Partie I.
Le ciel me tomba sur la tête en 1972. Je fus comme hélitreuillé du désert de l’athéisme pour entamer une longue marche en compagnie de Jésus. Elle dure depuis 47 ans. Avec lui, j’ai vécu mille aventures spirituelles relevant parfois de l’extraordinaire dans plus d’une centaine de pays. Ces missions de porteur d’espoir en Dieu me permirent de rencontrer de grands dirigeants de ce monde et de nombreuses populations de cultures différentes, dont beaucoup (les plus pauvres) étaient abandonnés de tous.
Ils m’étaient les plus proches, car je fus des leurs.
Au cours de trois décennies d’itinérance, sans rompre le lien fraternel qui m’unissait au monde judéo-chrétien, je me suis éloigné de leurs pratiques paroissiales, pour aller plus loin, pour endurer le désert, suivre leur exemple et en tirer des leçons.
Le règne du mensonge, de la violence et de la peur s’instaurent de plus en plus dans le monde. Selon les prophètes hébreux, les Dirigeants du monde ignorent que leurs systèmes politiques, économiques et médiatiques sont tributaires d’entités maléfiques invisibles, venues de l’obscur, dont Satan est le Chef. Elles combattent le genre humain en manipulant leurs faiblesses. Celles des Dirigeants politiques et économiques. Contrôlant âme, corps et esprit de ceux qui détiennent les pouvoirs et les richesses financières de la Terre, Satan est bien le Prince de notre monde, dont l’attribut le plus pernicieux et d’être aussi le Père du mensonge. Jésus au désert ne le contestât pas.
En toutes époques, pour obtenir et garder leur puissance, les Dirigeants usèrent du mensonge d’Etat, rendu de plus en plus sophistiqué par une désinformation systématique via leurs médias asservis. Pour les populations vulnérables ou moins averties : addiction aux jeux de hasard, idolâtrie des stars et des sports, avidité de gains faciles, corruption généralisée, attrait aux mensonges médiatiques, relativisme généralisé, contrôle des opinions publiques, partiales ou idéologiques : le mal c’est ce qui est bien; ce qui est falsifié est ce qui est vrai. C’est ce qui s’appelle L’amour du mensonge.
Cela repose sur des ruisseaux de sang innocent versés par des forces de destruction acharnées à grever les bases historiques de nos sociétés, riches, pauvres, d’ethnies, de peau, de cultures et religions différentes qui s’entre-combattent. Ce défaut typiquement homo sapiens repose sur des paradigmes sociaux pervertis : rejet de l’Eternel Créateur; des dogmes religieux obsolètes; des mœurs contre-nature (Sodome et Gomorrhe); dégradation de la dignité humaine; cultes mortifères; médiocratie vulgarisée; cupidité de l’esclavagisme adapté; gauchisme universitaire infiltré; arrogance du paraître; falsification de l’histoire et des faits; éthique au rabais; euthanasie des vieux; mort industrielle des bébés; enfants soldats prostitués à la mort; marchandisation d’enfants, femmes, organes humains et animaux; déstructuration de la famille, etcétéra.
De tout ce qui précède, nous en sommes plus ou moins conscients. Les 192 pays onusiens pratiquent à main levée la corruption géopolitique, la collusion de la Justice (charia moyenâgeuse et consumérisme à tout-va). Aucune personnalité dirigeante ne s’en indigne, ni envisagerait se repentir de ses compromissions.
C’est ainsi que va le monde…(sic)
Néanmoins, un peu partout dans les nations, on peut remarquer de petits groupes d’hommes et femmes justes (1) qui inclinent vers le bien. Ils agissent par une sorte d’intuition innée et la ressentent lorsqu’ils se rencontrent, y compris sur les réseaux sociaux encore libres. Animés d’un même esprit ils avancent leurs idées. Par exemple, celle de coordonner une forme de résistance à l’encontre du grand chaos qui s’organise dans l’ombre. Celui-ci est fomenté par une élite puissante et richissime, ayant conceptualisé une domination globale du monde, de ses richesses naturelles et du contrôle de sa démographie. Pour y parvenir, ce groupe mondialiste préconiserait la nécessité d’une 3ème guerre mondiale.
A contrario, les justes parmi les nations œuvrent pour une régénération inclusive et de bon aloi. Eux proposent des concepts de bons sens du bien commun. Celui de réparer la nature et ses écosystèmes abîmés: réorganiser des micro-marchés; des échanges de secours inter-particuliers; mettre sur pied le troc des compétences; produire des fruits et légumes sains; renoncer au consumérisme vénal; à l’industrie alimentaire contaminée; de fonder des territoires sécurisés; des cités-refuges; tracer des voies de circulation sûres; se rapprocher du continent africain, des îles et presqu’îles; les imbriquer virtuellement pour former un 6ème continent solidaire.
Autrement dit, créer un mouvement de Justes parmi les nations manifestant en actes l’espoir en Dieu le Père de la création. Ce mouvement de régénération humaniste, planifié d’une façon progressivement ad-hoc, permettrait de gagner un temps de répit. Une sorte d’Arche de valeurs de la sagesse de Noé pour assurer l’avenir de nos enfants. L’immense tâche de restaurer un monde menacé de dévastation par la 3ème guerre mondiale fait partie de la vision, pour l’avenir de plusieurs milliards de rescapés.
Cette œuvre de salut se fera dans les larmes, la douleur, la peine physique, des combats contre des violences meurtrières, le piratage d’hommes in-humanisés par fanatisme religieux. Au coeur de combats défensifs aux invasions, de guerres civiles territoriales, interurbaines. De même, il y aura des luttes contre des fléaux endémiques et des catastrophes naturelles, tel que le basculement de l’axe de la rotation de la terre, dû à la fonte des calottes glaciaires, provoquant une montée du niveau des mers et de gigantesques tsunamis.
Quelques dirigeants de pays émergents, ayant analysé la folie d’une fuite en avant travaillent déjà avec GPF qui est une Fondation Internationale ancrée dans une doxa permettant d’harmoniser l’humanisme avec un paradigme équilibré. Ce qu’elle leur a proposé, ainsi qu’à plusieurs autres pays intéressés, sont des moyens financiers adaptés à préparer l’avenir de leurs pays, en étant conscients des périls qui risquent de s’abattre sur le monde. Les politiques, les généraux, les scientifiques, les philosophes, les enseignants, les entrepreneurs peuvent alors réviser leurs idées d’un monde qui se déstructure, de même que d’envisager une démographique réaliste associée de compassion.
La rédaction d’une Charte de l’Avenir contre l’empoisonnement des terres, des mers, des espaces aériens et les idéologies extrémistes sera utile. Des Chefs d’Etats, de même que des dirigeants assermentés de Banques Centrales ainsi que leurs milliers de comptoirs, devront renoncer aux pratiques spéculatives illusoires. En défaut d’assises non fondées sur un capital d’or certifié, désapprovisionné, c’est tout le système des établissements bancaires qui se trouve en péril d’effondrement. Il doit reconnaître la faillibilité d’imprimer des trilliards de dollars ou de produire de fallacieuses crypto-monnaies-bulles aléatoires et éclatantes.
Sur un autre plan, le désarroi gagne les systèmes religieux. Le christianisme traditionnel, par la désertification de ses églises et la souillure qui entache son clergé telle que mœurs dégradantes de pédophilie, mariage homosexuel, etcétéra. De même la violence inacceptable de l’islam due aux dogmes coraniques recommandant l’assassinat de populations dites mécréantes. Dans notre temps, un espoir de les contrecarrer s’actualise par la providentielle conversion de millions de musulmans à Jésus-Christ.
Depuis 1968, ce qui subsistait d’une morale du bien et du bon sens à sombré sous le coup du poignard gauchiste de l’Interdit d’interdire. Depuis un demi-siècle, enseignants et universitaires sans espoir vitaliste, sont déboussolés. Le principe même d’incertitude n’entre plus dans leur paradigme. Contaminés qu’ils sont par la confusion, non des langues comme à Babylone, mais de leur intelligence recherchant la connaissance plutôt que le sens de leur vie. Il est temps que le monde reconnaisse la nécessité de la foi en l’Eternel Je Suis, Père de la création et de tous les hommes sinon, comment combattre l’auteur diabolique du Mal qui inonde la Terre ? Ne serait-il pas salutaire de se repentir de nos égarements ? Mais combien de Justes (souvent à leur insu) qui inclinent au bien, entendent l’appel du Père qui s’adresse à la conscience de chacun d’eux ?
François Celier – Pasteur iconoclaste (1)
(1) Autodidacte ayant écrit de nombreux livres, pièces de théâtres, scénarios de films et TV, des centaines d’articles, reçu plusieurs prix en littérature et cinéma, de nominations culturelles diverses, élu membre d’une Académie savante et récipiendaire d’une 7ème Ménora d’Or.
(2) Qu’est-ce qu’un homme juste dans les nations ?
Bien qu’il soit incroyant et sans foi, ce qui définit un homme juste est qu’il fait naturellement ce qui est prescrit par la Loi de Dieu, montrant par ces décisions et ses actions qu’elle est écrite dans son cœur. Tout système religieux, plein de dogmes, ne peut prétendre être infaillible. Les nombreuses déviations du christianisme sont évidentes depuis 20 siècles. Néanmoins, il y a toujours des hommes et des femmes justes dans son sein, de même que dans les nations païennes, ignorantes, séculières ou foncièrement athées. Ces justes y sont alors captifs, parfois à leur insu.
Partie II – Des invisibles peuplent notre monde
Etant donné la confusion et la dangerosité croissante des évènements, des conflits actuels, de la menace d’une troisième guerre mondiale encore plus dévastatrice, qui se pressent d’autant plus qu’elle s’ourdit dans l’ombre, il serait utile de reconsidérer la trajectoire de notre Histoire globale, en partant de sa création. Notre proche avenir s’obère rapidement, par stupide consumérisme, cupidité des élites, dépravations des moeurs et rejet de Dieu.
Il serait grand temps de reconsidérer les origines de la création de la vie et de sa finalité.
Ce retour aux origines de la création du monde peut s’imager en un conte pour enfants. Il était une fois… la vie d’une étincelle éternelle qui traversa l’espace en laissant un sillage de papillons silencieux formant un arc-en-ciel, éclairant un vide privé d’horloge et de continuum.
Une vision qu’aurait apprécié Noé, sa famille et les couples d’animaux logés dans sa formidable embarcation en forme de parallélépipède de bois imputrescible, tel l’avatar d’un cercueil intérieurement étagé et d’une lucarne pour cockpit.
Ce même conte de la création universelle pour adultes sera formulé savamment : Le commencement de Tout est fortuit, daté de nos jours par :
H0 = 2, 32 . 10-18 soit #13, 7 Gyr (+/-5%), soit plus de 13 milliards d’années à partir d’un Big bang, poétique hypothèse sur l’immémoriale. En son nano nucléus se serait nichée une chose (venue dont on ne sait où, ni comment, ni pourquoi). L’expansion de cette énergie prodigieusement spatio-temporelle perfora le tohu-bohu initial, étalonna le temps et organisa le vide par divers mondes matérialisés, se régulant en trous noirs et autres aléas on ne sait où…
Ce subtil calcul mathématisé est encore in-abrogé. De quantique formulation qu’il soit, il l’est moins que celui du conte enfantin comprenant l’exclamation d’une étincelle éternelle et son sillage de papillons silencieux formant un arc en ciel planétaire… Autrement dit en 4 mots:
Au commencement, Dieu Créa le ciel et la terre… Que la lumière soit !
Entre l’imagination d’un enfant (que je suis depuis 80 ans) et l’intelligence d’un savant aux cheveux blancs, s’interpose toute la partition des pouvoirs humains: Les dominants-dominés, les prédateurs, les artistes, les poètes, les idéologues et autres acteurs plus ou moins ambitieux ont un dénominateur tentant : le rejet du Père créateur, l’Eternel Je Suis.
Le bon sens de la vie repose sur le socle des paroles du prophète hébreux nommé Michée, 3500 ans auparavant :
Homme, on t’a dit ce qui est bien, ce que l’Eternel demande de toi c’est de pratiquer la justice, d’aimer la bonté et de marcher humblement avec ton Dieu ! Mi. 6.8
Paroles magnifiques puisées dans le livre des livres, sauf qu’elles ne furent guère suivies, loin s’en faut. Dans les limites de mon entendement, elles m’invitèrent à les vivre, ce que je fais de tout coeur et d’esprit. Je compris qu’en ces mots simples résidait la force intime du sentiment religieux qui habite les hommes… mais aussi pour laquelle un grand nombre d’entre-eux le rejettent. Néanmoins, le désir d’avoir une relation avec son Créateur demeure et ceux qui en recherche la raison, la trouve. Pourquoi ?
Il s’avère que dans le coeur du Créateur (qui est Esprit) se laisse découvrir un inconcevable désir d’avoir des fils spirituels, c’est ce qui motive son Amour (deuxième révélation sur sa nature foncière).
En parcourant de nombreux pays constellés de Temples, d’Eglises, de Synagogues et autres centres de ralliement religieux ou communautaires, je vis combien l’Eternel avait en horreur l’hypocrisie et les simagrées faites en son Nom. Il n’aime pas être vénéré par des religions, quelles que soient leurs théologies, dogmes, rites, coutumes, pénitences blanchiment d’âmes, carriérisme clérical ordonné, et orgueil de paraître pieux aux yeux du monde.
Durant sa courte vie et son extra-ordinaire présence, Jésus bouleversa des multitudes, des rois, chefs d’Etats et peuples par l’amour qu’il nous manifesta, jusqu’au don de sa vie, pour notre salut. Outre le bonheur de naître de nouveau, j’ignorais qu’il y avait plus encore pour m’émerveiller. La possibilité inouïe de devenir non seulement un fils, mais encore un ami de Dieu familier de sa maison.
En méditant la Bible, je vis des hommes de justice qui étaient considérés comme des amis de Dieu, tels Melchisedeq, Hénoc, Noé, Abraham, Moïse, Cyrus et d’autres plus discrets. Ils m’apprirent que ce mot ami transcendait notre ego et nous révélait la sensibilité du coeur de Dieu, sans exclusive pour quiconque souhaitait re-venir à la maison du Père, au nom de Jésus-le-médiateur, connu de tous depuis 2000 ans.
Depuis la nuit des temps, l’Eternel est adoré par une multitude d’anges libres. Cependant, selon les Ecritures, un fils, une fille qui revient à Dieu est plus cher à son coeur que celui de la compagnie des anges. A contrario, l’Esprit nous révèle qu’un drame cosmique eut lieu. Celui d’une antinomie extrême manifestée par la rébellion de Lucifer. Des Légions angéliques furent séduites par son audace et son orgueilleuse témérité d’oser affronter l’Eternel. Elles se soumirent à sa cause séduisante: celle de tenter un putsch céleste.
Pour châtiment de leurs rébellions, l’Eternel Je suis les relégua sur la Terre. Lucifer (devenu Satan) et ses Légions déchues se mêlèrent à l’humanité qui poursuivait son évolution intellectuelle et (pour nombre de personnes de foi) spirituelle.
Prince de notre monde, selon les Ecritures, Satan édifia sa Principauté du Mal sur toute la terre. IL la domine par son intelligence diabolique et multi-millénaire par sa totale maîtrise du mensonge, l’art de la dissimulation et la force de la terreur. Avec ses armées d’entités diaboliques hiérarchisées, il s’acharne à entraver et détruire l’oeuvre de Dieu, empêchant autant que possible, un avenir de salut pour une partie de humanité.
Quelques séquences de ce scénario spirituel historique rappellent par simple analogie celle d’un Islam politique par rapport à l’Alliance de Dieu avec Jacob… Je suis conscient que la guerre spirituelle qui se livre dans l’invisible est difficile à concevoir pour l’intelligence rationnelle ou religieuse.
Mes réflexions sont le fruit d’observations d’ordre métaphysique et spirituel lors de situations captées en diverses lieux et populations, d’études sur le terrain des combats (3) et d’opérations ou tactiques, comparées aux guerres de l’Eternel transcrites dans la Bible et aux conflits actuels dans le monde. A l’école de la foi, nous comprenons qu’en devenant fils spirituel signifie être apparenté à la transcendance et devenir par fidélité, un ami du Père Céleste.
Le nom de l’Eternel Je Suis, le Dieu de tous les hommes me conduisit à penser qu’une solitude émouvante devait être inhérente à son coeur, contenue dans les trois mots par lesquels IL s’identifia lui-même. Un amour paternel inimaginable scelle ses trois mots. Notre Père Céleste désire s’entourer de fils bien-aimés, les inviter dans sa maison, dans son royaume, c’est-dire avoir part à ses créations éternelles.
En tenant compte de l’aléa que représente le don du libre-arbitre qu’il offrit à nos grands aïeux de l’humanité de l’esprit en Eden, il aspire à ce que tous ses fils reviennent à lui, éprouvent de l’affection et de la joie à réjouir son coeur de Père de tout les hommes (et non d’une religion s’estimant prépondérante en richesse ou en puissance mortifère).
A celui qui entend ces paroles, puisées aux sources de la transmission humaine et de la parole, de l’Eternel Je Suis, que la paix soit avec vous.
François Celier
Partie III – Il faut passer au tamis de notre conscience
Une somme d’interrogations d’ordre ontologique se pose à chacun sur le sens de son existence plus ou moins contrôlée pour certains, totalement aléatoire pour d’autres. En arrière plan de nos vies qui nous semble être régies par une sorte de principe d’incertitude fataliste, le besoin de croyance en Dieu subsiste toujours. Mais cette pensée nous irrite particulièrement devant la confusion qui nous environne, qui nous montrent combien nous avons été abusés, trompés par nos politiques, nos idéologies et nos systèmes religieux sensés conforter nos moeurs progressistes, nos modus vivendi, sur ce qu’est ou pourrait-être la dimension mésestimée de la foi pour ceux qui entendirent les paroles de Jésus : Je suis le chemin, la vérité et la vie la foi en Dieu, qui devinrent une réalité.
Elles sont accessibles à quiconque les examine et les mettent en actes. La plupart d’entre-nous sommes conscients que nul n’échappe à l’évidence d’être génétiquement influencé par le grand fleuve historique des Homo Sapiens de notre multi-millénaire humanité, se caractérisant par une idolâtrie sécurisante et de croyance en un tout puissant Père Créateur. Une branche de celle-ci s’en distingue, issue du premier couple adamique crée ex-abrupto par Dieu en Eden avec une poignée de terre mésopotamienne. Adam puis Eve, extraite d’une partie de son corps.
Ce premier couple représente une nouvelle espèce humanoïde tri-dimensionnelle, doté d’un corps bipède, de cinq sens formant âme (psyché) identifiant sa personnalité. Celle-ci manifeste nos émois, nos idées, notre imagination et notre créativité. Mais plus encore va s’y ajouter un élément indicible, celui de l’esprit. Ce dernier n’est ni instinct, ni intuition fulgurante, ni onirisme émanant du subconscient qui seraient insérés dans notre maillage ne neurones cérébrales. Cet esprit est un subtil 6ème sens permettant une relation spirituelle avec Dieu, qui est Esprit.
Ceux qui furent et qui sont de nos jours fils de cette postérité particulière (tri dimensionnelle) sont porteurs d’une feuille de route. Par la foi en Dieu, ils ont accès a l’éternité. La finalité (ou pas) du corps physique constitue la locomotion associée à nos sens communicants par nos facultés intellectuelles, en vue d’une éternité spirituelle en Dieu par notre esprit (lorsque nous en sommes pourvus, baptisés) par la foi et le souffle de l’Esprit.
C’est en cela que nous sommes (par la foi) distincts du courant évolutionniste de nos frères humains. Ce processus spirituel échappe à la connaissance des intelligents (penseurs, savants, religieux, mécréants) se suffisant en eux-mêmes. Il se développa à partir du premier couple adamique doté de l’élément spirituel nommé esprit qui fut soufflé en eux, comme il l’est en nous, par l’Eternel Je Suis, Créateur de l’univers et Dieu de tous les hommes. (1)
De surcroît, Dieu donna à notre postérité un total libre arbitre, impliquant par là même, notre responsabilité quant aux conséquences de nos choix inclinant vers le Juste ou l’injuste, le bien ou le mal…
Nos grands aïeux ayant failli à l’injonction qui leur fut demandé en Eden de ne pas céder à la tentation, désobéirent… Ce qui les amena à être bannis de l’enclôt édénique, avec pour bagage la connaissance du Bien et du Mal.
Le fruit de leur rébellion ne se fit pas attendre. Vivant désormais hors de la sécurité du jardin divin, le couple engendra deux fils, Abel et Caïn. Hors, ce dernier devint jaloux de son frère Abel et l’assassinat. Il devint alors le premier criminel de l’histoire des homo-spirituels.
Ce petit clan de trois personnes parvint à s’adapter à l’humanité en terre de Nod (à l’Est d’Eden) qui poursuivait sa dangereuse et multi-millénaire évolution impliquant toutes sortes de combats de survie, (organisation similaire aux meutes de Canis lupus), peurs de l’obscur (feu, chamanisme, ensemencement, roue, armes, conquêtes tribales, citées forteresses dirigées par les politiques des plus forts); rencontres d’impressionnants géants et d’êtres gris énigmatiques de morphologies étranges, mutations partielles engendrées par des entités déchues du ciel mêlées aux femmes porteuses, cohabitation de techniques primaires avec des technologies extraterrestres, etcétéra.
Les deux familles adamiques (Adam et Eve, et celle de Caïn le meurtrier) vont engendrer des fils et filles qui se mêleront aux autres humains, jusqu’à fonder dans la suite des temps séculaires, des peuples incluants des hommes sages, pour un grand nombre d’individus, la conscience de la dimension de l’Esprit éternel de Dieu et le désir de le recouvrir. Sur les cinq continents, des populations de races diverses, représentèrent l’humanité conquérante, dominatrice, ingénieuse. Bien que toujours menacée d’environnements hostiles, elle se trouva parfois en péril de disparaître en tant qu’homo sapiens.
L’espèce humaine poursuivait sa libre et tâtonnante évolution comme chasseurs-cueilleurs, puis bâtisseurs. Elle se socialisait tant bien que mal. Perspicaces observateurs de la nature sauvage, elle la domestiquait au fur et à mesure qu’elle exerçait sa domination.
Ayant conscience du Bien et du Mal, l’humanité dans sa diversité de races et de langages, parvint à grandes peines (sueur, larmes et sang versé) à progresser en éthique minimaliste de vie et de moralité, d’où l’invention de systèmes religieux plus ou moins biens adaptés à leur environnement respectif.
Néanmoins, ce qui s’avéra le plus en défaut, fut d’admettre et d’invoquer sa gratitude envers le Créateur, Dieu de toute la création. La culpabilité et l’esprit criminel de Caïn demeurèrent inhérent à la condition humaine…
Ce rappel ancestral de nos deux postérités m’amène à considérer notre actualité en perte de repères et à m’interroger sous un angle différent. Parvenus à l’aube du XXIème siècle, qu’avons-nous appris de fondamental pour notre conscience et notre feuille de route ? D’autant que nous avons tous l’intuition d’une fin de partie prochaine pour perspective apocalyptique.
Autrement dit, poussière ou transcendance de l’âme et de l’esprit ?
François Celier
(1) Cette série d’articles apparaîtront pour le moins inhabituel. Il est vrai que je fus agnostique durant 33 ans, avant d’emprunter ce chemin, de découvrir cette vérité qui vint à ma rencontre et me permit de re-naître à une vie inouïe.
Suite: Partie IV ET V:
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