Transmis par Elisabeth777
» Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Mon enfant, tes péchés sont pardonnés « . (Marc 2:5)
La foi peut être vue. Tout comme Jésus a expliqué à Nicodème dans Jean 3: 8, la foi est comme le vent.
La foi en elle-même est invisible, mais la foi qui sauve est toujours accompagnée par des actions correspondantes qui peuvent être vues (Jacques 2:17-26.).
Ce n’était pas seulement la foi du paralytique que Jésus vit, mais aussi celle de ses quatre amis (Marc 2:3). Cela démontre l’effet que peut avoir sur les autres notre intercession dans la foi. Jésus, voyant leur foi. Cependant, bien que notre foi libérée sur le compte des autres soit puissante, il n’est pas un substitut à leur foi.
C’est simplement une aide. La personne qui doit recevoir le miracle doit avoir un certain degré de foi, elle aussi. Même Jésus ne pouvait pas produire la guérison chez ceux qui ne croyaient pas (Marc 6: 5-6). Dans ce cas, il est évident que le paralytique avait aussi lui-même la foi parce qu’il n’était pas résistant aux quatre amis qui l’on apporté; et il se leva et obéit au commandement de Jésus sans avoir à être aidé.
Pourquoi Jésus a-t-il subvenu au pardon des péchés de cet homme au lieu de répondre au besoin évident qu’il avait de la guérison? Dieu est plus préoccupé par la santé spirituelle d’un homme que par sa santé physique. Or, Jésus, à travers une parole de connaissance, peut avoir perçu le véritable cri du coeur de cet homme qui était de se réconcilier avec Dieu.
Dans certains cas (pas tous – Jean 9: 2-3), la maladie est une conséquence directe du péché. Par conséquent, Jésus avait affaire à la racine même de la paralysie. Est-ce que oui ou non la paralysie de cet homme était une conséquence directe du péché, une chose est sûre, le péché dans notre vie (qui n’a pas été pardonné) permettra à Satan de nous garder dans la servitude. Grâce à l’acte de Jésus de pardonner les péchés de cet homme, le paralytique était libre de recevoir toutes les bénédictions de Dieu, qui certainement comprenaient la guérison.
Le point est, que dans les deux cas, le pardon des péchés et la guérison du paralytique sont humainement impossibles. Si Jésus pouvait faire l’un, il pouvait faire l’autre. C’est ainsi qu’il a guéri le paralytique démontrant qu’il avait l’autorité de pardonner les péchés.
À l’époque de Jésus, les gens étaient plus enclins à croire sa volonté et sa puissance pour guérir qu’ils ne l’étaient d’accepter son pouvoir de pardonner leurs péchés.
Aujourd’hui, le monde de l’Eglise accepte essentiellement le pardon des péchés, mais doute de sa volonté de guérir.
Ces deux actes n’ont jamais été destinés à être séparés. Croyez et recevez tout ce que Dieu a pour vous aujourd’hui.
ce sujet est hyper » sensible » car il peut être source de confusions diverses
ici, je ne veux blesser personne mais je vais prendre quelques caricatures qui aident à prendre du recul, à discerner , à décider surtout de ne pas » juger et encore moins d’accuser …..
j’ai trop entendu des phrases clichés de ce type :
tu n’as pas assez de foi , c’est une question de foi … si tu avais une plus grande foi … La foi c’est persévérer davantage , es – tu certaine d’avoir persévérer comme » il faut »
Jésus lui même va reprocher , ce au milieu d’une tempête qu’il va apaiser , que ses disciples sont des hommes de foi » et va dire ailleurs qu’il suffit d’une foi pas plus grosse qu’un grain de sénevé pour déplacer les montagnes
quelque part , une sorte de contradiction qui fait poser la question de quelle foi pour quelle montagne à déplacer , ou quelle tempête à faire taire et cesser ?
Je vais ici témoigner et dire les risques qui se posent par » la religiosité » dont le carburant serait assez semblable au système des amendes ou contraventions que nous recevons en cas d’infractions routières
tel dépassement de vitesse , telle contravention
tel stationnement dérangeant telle autre contravention
c’est écrit quelque part avec une sorte de degré de gravité
et pour la foi, des religieux font la même chose donc si cela ne marche pas c’est parce que … parce que quoi ???????????
j’ai choisi deux évangiles où Jésus parle à peu prés avec les mêmes mots sur ce sujet
il y a l’évangile de l’aveugle né de naissance où les passants posent pour questions pourquoi , il est né aveugle ?faute de ses péchés ( donc Dieu punit ) faute du péché de ses parents ( et Dieu est injuste , il punit un enfant dés sa naissance ?? )
Pour un Dieu qui demande de ne pas se faire de représentation de sa personne , ici , je trouve que la représentation est » pas sympa du tout »
donc donc Jésus va dire que ceux qui pensent de cette manière ( système des contraventions ) doit changer de manière de penser
Jésus va souvent pardonner les péchés avant de montrer la guérison ( l’aveugle voit, le paralytique marche )
dans un autre évangile , il y a un accident domestique, une tour sur Siloé est en train de se construire et elle chute en entraîne dans la mort dix huit ouvriers
questions des gens du coin : Est ce que ces dix huit auraient davantage fauté que d’autres ? donc encore système des contraventions
ici d’un flou !
tantôt ce serait parce que les parents , là parce que tel péché ( qu’on voit sur son prochain mais bien sur, soi Nickel ?? ) et ce système se met en marche avec la foi des gens , cela dés que la prière ou le jeun n’auraient pas produit l’exaucement attendu ?????????
ON ACCUSE alors le prochain de ne pas avoir eu assez de foi ? de ne pas pouvoir prouver qu’il en a une » forte et efficace » ?????? QUE cela se voit bien qu’il n’a pas la foi ?? qu’il ne lit pas la parole de Dieu ???
dans plusieurs évangiles , Jésus va dire que c’est pour que l’oeuvre de Dieu soit manifestée , ce dans l’évangile de la résurrection de Lazarre et dans d’autres
que veut dire » l’oeuvre de Dieu soit manifestée » ??
cela peut être de savoir attendre , de tenir le coup dans une épreuve avec le droit , la liberté de pleurer comme Jésus pleure et cela ne retire ici rien à la foi
cela ne fait pas des gens des personnes sans foi du tout
cela peut être d’avoir peur dans une tempête et de ne plus savoir quoi faire , de chercher , de réveiller Jésus
et alors ?? Nous y apprenons que Jésus est dans notre bateau
je n’ai peut – être pas une foi voyante du type foi auréolée de je ne sais combien de feux mais je sais que Jésus est dans mon bateau
que ma foi peut traverser des peurs et des larmes et alors ???
j’en sors grandie , ou j’en sors avec un certain recul
je vais reprendre ceci par le mot » montagne » qui dans nos expressions arrive souvent
ne pas s’en faire une montagne en fait partie
et si je prends du recul, je vois que ce que j’ai vu haut comme une montagne n’était qu’une taupinière
il suffisait de marcher dessus
d’avancer
de faire un pas puis un autre et encore un autre
dans une marche et les randonneurs le savent bien , il est tout à fait normal de faire des pauses et si la nuit arrive , de chercher un refuge( surtout en montagne )
cela ne fait pas de la foi quelque chose de » toujours parfait en comme une machine sur laquelle on appuie sur un bouton et hop on a le café au bout ?? »
la foi et là j’aime Chouraqui dans sa traduction , c’est une marche
donc avec des pauses , des repos à prendre , des doutes à poser , des lâcher- prise à décider , des larmes à laisser couler tout autant
et ici surtout ne pas juger le prochain dans ce qu’il traverse
Un de mes amis a dit ceci et j’aime cette manière de voir
les gens ne font pas toujours comme ils veulent mais souvent comme ils peuvent et aurions – nous fait mieux qu’eux dans la même circonstance ?
à défaut de foi » blindée », cela me renvoie à la parole de Jésus qui me dit » si tu penses de cette manière là , si tu penses et crois que c’est parce que ( système des contraventions ) alors , change !
Jésus aime la foi d’enfant ! Jésus l’a dit, donc c’est vrai (rms 10:17)
La férocité religieuse est particulièrement cruelle avec les malades, les infirmes, les pauvres, etc. Ces gens pensent: » Il ne doit pas être un vrai chrétien avec ce qui lui arrive « , alors que c’est souvent l’inverse: c’est eux, par leur manque de compassion et leurs jugements qui démontrent qu’ils n’ont pas l’amour agape de Dieu en eux. Et parfois, ils vont le dire à la personne: » Tu manques de foi « , ou » tu ne dois pas être convertie »
Je me souviens d’une femme en chaise roulante, dont le mari était un responsable technique de ma première église. Et sa femme était vraiment une femme de prière et une chrétienne engagée.
Bien sûr, des centaines de personnes avaient prié pour sa guérison, mais 30 ans après, elle était toujours en chaise roulante.
Un jour, trois personnes en parlent devant moi en disant que c’était parce que cette femme manquait de foi qu’elle n’était pas guérie.
J’avais beau être une jeune chrétienne, j’ai été vraiment choquée par les paroles de ces ainés et leur ai parlé avec rudesse, leur rappelant que dans l’histoire du paralytique, c’était la foi des quatre hommes qui étaient passés par le toit qui avait permis la guérison, pas celle du paralytique, qui avait probablement tellement prié pour sa propre guérison qu’il » n’y croyait plus « . Et de leur dire:
– Au lieu d’accuser cette femme d’être une mauvaise chrétienne, vous feriez mieux de vous mettre à prier et jeuner pour elle, et l’on verra si VOTRE foi peut la guérir…
Pas contents, les aînés ! Mais pas du tout repentants !
Beaucoup sont comme les amis de Job: à la douleur physique ils rajoutent la douleur morale par le jugement religieux méchant !
On sait ce que Dieu en a pensé: il s’est mis en colère…puis a demandé à Job (dont la foi était devenue comme une montagne, de fait, et ce à travers la souffrance !) de prier pour ses amis.
Car l’épreuve pour Job était justement pour augmenter sa foi et augmenter sa connaissance de Dieu, ce qui va de pair !
la connaissance de Dieu et » augmenter sa foi » me plaisent beaucoup . Ici je ne sais pas comment témoigner , ce à ma petite échelle , de ce que je comprends actuellement de la foi ‘
Qui se voit ou ne se voit pas ?? Cela me donne parfois envie de rire non pas pour me moquer mais parce que c’est tellement plus profond et ???J’aime dire , » Jésus habite en moi mais quand il dort dans ma barque , je rouspète toujours alors je le réveille » et jamais il ne me dit que c’est » mal »
le réveiller montre qu’il était là , que je m’agitais dans une tempête et de celle- ci , jamais il ne dit qu’elle n’existait pas ou qu’elle était banale
il l’apaise souvent de sa parole , toujours par sa parole
j’ai 61 ans et si je dis ( pour faire simple et bref alors que j’aurais de quoi écrire des livres , Ici petite pincée d’humour ) si je dis que j’ai eu 24 années à voir une maman aller dans des hopitaux psychiatriques ^
si je dis que depuis 1978 ( donc aujourd’hui 35 ans) elle cumule dégradations physiques et handicaps divers , qu’elle est aujourd’hui grabataire à vivre entre lit et sanglée dans un fauteuil coquille
on peut se poser des tas de questions
je les ai posées , peut- être pas toutes mais je les ai posées
tout ce que j’ai pu lire ou aller écouter sur les choses liées aux maladies mentales , à la »possession démoniaque » je suis allée les écouter ( je vous ai écoutée Michèle ,ce plusieurs fois )
il s’avère que je crois ici à ce que Dieu seul fait ( une sorte de St Thomas qui plie le genou pour dire Mon Seigneur et mon Dieu )
Je crois à cette puissance de Dieu sans chercher à comprendre pourquoi parfois des gens restent ou se dégradent comme c’est le cas pour ma maman et cela ici n’est pas parce que la foi , pas la foi …. COMME si c’était » magique » , automatique , ou mécanique ( cela se saurait alors :et les hôpitaux seraient inutiles et vides )
donc je témoigne ici
lorsque j’ai eu environ huit ou neuf ans ( l’année d’école dite de CE 2) j’étais dans une école catholique et nous avions des cours de catéchisme à raison d’une fois par semaine
c’était une très jeune religieuse , qui nous les faisait
comme je le dis ,ma maman se faisait remarquer et j’étais sujet de moqueries de la part de mes camarades de classe ( y compris dans les écoles religieuses )*
Traitée de fille de la » folle » , un jour , celles ci m’avaient mise le dos collé sur un gros arbre et avaient commencé à me lancer les cailloux qui couvraient le sol d’une grande cour
Une petite lapidation d’enfants !
Hors la jeune religieuse qui surveillait la cour, le vit et fit stopper ce qu’elle appela » un très vilain jeu qui faisait pleurer le » bon Dieu »
Elle nous fit rentrer dans une salle que je vois comme une salle de gymnastique , le sol était peint en vert , il avait des cercles peints sur le sol et nous y faisions ainsi des rondes
au fond,il y avait une rangée de petits bureaux pour nous faire dessiner
sans doute une salle polyvalente de cette époque
La religieuse se mit à nous lire la parabole du Bon Samaritain puis elle nous envoya vers les bureaux pour qu’on dessine ce que nous avions retenu de l’histoire
Je fis mon dessin
Elle ramassa les feuilles et les regarda une à une pour les commenter et les afficher sur le mur
lorsque je vis les feuilles de mes camarades s’afficher , je compris que je n’avais pas fait la même chose et j’eus très peur de voir ma feuille » arriver entre les mains de la religieuse »
Allais – je me faire encore gronder , me faire traiter de fille de la folle ?
Ma feuille arrivait
La religieuse la regardait et je la vis trembler , ses larmes montaient sur ses yeux
Qu’avais-je dessiné de si différent ?
Tout simplement mon vécu de cette récréation , moi collée sur le tronc de l’arbre et les cailloux qu’on me lançait … mais face à moi , un grand homme vêtu de blanc qui me demandait » si je voulais jouer avec Lui ? et je lui disais » OUI et merci d’être mon ami »
La religieuse qui avait vu , qui savait ce qui s’était passé lors de cette récréation , vint vers moi et toute émue me dit
Toi, toi, aujourd’hui, tu as vu le Seigneur ! Tu l’as vu ! De cela , tu t’en rappelleras toute ta vie !
Tu lui a dis oui , tu lui as dit » oui »
Ce fut tout de la part de la religieuse mais je fus marquée par cette émotion , ses larmes de joie
Je ne compris pas trop sur le coup , sauf que ses paroles ,les paroles de la religieuse » tu as vu le Seigneur » me firent sentir sa présence
Depuis , je sais que je sais que Jésus s’occupe de moi
je n’ai pas à le montrer , je le sais
entre temps , j’ai grandi mais autrement , ce dans l’éducation catholique et je peux dire que même si depuis j’ai vu des erreurs , des choses qui n’allaient pas avec la parole de Dieu ( quand je l’ai lue pour de bon ) je ne retire pas le bon de ce que j’ai pu recevoir
cela me fait dire toujours deux choses écrites dans la parole
TOUT CONCOURT AU BIEN DE CEUX QUI AIMENT DIEU
puis décliner le verbe » Honorer »
qui, je l’ai appris d’un ami qui fait de l’hébreu , veut dire » peser le pour et le contre »
Faire deux colonnes avec d’un coté le négatif mais qui nous a aussi appris à ne plus le vouloir , à s’en détacher , à s’en débarrasser question habitudes ou autres que parce qu’enfants , nous ne pouvions pas choisir …. mais subir
mais aussi remercier pour le coté positif
cette pesée , je l’ai souvent vue par deux plateaux d’une balance et au milieu d’elle l’aiguille sur le zéro
les deux plateaux en équilibre parfait
pour moi, l’aiguille , c’est Jésus sur sa croix , son sang a coulé pour équilibrer ces choses de ma vie
Du négatif que je pourrais raconter , je retiens , je retiens bien cette pédagogie particulière de Dieu
Celle de ne pas juger , de ne pas expédier les gens dans une catégorie avec des » tu qui tuent »
(Le psy Jacques Salomé en parle très bien )
à la question stupide parce que souvent » méchante » de pourquoi , certaines personnes ne guérissent pas , ne sont pas délivrées , il n’y a pas quantités de réponses mais des pistes à savoir
la toute première que peu se posent est tout simplement » veux -tu guérir » ? et ici bien relire l’évangile de Jean 5 où le gars paralysé depuis 38 ans ( ce qui veut dire ici presque toute une vie ) répond par mais » je n’ai jamais pu plonger dans la piscine parce que personne ne m’y a apporté donc je rampe toujours prés de la piscine ?? » en plus je n’ai jamais réussi à être le » premier dans l’eau »
la réponse de l’homme n’est pas » Oui je veux guérir » et Jésus le guérit par sa parole malgré tout
J’ai vu des gens guérir mais ne pas garder leur guérison parce que , parce qu’ils avaient perdu le » neursing qui allait avec leur maladie »
Plus de kiné , plus de massages , plus d’aide ménagère ou autres soins et présences
Veux – tu guérir vraiment et donc marcher ?? tout seul et peut – être avec ton grabat ?
du moins pour le déposer ailleurs que prés de la piscine où tu n’as plus besoin d’être ?
Cela va avec la question que pose Jésus » que veux – tu que je fasse pour toi ? »
Seigneur que je voie !
ce n’est pas , que je sois riche , que je me marie , que je fasse des voyages ou que sais- je
Que disons- nous à cette question là de Jésus qui nous la pose tout autant
que je voie !
que je voie ce que je dois voir
apprendre à regarder plus loin est un vrai programme pour beaucoup
par la maladie de ma maman j’ai appris ce qu’est le jugement expresse et ce qu’ont vraiment les gens dans leur » tiroir » question foi qu’ils disent que nous n’avons pas alors qu’eux si ??? bien sur mais ils n’ont pas guéri ma maman ???
pour juger et dire ce qu’il faut faire , ils le disent
cela fait un truc du style » fais ce que je dis mais ne regarde pas ce que je fais ! »
j’ai appris la compassion pour ceux qui ne guérissent pas et se découragent
j’ai appris la présence et l’écoute , à prier avec eux , avec les proches de ces malades
du tout , j’aime ‘l’évangile où Jésus admire l’offrande d’une pauvre veuve
Pour ceux qui la voient mettre deux sous dans le tronc, c’est banal, c’est stupide , cela ne servira à pas grand chose , ne changera pas la face du monde
bref voilà leur foi par leurs paroles et leur appréciations de la chose
pas pour Jésus, ces deux sous sont le nécessaire , pas du superflu !
de quoi regarder plus loin et ici c’est ma foi
dans du pas » grand chose » selon les hommes , Dieu lui voit plus loin et m’apprend à voir plus loin
ce plus loin qui révèle ce que l’homme ne voit pas toujours , je l’ai vécu alors que j’étais logée dans un monastère tenu par des religieuses Malchites ( rite oriental ) ,ce juste de l’autre coté du mur de Jérusalem
ce mur traverse leur jardin
donc j’ai couché au pied du mur avec malgré tout la vue sur les collines de Bethléem , comme si malgré l’urbanisme , je pouvais enfin imaginer le paysage tel qu’il le fut du temps de Jésus
Lors de nos échanges avec ces soeurs , l’une d’elle évoqua un songe qu’elle avait fait
celui d’une échelle pour grimper et passer de l’autre coté du mur
et l’échelle leur fit penser à celle de Jacob avec pour rappel
« Dieu était là mais personne ne le savait »
voilà des choses qui me touchent et je n’ai pas de mots pour les exprimer
cela fait partie de la foi qui ne se voit pas mais qu’on sait nous habiter dans toutes nos fibres
Pascale D