Café du Rendez-vous 14° arrondissement.
Aujourd’hui je suis triste car mon pays n’est plus un pays libre, il est un pays où règne un despotisme sournois
Aujourd’hui je suis triste car nous ne sommes plus en 2023 mais en 1984, l’année que décrivit Orwell avec le ministère de la vérité qui n’est que le ministère du mensonge car bien évidemment nous ne sommes pas et ne seront jamais des nervis d’extrême droite car déjà nous nous situons en dehors du jeu politique.
Aujourd’hui je suis triste car je pense à ces millions de soldats morts pour leur patrie depuis 800 ans, que nous ne pourrons pas honorer par notre recueillement lors de notre marche.
Aujourd’hui je suis triste car je pense à mes camarades, anciens d’Indochine, d’Afrique, de Bosnie, d’Afghanistan ou du moyen Orient qui se faisaient une joie de monter sur Paris avec leurs drapeaux.
Aujourd’hui je suis triste de voir qu’un ancien combattant ne pèse plus rien face à des enragés qui éructent leur haine de la France mais à qui M. Darmanin a accordé, contrairement à nous, le droit de manifester.
Aujourd’hui je suis triste parce que l’Etat a sorti deux phrases de leur contexte pour interdire la marche alors que quelques lignes plus loin nous écrivions : « Dans le strict respect des règles du droit Français et de l’état de Droit, « Place d’Armes » n’a d’autre but que de donner aux citoyens les moyens de faire face.
Aujourd’hui je suis triste lorsque je pense à mon grand-père envoyé au front en 1915 à l’âge de 35 ans, mort après avoir été blessé à la tête, je suis triste en songeant à mon père qui est resté 5 ans prisonnier en Allemagne durant la 2ème guerre mondiale.
Aujourd’hui je suis triste non pas pour «Place d’Armes» ou pour la désillusion qu’implique cet arrêté mais pour ma patrie, pour la France qui chaque jour un peu plus se désunit et se craquelle alors que dans notre appel nous incitions à l’Union Sacrée.
Aujourd’hui je suis triste car l’on nous fait un procès d’intention sur les slogans que l’on aurait pu lancer lors de la Marche alors que l’année dernière, notre marche s’était passée dans le calme avec recueillement et sans aucun mot, d’ordre répréhensible.
Aujourd’hui je plains ces partis de gauche qui par ressentiment font le jeu du pouvoir en nous pourchassant de leur vindicte.
Mais aujourd’hui ma tristesse ne m’empêchera pas de me battre face à une décision inique et qui n’a qu’un but, nous salir pour nous détacher de nos camarades d’active.
Nous avons perdu une bataille avec cette interdiction mais nous n’avons pas perdu la guerre contre les tenants de l’Anti-France.
Nous récidiverons !
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