De l’importance historique de la déclaration Balfour
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(Lord Arthur Balfour, un visionnaire)
C’était, voici quelques jours, le centième anniversaire de la déclaration Balfour. Binyamin Netanyahou, pour l’occasion, s’est rendu à Londres. Theresa May, au nom du gouvernement britannique, a contribué aux commémorations (mais, bien sûr, pas l’antisémite Jeremy Corbyn).
Les dirigeants « palestiniens », eux, ne cessent de combattre la déclaration Balfour. Mahmoud Abbas a menacé de poursuivre le gouvernement britannique en justice et lui a demandé des excuses pour l’existence même du document.
On pourrait considérer que la déclaration Balfour n’a été qu’un texte de circonstances par lequel Arthur Balfour, ministre des Affaires Etrangères du Royaume Uni à l’époque, a reconnu la légitimité du projet de refondation d’un foyer national juif au Proche-Orient, avec pour but de bénéficier des moyens financiers juifs dans l’effort de guerre britannique à la fin de la Première Guerre Mondiale.
On pourrait noter que ce qui a suivi n’a pas toujours, très loin de là , été à la hauteur des espérances qui sont nées ainsi parmi les Juifs du monde, et remarquer qu’il y a eu bien des errances et bien des trahisons.
On pourrait rappeler qu’après qu’aient été dessinés les contours du Mandat palestinien et que celui-ci ait été confié au Royaume Uni, ce dernier a agi pour qu’en soit retranché quatre-vingt pour cent aux fins de créer un Etat arabe « palestinien », qui s’est appelé émirat de Transjordanie avant de s’appeler Royaume de Jordanie.
On pourrait rappeler aussi que sur le territoire du Mandat résiduel, les Britanniques ont propulsé un antisémite islamique nommé Amin al Husseini vers la position de chef religieux, mufti de Jérusalem, et l’ont laissé inciter à la haine antijuive, et organiser et mener à bien des actions de pogrom.
On pourrait souligner qu’ils ont favorisé l’immigration arabe sur le territoire du Mandat résiduel, tout en freinant, puis en asphyxiant l’immigration juive au moment où les Juifs d’Europe en auraient eu le plus besoin, car l’extermination les attendait sur le territoire européen, ce qui a été un acte de non-assistance à peuple en danger de mort et a créé les conditions d’un conflit qui n’est toujours pas résolu.
On pourrait dire que le Royaume Uni a, comme les autres puissances occidentales, abandonné le peuple juif et l’Etat d’Israël tout juste né lorsque la proclamation d’indépendance d’Israël a eu lieu, après que le dossier ait été confié aux Nations Unies et qu’un vote de partage du Mandat résiduel se soit déroulé : partage que les Juifs ont accepté et les Arabes refusé.
On pourrait insister sur le fait que les puissances occidentales considéraient à l’époque qu’Israël ne survivrait pas, que les Juifs seraient exterminés ou jetés à la mer, et que c’était pour elles, moins de cinq années après la libération d’Auschwitz, aussi effroyable que cela puisse paraitre, une solution acceptable.
Il n’empêche. La déclaration Balfour a effectivement légitimé le projet de refondation d’un foyer national juif, et donné ainsi une légitimité au droit du peuple juif à disposer de lui-même et à retrouver sa terre.
Quels qu’aient été les obstacles, le mouvement ainsi entamé a été irréversible.
Sans la déclaration Balfour, Israël n’aurait vraisemblablement pu voir le jour. Sans elle, tout ce qu’Israël et le peuple juif ont pu accomplir en sept décennies sur la terre d’Israël n’aurait pu l’être.
En combattant la déclaration Balfour, les dirigeants « palestiniens » montrent une fois de plus qu’ils n’ont aucune intention de voir se créer un Etat arabe « palestinien » à côté d’Israël, et veulent uniquement la disparition d’Israël. Ils montrent, une fois de plus, qu’ils considèrent Israël comme un pays qui n’a pas à exister et qui devrait être rayé de la carte du monde.
En parlant comme il le fait, Mahmoud Abbas se comporte de manière ignoble et grotesque à la fois, et cela devrait être suffisant pour qu’il soit considéré comme ce qu’il est, un vil et sanglant imposteur.
Au nom de quoi et au nom de qui ose-t-il parler de poursuivre le gouvernement britannique, et peut-il prétendre lui demander des excuses ?
Il y a un siècle, il n’y avait sur le territoire qui est devenu Israël que quelques dizaines de milliers d’Arabes qui n’étaient pas le « peuple palestinien »: la notion n’avait pas encore été inventée.
Il n’y avait pas de « cause palestinienne ». L’Etat arabe « palestinien », appelé émirat de Transjordanie, créé un peu plus tard, était peuplé d’une partie de ces Arabes. Les autres (ceux vivant sur les terres du Mandat) ont été entrainés vers l’antisémitisme islamique par Amin al Husseini, qui fut ultérieurement ami d’Adolf Hitler, et qui agissait non pas au nom des « Palestiniens », mais au nom de l’islam fanatique.
La guerre menée au moment de la renaissance d’Israël en 1948-49 ne l’a pas été pour la « libération » du « peuple palestinien », la notion n’avait toujours pas été inventée, mais au nom de l’islam fanatique encore.
L’OLP ne sera fondée qu’en 1964, et sera vite dirigée par le neveu et le disciple d’Amin al Husseini, le terroriste antisémite islamique Yasser Arafat.
Les dirigeants terroristes antisémites islamiques « palestiniens », et le terroriste antisémite islamique Mahmoud Abbas sont des continuateurs.
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