L’implosion de l’hôpital public a commencé, sans surprise (nous l’avions annoncée cet été) un mois à peine après le début de l’obligation vaccinale. Cette cerise sur le gâteau hospitalier délicatement posée par Olivier Véran, après de nombreux mois de tensions liées à l’épidémie elle-même achève une déconstruction sur laquelle il était impossible de ne pas être alerté.
Il était évidemment prévisible que la crise s’aggraverait en imposant aux premiers de corvée une obligation vaccinale dont tous les partisans font mine aujourd’hui de ne pas voir qu’elle est la cause première du désastre qui se prépare.
L’implosion de l’hôpital public est désormais à un stade bien avancé, après un été passé à harceler 40% des soignants qui n’étaient pas vaccinés, et à les menacer d’une paupérisation et d’un bannissement complet en cas de refus. Les apprentis sorciers qui ont organisé méticuleusement ce désastre font aujourd’hui mine de découvrir un problème dont ils sont les uniques responsables.
L’implosion de l’hôpital public a commencé
Bref, alors que, le 15 septembre, Gabriel Attal expliquait que 10% des soignants n’étaient pas vaccinés, soit 300.000 personnes, avec seulement 1% des soignants suspendus, le ministre Véran expliquait ces derniers jours qu’il restait 7.000 soignants suspendus… Bref, des pacotilles selon lui, oubliant accessoirement de préciser le nombre de soignants en arrêt-maladie et le nombre de démissionnaires, partis à cause de l’obligation vaccinale.
Ce management par la menace, par la violence, par la brutalité, produit pourtant des résultats formidables : 1.300 étudiants infirmiers viennent de démissionner, et le ministre ne comprend pas pour quoi. Il devrait nous interroger, nous avons quelques idées sur le sujet.
On apprenait il y a quelques jours que 10% des postes d’infirmiers et d’infirmières étaient désormais vacants. Bien évidemment, la presse subventionnée ou contrôle par la caste écarte toute allusion aux conséquences cataclysmiques de l’obligation vaccinale dans les hôpitaux, qui a ouvert un régime de terreur. Mais, comme nous l’avions annoncé, les résultats sont là, clairs et nets, défiant l’hybris de la macronie. Le petit peuple fait sécession face à la folie des grands qui le “dirige”.
La caste continue à forer droit
Alors que le gouvernement officiel, dans sa folie de talibans vaccinatifs, réunissait les conditions pour faire imploser l’hôpital public, le gouvernement profond continuait son travail de fermeture méthodique des lits d’hôpitaux. Ce double mouvement a conduit le controversé Delfraissy, président du Conseil Scientifique, à sonner l’alarme sur une situation où 20% des lits d’hôpitaux sont désormais “neutralisés”, soit faute de personnel, soit par décision de l’administration. Le gouvernement annonce une enquête pour comprendre ce chffre. A l’Assemblée Nationale, Véran parle plutôt de 10% de lits.
C’est amusant, non ? 10% de soignants non vaccinés au 15 septembre, 10% de lits fermés dans le mois qui suit. C’est bizarre comme les chiffres se recoupent…
Malgré ces évidents enchaînements de conséquences, personne ne semble aujourd’hui, dans la caste qui nous envoie dans le mur, décidé à se remettre en cause. Il est pourtant flagrant que l’obligation vaccinale a envoyé à l’hôpital la torpille qui lui manquait pour sombrer définitivement. Mais… Frédéric Valletoux, président de la FHF qui s’est comporté comme un véritable Attila avec les soignants non-vaccinés, se déclare totalement innocent des fautes qu’il a commises, et propose même de recommencer : “Tout le système de santé a besoin d’un remède de cheval.”
Visiblement, il y a un sérieux problème de psychorigidité et de compétences à la tête des hôpitaux français.
Arrêter l’obligation vaccinale pour sauver l’hôpital
La solution pour éviter le naufrage, nous la connaissons tous : il faut que le gouvernement renonce à l’obligation vaccinale et qu’il revienne à un monde “normal”. Le retour à la normale, ce n’est pas le fantasme d’un monde où tout le monde serait vacciné avec un produit qui ne marche pas, c’est un monde où l’on arrête les pratiques liberticides.
Il suffit que le gouvernement soigne sa folie. Mais peut-être la principale caractéristique de cette folie est-elle de ne pas être curable. Faute de pouvoir se remettre en cause, la caste condamne le petit peuple à la sécession. Le plus fort gagnera, et nous parions plutôt sur le petit peuple.
Il ne faudra pas plus de quelques semaines de ce régime pour que les vaccinés eux-mêmes demandent au gouvernement, pour pouvoir être soigné à nouveau à l’hôpital, la fin de la vaccination obligatoire.
Source
Beaucoup de coupables dans cette affaire qui devront rendre des comptes (auteurs et complices, notamment par leur passivité) et une population anesthésiée avec laquelle « plus c’est gros, plus ça passe ».
Le dieu du « tout sanitaire » a encore de beaux jours devant lui. J’en deviens péssimiste pour la France.
Seigneur, prends pitié !