« Mon âme est parmi des lions; Je suis couché au milieu de gens qui vomissent la flamme, Au milieu d’hommes qui ont pour dents la lance et les flèches, Et dont la langue est un glaive tranchant. » Psaume 57.4
« Lâchez les chiens » !
L’ordre avait claqué comme le son d’un fouet et Ismaël ressenti une excitation extrême. Le mot « chien » n’était pas vraiment ce qu’il préférait, le nom de « Agebbur » qu’il avait entendu un jour lui semblait plus approprié et plus noble. Il convenait mieux à un guerrier qui assurait la défense d’un peuple, et assurait une victoire écrasante. Ça venait des nomades, les « touaregs », où la hiérarchie était composée d’élites et de combattants : l’honneur y avait une place prédominante. L’honneur justement était la base de la haine d’Ismaël envers le peuple d’Israël, il se sentait humilié depuis trop longtemps et à l’aube de ce jour particulier allait lui donner une revanche.
Du plus loin qu’il se souvenait, il avait toujours haï ce peuple. Il était l’aîné de sept enfants tous éduqués dans la religion la plus dure de l’islam. La plus pure selon Ismaël, qui allait le préparer à devenir ce qu’il était aujourd’hui. Il avait déjà enterré trois de ces frères morts en « martyrs » et il en ressentait un plaisir étrange. Il fut le premier à embrasser les pieds et les mains de ces frères morts, et même l’odeur de la mort avait eu l’attrait d’un agréable parfum. Mais Ismaël se sentait différent, il serait parmi les élites de ceux qui dirigent et donnent des ordres, pas dans l’arène des combats. Pour ça, il enrôlait des idéalistes désœuvrés qui voulaient fuir la misère de Gaza ou d’autres pays dévastés par des conflits incessants entre ethnies.
Gaza justement où il avait rencontré les meilleurs, des hommes puissants qui cherchaient dans le désespoir, la misère et la colère, la manne de chair humaine prête à se sacrifier pour une vision du monde loin de celle d’Israël et des autres nations. Dominer sur le monde, tout un programme ! Mais ces « élites » cherchaient aussi des hommes intelligents, sachant se mouvoir dans divers « mondes » et plus précisément le monde occidental. Très vite Ismaël avait été repéré : il correspondait à leurs attentes. A partir de ce moment, l’ascension avait été fulgurante pour ce jeune ambitieux, il s’était acquitté de missions de plus en plus importantes, de plus en plus périlleuses et savait motiver ces jeunes fous prêt à mourir pour leur cause. Ismaël n’avait pas particulièrement de l’admiration pour ces sacrifiés, ni vraiment de pitié. Ce n’étaient que des pions qui croyaient en des promesses illusoires : des vierges dans le paradis, une maison et de l’argent pour leur famille laissée sur terre. La compassion, il ne connaissait pas ; dans sa famille, l’honneur seul comptait. Sa mère, une femme soumise et silencieuse, n’avait jamais manifesté de l’affection à aucun de ses fils, trop occupée à fuir les coups de son mari ou à se cacher dans la cuisine, seul endroit de réconfort. »
Reconquérir Jérusalem était devenu son obsession. Reconquérir Israël est le but de beaucoup avec cette haine farouche et des forces puissantes surtout surnaturelles les poussent au-delà de la compréhension humaine….
Et à l’aube du 7 Octobre, ces « chiens » lâchés tels des pitbulls, stimulés par des drogues qui bâillonnent la conscience et anéantissent la moindre parcelle d’humanité , ces hommes changés en bêtes allaient plonger les nations dans la stupeur et la peur.
A l’horizon : la lumière…
Je regarde ces otages israéliens enfin libérés avec un prix élevé : celui de relâcher des gens potentiellement dangereux dans un futur proche. Et là, un flash, une avalanche de pensées.
Je sais, plus précisément je discerne ce qu’ils sont et ça fait mal. Mal parce qu’ils ne savent pas le mal qui les environne et qui parfois saisit leur âme pour la pervertir : pour l’éternité.
Cette haine qui a revêtu la création depuis la chute de nos premiers parents Adam et Eve n’a cessé de se mouvoir au fil des siècles sous diverses formes, mais semant toujours la mort et le chagrin.
Je perçois le mensonge avec luminosité, je discerne leurs desseins pour renverser l’opinion des peuples sous le choc. Ceux qui les dirigent leur ont donné l’ordre, les images parlent et font le tour du monde, il faut s’en servir pour justifier la barbarie. Les manifestations pour Israël dans les premiers jours ont fait place à celles pour Gaza. Gaza qui porte un peuple déchiré par une autorité cruelle. Une révolte réprimée brutalement en 2017 par les forces de sécurité du mouvement islamiste en dit long sur ceux qui dominent sur ce territoire.
L’Allemagne avait fait de même lors de l’ascension d’Hitler envoyant dans des camps des résistants, des résistants environnés par des murs et des barbelés, tout comme les habitants de Gaza, d’une certaine manière : une prison à ciel ouvert.
Avec la même similitude : la haine des juifs.
Si Hitler récompensait son peuple pour les inciter à le suivre, le Hamas lui, promet le bonheur céleste en échange de sa vie. Des enfants qui perdent leur enfance dans l’atmosphère d’une haine implacable, qui grandissent et, à peine devenus hommes, n’ont qu’une espérance : mourir pour un « après » où ils pourront enfin commencer à vivre sans être privés d’une dignité piétinée dans la violence.
De l’autre côté, il y a la vie, la vie imprégnée d’un héritage merveilleux, une lumière pour le reste du monde : celle d’Israël dont le sceau éternel est celui d’un Dieu, celui d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
L’Eternel porte sur ses épaules ce peuple, encore et toujours, et sait qu’il se tournera un jour vers une autre lumière, la plus lumineuse, la plus prometteuse, nommée Yeshoua.
Israël s’est affaibli tout comme notre nation sous les assauts viraux issus de l’enfer et d’une propagande qui ont semé des désastres physiques et des divisions certaines.
Place après les semences de « mort » des trois premiers cavaliers à celles du dernier cavalier vert pâle impitoyable qui fauche sans état d’âme d’innombrables vies. Certaines précieuses au regard de Dieu, les autres précipitées dans le séjour des morts. Les premières ne sont pas vaines, les autres seront plongées dans l’oubli.
« Elle a du prix aux yeux de l’Éternel, La mort de ceux qui l’aiment. « Psaume 116.15
Néanmoins, l’Eternel connaît les cœurs et sait les toucher même dans l’horreur.
Même des êtres comme Ismaël peuvent être transpercés par cet amour, cet agapè auquel nul ne peut résister et plie le genou, le corps tout entier secoué de larmes.
A bout de souffle
Il vient ce jour où ce peuple sur lequel nous sommes greffés sera à bout de force. Le combat aujourd’hui a repris sous les regards attentifs des habitants de la terre de tous horizons ou presque, là où l’hostilité, la colère, l’incompréhension et la peur s’entremêlent, le tout dénué de connaissance. Et de vérité.
Et mon cœur se serre car, quel désarroi de se savoir seul face à des multitudes ! Cette sensation de solitude et d’un rejet injustifié ressenti par ce peuple particulier porteur d’un héritage auquel nous avons part.
Cette solitude, je la porte sur mes épaules aussi depuis longtemps, telle une orpheline privée trop tôt de ses proches, alors l’Eternel nous ceint d’une force extraordinaire avec ce désir dévorant de l’aimer et de vivre !
« Fortifiez les mains languissantes, Et affermissez les genoux qui chancellent; Esaïe 35 ; 3-4″
Dernières prophéties…
A l’horizon des traités sans valeur au regard de l’Eternité s’en viennent. La « pensée » venue des ténèbres commence à germer dans l’esprit des nations, elle renverse déjà l’opinion des peuples brandissant Israël comme l’ennemi. Nous devons nous armer de courage et affronter les adversaires de tous bords. L’ennemi est toujours le même et il se déchaîne parce qu’il sait que le temps est presque écoulé : le Prince de la Paix sera le Chef universel incontesté et Il vient pour en prendre possession au regard de tous.
Toutefois, tel un feu destructeur, satan va réduire en cendre une partie de la terre et déchirer bien des âmes.
Nous sommes le dernier bastion et nous nous battrons jusqu’au sang s’il le faut et nous continuerons à aimer malgré tout. Aimer Dieu et le Fils bien-aimé, Jésus-Christ avant tout puis ce petit peuple abandonné et ce, jusqu’au bout.
Les moments de trêves seront de courte durée, les bouleversements planétaires ne cesseront pas mais vont s’amplifier et puis viendra ce jour après de stupéfiants événements de la réconciliation.
Je sais…
Jacob envoya devant lui des messagers à Esaü, son frère, au pays de Séir, dans le territoire d’Edom. « Genèse 32.3 »
Ces frères qui se battaient déjà dans le ventre de leur mère n’ont pas cessé de se déchirer et ont engendré des générations qui ont perpétué cette dualité.
Jacob a été béni et le sera jusqu’au retour de Yeshoua, tout autant qu’Esaü, mais d’une autre manière.
Jacob qui représente Israël avec cette terre retrouvée après dix neuf siècles d’errance et qu’il a su refleurir comme les Ecritures l’avaient prophétisé. Esaü est à l’image des pays environnants tel que le Qatar avec ses richesses insolentes et les puits de pétroles dont nous, nations jadis barbares, bénéficions.
Il est d’ailleurs étonnant de lire dans la Bible le nom de Gomer dès la genèse, dans la descendance de Japhet un des fils de Noé. Gomer représentant les ancêtres des cimmériens et des cimbres d’où est sortie la race celtique qui donnera d’autres fils comme Javan, Tubal, l’un ancêtre des ethnies qui peuplèrent la Grèce, l’Asie mineure l’autre d’ethnie correspondant aux régions habitées par Tubal, Magog et Meschec, la Russie actuelle.
« Il a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure; » Actes 17.26
Les générations se sont dispersées au fil des siècles néanmoins la terre entière marche vers la lumière douloureusement certes mais dans une délivrance attendue ardemment par les fils de Dieu.
Voici donc une réconciliation mondiale prophétisée et chaque nation blessée sera pansée à Jérusalem : quelle promesse des plus merveilleuses !
« Sur le torrent, sur ses bords de chaque côté, croîtront toutes sortes d’arbres fruitiers. Leur feuillage ne se flétrira point, et leurs fruits n’auront point de fin, ils mûriront tous les mois, parce que les eaux sortiront du sanctuaire. Leurs fruits serviront de nourriture, et leurs feuilles de remède. » Ezéchiel 47.12
Quand viendra ces moments tumultueux que j’entrevois à l’horizon, n’oublions pas que tout s’accomplira à la perfection alors que nos cœurs se chargent d’allégresse, de patience et de courage.
Alors ma joie sera complète.
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