Il n’existe pas de médecine judéo-chrétienne, ni même seulement chrétienne. Les fondements de la médecine occidentale sont matérialistes athées. Et cette médecine involue de manière de plus en plus ouvertement antichrist.
Certes, il y a encore des professionnels de la santé chrétiens. Mais cela ne rend pas la médecine chrétienne, pas plus que le fait que Daniel vécut à Babylone cessa d’en faire une cité idolâtre, corrompue et avilie dans la cruauté la plus barbare.
Avant de développer davantage, je vais partager, comme une parenthèse, une expérience personnelle qui constitua un grand tournant spirituel dans ma vie.
J’étais depuis trois ans un jeune fonctionnaire européen en poste à Bruxelles. Deux groupes de prière réunissaient des fonctionnaires chrétiens. Celui que je fréquentais était le groupe œcuménique. A vrai dire, il y avait plus de clercs que de fonctionnaires dans ce groupe, un Jésuite italien et un Jésuite belge, un pasteur calviniste francophone, un officier de l’Armée du salut néerlandais, parfois un pasteur pentecôtiste anglophone bouillant.
Il y avait aussi un groupe charismatique mais comme j’avais entendu pis que pendre en France de l’exubérance des charismatiques, je n’y avais jamais mis les pieds.
Puis, une jeune missionnaire britannique, Julia, se joignit à notre groupe. Souvent, elle lisait l’un ou l’autre psaume de David et je sentais que cela touchait de manière nouvelle quelque chose dans mon âme. Ces textes sont souvent beaux et l’anglais dans la voix de Julia l’était tout autant. Mais ne s’agissait-il que de ravissement poétique ?
Un beau jour de rentrée, les groupes s’accordèrent pour intervertir leur jour de réunion respectif. Et ma proverbiale distraction fit que, sans me rendre compte de rien, je me retrouvai dans le groupe charismatique. J’aurais pourtant dû me douter que quelque chose ne collait pas. Aucun des clercs habituels n’arrivait tandis que beaucoup de collègues jamais vus venaient me saluer amicalement et chaleureusement.
« Nous allons lever les bras et louer Jésus ».
La réunion venait de commencer et les écailles venaient de tomber de mes yeux. Je m’étais trompé de groupe ! Lever les bras ? Je n’avais jamais rien fait d’aussi extravagant. Je pensai bien à m’éclipser immédiatement mais, comme tous ces collègues étaient venus me saluer personnellement, cela aurait certainement manqué de tact. Mais ils levaient tous les bras. Je me disais qu’ils allaient finir par me dévisager si je ne le faisais pas aussi. Je me résolus donc à lever les mains. Certes, pas très haut. Il se produisit alors quelque chose de déconcertant. Je sentis de la chaleur pénétrer dans mes mains, comme si je les avais dirigées vers le soleil. Mais la salle de prière était aveugle. Je regardai au plafond s’il y avait des spots. Mais non, pensai-je, je le sentirais aussi sur mon visage. Ma perplexité ne s’interrompit qu’avec la fin du temps de louange.
Le berger du groupe nous invita à un temps de recueillement en silence. Cette fois, je retrouvai l’eau de mon bocal. Mais, à peine eus-je fermé les yeux, que je vis une vive couleur mauve. J’étais de plus en plus décontenancé.
Il y eut un temps de partage sur un extrait de la Bible. Je retombai sur mes pieds. Puis, alors que la réunion allait se terminer, le berger convia à un nouveau temps de recueillement en invitant quiconque recevrait une parole ou une vision de la part du Seigneur à la partager. Je n’avais jamais rien entendu d’aussi saugrenu et je fus saisi d’un rire purement intérieur. Pourtant, sitôt les yeux fermés, je vois en moi comme un film, des nuages très sombres qui roulent et une espèce de soleil très pâle qui perce timidement. Je n’en raconterai pas plus. Désormais, moi qui avais ri sous cape en entendant Eamon parler de parole et de vision du Seigneur, j’allais avoir des visions et entendre le Seigneur me parler (pas par téléphone, pas sur commande, mais je Le reconnais quand Il me parle).
Je referme la parenthèse.
J’ai souvent entendu des Chrétiens mettre en garde contre les médecines qui ne sont pas officielles en occident.
Je suis bien d’accord que, par exemple, l’anthroposophie de Rudolf Steiner contient de clairs éléments occultes.
La médecine ayurvédique, que je ne connais guère, me paraît aussi étroitement liée à l’hindouisme et donc à ses faux dieux.
La médecine chinoise, que je ne connais guère mieux, semble fondée notamment sur les notions antagonistes de yin et de yang qui sont évidemment étrangères au judéo-christianisme. Pour autant, le système nerveux est une sorte de câblage électrique très perfectionné du corps. Par conséquent, l’idée que l’on puisse obtenir certains effets thérapeutiques en plantant des aiguilles de métal conducteur d’électricité dans des courants d’énergie traversant le corps n’a en soi rien de farfelu. C’est tout ce que je peux en dire et je ne me risquerai pas à m’engager dans un plaidoyer en faveur de l’acupuncture dont je ne sais pas grand-chose.
Je ne suis pas non plus un spécialiste de la physique quantique. Mais j’ai toujours été d’esprit curieux et je lis et écoute volontiers des exposés de vulgarisation sur ce sujet.
Un jour que je m’interrogeais avec beaucoup de perplexité sur le paradoxe des protons, principaux constituants de cette matière telle qu’elle nous apparaît, massive, pesante, éventuellement solide, alors que la physique quantique nous les décrit comme composés de différents types de fermions (quarks et autres particules subatomiques) qui semblent n’être qu’énergie, que force, j’eus une vision d’une sphère, grande comme un ballon de montgolfière, qui n’était constituée que d’étincelles dans des camaïeux de couleurs agités qui se heurtaient et se bornaient les unes et les autres. Dieu me montrait un proton comme jamais aucun œil humain ne le verra, pensai-je.
Je cite cela car cela m’a conduit ensuite à penser que les recherches sur la « mémoire » de l’eau n’étaient probablement pas aussi saugrenues qu’il est de bon ton de le dire. Si la matière n’est fondamentalement qu’un agrégat d’énergie et de forces, il n’est pas inconcevable que de l’eau reste « chargée » de l’énergie propre à des molécules avec lesquelles elle a été en contact. Je ne vais pas me lancer dans des développements bien au-delà de mes capacités embryonnaires dans ces sujets. Je ne fais qu’esquisser que l’on ne peut pas régler la question de l’homéopathie d’un simple haussement d’épaule. Si la « mémoire » de l’eau devait se vérifier, on ne pourrait plus dénier tout fondement « scientifique » à l’homéopathie.
Quoi qu’il en soit, la plupart des Chrétiens que j’ai côtoyés sont remplis de préventions à l’égard des médecines autres qu’occidentales, dans certains cas à juste titre. Mais se sont-ils jamais sérieusement demandé si la médecine occidentale matérialiste athée était vraiment au dessus de tout soupçon ?
Henri Cavaillet, ce nom reste associé en France au consentement présumé au prélèvement d’organes, fils de franc-maçon et franc-maçon lui-même – si je le souligne, c’est parce que bien trop peu de Chrétiens se donnent la peine de s’informer sur la nature exacte de cette secte, sur le fait qu’il faut notamment poignarder la Bible pour accéder au grade de « chevalier kadosh » (à ne pas confondre avec notre chevalier qadosh vu sur un cheval blanc en vision par l’apôtre Jean dans l’Apocalypse) et qu’on y espère, dans les hauts degrés, une alliance avec lucifer pour qu’il apporte la lumière de la connaissance aux hommes. Du satanisme pour appeler les choses par leur nom.
La loi Cavaillet de 1976 s’est développée sur un changement de la définition juridique de la mort, non plus en référence à l’arrêt du cœur mais à l’encéphalogramme plat. Évidemment, dans un corps à encéphalogramme plat où le cœur bat toujours, les organes sont encore vivants. La transplantation, depuis une cinquantaine d’années, s’opère avec les organes vivants d’une personne déclarée … morte. Chers Chrétiens, avez-vous pensé à ce qui arriverait si Jésus et Lazare avaient vécu sur terre en 2022 ? Dieu ne devrait pas seulement ressusciter Lazare mais lui recréer des yeux, des reins, un cœur et que sais-je encore. Certes, rien n’est impossible à Dieu. Le problème, c’est que, dans le monde entier, il y a des cas de personnes revenues à la vie après encéphalogramme plat. Les Chrétiens devraient être les derniers à s’en étonner qui n’ont pas le droit d’ignorer que notre vie est tirée de la puissance de Dieu Lui-même et qu’Il en dispose à Son gré. Il y a même des cas de retour à la vie après arrêt cardiaque, dont ma propre mère en 1972 qui put nous raconter son expérience du Ciel et son dialogue avec Dieu.
Mesurez-vous combien cette médecine est devenue semblable à celle du célèbre Dr Frankenstein ?
Et l’utilisation de tissus de bébés avortés ? N’avez-vous jamais entendu parler de HEK 293, le nom de code derrière lequel se dissimulent des cellules de reins d’embryons humains ? Savez-vous que ces cellules sont utilisées notamment pour « tester » les lots de vaccins contre le covid ? Savez-vous que, lorsque le Japon refusa en 2021 des lots de vaccins covid fabriqués en Espagne, c’est parce qu’il y avait été trouvé bien des choses que les Japonais ne s’attendaient pas à trouver dans des vaccins, y compris des cellules fœtales ?
Est-ce qu’il en faut vraiment plus pour que vous concluiez avec moi que la médecine matérialiste athée occidentale n’est qu’une branche de la sorcellerie ? Certes, je sais bien que les Chrétiens qui exercent des professions de santé constatent les soulagements que cette médecine apporte aux patients et cela suffit à apaiser leur conscience. Mais que croyez-vous que soit l’objectif des sorciers africains et des sorciers vaudous, des guérisseurs de Sologne et d’ailleurs ? Eux aussi, avec des méthodes qu’ils croient bénéfiques, veulent guérir leurs consultants. L’effet n’a donc jamais été le critère d’évaluation du caractère éthique d’une médecine mais bien les moyens qu’elle emploie.
Et, à cet égard, la médecine matérialiste athée occidentale frankensteinienne, abortive est devenue monstrueuse, bien pire que l’homéopathie et l’acupuncture.
Chrétiens, cessez donc de filtrer la mouche et d’avaler le chameau.
Que serait une médecine authentiquement chrétienne ?
Elle reconnaîtrait l’absolue souveraineté de Dieu sur nos vies :
« Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter un instant à la durée de sa vie ? » (Mathieu 6:27).
Elle chercherait d’abord, dans la prière, dans l’Esprit, la volonté de Dieu pour le malade. La thérapie suivrait l’indication de Dieu plutôt que de tenter des médications en partant du principe que Dieu veut forcément prolonger la vie :
« En ce temps-là, Ezéchias fut malade à la mort. Le prophète Esaïe, fils d’Amots, vint auprès de lui, et lui dit: Ainsi parle l’Eternel: Donne tes ordres à ta maison, car tu vas mourir, et tu ne vivras plus. Ezéchias tourna son visage contre le mur, et fit cette prière à l’Eternel: O Eternel! souviens-toi que j’ai marché devant ta face avec fidélité et intégrité de coeur, et que j’ai fait ce qui est bien à tes yeux! Et Ezéchias répandit d’abondantes larmes. Esaïe, qui était sorti, n’était pas encore dans la cour du milieu, lorsque la parole de l’Eternel lui fut adressée en ces termes: Retourne, et dis à Ezéchias, chef de mon peuple: Ainsi parle l’Eternel, le Dieu de David, ton père: J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes. Voici, je te guérirai; le troisième jour, tu monteras à la maison de l’Eternel. J’ajouterai à tes jours quinze années. Je te délivrerai, toi et cette ville, de la main du roi d’Assyrie; je protégerai cette ville, à cause de moi, et à cause de David, mon serviteur. Esaïe dit: Prenez une masse de figues. On la prit, et on l’appliqua sur l’ulcère. Et Ezéchias guérit ». (2 Rois 20:1-7).
On ne saurait mieux illustrer la différence entre une médecine judéo-chrétienne et une médecine maçonnique prométhéenne.
Elle ferait systématiquement appel au spirituel :
« Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné.… (Jacques 5:14-15).
Elle rechercherait les éventuelles causes spirituelles des maladies :
« Depuis, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit: Voici, tu as été guéri; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire ». (Jean 5:14)
Elle chercherait à glorifier Dieu dans la guérison :
« Jesus répondit: Ni celui-ci n’a péché, ni ses parents; mais c’est afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées en lui ». (Jean 9:3)
« Après avoir entendu cela, Jésus dit: Cette maladie n’est point à la mort; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle ». (Jean 11:4)
pas à exalter l’homme, comme le maconnisme :
« Ainsi parle l’Eternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l’Eternel! » (Jérémie 17:5)
« La trente-neuvième année de son règne, Asa eut les pieds malades au point d’éprouver de grandes souffrances; même pendant sa maladie, il ne chercha pas l’Eternel, mais il consulta les médecins ». (2 Chroniques 16:12).
La médecine matérialiste athée n’a pas d’avenir car le Seigneur vient et Il va juger. Toutes les œuvres du serpent, bien visible sur le bâton d’Esculape, sur le drapeau de l’OMS, sont condamnées. Il n’est pas trop tard pour préparer une médecine qui honore Dieu, lequel a mis dans la Création non seulement tout pour nous nourrir mais aussi tout pour nous guérir.
Quand il n’y aura plus de pharmacies à la solde de la pharmafia, il y aura encore de l’écorce de saule et de la menthe poivrée pour soulager les migraines, il y aura encore du thym pour guérir des infections de la gorge. Reishi, maitake et shitake, le noni continueront à stimuler le système immunitaire. Il y aura encore de l’artemisia annua aux puissantes propriétés antivirales. Je ne vais pas rédiger une pharmacopée. Tout cela, c’est la main de Dieu dans Sa création.
N’oublions pas : Soli Deo gloria !
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