Note MAV: je suis particulièrement sensible à cet article, alors que j’ai souffert au-delà de l’imaginable des » bruits qui courent « : calomnies et médisances en tout genre. Je me souviens d’un jour où un véritable homme de Dieu m’a appelée en me disant: » Michelle, tu n’es pas sans savoir tous les bruits qui courent contre toi. Mais je vois la transformation de plusieurs membres de mon église qui sont venus te voir et que tu as délivrés, et je veux me faire une opinion par moi-même. Puis-je venir te voir ? « . Il est venu, nous avons beaucoup partagé, beaucoup prié, et… il m’a invitée à venir prêcher dans son église. C’était la première fois, mais quelle guérison pour moi. J’ai connu la même chose plus tard avec Pierre Truschel et d’autres oints… Les vrais hommes de Dieu vont chercher la vérité à la source !
« Le bruit en parvint aux oreilles des membres de l’Eglise de Jérusalem, et ils envoyèrent Barnabas jusqu’à Antioche » (Actes 11.22).
Les bruits, la rumeur, connaissez-vous cela ? Comme il y a vingt siècles, les églises d’aujourd’hui y sont exposées ! Il n’y a rien de nouveau sous le soleil ! Cependant si nous ne pouvons empêcher que des bruits courent, ce texte nous donne une piste quant à la manière de les traiter.
Arrêtons-nous un instant sur la manière dont le « bruit » fut traité, et par qui ?
Soulignez que « la caisse enregistreuse » de ce bruit fut : « les membres de l’église de Jérusalem« . Quand certains bruits courent, ils atteignent prioritairement les églises. Que les bruits soient fondés ou pas, ils touchent les membres des communautés où ces bruits se répandent. Une église mature va réagir face à ces bruits, comme l’a fait l’église de Jérusalem. En effet, la première chose qu’ils ont décidé de faire, ce fut de ne pas fonder un jugement à partir des bruits, mais d’envoyer là -bas un homme de paix, de consolation, de conciliation, d’encouragement, d’exhortation : Barnabas.
L’Eglise, dans sa responsabilité d’église mature, a démontré ainsi, qu’une « affaire » ne pouvait pas être jugée à partir uniquement de bruits, de rumeurs. Voilà déjà une bonne base d’approche.
A l’heure des rumeurs amplifiées par ces caisses de résonnance que sont le téléphone facile et les emails envahisseurs, à l’heure où les bruits qui courent sont officiellement enregistrés et largement diffusés sans être vérifiés, combien les églises et leurs responsables devraient s’inspirer de ce principe : Aller à la source. Et, compter sur des personnes respectées, comme l’était Barnabas, capables de vérifier le bien fondé ou pas de ces bruits avec un esprit paisible. a
Mais quel était donc ce bruit ? Le bruit en question était que : « de nombreux païens croyaient et se convertissaient au Seigneur » ! Pour de nombreux juifs qui avaient cru au Seigneur, le fait que des païens croient était déjà un scandale. Il leur paraissait inconcevable que des païens puissent croire, et se convertir au Seigneur ! Ils pensaient que l’Evangile était altéré par cette compromission. En un mot, l’église d’Antioche était suspectée de compromettre le témoignage de l’évangile.
Avez-vous entendu des bruits concernant telle ou telle église, tel ou tel pasteur, lesquels seraient en train de compromettre le témoignage de l’évangile ? Ne vous précipitez pas pour porter un jugement, attendez de voir quels sont les fruits. Lorsque Barnabas arrive, il voit que la grâce de Dieu est à l’œuvre, et il s’en réjouit (Actes 11.23).
Un conseil pour ce jour :
Soyons prudents quant aux bruits qui nous parviennent, et apprenons à nous réjouir de la grâce de Dieu, là où elle se manifeste.
Paul Calzada
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