Source: Contrepoints
Des médecins ont décidé de désobéir aux recommandations officielles pour commencer à mettre en route un traitement pour les patients atteints de Covid-19.
Parce que la lourdeur administrative d’une autorisation de mise sur le marché entraîne des délais intolérablement longs en temps de crise sanitaire, des médecins ont décidé de désobéir aux recommandations officielles pour commencer à mettre en route un traitement pour les patients atteints de Covid-19.
Il ne s’agit pas là d’une idée farfelue qui consisterait à essayer des traitements dont personne n’aurait entendu parler. Selon Nice-Matin :
Concernant les patients infectés, « dont un grand nombre peu symptomatiques ont des lésions pulmonaires au scanner », ils proposeront « au plus tôt de la maladie, dès le diagnostic, un traitement par l’association hydroxychloroquine (200 mg x 3 par jour pour 10 jours) + Azithromycine (500 mg le 1er jour puis 250 mg par jour pour 5 jours de plus), dans le cadre des précautions d’usage de cette association. Dans les cas de pneumonie sévère, un antibiotique à large spectre est également associé. »
Ils revendiquent leur déontologie :
« Conformément au serment d’Hippocrate que nous avons prêté, nous obéissons à notre devoir de médecin. Nous faisons bénéficier à nos patients de la meilleure prise en charge pour le diagnostic et le traitement d’une maladie. Nous respectons les règles de l’art et les données les plus récemment acquises de la science médicale. »
Il se trouvera des détracteurs qui pointeront qui l’imprudence de la décision, qui la dangerosité de la chloroquine, qui la personnalité du Pr Raoult.
Emmanuel Macron l’a dit lui-même : c’est une guerre. En temps de guerre, on n’a pas le temps de tergiverser.
Rappelons au passage que le Pr Raoult martèle depuis un mois que la chloroquine a montré son efficacité.
Indépendamment du fait que certaines de ces médecins « dissidents » agitent le monde médiatique et politique, et même le milieu médical, le fait est qu’ils désobéissent aux recommandations des autorités et déclarent obéir à leur devoir de médecins.
Il est réjouissant que des esprits libres puissent s’affranchir de la lourdeur administrative particulièrement envahissante en France, pour accélérer la mise en œuvre de solutions contre le coronavirus.
Un petit vent de liberté aurait-il soufflé aujourd’hui dans le monde médical ?
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