David se trouva dans » l’église » de Saül. Une église de forma(ta)tion. Saül voulait le formater.
On ne pouvait pas lui en vouloir, il avait appris ainsi. Il avait une vision étriquée, et dans ce combat contre Goliath, il échouait depuis 40 jours, ne bougeant pas d’un centimètre, mais il voulut donner un coup de pouce au jeune David.
Ils sont nombreux ceux qui viendront vous dire que vous ne pouvez pas le faire. Nombreux sont ceux qui vous décourageront au sujet des âmes.
Ils essaieront de mettre sur vous une armure que vous ne voulez pas porter. Vous ne pourrez pas la porter, car vous agirez en vérité et sans hypocrisie. Ils n’ont pas gagné une âme, mais ils veulent vous faire porter leur manteau. Leurs conseils, leurs pensées et leurs prédications, sont la manifestation d’une accumulation de raisonnements.
David était dans » l’église » de Saül, mais il savait bien que quelque chose n’allait pas. Il essaya de porter l’armure mais il n’était pas convaincu. Quel privilège de porter l’armure du chef de notre peuple ! Quel privilège d’être amené rapidement sur l’estrade, et de revêtir une responsabilité ! Beaucoup savent que cet habit ne leur va pas, mais ils ont trop cherché à avoir le titre pour le refuser maintenant ! Ils se disent qu’ils vont maigrir un peu, ou prendre du poids. Ils se disent qu’avec un peu d’effort, un peu de compromis, ils réussiront tôt ou tard à porter l’armure qu’on leur donne ! Je me souviens avoir été avec mon ami Michaël dans un institut biblique en France. Il y avait dans cet institut à temps plein des gens d’Afrique, des îles, et d’Europe.
Au moment de la prière, je fus choqué de les entendre tous prier de la même façon, avec le même accent religieux, et avec les mêmes mots. Toute leur personnalité, leurs accents, et ce qui faisait leurs différences s’étaient effacés pour ne former plus qu’un seul moule. Je priais par le Saint-Esprit quelques mois plus tard : » Seigneur, je t’en prie, pas ce mouvement « .
Je ne voulais pas entrer dans ce moule, car je savais inconsciemment qu’en y entrant, l’appel de Dieu mourrait. Je devais aller avec les dons, la personnalité, et la force que Dieu m’avait donnés.
Jérémy Sourdril
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