La semaine dernière, je vous ai raconté comment les vaccins anti-covid nous ont été vendus comme « la solution miracle » pour sortir de l’épidémie.

Résultat : 18 mois plus tard, nous avons une septième vague en France, en été ! Quel succès !

Pire : les derniers chiffres officiels montrent que les triples vaccinés ont deux fois plus de risques d’être testés « positifs » au Covid que les non-vaccinés !

Alors, que s’est-il passé ?

Cet échec des vaccins pour stopper l’épidémie était-il prévisible ? Les experts « officiels » nous ont-ils menés en bateau ?

La réponse est oui !

Voici pourquoi :

Un vaccin injecté peut-il empêcher un virus d’entrer dans le nez !?

D’abord, « l’éradication totale » du coronavirus, rêvée par certains, n’a jamais été un objectif crédible. L’objectif du « zéro covid » a toujours été un conte de fées, pour une raison simple : il est impossible d’éradiquer une maladie qui a autant de réservoirs animaux – à moins d’éliminer de la planète la totalité des chats, chauves-souris, singes, visons, rats, bref, tous les animaux contaminés et contaminants.

Donc, l’éradication était hors d’atteinte. Mais il était également irréaliste d’imaginer que les vaccins covid pourraient être capables de bloquer les contaminations.

Car un vaccin injecté dans le muscle a peu de chances d’empêcher l’infection et la transmission d’un virus respiratoire !

C’était su et connu dès le départ. En décembre 2020, au moment où il était encore acceptable d’avoir un peu d’esprit critique sur la vaccination, BFM TV a donné la parole à Vincent Maréchal, professeur de virologie à la Sorbonne. Celui-ci l’a dit clairement : « on ne sait toujours pas si ce vaccin bloque la transmission du virus » (…) « le vaccin polio injectable ne permet pas de bloquer la transmission du virus »[1].

Pour la polio, c’est logique : le virus se multiplie dans l’intestin, puis se transmet via les selles. Les anticorps créés dans le sang par le vaccin injecté n’ont pas d’impact sur ce qui se passe dans l’intestin, et n’évitent donc pas la transmission du virus. Au mieux, ces anticorps sanguins peuvent « empêcher une forme grave ».

Eh bien avec les vaccins contre le coronavirus, c’est la même chose ! On ne peut pas empêcher le virus de se multiplier dans le nez et la gorge avec un vaccin injectable !

C’était parfaitement admis, et on pouvait d’ailleurs le lire dans journal grand public comme Le Temps, en janvier 2021 : « Le vaccin est effectué de manière intramusculaire, il induit donc une réaction immunitaire généralisée. Celle-ci réduit le risque de développer des symptômes, mais n’empêche pas forcément l’entrée du virus et sa multiplication au niveau des muqueuses nasales. »[2]

C’est de la physiologie basique : les anticorps créés dans le sang peuvent éventuellement empêcher une forme grave de la maladie, mais ils ne peuvent pas empêcher le virus d’entrer dans le nez et la gorge, de s’y multiplier, et de se transmettre à autrui !

Le ministre Olivier Véran le reconnaissait d’ailleurs discrètement, début janvier 2021 : « nous ne savons pas si ce vaccin protège du risque de contamination »[3]. Mais ces déclarations de prudence ont été vite oubliées. Ce que le grand public a entendu, ce sont des déclarations d’experts qui se disaient « optimistes »[4].

Le problème est qu’il n’y avait strictement aucune raison d’être optimiste ! En réalité, les seuls vaccins qui auraient éventuellement pu réussir à bloquer les transmissions, c’étaient des vaccins… nasaux, c’est-à-dire un spray dans le nez plutôt qu’une injection dans le muscle ! Là encore, c’était écrit noir sur blanc – quoique très discrètement – dans des médias grand public, ici sur le site de France Info, en septembre 2021 :

« Pour une réponse locale, il faut une immunisation locale, expose Nathalie Mielcarek, directrice de recherche à l’INSERM. « Ces vaccins à spray nasal donnent une réponse locale, dans le nez donc, avec des anticorps qui diminuent la charge virale. » En clair, « ils ont potentiellement un effet barrière, en empêchant le virus d’entrer.

Les vaccins actuels, eux, développent des anticorps et une réponse cellulaire qui permet de lutter contre la maladie et notamment contre ses formes graves. Mais ils n’empêchent pas le virus de se propager. »[5]

On ne peut pas dire plus clairement qu’un vaccin injecté dans le muscle ne peut pas créer d’immunité dans le nez – là où le virus entre, se multiplie et se transmet.

Et pourtant, cette vérité a mis du temps à sortir. Il a fallu attendre l’été 2021 pour que les autorités américaines reconnaissent que la charge virale mesurée dans la cavité nasale était identique chez les vaccinés et les non-vaccinés[6]. Cela veut dire qu’on a trouvé autant de virus dans le nez des vaccinés que des non-vaccinés. Et c’était parfaitement prévisible avec un vaccin injecté dans le muscle !

C’était d’autant plus prévisible que le même phénomène a eu lieu avec la coqueluche !

La preuve par le vaccin coqueluche !

La coqueluche est une maladie globalement bénigne, causée par la bactérie Bordetella pertussis. De façon intéressante, la coqueluche a des points communs évidents avec le covid : c’est une maladie des voies respiratoires très contagieuse et qui se transmet par voie aérienne.

Or depuis plusieurs années, les scientifiques reconnaissent que les vaccins modernes contre cette maladie ne fonctionnent pas bien. Voici ce qu’on peut lire sur le site de l’INSERM, qui résume bien le consensus scientifique :

« Depuis les années 2000, ces vaccins sont utilisés dans les pays industrialisés, mais il n’a pas fallu dix ans pour constater que le taux de coqueluche en population générale remontait malgré la vaccination. Les vaccins actuels protègent en effet bien contre la maladie, mais leur réponse est de courte durée (3 à 5 ans) et ils ne bloquent pas suffisamment la transmission de la bactérie entre individus. »[7]

Les vaccins modernes contre la coqueluche sont donc « de courte durée »[8] et ne « bloquent pas suffisamment la transmission » (cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ?).

Ils sont donc très imparfaits, et c’est pourquoi de nombreux scientifiques travaillent à des vaccins… nasaux ! Car contrairement aux vaccins injectés, nous dit l’INSERM, ces vaccins-là « reproduisent la voie naturelle d’infection et améliorent par conséquent la durée d’efficacité », en provoquant « une immunité locale dans les voies respiratoires ».

Voilà encore une preuve que l’immunité locale (dans le nez et la gorge) n’est pas de même nature que l’immunité générale (anticorps sanguins). Et pour la coqueluche, la situation actuelle pose un problème épineux. Car les vaccins injectés ne sont pas seulement imparfaits : ils risquent même de favoriser la diffusion épidémique !

Voici pourquoi : quand un vaccin diminue les symptômes, sans empêcher l’infection, il risque de faciliter les contaminations, car les gens ignorent qu’ils sont contagieux ! Quand on a de la fièvre, de la toux ou des maux de tête, on a tendance à s’isoler… mais si on n’a rien de tout ça, on prend moins de précautions !

En 2015, des chercheurs ont ainsi reconnu que le vaccin contre la coqueluche risquait de favoriser les contaminations asymptomatiques (sans symptôme) : « Il pourrait y avoir là des millions de personnes avec seulement une petite toux ou pas de toux qui répandent cette maladie sans le savoir »[9].

Or c’était précisément l’un des gros risques des vaccins anti-covid : « masquer les symptômes » sans bloquer la transmission… donc favoriser la diffusion du virus !

Mais qui a parlé de ce risque-là, à part quelques experts vite taxés d’être « anti-vax » ?

L’histoire se répète : le vaccin qui provoquait des « variants »

Les vaccins coqueluche offrent un autre enseignement capital, cette fois sur la fâcheuse tendance des vaccins modernes à favoriser les variants.

Les vaccins anti-coqueluche ressemblent aux vaccins anti-covid sur un point capital : ils se concentrent sur une toute petite partie du germe. Les vaccins anti-coqueluche modernes ne contiennent qu’une poignée de protéines de la bactérie, alors que les vaccins précédents contenaient la totalité de la bactérie, avec ses milliers de protéines.

C’est très semblable aux premiers vaccins covid autorisés, qui se sont concentrés sur une seule protéine du virus, la protéine spike – plutôt que de contenir la totalité du virus.

Or que se passe-t-il quand on vaccine la population avec un vaccin focalisé sur une petite partie du germe ? Cela favorise les mutations, donc les variants !

C’est un phénomène naturel, évolutionniste, que l’on connaît depuis des dizaines d’années… et qui a été confirmé récemment par l’Institut Pasteur pour les vaccins anti-coqueluche ! Voici comment le journal Le Monde a résumé cette très belle étude française[10] : « Le suivi sur cinquante ans de génomes de « B. pertussis » (la bactérie de la coqueluche) a montré que l’introduction de vaccins acellulaires a favorisé l’émergence de souches leur échappant » [11].

Comment le vaccin a-t-il provoqué ces variants ? D’abord, en ne bloquant pas les transmissions : « il y a beaucoup de transmissions silencieuses de la coqueluche et de nombreux cas, même symptomatiques, ne sont pas diagnostiqués »[12].

Puis, lors de ces contaminations, la maladie s’est adaptée au vaccin. L’étude montre que la bactérie de la coqueluche a muté précisément sur les protéines visées par le vaccin… pour échapper à son action. Bref, le vaccin a provoqué des variants qui échappent à l’immunité vaccinale !

Et c’était parfaitement prévisible, comme l’a confirmé au Monde le généticien Julian Parkhill, de l’université de Cambridge :

« Les bactéries et les virus sont très forts pour évoluer. Certains le font depuis des millions d’années dans la population humaine, et ont donc le potentiel d’échapper à l’immunité induite par les vaccins. Nous avions de bonnes raisons de remplacer les vaccins à germes entiers par les vaccins acellulaires (Nda : à cause de ses effets indésirables), mais nous aurions dû nous attendre à ce phénomène d’échappement compte tenu de ce nombre réduit d’antigènes » [13].

Et le journal Le Monde de conclure de cette étude sur la coqueluche, « de quoi questionner les choix concernant la composition vaccinale, y compris dans le cadre de la lutte contre le Covid19 ». Traduction : cibler une seule protéine du virus (spike) était une erreur !

Vous voyez le problème que posaient les vaccins anti-covid, dès le départ ?

Injectés dans le muscle, ils avaient très peu de chances de bloquer l’infection. Ils risquaient au contraire de favoriser les contaminations silencieuses. Et parce qu’ils concernaient une petite protéine du coronavirus, ils risquaient fortement de favoriser des mutations, donc des variants… et donc de faire perdurer l’épidémie indéfiniment !

Ce risque était d’autant plus grand que les coronavirus mutent relativement facilement. Plus facilement en tout cas qu’une bactérie comme celle de la coqueluche ! L’apparition de variants covid favorisés par les vaccins était donc encore plus facile à anticiper que pour la coqueluche !

D’autant que la protéine spike visée par les vaccins anti-covid est précisément la protéine par laquelle le virus entre dans nos cellules. Donc, si le virus mute sur cette partie-là, non seulement il infectera plus facilement les vaccinés, mais risque de faciliter les réinfections. Donc de faire perdurer l’épidémie indéfiniment, plutôt que de l’éteindre !

Et le comble, c’est que le risque de favoriser ce genre de variants est encore plus grand si l’on vaccine massivement en pleine épidémie ! Là encore, malgré le manque de nuance médiatique sur ces vaccins « miraculeux », le lecteur attentif avait pu le lire dans la presse dès janvier 2021 – ici, via le chercheur Éric Billy, pourtant un inconditionnel de la vaccination :

« L’idéal c’est de faire une campagne de vaccination massive quand le virus circule très faiblement. Quand on fait une campagne de vaccination de masse, si le virus circule beaucoup, il existe le risque d’une immunité incomplète, qui peut générer une pression de sélection sur le virus »[14].

Donc non seulement l’apparition de « variants » était parfaitement prévisible, car les virus à ARN comme le virus de la grippe ou les coronavirus mutent facilement.

Mais la nature même de la vaccination massive, en pleine épidémie, par des vaccins qui ne bloquent pas la transmission et qui portent sur la protéine spike, avait toutes les chances de favoriser des variants échappant rapidement à l’efficacité vaccinale !

Étrangement, tout ceci a été largement masqué, au profit d’une forme de dogmatisme provax qui interdisait la moindre critique sur la vaccination.

Est-il possible encore de croire un mot à ce qu’ils nous racontent, s’agissant de ces « vaccins miracles » ?

Bonne santé,

Xavier Bazin

Sources