Il faut croire que les féministes ne seraient ni mère, ni -avant tout quand elles ont la chance de l’être-maman ! Avant même d’être femme ! Pourtant ces féministes ne semblent absolument pas s’intéresser à la souffrance de leurs enfants, qu’elles aient ou non un enfant. Elles ne mettent en avant que la souffrance des femmes. Souffrance à laquelle, bien que je sois dans la catégorie honnie des « hommes blancs de plus de 50 ans », je compatis. Des maltraitances que j’ai, moi-même, toute ma vie, dénoncées.

Mais quasiment jamais ces féministes dénoncent le martyr des enfants voire également les infanticides surtout en bas-âge. Non ? Que me dit-on ? Je ne veux pas y croire, ni même y penser : serait-ce parce qu’un auteur de maltraitance sur deux, oui 1 sur 2 est la mère !!!

Selon les chiffres publiés par le plan gouvernemental 2024-2027 de lutte contre les violences faites aux enfants, « chaque semaine 1 enfant meurt sous les coups de ses parents » ! Soit donc environ 54 chaque année ! Les écoliers de trois classes de primaire !

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Et ce n’est pas tout :
 « En 2021, +16% de violences intrafamiliales non conjugales par rapport à 2020 », selon le ministère de l’intérieur. Parmi ces cas, « des violences physiques et sexuelles. »
En 2022, le 119  –Central téléphonique : ce “Centre de contact” est ouvert 24h/24 et 7 jours/7 ! Ce numéro d’appel 119 est destiné à tout enfant ou adolescent victime de violences ou à toute personne préoccupée par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être. Cet appel est gratuit et 100% confidentiel : que tout gamin le sache, la communication avec ce centre 119 n’apparaîtra pas sur les relevés de téléphone des parents !- Ce centre a traité les situations de 40 334 enfants en danger ou en risque de danger. Soit 110 appels par jour et donc une moyenne de 4 ou 5 appels chaque heure de l’année !
24% des Français de plus de 18 ans estiment avoir été victimes de maltraitances graves dans leur enfance (sur un échantillon de 1 000 Français)
Quant aux violences sexuelles, « chaque année 160 000 enfants en sont victimes » et « 77% au sein de la famille (estimation CIIVISE). »
Selon le site d’avocats justifit.fr, « en 2021, 13 % des femmes et 5,5 % des hommes disent avoir subi des violences sexuelles dans leur enfance, dont 4,6 % des femmes et 1,2 % des hommes disent avoir subi des violences incestueuses (enquête INSERM). »

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En général, les bourreaux d’enfants maltraités sont « habituellement des membres de leur famille. En effet, dans plus de 95 % des cas, la famille proche est directement impliquée, et 2,4 % sont des personnes de leur entourage. Ci-dessous le pourcentage et la liste des auteurs présumés de maltraitance sur les enfants :
La mère : 49,9 % ;
Le père : 36,4 % ;
Les beaux-parents : 9,1 % ;
Un membre de la fratrie : 2 % ;
Les grands-parents : 1,3 % ;
Les autres membres de la famille : 1,3 %.
Les enfants en situation de handicap ont un risque 2,9 fois plus élevé d’être victime de violences sexuelles. »
Hormis la famille, « chaque année 1 enfant sur 7 est victime de violences dans le sport » mais aussi au tra
vers des réseaux sociaux :
« En 2022, 31% des parents déclarent que leur enfant a été au moins une fois victime de cyber-violence au cours de sa vie numérique. »
« La maltraitante impacte considérablement la santé physique et psychologique d’un enfant. Parfois, il peut souffrir des répercussions à vie ou parvenir à les surmonter par la prise en charge des faits présumés ou des relations positives qu’il entretient avec son entourage. Il est donc impératif de détecter les symptômes de maltraitance à temps pour agir en conséquence. » 
L’entourage doit être attentif à des comportements tels que :

-Repli sur soi ;
-Isolement ;
-Agressivité ;
-Retard d’apprentissage ;
-Échec scolaire ;
-Trouble de sommeil ;
-Refus de manger ;
-Mise en danger. »

Au printemps 2020, comme je le craignais dès la déclaration de la décision de nous confiner annoncée par Emmanuel Macron, je fus contre ce confinement car je craignais, outre des situations dramatiques dans certaines activités professionnelles, l’aggravation des cas de violences contre certains gamins maltraités ! Alors que, selon un sondage dès la fin du discours macronien, il n’y avait que 5% opposés, comme moi, à un tel confinement (j’avais d’ailleurs, au soir de son discours, fait un papier contre Macron et son confinement décidé pour le lendemain midi). Et je me souviens du sourire narquois, le lendemain matin d’un animateur dont j’approuve par ailleurs la plupart des propos sur CNews, Pascal Praud qui a eu cette réflexion ironique à propos de ces à peine « 5% des Français » qui n’approuvaient pas le confinement : « On se demande à quoi ils pensent… » J’avoue que, venant de sa part, je m’étais senti humilié…).
Comme le rappelle justifit.fr, « les chiffres ont littéralement explosé depuis le début de la crise sanitaire, à cause d’une hausse des violences intrafamiliales. En effet, avec le confinement et la fermeture temporaire des écoles, les enfants sont davantage exposés aux violences physiques et psychiques dans le cercle familial. »
Ce que, donc, je craignais mais pas M. Macron pourtant entouré, lui, de conseillers spécialistes es problèmes de l’enfance !

Ainsi, lors de cette période, « les appels passés au 119 (signalement enfance en danger) ont augmenté de 50 % uniquement sur la 1ère semaine d’avril 2020, + 15 % sur la deuxième semaine, et +53 % vers la 3e.
Plus de 35 % de signalements ont été effectués pendant le confinement. Les interventions policières ont aussi augmenté de 46 %. (…) Les violences se sont intensifiées durant le confinement, car 1,79 % d’enfants hospitalisés pour maltraitance sont décédés en 2020, contre 1,65 % entre 2017 et 2019. »

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Alors, Mesdames les féministes, n’oubliez pas « les fruits de vos entrailles » : une adulte
-même si elle a besoin de votre aide, de NOTRE AIDE COMMUNE !- 
doit pouvoir alerter ses proches -famille et amis- !
Mais les enfants ! Comment voulez-vous qu’ils se rebellent contre leur mère ou leur père, leur oncle ou leur tante, leur frère ou leur soeur… Aidez-les aussi. AIDONS-LES TOUS ENSEMBLE !

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…