Prédication du 25 mars 2002

Je me suis toujours demandé, au sujet d’une question que Jésus pose en Luc 18  : 8  :  »  … Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre  ?  « . Que veut dire le Seigneur par ceci  ?

Quand je regarde à l’Eglise de Jésus-Christ aujourd’hui, je pense que nulle autre génération ne s’est concentrée sur la foi comme la nôtre. Chacun semble parler de la foi. Les sermons sur ce point capital abondent, séminaires et conférences sur la foi ont lieu à travers tous les pays. Des livres sur ce sujet s’alignent sur les étagères des librairies chrétiennes. Des multitudes de chrétiens se rassemblent dans des meetings pour être encouragés par un message sur la foi.

Aujourd’hui, il y a des prédicateurs de la foi, des docteurs de la foi, des mouvements sur la foi et même des églises de la foi. Clairement, s’il y a un genre de sujet spécialisé prenant place dans l’Eglise aujourd’hui, c’est le sujet de la foi. Pourtant, tristement, ce que la plupart des gens aujourd’hui considère n’est pas la foi du tout. En fait Dieu rejettera beaucoup de ce qui est appelé et pratiqué en tant que foi. Il ne l’acceptera simplement pas. Pourquoi ?

Parce que c’est une foi corrompue.

Bien des prédicateurs aujourd’hui humanisent le thème de la foi. Ils décrivent la foi comme si elle existait seulement pour un gain personnel ou pour répondre à  nos besoins personnels. J’ai entendu quelques pasteurs déclarer  :  » la foi, ce n’est pas demander à Dieu ce dont nous avons besoin, c’est ce dont nous rêvons. Si vous le rêvez vous pourrez l’obtenir « .

La foi que ces hommes prêchent est liée à la Terre, enracinée dans ce monde matériel.

Elle presse les gens à prier :  » Seigneur, bénis-moi, fais-moi prospérer, donne-moi « . Les besoins d’un monde perdu ne sont pas considérés. Je ne peux pas dire plus fortement que cette sorte de foi n’est pas ce que Dieu désire de nous. Elle ne peut être un gain sans la sainteté.

Il y a une doctrine particulièrement dangereuse adoptée aujourd’hui, qui déclare que les croyants les plus saints sont ceux qui ont  » travaillé  » à  leur foi pour gagner une vie confortable pour eux-mêmes. Selon cette doctrine, ces gens doivent imiter ceux qui conduisent les voitures les plus grosses et coûteuses et qui possèdent les maisons les plus grandes et somptueuses. C’est une hérésie absolue. S’il en était ainsi, alors les croyants les plus saints seraient ceux qui dominent les autres financièrement, cela voudrait dire que notre préoccupation journalière serait de travailler sous chaque angle pour notre propre gain  :

Ce n’est simplement pas l’évangile de Jésus-Christ.

Cependant, ce message n’est pas sur les prédicateurs de la prospérité ou sur les doctrines d’un gain personnel, c’est sur ceux qui aiment sincèrement Jésus et qui veulent vivre par la foi en Lui plaisant. Mon message à  tout lecteur est ceci  : Toute vraie foi est née de l’intimité avec Christ. En fait, si votre foi ne vient pas d’une telle intimité, ce n’est pas la foi du tout.

Alors que nous lisons Hébreux 11, nous trouvons un seul dénominateur commun aux vies des gens mentionnés  : chacun possède une caractéristique qui dénote le genre de foi que Dieu aime. Quel était cet élément ? Leur foi était née d’une profonde intimité avec le Seigneur. Le fait est qu’il est impossible d’avoir une foi qui plaise à  Dieu, sans partager une intimité avec Lui. Qu’est-ce que j’entends par intimité ? Je parle d’une proximité avec le Seigneur qui vient de s’attendre à Lui en en mourant d’envie. Ce genre d’intimité est un lien personnel, une communion très proche  : Cela arrive quand nous désirons le Seigneur plus que n’importe quoi ou n’importe qui dans cette vie.

Regardons seulement quatre exemples de ces serviteurs, remplis de foi, qui ont marché auprès de Dieu comme mentionné en Hébreux 11.

1 – Notre Premier exemple est ABEL

L’Ecriture déclare  : Hébreux 11  : 4  » C’est par la foi qu’Abel offrit à  Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn  ; c’est par elle qu’il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes  ; et c’est par elle qu’il parle encore, quoique mort « .

Je veux souligner quelque chose de significatif au sujet de ce verset. Premièrement, Dieu a Lui-même témoigné des dons ou offrandes d’Abel (notez qu’il y a eu plus d’une offrande : Abel a clairement offert des sacrifices à  Dieu fréquemment). Deuxièmement, Abel a eu à  construire un autel à  Dieu où il amenait ses sacrifices. Et il n’a pas seulement offert des agneaux sans défauts pour le sacrifice, mais aussi bien la graisse des agneaux. L’Ecriture nous dit en Genèse 4  : 4  » Et Abel fit une offrande des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse « .

Que signifie la graisse ici  ? Le livre des Lévitiques nous dit sur la graisse :

Lévitique 3  : 11  »  … Toute la graisse est l’aliment d’un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à  l’Eternel « . Vous voyez, la graisse était la part du sacrifice qui permettait à  une odeur agréable de s’élever. La partie de l’animal faisait des flammes rapidement et était consumée, apportant une bonne odeur. Le Seigneur disait de la graisse  : Lévitique 3  : 17  » C’est ici une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez  : vous ne mangerez ni graisse ni sang « .

La graisse est pour le Seigneur.

La graisse représente notre service au Seigneur dans le lieu secret de prière. Et le Seigneur Lui-même mentionne qu’une telle adoration s’élève pour lui comme une saveur qui sent bon. La première mention de la Bible de ce genre d’adoration est par Abel. Abel a permis au sacrifice et à la graisse d’être consumés sur l’autel de Dieu. Cela veut dire qu’il s’attendait à la présence de Dieu, jusqu’à ce que le sacrifice s’élevât au ciel. Abel est le type de serviteur qui avait une communion avec le Seigneur, Lui offrant le meilleur de ce qu’il possédait. Comme Hébreux le déclare, l’exemple d’Abel vit aujourd’hui encore comme un témoignage de foi sincère et vivante. Hébreux 11  : 4  »  … Il parle encore quoique mort   » .

Comment Abel a-t-il obtenu une telle foi ? Pensez aux conversations étonnantes que ce jeune homme a dû entendre entre ses parents Adam et Eve. Il est évident que le couple parlait de leurs anciens jours dans le Jardin avec le Seigneur, sans aucun doute. Ils mentionnaient les moments merveilleux de communion avec Dieu, marchant et parlant avec Lui dans la fraîcheur du jour. Imaginez ce qui se passa dans l’esprit d’Abel alors qu’il entendait ces histoires ? Il a probablement pensé:  » Combien cela a dû être merveilleux, mon père et ma mère avaient une relation vivante avec le Seigneur, le Créateur Lui-même …  « .

Alors qu’Abel méditait ceci, il a dû prendre une décision dans son cœur : il détermina qu’il ne vivrait pas en dehors de l’histoire de ses parents. Il ne pouvait se baser sur une simple tradition qui lui était passée, il devait avoir son contact personnel avec Dieu. Il se pourrait qu’Abel se dise en lui-même  :  »  Je ne veux plus entendre plus longtemps au sujet des expériences passées avec le Seigneur, je veux Le connaître maintenant pour moi-même. Aujourd’hui, je veux une relation avec Lui, avoir une communion avec Lui  « .

C’est ici le vrai genre de  » graisse  » que nous devons offrir à  Dieu aujourd’hui. Comme Abel, nous devons Lui donner le meilleur de notre temps dans notre lieu secret de prière, et nous devons passer un temps suffisant, là  en Sa présence, l’autorisant à  consumer nos sacrifices d’adoration et de communion intime.

LA DIFFÉRENCE ENTRE CAÏN ET ABEL

Maintenant, comparez le sacrifice d’Abel avec celui de son frère Caïn. Caïn apporta des fruits au Seigneur, un sacrifice qui ne demandait pas un autel. Il n’y avait pas de graisse, ni huile, rien à  consumer. Comme résultat, il n’y avait pas de bonne odeur à s’élever vers le ciel. En d’autres termes, il n’était pas question d’intimité, ni d’échange personnel entre Caïn et le Seigneur. Vous voyez, Caïn amena un sacrifice qui ne demandait pas qu’il restât en la présence du Seigneur, cherchant Sa communion. C’est pourquoi l’Ecriture dit que le sacrifice d’Abel était « plus excellent » que celui de Caïn. Maintenant, ne vous trompez pas, Dieu a honoré le sacrifice que Caïn lui a présenté, mais le Seigneur regarde au cœur et Il savait que Caïn n’avait pas un désir ardent d’être en Sa présence, c’est clair pour le sacrifice que Caïn a choisi d’offrir.

Mon opinion est que Caïn représente bien des chrétiens aujourd’hui.

De tels chrétiens vont chaque semaine à l’église, adorant Dieu et Lui demandant de les bénir et qu’ils prospèrent, mais ils n’ont aucune envie d’avoir une intimité avec le Seigneur. Ils veulent que leur Père Céleste réponde à leurs prières, mais ils ne désirent pas une relation avec Lui. Ils ne cherchent pas Sa face ni son intimité, en ayant le vif désir d’une communion avec Lui. Comme Caïn, ils n’ont aucun désir de s’attarder dans Sa présence. Mais au contraire, __le fidèle serviteur cherche le « toucher de Dieu » dans sa vie. Comme Abel, il ne se résoudra à rien de moins, il se dit en lui-même « Je suis déterminé à  donner au Seigneur tout le temps que le Seigneur me demande pour une communion personnelle et j’ai hâte d’entendre sa petite voix tranquille me parler. Alors, je vais rester en Sa présence jusqu’à  ce qu’Il me dise qu’Il est satisfait. »

Notre deuxième exemple est ENOCH

Enoch aussi a joui d’une communion intime avec le Seigneur. En fait, sa communion était si intime que le Seigneur l’a enlevé dans la gloire, bien avant que sa vie sur terre pouvait finir.

Hébreux 11  : 5

« C’est par la foi qu’Enoch fut enlevé pour qu’il ne vit point la mort, et qu’il ne parut plus parce que Dieu l’avait enlevé  ; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à  Dieu ».

Pourquoi le Seigneur a-t-il choisi d’enlever Enoch  ? Le mot qui commence le verset nous dit très clairement que c’était à cause de sa foi, d’autant plus que la phrase qui le termine nous dit que sa foi plaisait à  Dieu. La racine du mot  » plaire  » ici, en grec, signifie:  » totalement uni, pleinement agréable, en totale unité « . Bref, Enoch avait la communion la plus intime possible avec le Seigneur qu’aucun être humain ne pouvait jouir et cette communion intime plaisait à Dieu. La Bible dit qu’Enoch commença à marcher avec le Seigneur, après qu’il eût engendré son fils Metuschélah, Enoch avait 65 ans à ce moment-là. Ensuite, il a passé les 300 années suivantes communiant avec Dieu intimement. Hébreux montre clairement qu’Enoch était en tel contact avec le Père, si près de Lui pendant des heures de communion, que Dieu a choisi de le prendre avec Lui au ciel*. Le Seigneur a dit à  Enoch :  » Je ne peux pas plus longtemps te laisser dans la chair, pour augmenter mon intimité avec toi, je dois te prendre à mes côtés « . Alors Il a enlevé Enoch en gloire. Selon l’Ecriture, c’était l’intimité d’Enoch qui plaisait tant à  Dieu.

*Note MAV: il y a peut-être une raison complémentaire. La Bible déclare que la méchanceté des hommes de l’époque était telle que Dieu se repentit d’avoir créé l’homme ». Un homme qui vit une relation intime avec Dieu baigne aussi dans sa sainteté. L’étalage du péché autour de lui devient suffoquant, insupportable, et c’est une souffrance permanente. Il est probable qu’Hénoc a supplié Dieu de l’enlever car il ne pouvait plus supporter l’odeur pestilentielle de la dégradation morale qui avait touché la terre. Je le pense, car beaucoup aujourd’hui, dont je suis, crie à Dieu pour les mêmes raisons: l’étalage croissant du péché, la dégradation morale, comme un tourbillon. On suffoque, on crie: « Seigneur, emmène moi ! » ou comme ces derniers versets qui clôturent la Bible: Apoc 22: 20 Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus !

À notre connaissance, cet homme n’a jamais fait un miracle, ni développé une théologie profonde, ni fait de grandes œuvres nécessitant une mention dans l’Ecriture. À la place, nous lisons cette simple description de sa vie d’homme fidèle  : Genèse 5  : 24  » Enoch marcha avec Dieu « . Enoch avait une communion intime avec le Père et sa vie est un témoignage de ce que veut dire : marcher sincèrement par la foi.


Troisième exemple : NOÉ

Notre autre exemple d’une vie de foi intime avec le Seigneur est Noé. Hébreux 11  : 7   dit :

 » C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille  ; c’est par elle qu’il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi « .

Alors que nous lisons l’histoire de cet homme en Genèse, nous découvrons en Genèse 6  : 8 :  » Noé trouva grâce aux yeux de l’Eternel « .

Le verset suivant nous dit comment Noé trouva cette grâce  : Genèse 6  : 9 :  » … Noé marchait avec Dieu « . Noé connaissait clairement la voix de Dieu. Peu importe quand le Seigneur Lui parlait, il obéissait à  la parole du Seigneur. Essayez d’imaginer combien de temps Noé a dû passer seul avec le Seigneur. Après tout, il avait à recevoir des instructions détaillées du Seigneur pour savoir comment construire l’arche. Toutefois, l’intimité de Noé avec le Seigneur alla au-delà de la direction qu’il recevait. L’Ecriture dit que le Seigneur partageait son cœur avec Noé, lui montrant le mal dans les cœurs humains et Il révélait à Noé ses plans pour l’humanité future.

Quatrième exemple : ABRAHAM

Abraham aussi partageait une communion intime avec le Seigneur. Considérez la façon avec laquelle le Seigneur décrit Sa relation avec cet homme. Esaïe 41  : 8  » … Abraham que j’ai aimé, Abraham mon ami « . De même le nouveau testament nous dit en Jacques 2  : 23  » Abraham crut à  Dieu, et cela lui fut imputé à  justice ; et il fut appelé ami de Dieu « . Quel éloge incroyable d’être appelé l’ami de Dieu. La plupart des chrétiens ont chanté l’hymne bien connu  » Quel ami nous avons en Jésus « . Ces passages bibliques apportent la vérité avec puissance, et de voir le Créateur de l’univers appeler un homme son ami semble au-delà de la compréhension humaine. Pourtant, c’est arrivé avec Abraham : c’est un signe de la grande intimité de cet homme avec Dieu. Le mot hébreu dont se sert Esaïe pour  » ami  » signifie: « affection et rapprochement« . Dans le grec, le mot de Jacques pour « ami » veut dire « un associé cher et intime ». Ensuite, il implique une intimité partagée profonde  .

__LE RÉSULTAT D’UNE INTIMITÉ N’EST PAS SEULEMENT UNE AFFECTION INTIME POUR LE SEIGNEUR MAIS AUSSI UN DÉTACHEMENT TOUJOURS PLUS GRAND DE CE MONDE__

Plus nous grandissons en Christ, plus grand devient notre désir de vivre pleinement en Sa présence, d’autant plus que nous commençons à voir plus clairement que Jésus est notre seule vraie fondation. La Bible nous dit en Hébreux 11  : 10 qu’Abraham  » …attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur « . Pour Abraham, rien dans cette vie n’était permanent. L’Ecriture dit que le monde était une place étrangère pour lui. Ce n’était pas une place où prendre racine. Toutefois, Abraham n’était pas un mystique. Il n’était pas un ascète qui se donne des airs saints et qui vivait dans une brume spirituelle. Cet homme vivait une vie humaine fortement concernée par les affaires du monde. Après tout, il était le propriétaire de milliers de têtes de bétail. Il avait assez de serviteurs pour former une petite milice. Abraham a dû être très occupé en dirigeant ses serviteurs et achetant et vendant ses bestiaux, ses moutons et ses chèvres.

Cependant, en quelque sorte, malgré ses nombreuses affaires dans le business et des responsabilités, Abraham trouva du temps pour l’intimité avec le Seigneur et, parce qu’il marcha très près du Seigneur, il devint de plus en plus insatisfait de ce monde. Abraham était riche, prospère, avec beaucoup de bonnes choses pour le garder occupé. Pourtant, rien dans cette vie, ne pouvait le distraire d’un désir ardent pour le monde céleste à  venir. Chaque jour, il avait de plus en plus la nostalgie d’être dans une place meilleure.

Le pays céleste dont Abraham rêvait n’est pas un endroit littéral, mais bien plutôt, c’est d’être à la maison avec le Père. Vous voyez, le mot hébreu pour cette phrase « pays céleste » c’est Père. Il vient d’un mot signifiant « Père ». Ainsi le pays céleste qu’Abraham cherchait était littéralement un endroit avec le Père.

Qu’est-ce que ceci veut dire pour nous aujourd’hui  ? Cela veut dire que se tourner vers ce pays céleste n’est pas seulement d’atteindre le ciel, un jour, dans le futur, mais c’est d’avoir un désir ardent chaque jour d’expérimenter la présence du Père dès maintenant. Hébreux nous dit que les quatre hommes que j’ai mentionnés : Abel, Enoch, Noé et Abraham, sont morts dans la foi. Chaque homme s’était détaché de l’esprit de cet âge et chacun cherchait un endroit différent. Le monde n’était pas leur maison. Pourtant, cela ne veut pas dire qu’ils attendaient jusqu’à  ce qu’ils arrivent au ciel pour jouir de l’intimité avec le Père. Au contraire, comme des voyageurs passant par cette vie, ils cherchaient continuellement la présence de Dieu. Rien sur la terre ne pouvait les arrêter d’aller de l’avant, cherchant une marche plus profonde et intime avec le Père.

Par leur exemple fidèle, ces hommes disaient : « Je cherche une place plus près de mon Père, mais cet endroit est au-delà de ce que ce monde a à  offrir. Je chéris les nombreux cadeaux bénis que Dieu m’a donnés pour ma famille bien-aimée et mes amis saints. Rien dans ce monde ne pourrait remplacer l’amour que j’ai pour eux, mais je sais qu’il y a encore un amour plus grand à expérimenter avec le Père  « . Hébreux 11 parle de bien d’autres dont la marche dans foi plaisait à  Dieu. Par la foi, ces serviteurs ont fait de grands miracles et firent beaucoup de choses étonnantes. Lorsqu’on examine leurs vies, on voit qu’ils partageaient le même dénominateur commun  :

ils ont tous abandonné ce monde et ses plaisirs pour marcher près du Seigneur.

Pouvez-vous faire cette même déclaration ? Est-ce que votre cœur a un désir ardent d’une marche plus intime avec le Seigneur  ? Y a-t-il une insatisfaction en vous des choses de ce monde, ou bien votre cœur est-il attaché aux choses temporelles  ?

AUX YEUX DE DIEU, SANS UNE INTIMITÉ AVEC LUI, VOTRE FOI N’EST PAS LA VRAIE FOI

Marc 4 rapporte une histoire avec Jésus et ses disciples dans un bateau balloté par une tempête de la mer. Christ vient juste de calmer les vagues par un simple ordre. Maintenant Il se tourne vers ses disciples et demande: Marc 4  : 40:  « … Comment n’avez-vous point de foi ? ». Vous pouvez penser que ceci est dur, c’était seulement humain de craindre une telle tempête  : Jésus ne se moquait pas d’eux pour cette raison. Il leur disait plutôt: « Après tout ce temps avec moi, vous ne savez pas encore qui je suis, comment pouvez-vous avoir marché avec moi pendant ce temps et ne pas me connaître intimement ? ». En vérité, les disciples furent étonnés par cet étonnant miracle que Jésus venait juste de faire.

L’Ecriture dit en Marc 4  : 41:  »  Ils furent saisis d’une grande frayeur et ils se dirent les uns aux autres  : Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer  ? ». Pouvez-vous l’imaginer : les propres disciples de Jésus ne Le connaissaient pas. Il avait personnellement appelé chacun de ces hommes à Le suivre et ils L’ont servi, comme des foules de gens. Ils ont fait des miracles, des guérisons et nourri des masses ayant faim, mais ils étaient encore étrangers à ce que Leur Maître était réellement.

Tragiquement, la même chose est vraie aujourd’hui : des multitudes de chrétiens sont montés dans le bateau avec Jésus à leurs côtés, ils ont atteint des multitudes en son Nom, mais ils ne connaissent pas réellement leur Maître, ils n’ont pas passé de temps intime, enfermés avec Lui. Ils ne se sont pas mis tranquillement en Sa présence, Lui ouvrant leurs cœurs, attendant et écoutant pour comprendre ce qu’Il voulait leur dire.

Nous voyons une autre scène ayant trait à la foi des disciples en Luc 17  : 5  » Les Apôtres dirent au Seigneur  : Augmente-nous la foi  » . Bien des chrétiens aujourd’hui posent la même question  » Comment puis-je obtenir la foi  ?« , mais ils ne cherchent pas le Seigneur Lui-même pour réponse. À la place, ils se hâtent vers des séminaires qui déclarent enseigner les croyants pour augmenter leur foi, ou bien ils achètent des piles de livres qui leur offrent dix pas rapides pour augmenter la foi, ou bien ils voyagent des centaines de kilomètres pour écouter des discours sur la foi, par des évangélistes et docteurs éminents. Je peux vous dire, sans aucun doute, que vous n’augmenterez jamais sincèrement votre foi par aucun de ces moyens. Si vous voulez augmenter la foi, vous devez faire la même chose que Jésus a dit à ses disciples dans ce passage. Comment a-t-il répondu à  leur requête sur la foi  ? « Ceins-toi toi-même et sers-moi « . Luc 17  : 8  » … ceins-toi et sers-moi, jusqu’à  ce que j’aie mangé et bu ; après cela, toi, tu mangeras et boiras » . Jésus disait en clair  :  » Mets ton vêtement de patience, ensuite viens à ma table et soupe avec moi. Je veux, là, que Tu me nourrisses. Tu as joyeusement travaillé pour moi tout le jour, maintenant Je veux que tu communies avec moi  ; Assieds-toi avec moi, ouvre ton cœur et apprends de moi  : il y a tellement de choses dont je souhaite te dire pour ta vie« . Ne te résous pas à aucune explication théologique sur la foi. Ne t’attends pas à aucun pas supplémentaire pour essayer de l’obtenir. Juste, reste seul avec Jésus. Laisse Son cœur te parler. La véritable foi naît de la prière intime dans le lieu secret. Alors, va à Jésus, apprends de Lui. Si tu passes un temps de qualité en Sa présence, la foi viendra sûrement. Il fera naître la foi dans ton âme comme tu ne l’as jamais connu. Crois-moi, quand tu entendras Sa petite voix tranquille te parler, ta foi va exploser au-dedans de toi.

CE PAYS CÉLESTE, LA CITÉ AVEC FONDATIONS, CHERCHÉE PAR DES GÉNÉRATIONS AVANT NOUS, EST LA PLACE OÙ NOUS VIVONS MAINTENANT.

Cette place, cette cité est en Christ par la foi. Le repos dont nos pères mourraient d’envie est trouvé en Lui. Nous avons reçu aujourd’hui la promesse qu’ils pouvaient entrevoir et embrasser par la foi. Jésus a dit en Jean 8  : 56  » Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour : il l’a vu et il s’est réjoui  » . Abraham a entrevu un jour où Christ reviendrait sur terre, construire la fondation qu’il avait eue en vision. Et le patriarche s’est réjoui en sachant qu’un peuple béni vivrait en ce jour-là. Il savait qu’il jouirait d’un accès ininterrompu, d’une conversation céleste et une communion avec Dieu.

Aujourd’hui, bien des chrétiens manquent cette promesse complètement. À la place, ils vivent dans une agitation inutile. Ils se précipitent ici et là , essayant d’obtenir une foi qui  »  donne des résultats  « . Il sont constamment pris dans une course précipitée d’activités, faisant des choses pour Dieu qui, en fin de compte, sont accablantes. Ils ne sont jamais pleinement au repos en Christ. Pourquoi  ? Ils ne s’isolent pas avec le Seigneur pour passer du temps tranquille seuls avec Lui. Si vous aimez quelqu’un, vous voulez être dans la présence de cette personne. Tous deux vous voulez ouvrir votre cœur, le partager et devenir intimes. La même chose est vraie pour notre relation avec Jésus. Si nous L’aimons, nous devrions être constamment en train de penser « Je veux être avec le Seigneur, je veux jouir de Sa présence, alors je vais me glisser près de Lui et m’attendre à  Sa présence jusqu’à  ce que je sache qu’Il est satisfait. Je resterai jusqu’à ce que j’entende dire  : « va maintenant et réjouis-toi en Mon amour « .

Dernièrement, j’ai entendu la petite voix tranquille du Seigneur me murmurer quelque chose après mes temps de prière avec Lui. Il dit : « David, s’il te plaît, ne pars pas déjà, reste avec moi, il y en a tellement peu qui communient avec moi, si peu qui m’aiment, si peu qui restent pour écouter mon cœur et j’ai tant à  partager« . C’est presque un cri, une excuse que j’entendis dans sa voix. Ensuite le Seigneur me dit  : « Laisse-moi te montrer où je trouve ta foi, David, c’est en venant vers moi, c’est quand tu t’attends à  moi et que tu me sers jusqu’à  ce que tu entendes et saches ce qui est sur mon cœur. Votre foi est dans le désir grandissant de venir en Ma présence, c’est d’attendre avec impatience notre prochain temps ensemble. C’est dans ce sens que vous avez développé que d’être seul avec moi est la joie de votre vie. Ce n’est plus un travail que de vous glisser près de Moi, ce n’est plus un travail difficile, maintenant vous attendez ce moment toute la journée. Vous savez que quand vous aurez terminé votre travail, vous allez venir vers Moi pour me nourrir et communier avec Moi. »

CECI EST LA VRAIE FOI

D.W.