Ça fait peur. Ça rend fou de colère. Ça rend enragé. Ça donne une furieuse envie de créer le grand soir pour régler nos comptes avec les collabos, avec les salauds. Ça viendra, forcément.
Parce que, quand même, si les aimables fonctionnaires de la Sécu refusaient de faire ce sale boulot qui n’entre pas dans leurs attributions, il n’y aurait ni délation, ni accusé, ni tribunal, ni médecins mis à l’index ou radiés. Et tout cela à l’heure où l’on cherche désespérément des médecins…
Quant aux pourris du Conseil de l’Ordre, ce n’est pas pour rien que ce dernier est né sous Pétain.
« Les médecins ont de plus en plus de difficulté à exercer leur profession »: un médecin généraliste témoigne
Depuis plusieurs mois, suite à des signalements effectués par la Sécurité sociale, des médecins sont convoqués devant le Conseil de l’Ordre des médecins, qui leur reproche d’avoir prescrit des traitements précoces pour soigner des infections au Covid-19. Un de ces médecins, généraliste, affirmant « subir des pressions », nous livre son témoignage de façon anonyme dans ce « Debriefing » et met en garde contre la restriction des libertés médicales qui s’est progressivement installée au cours des deux dernières années.
Voir sur France soir.
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/medecin-generaliste-anonyme-convoque
Je lis : Et tout cela à l’heure où l’on cherche désespérément des médecins…
Mais »ils » ont déjà trouvé une solution. En effet, voici ce que j’avais lu la semaine dernière. Je pensais l’envoyer comme info et m’étais ravisée.
Cependant, à la lecture de cet article, il est intéressant de le savoir.
https://www.youtube.com/watch?v=KS_4u9eiM_g
Tunisie, le grand exode des médecins | ARTE Regards
Reportage d’Amira Souilem et Firas Rebiai (France, 2022, 33mn)
disponible jusqu’au 14/10/2022
Pour pallier la pénurie de soignants, l’hôpital français a recruté quelque 23000 médecins étrangers, parmi lesquels bon nombre de Tunisiens. Le pays du jasmin voit désormais partir près de 1000 médecins par an, soit presque autant que le nombre de praticiens qu’il forme annuellement.
Très bien formés dans leur pays d’origine, ils se révèlent être des professionnels efficaces et « prêts à l’emploi ». Alors que la Tunisie traverse une crise politique et économique sans précédent, ils sont par ailleurs très peu regardants sur les conditions de travail que leur propose leur pays d’accueil. Qu’il s’agisse d’exercer pour un salaire moindre que leurs confrères français ou de s’installer dans les coins les plus reculés de l’Hexagone, ils se montrent extrêmement volontaires. Ont-ils seulement le choix ? Et quelles sont les conséquences d’une telle hémorragie dans le pays de départ ? Des hôpitaux français à l’intimité de leur nouvelle vie en passant par le terrain tunisien, nous suivrons au plus près ces praticiens afin de mieux comprendre ce qu’ils apportent à la France ainsi que les raisons et les conséquences de ces départs massifs.