Vivre dans le sud ne présente pas que des inconvénients. En hiver, il fait toujours un peu trop frais ou un peu trop humide pour travailler à l’extérieur, alors qu’en été la première canicule venue est une excuse idéale pour ne rien faire. Il n’est dès lors pas étonnant que les cigales chères à La Fontaine aient jeté leur dévolu sur le Midi.

Ce mois de février, toutefois, a bousculé ma quiétude méditative, je dois l’avouer. Les signes qui nous y ont été donnés m’ont plongé dans une sorte de fébrilité, assez proche de celle de l’étudiant qui, arrivant en fin d’année, se rappelle soudain qu’il vaut mieux, en principe, avoir lu les cours au moins une fois avant de se présenter aux examens. Souvenirs…

Mais laissons de côté cette anamnèse sans grand intérêt. Voici les événements que je souhaite décrypter avec vous:

 

  • Le vendredi 2 février, un train transportant des substances hautement toxiques déraille à East Palestine, dans l’Ohio, aux Etats-Unis. Durant le week-end qui suit, les pompiers tentent d’éteindre les flammes qui s’élèvent du convoi, avant que les autorités ne décident, le lundi 6, d’empoisonner l’atmosphère, l’eau et la terre en mettant, de façon délibérée, le feu à une saleté particulièrement dangereuse.

 

Vous avez certainement vu des photographies de la colonne de fumée noire que cette monstruosité –encore une fois voulue par de soi-disant responsables visiblement dépassés– a provoquée, abomination visible depuis l’espace d’après ce que j’ai lu.

 

  • Ce même lundi 6, la planète elle-même a apparemment réagi, avec le séisme, qualifié d’extrême, qui a touché la Syrie et la Turquie et à propos duquel j’ai rédigé un update prophétique aussitôt mis en ligne.

 

  • La combustion des produits chimiques d’East Palestine a pris fin le mercredi 8 février, date à laquelle l’Esprit du Dieu Très Haut a déferlé sur les étudiants d’Asbury University, dans le Kentucky, qui est d’ailleurs limitrophe de l’Ohio.

 

Cette effusion, qui a ensuite touché d’autres écoles, dont Oral Roberts University, ainsi que des assemblées, persiste à l’heure où j’écris ces lignes.

 

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Que conclure de cet enchaînement de circonstances ? L’incendie puis l’infâme panache opaque d’East Palestine évoquent naturellement un châtiment. Celui de Sodome et Gomorrhe (cf. Genèse 19.28: Abraham porta ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe, et sur tout le territoire de la plaine ; et voici, il vit s’élever de la terre une fumée, comme la fumée d’une fournaise), par exemple, mais aussi celui qui est annoncé en Matthieu 13.36-43 (vv. 41-42: Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents).

Remarquez qu’il n’est nullement question pour moi d’incriminer les habitants d’East Palestine, qui ne sont que les victimes, avec le reste de la Création, d’un système corrompu jusqu’au trognon. En pareille occurrence, il appartient au croyant de rester simple et d’interpréter, à la lumière des Ecritures, les faits tels qu’ils se présentent à lui, sans préjugé aucun.

Cela dit, revenons à Matthieu 13.36-43. La moisson qui y est décrite est un aiguillage qui va nous faire entrer dans l’épiphanie (manifestation de la divinité) d’Apocalypse 14.14-16, passage sur lequel nous allons maintenant fonder notre analyse.

Apocalypse 14.14-16: Je regardai, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu’un qui ressemblait/semblable à un fils d’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et dans sa main une faucille tranchante.

Et un autre ange sortit du temple, criant d’une voix forte à celui qui était assis sur la nuée: Lance ta faucille, et moissonne; car l’heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre.

Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée.

Dans notre optique, les indications à prendre ici en considération sont, dans l’ordre, les suivantes :

 

  • Une nuée blanche

 

Le qualificatif blanc peut se rapporter

  1. à la pureté (cf. Psaume 51.7),
  2. à l’irruption du Royaume dans le monde physique (Matthieu 17.2, Marc 9.3, Luc 9.29),
  3. à la maturité (cf. les cheveux blancs, mais aussi les blés qui attendent d’être engrangés –Jean 4.35). Cet aspect de la maturité est intéressant sous l’angle d’Actes 1.11 (noter que le verset 10 fait état de deux hommes vêtus de blanc), qui nous dit que Jésus, soustrait au regard des apôtres par une nuée, (re)viendra de la même manière. Le fait que la nuée d’Apocalypse 14.14-16 soit blanche paraît donc signifier que ces derniers versets sont à situer dans le contexte du retour de Christ, la moisson de la terre étant mûre pour cette échéance.

 

  • Assis sur la nuée

 

Cette expression, qui figure trois fois dans le texte considéré, doit retenir notre attention et nous allons, ci-dessous, révéler le mystère qu’elle dissimule. Pour l’instant, soyons patients et contentons-nous de préciser que sa traduction en hébreu, ioshev la’anan’, a une valeur numérique de 518.

 

  • Semblable à un fils d’homme

 

Compte tenu d’Apocalypse 1.13 (mots grecs identiques) et Daniel 7.13-14 (le texte araméen et la version grecque des Septante disent comme un fils d’homme), il ne peut s’agir que de Jésus, notre Bien-Aimé.

 

  • Une couronne d’or

 

La royauté est ici associée à l’or, métal incorruptible, c’est-à-dire à l’éternité. C’est le Règne éternel de Daniel 2.44 et 7.14, 18 et 27.

 

  • Une faucille

 

Cet élément est absolument central et nous allons tout de suite comprendre pourquoi.

 

 

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Certains d’entre vous se souviennent peut-être que, dans l’article « Mégaséisme » mis en ligne le 11 octobre 2021, je mentionnais ma vision, reçue le 8 septembre de la même année, d’une grande faucille. Chose extraordinaire, de cette dernière date au 8 février 2023, début du réveil d’Asbury University, ce sont 518 jours qui se sont écoulés, nombre correspondant à la valeur numérique de ioshev la’anan’/ « assis sur la nuée », dont l’importance est soulignée plus haut. Nous pouvons en déduire un rapport entre notre présent agité et Apocalypse 14.14-16, passage en lien, ne l’oublions pas, avec Matthieu 13.36-43.

Mais il y a plus. Si vous prenez Joël 3.13 (4.13 dans le texte massorétique), vous constaterez qu’il s’agit d’un résumé d’Apocalypse 14.14-20.

Joël 3.13: Saisissez la faucille, Car la moisson est mûre! Venez, foulez, Car le pressoir est plein, Les cuves regorgent! Car grande est leur méchanceté.

 

Dans ce verset de l’Ancien Testament, le mot hébreu utilisé pour « faucille » est magal. Avec l’article (hamagal/ »la faucille »), ce terme a une valeur numérique de 78, dont les chiffres se retrouvent dans la magnitude, de 7,8, du tremblement de terre dévastateur du 6 février.

 

Ce jour ayant vu, en outre, s’élever la fumée d’une pollution majeure volontairement provoquée par des âmes égarées, nous pouvons admettre qu’il demeurera dans les annales comme celui où la faucille destinée à moissonner la terre a frappé celle-ci.

 

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Si, hypothèse que je ne puis exclure, il en est parmi vous qui estiment que j’exagère, permettez-moi de proposer une démonstration supplémentaire s’appuyant sur Genèse 1.14.

Genèse 1.14: Dieu dit: Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années.

En astronomie, le mois de février est celui où l’astérisme (groupe d’étoiles) de la Faucille (!) passe au-dessus de nos têtes (« au méridien ») au beau milieu de la nuit.

Cet astérisme fait partie de la constellation du Lion et a, à sa base, l’étoile Régulus (latin pour jeune roi, jeune prince), connue comme le Roi dans l’antiquité, notamment chez les Babyloniens. C’est, en quelque sorte, comme si un personnage revêtu de la dignité royale portait la faucille en question et s’apprêtait à la lancer. Le parallèle avec Apocalypse 14.14 ne peut être plus parfait.

De surcroît, Régulus se situe, dans notre ciel, près de l’anneau du Lion, qui est un immense nuage de gaz découvert en 1983, juste à temps, dirait-on, pour alimenter et étayer nos réflexions. Relevons à cet égard que le grec epi, traduit dans le passage que nous étudions par « sur », peut également être rendu, suivant les contextes et sa construction, par « auprès » ou « tout près de… ».

En somme, le tableau qui s’offre à nous est éloquent: un Roi sur un nuage, ou près de celui-ci, une faucille au-dessus de Lui, symbole de moisson… En ce qui me concerne, les conditions de fond d’Apocalypse 14.14 sont remplies à satisfaction.

Nous voyons ainsi se réunir devant nous un faisceau d’éléments concrets dans leur actualité, s’articulant sur une approche logique –certes encore incomplète, 1 Corinthiens 13.9 demeure– des Textes Sacrés, eux-mêmes en phase avec la mécanique céleste ordonnée par notre Père dès la Création. Peut-on encore douter du caractère unique du temps que nous vivons?

 

 

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Un dernier point… Selon des travaux récents et sérieux (Frederick Larson, film « The Star of Bethleem », 2007), mariant lois de Kepler et informatique, c’est une conjonction de Régulus et Jupiter qui a donné lieu à « l’étoile de Bethléem » observée et suivie par les mages de Matthieu 2.

 

En hébreu la planète Jupiter est appelée Tsedek/ Justice. Associée à Régulus, le Roi, cette désignation nous conduit évidemment à Melchisédek, Roi de Justice, qui, dans la chronologie israélite a béni Abraham en 2023 AM (Genèse 14.18-20).

 

A ce stade, rappelons l’année de naissance de ce patriarche, 1948 AM, à laquelle fait écho celle de l’indépendance de l’Israël moderne, 1948 AD. La Volonté supérieure sous-tendant cette convergence n’est-elle pas flagrante? Ce type de résonance est-il en train de se reproduire en 2023?

 

Nous avons encore 10 mois « d’Apocalypse » pour le découvrir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SDG/NM –