Lettre ouverte de Gregor Puppinck : Avortement et maintenant ?
L’inscription de l’avortement dans la Constitution engage bien plus que le seul geste symbolique. Elle fait du matérialisme une forme de philosophie d’État. Les catholiques ont d’autant plus un rôle à jouer en repartant du terrain, de la réalité et de la charité, pour qu’éclate la vérité sur ce qu’est l’avortement.
L’avortement est vendu en France comme une conquête du féminisme, comme une liberté de la femme et une condition de son égalité. C’est historiquement douteux. Le mouvement féministe des années 1960, représenté alors par La maternité heureuse, a été rapidement dominé par un autre courant, issu de la tradition néomalthusienne et de la franc-maçonnerie : le groupe Littré. C’est ce courant masculin, mené par le Dr Pierre Simon, qui a intégré La maternité heureuse au sein de la Fédération Internationale du Planning Familial, et qui en a fait un instrument de revendication de la légalisation de l’avortement. Cette « capture » a d’ailleurs provoqué des démissions au sein de l’ex-Maternité heureuse, dont celle de sa fondatrice et présidente, Marie-Andrée Weill-Hallé, qui était opposée à l’avortement.
Depuis, le Planning familial français a fait cause commune avec l’idéologie franc-maçonne. Celle-ci conçoit l’avortement comme un bien, une liberté affirmant la toute-puissance de la volonté individuelle sur la vie reçue de Dieu. Le féminisme occupe une place secondaire dans cette idéologie, et se conçoit comme une révolte de la femme contre la condition féminine et maternelle, bien loin de l’idéal de La maternité heureuse.
Il faut avoir le courage et la lucidité de regarder en face cet arrière-plan idéologique pour comprendre la portée de l’inscription dans la Constitution de l’affirmation selon laquelle l’avortement serait une liberté.
Il a parfois été soutenu que l’avortement n’aurait pas sa place dans la Constitution.
Lettre ouverte de Gregor Puppinck : Avortement et maintenant ?
L’inscription de l’avortement dans la Constitution engage bien plus que le seul geste symbolique. Elle fait du matérialisme une forme de philosophie d’État. Les catholiques ont d’autant plus un rôle à jouer en repartant du terrain, de la réalité et de la charité, pour qu’éclate la vérité sur ce qu’est l’avortement.
L’avortement est vendu en France comme une conquête du féminisme, comme une liberté de la femme et une condition de son égalité. C’est historiquement douteux. Le mouvement féministe des années 1960, représenté alors par La maternité heureuse, a été rapidement dominé par un autre courant, issu de la tradition néomalthusienne et de la franc-maçonnerie : le groupe Littré. C’est ce courant masculin, mené par le Dr Pierre Simon, qui a intégré La maternité heureuse au sein de la Fédération Internationale du Planning Familial, et qui en a fait un instrument de revendication de la légalisation de l’avortement. Cette « capture » a d’ailleurs provoqué des démissions au sein de l’ex-Maternité heureuse, dont celle de sa fondatrice et présidente, Marie-Andrée Weill-Hallé, qui était opposée à l’avortement.
Depuis, le Planning familial français a fait cause commune avec l’idéologie franc-maçonne. Celle-ci conçoit l’avortement comme un bien, une liberté affirmant la toute-puissance de la volonté individuelle sur la vie reçue de Dieu. Le féminisme occupe une place secondaire dans cette idéologie, et se conçoit comme une révolte de la femme contre la condition féminine et maternelle, bien loin de l’idéal de La maternité heureuse.
Il faut avoir le courage et la lucidité de regarder en face cet arrière-plan idéologique pour comprendre la portée de l’inscription dans la Constitution de l’affirmation selon laquelle l’avortement serait une liberté.
Il a parfois été soutenu que l’avortement n’aurait pas sa place dans la Constitution.
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