions :
Avec cette perte de salaire, pour un père de famille avec deux enfants sous crédit, la situation devient compliquée. Depuis près de deux ans, l’Université dans laquelle il donne cours lui reprochait ses prises de positions sur la gestion de la crise sanitaire. Dès 2020, il s’est intéressé aux mesures adoptées et à leur légitimité scientifique. Ses analyses l’ont mené à évaluer de manière objective une incohérence scientifique. En conséquence, et en vertu de son statut d’enseignant-chercheur, qui lui confère une liberté d’expression garantie par la Constitution (article L952-2 du Code de l’éducation), il s’est opposé à l’obligation du port du masque.
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Le président de Réinfo Liberté est revenu sur la confiance que lui accordaient ses étudiants, ses pairs, ainsi que la direction de l’Université. Auparavant, ses états de service étaient appréciés de l’Université, qui n’hésitait pas à lui confier des heures supplémentaires de cours magistraux. Selon le maître de conférence, cette décision de le suspendre semble avoir été rapidement prise pour pouvoir l’annoncer avant la rentrée : « Il fallait faire un exemple ».
Exemple ou un martyr ? Il rejoint en tout cas la liste des professionnels à qui les institutions mettent des bâtons dans les roues, après avoir apprécié leurs services pendant de nombreuses années.
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