Mes récentes réflexions m’amènent à penser que le nouvel ordre mondial (ou nouvel ordre libéral, comme il semblerait qu’il faille maintenant l’appeler, suite, peut-être, à l’abandon de ses prétentions planétaires) a commis une erreur gigantesque en confisquant le résultat des élections américaines de 2020.
Même s’il ne faut jamais sous-estimer un adversaire, force est constater que, dans leur hâte de pérenniser un système leur assurant argent et chair fraîche, les architectes de Babel ont à cette occasion grossièrement négligé les principes spirituels qui les avaient portés jusqu’ici.
Pour bien saisir le mécanisme auquel je me réfère, nous allons tout d’abord faire un peu d’histoire contemporaine, après quoi nous nous pencherons sur des notions de base du droit constitutionnel. Cela nous permettra de comprendre pourquoi un revirement de la cour suprême des États-Unis en matière de sacrifices humains a été possible en juin dernier.
- Les caves se rebiffent
En 2016, les structures hégémoniques globalistes et leurs lobbies ont encaissé deux coups directs qui les ont laissés en plein désarroi. Le 23 juin, en effet, les citoyens britanniques décidaient courageusement de s’affranchir du carcan européen. Un peu plus tard, le 8 novembre, c’était au tour du peuple américain de frapper un grand coup, avec l’élection tonitruante de Donald J. Trump.
Pour les technocrates qui croyaient avoir le monde bien en main, le réveil était douloureux. Car après des décennies de bourrage de crâne médiatique, les masses ingrates regimbaient. Sans doute n’étaient-elles pas, en fin de compte, aussi faciles à formater que les experts en communication l’avaient estimé…
Mettons-nous un instant à la place de ces gens qui considèrent comme un dû l’exercice d’un contrôle sans partage sur leurs semblables. En voyant leurs fantasmes morbides de toute puissance s’effriter à la manière des pieds de la statue de Daniel 2, ils devaient être extrêmement mal à l’aise. Il fallait qu’ils réagissent très vite. Or, dans l’urgence, les vieux réflexes –mensonge, dissimulation, manipulation– refont rapidement surface. C’est donc tout naturellement qu’ils en sont arrivés, entre autres, au vol des présidentielles de 2020, illustration insigne de ce qu’est la décadence politique actuelle. En fait, la fraude avait cessé d’être une option commode, elle était devenue une condition sine qua non de la conquête et de la conservation du pouvoir.
- En droit, méfiez-vous de l’envers du décor
Dans la théorie de la démocratie, le vote est la manifestation de volonté par laquelle le peuple, qualifié de « souverain » (non, non, ce n’est pas de la rigolade !) délègue ses prérogatives à ceux qu’il estime dignes de gérer pour son compte les affaires publiques.
Cette démarche implique évidemment que les électeurs minoritaires se rallient au choix de la majorité. Corollaire : les votants portent, quelle que soit l’opinion qu’ils ont exprimée, la responsabilité des actions des élus.
En somme, il s’agit d’un montage dans lequel les uns acceptent, sur la base des promesses qui leur sont faites, de transférer leur autorité à d’autres, qui deviennent ainsi leurs dirigeants. Tout bien réfléchi, c’est un cas d’application de Romains 6.16.
Romains 6.16: Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez […].
L’important étant de comprendre que l’opération a pour but d’intégrer les humains dans un rapport domination/sujétion s’imposant à l’usage comme incontournable –aux antipodes de la soumission libre et ouverte préconisée par Romains 13.1ss– et porteur, à terme, des dérives kafkaïennes qui nous sont désormais connues.
Relisez Genèse 3. Pourquoi croyez-vous que le satan ait fait un discours électoral à Eve? Vous serez comme Dieu, ou, plus sournoisement, comme des dieux… Politicien est un très vieux métier.
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Nous voyons maintenant pourquoi les membres du Corps de Christ ne peuvent s’inféoder aux représentants d’une coterie terrestre, charnelle, diabolique et espérer, naïveté pure, que ces derniers se battront pour les valeurs et idéaux de l’Évangile.
C’est pour être tombés dans ce piège que les USA, dont la quasi-totalité de la population se disait chrétienne à la fin du 18ème siècle, en sont venus à donner le spectacle dont nous sommes aujourd’hui les témoins.
C’est pour la même raison que, dans ce pays, la jurisprudence donnant le feu vert aux assassinats d’enfants à naître n’a pu être battue en brèche pendant 49 ans.
Mais alors, me demanderez-vous, quel a été le déclencheur qui a permis le revirement victorieux du 24 juin ? La fraude électorale massive de novembre 2020, tout simplement. Toute personne qui joue aux cartes ou aux dés pour de l’argent le sait : si elle perd, elle paie… à moins qu’une tricherie ne soit révélée. Dans ce cas-là, la personne en question récupère sa mise et quitte la partie.
En clair, cela signifie que les chrétiens qui se sont exprimés en tant qu’électeurs ne sont pas liés par un scrutin entaché d’irrégularités –puisque le transfert d’autorité cité plus haut n’a pas valablement eu lieu– et, qu’en conséquence, l’obstacle qu’ils avaient accepté de placer devant leurs prières est inexistant, celles-ci conservant dès lors leur pleine efficacité.
Dans leur hâte de retrouver à tout prix la totalité des leviers de commande de Washington, les agents du N.O.M. ont effectivement commis une erreur monumentale. Comme je le dis en titre, ils ont marqué un but contre leur propre camp et il appartient maintenant à l’Eglise de pousser l’avantage. Si elle parvient à appréhender cette réalité spirituelle, en dépit des persécutions qui s’intensifient, la liste de ses victoires ne cessera, dès ce jour, de s’allonger.
Dans sa liberté retrouvée face aux institutions moribondes de ce monde, le Corps et les croyants correspondront à la description donnée de David et ses compagnons d’armes, lors de la révolte d’Absalom, en 2 Samuel 17.8-9, furieux comme le serait dans les champs une ourse à qui l’on aurait enlevé ses petits.
Remarquez la phrase finale du verset 8: Ton père est un homme de guerre, et il ne passera pas la nuit avec le peuple.
Dans les temps de ténèbres que nous traversons, il faut savoir se distancer des foules que l’on aveugle avec la poudre aux yeux de la démocratie, ce prétendu pouvoir du peuple. Si vous ne vous distancez pas de ce mirage, vous ne pourrez pas vaincre les fils de la rébellion.
SDG/NM – 05.07.2022
A ce sujet, une réflexion de Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune
Paradoxalement, cette inscription dans la Constitution ne favorisera pas l’accès à l’avortement. Car si l’on entend dire parfois que l’accès à l’IVG peut paraître difficile, cela s’explique par le manque de professionnels de santé acceptant d’effectuer un acte qui porte atteinte à la vie humaine. Cette désertification de la profession ira inéluctablement en s’intensifiant car aucune norme, fût-elle constitutionnelle, n’obligera jamais les soignants à pratiquer des actes contraires à leur conscience. C’est ainsi, par exemple, qu’en Italie 80 % des gynécologues-obstétriciens ne pratiquent pas d’avortement.
Symboliquement, donner la même valeur à la naissance et à l’avortement, à la vie et à la mort, est un non-sens. Le monde médical est sensible à cette dérive insensée. L’effet d’éviction est inévitable.
Même si l’avortement entrait dans la Constitution, cela ne changerait strictement rien à la nature de l’acte et à ses conséquences. La Constitution, comme la loi, sont des normes humaines qui ne sont jamais gravées définitivement dans le marbre et qui peuvent toujours être changées. En revanche, les seules normes indéracinables, contre lesquelles personne ne peut rien, sont celles qui sont inscrites au cœur de l’homme. Elles sont peu nombreuses et l’interdit de tuer en est une.