MAV : Voici la leçon N ° 5. L’ensemble des 20 leçons en vidéo, sous-titrées en français ICI
Avant de commencer, j’aimerais prier. Dieu, merci pour tout ce que tu fais, merci pour les témoignages que nous recevons, et pour la façon dont tu utilises ces enseignements pour libérer les gens. Je prie que tu viennes et que tu m’aides à partager ta Parole, aide-moi à parler, et à enseigner ce que tu veux que j’enseigne. Je prie pour chacune des personnes qui regardent cette vidéo, que tu ouvres leurs yeux, leurs oreilles et leur cœur, qu’ils puissent te voir, t’entendre, et recevoir ce que tu as pour eux.
Viens avec ton Saint-Esprit, et agis à travers cet enseignement. Au nom de Jésus, amen.
Aujourd’hui, je vais parler de la guérison.
Nous commençons par là où il faut commencer lorsqu’il est question de la vie chrétienne : nous observons Jésus. En l’observant, nous voyons deux choses qu’il a faites : il a prêché l’Évangile et guéri les malades. Il a guéri tous les malades. Pourquoi faisait-il ces deux choses ? Jésus est mort à la croix et a payé le prix pour que nos péchés soient pardonnés. Il a également payé le prix pour que les gens soient guéris et il l’a montré en guérissant les malades.
Mais ce n’était pas assez, il disait: La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Il a alors rassemblé ses douze disciples et leur a commandé de faire de même : Prêchez l’Évangile et guérissez les malades.
Toutefois il disait: La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Il en a donc appelé 70 autres disciples et leur a commandé de faire de même : « Prêchez l’Évangile et guérissez les malades. »
Mais ce n’était toujours pas assez. Alors il leur dit: Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les, et apprenez-leur à obéir à mes commandements.
Qu’a-t-il commandé ? De prêcher l’Évangile et guérir les malades.
Nous allons voir cela. Vous verrez, c’est si simple que même un enfant peut comprendre. Mais à cause de lunettes religieuses, certaines personnes n’obéissent pas à la Parole car ils sortent un verset de leur contexte, par exemple : Il m’a été mis (à Paul) une écharde dans la chair (2 Cor 12:7) ou : Jésus ne fit pas beaucoup de miracles dans ce lieu à cause de leur incrédulité. (Mat. 13:58). Ils prennent un verset par-ci, par-là, hors contexte, et soudain Jésus n’est plus celui qu’il est réellement. Il n’a plus de pouvoir, il n’est plus capable de guérir, et nous ne sommes plus appelés à lui obéir.
Je pense que cet enseignement va vous provoquer, vous aider à obéir à Jésus et à faire ce qu’il vous a commandé, prêcher l’Évangile et guérir les malades.
Jusqu’ici, nous nous sommes focalisés sur le fait d’être disciple. Nous sommes disciples de Jésus, ambassadeurs pour Christ ici sur terre. Un disciple est comme un apprenti. Il n’est pas au-dessus de son maître, mais celui qui est bien entraîné sera comme son maître. C’est ce que dit Luc 6:40
Un disciple est donc un apprenti, c’est quelqu’un qui suit Jésus. Et s’il est parfaitement entraîné, il deviendra comme son maître, comme Jésus. C’est le but, que chacun d’entre nous ressemblions à Jésus, pas seulement en paroles mais aussi en actes, et que nous soyons Son corps, ici sur terre.
J’ai parlé du fait que nous sommes le temple de Dieu, que nous sommes prêtres, et que nous pouvons donc baptiser et faire tout ce que me dit la Bible. Et le Saint-Esprit, cette puissance qui a ressuscité Jésus, vit en chacun de nous. Ce sont des choses dont j’ai parlé jusqu’ici.
Je reçois beaucoup de témoignages, je vois déjà les gens s’affranchir. Il y a quelques jours, un gars qui a suivi la Pioneer School m’a appelé, surexcité, il voulait juste me dire qu’il avait retrouvé pour Dieu son amour du début. Il avait le feu quelques années auparavant après sa conversion, mais il l’avait perdu en allant à l’église et en suivant ses préceptes. Grâce à ces vidéos il l’a retrouvé, il est sorti et a prié pour des malades qui ont été guéris. Il allait pour la première fois baptiser quatre personnes qu’il a menées à Dieu la semaine dernière. J’aime ça!
C’est ce que Dieu fait. Cet homme avait perdu son premier amour mais grâce à ces vidéos, il s’est affranchi des traditions et il expérimente soudain une nouvelle audace et commence à prier pour les malades, qui guérissent, se convertissent, et se font baptiser.
J’ai également reçu beaucoup d’e-mails, dont celui-ci de Finlande : « Quelque chose d’incroyable s’est produit aujourd’hui ». C’est un homme qui raconte qu’il préparait à manger, lorsque quelqu’un sonne à la porte. C’était une voisine qui ne se sentait pas bien, elle était stressée, et lui a demandé de prier pour elle. Elle a senti que le stress la quittait et ils ont commencé à parler du péché et du pardon. Elle a raconté qu’elle a été mêlée à des choses occultes dans la famille et qu’elle avait eu plusieurs expériences surnaturelles désagréables. Il lui a demandé si elle voulait en être libérée, puis a commencé à prier pour elle.
C’était tout nouveau pour cet homme, mais il a juste prié et commandé au démon de la quitter au nom de Jésus. Après quelques minutes, quelque chose bougeait en elle, et elle s’est sentie mal. Elle a eu un peu peur – lui aussi parce qu’il voyait que c’était un démon – Il a commencé à parler en langues, de plus en plus fort. Il écrit: « Au début, j’ai parlé en langues parce que je ne savais plus quoi faire. Le Saint-Esprit est monté en moi et je me suis mis à parler très fort et j’ai fini par me rendre compte que je hurlais en langues. Je hurlais tellement que j’en ai eu mal à la gorge. Je criais avec beaucoup d’autorité, je ne saurais pas l’expliquer. C’est comme si je commandais à ce démon de partir, mais sans comprendre mes mots car je le faisais en langues. Puis elle est tombée au sol, j’ai continué, et elle a été libérée. Après ça, elle a demandé pardon pour ses péchés »
Puis il continue: « Tout cela est tellement puissant! Je n’arrive toujours pas à croire ce qu’il s’est passé! C’est comme si je me regardais faire, c’était tellement « pas moi » et vraiment fort ! »
J’aime ça! Voici un homme dans lequel Dieu a commencé à travailler et il se retrouve dans une situation où il y a une femme et un démon. J’en parlais dans une de mes leçons et il s’est retrouvé dans la même situation !
J’ai beaucoup de témoignages comme celui-ci. Des gens qui n’avaient jamais prié pour quelqu’un, qui n’avaient jamais mené quelqu’un à Christ, jamais guéri ou chassé un démon, et qui instantanément commencent à le faire. J’aime ses mots: c’était « tellement pas moi ». C’est souvent ce qu’on ressent la première fois que l’on fait une chose car toute chose à un début !
Nous pensons qu’il faut être fort, et tout savoir avant de commencer à faire mais c’est une mauvaise mentalité. On n’apprend pas en sachant tout avant, on apprend en faisant ! C’est pour ça qu’il dit : c’était « tellement pas moi ».
Aujourd’hui je vais continuer sur la guérison. La prochaine fois, je parlerai de la partie pratique de la guérison, et du « kickstart ». Nous parlerons ensuite de l’Évangile et la manière de le partager. Puis nous aborderons la repentance, le péché, le baptême du Saint-Esprit et le baptême d’eau.
Pour ce qui est du parler en langue, j’y viendrai plus tard. Des gens me demandent: « Pourquoi tu n’en parles pas? » Je vais en parler, mais nous ne sommes à peine qu’à la 5ème vidéo sur 20 et il y a beaucoup de sujets à aborder. Je suis impatient d’aborder l’Évangile car c’est très important lorsqu’on parle de la guérison…
Il existe énormément de livres à ce sujet. Certains disent une chose, et d’autres l’inverse… Beaucoup d’enseignements ont été faits sur la guérison. Certaines choses que je vais partager sont très simples, mais elles vont beaucoup vous provoquer car beaucoup d’entre vous, surtout au sujet de la guérison, portent leurs lunettes religieuses. Car presque aucune église aujourd’hui ne prêche la vérité concernant la guérison. C’est cela notre arrière-plan, nos traditions. Ce que je vais dire est très simple, mais cela provoque, à cause de ces lunettes.
Mais lisez la Parole pour vérifier si ce que je dis est vrai.
Lorsque l’on parle de guérison et de tout le reste, il est important de commencer au bon endroit. Cet endroit est bien sûr Jésus. Chaque fois que l’on étudie la théologie, quel que soit le sujet, il faut commencer par Jésus car il a montré la voie à suivre, il est notre Seigneur, notre Maître.
Lorsque l’on commence à regarder Jésus, on se rend compte que beaucoup d’éléments que l’on essaye d’assembler dans les lettres sont déconstruites par les actions de Jésus. C’est le souci avec la théologie, on pioche par-ci par-là et on finit avec une doctrine tellement éloignée des enseignements et commandements de Jésus. Alors regardons à notre Seigneur Jésus-Christ, car nous devrions être semblables à lui.
Aujourd’hui, si vous êtes à la recherche d’un emploi, vous rédigez un C.V. C’est une partie de votre vie, ce que vous avez fait jusque-là. Vous l’écrivez, vous l’envoyez, et l’on peut voir tout ce que vous avez fait.
Si je devais rédiger le C.V. de Jésus juste en quelques mots, je pense que l’Évangile de Matthieu serait bien pour commencer. J’ai ici Matthieu 4:23 : Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du Royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple. C’est une bonne image du C.V. de Jésus
Et si vous continuez, vous lisez que des foules venaient à lui, et qu’il guérissait tout le monde. Vous lisez donc dans Matthieu ce que faisait Jésus : il parcourait, prêchait et guérissait tous les malades. C’est ce que faisait Jésus.
Qu’est-ce qu’il prêchait? Vous pouvez le lire dans les chapitres 5, 6 et 7: Le sermon sur la montagne. C’est ce que Jésus prêchait, ce qu’il enseignait… en partie. Il guérissait et chassait les démons… Vous trouvez tous les détails dans les chapitres 8 et 9. Et le chapitre 9 se termine de la même manière: Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du Royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voici donc le C.V. de Jésus, en quelque sorte.
C’est très simple, vous lisez ici Matthieu 4:23 :
Jésus parcourait… enseignait… prêchait la bonne nouvelle… guérissait toute maladie…
Dans les 3 chapitres suivants, vous lisez comment il prêchait, puis dans les 2 suivants certains miracles qu’il a faits, puis cela se termine de la même manière : Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du Royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité.
Donc si nous regardons vers Jésus, si vous regardez sa vie, il a deux choses évidentes que Jésus faisait, encore et encore :
1- Il enseignait et prêchait.
2- Il guérissait toute maladie et toute infirmité.
Quand on parle de guérisons, combien pensez-vous qu’il en a guéri ? Pensez-vous qu’il a guéri 50 % des gens qui venaient à lui ? 60, 70, 80, 90 % ? Qu’il en a guéri 95, 99 % ? Ou pensez-vous qu’il a guéri 100 % ? Jésus les guérit tous. Et il y a tant de passages où vous lisez cela ! Voici quelques passages dans Matthieu.
Matthieu 8:16- Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades.
Matthieu 12:15 – Une grande foule le suivit. Il guérit tous les malades.
Matthieu 14:14 – Il vit une grande foule, et fut ému de compassion pour elle, et il guérit les malades.
Matthieu 15:30 – …et beaucoup d’autres malades. On les mit à ses pieds, et il les guérit.
Matthieu 19:2 – Une grande foule le suivit, et là il guérit les malades.
Matthieu 21:14 – Des aveugles et des boiteux s’approchèrent de lui […]. Et il les guérit.
Vous pouvez lire encore et encore que de grandes foules venaient vers Jésus, et de cette grande foule, il guérissait tous ceux qui étaient malades. Pourquoi guérissait-il tous les malades? C’est tellement simple : Jésus est mort pour nos péchés, mais également pour nos maladies. Il a apporté deux choses, le salut du péché et la guérison du corps. C’est ce qu’il faisait parce qu’il est mort pour ça. Il y a trois passages dans les Écritures qui le montrent clairement:
1 Pierre 2:24 Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice – et nous croyons cela! – lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. Donc par les meurtrissures de Jésus, vous avez été guéris ! Il n’est pas seulement mort pour nos péchés, mais également pour nos maladies.
Maintenant nous faisons un tas de doctrines avec ça, comme : Oui, mais c’est une guérison spirituelle, pas une guérison physique. Mais si vous lisez le contexte, ça ne peut pas être une guérison spirituelle. Allez dans Esaïe 53, il est dit que par ses souffrances, il a payé le prix pour nous, et à la fin : Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Une guérison spirituelle ? Ce n’est pas possible car dans Matthieu 8:16 on lit: Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades. Il avait déjà chassé les démons, on parle donc bien de maladies physiques, « afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète, il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies. »
Jésus guérissait car il voulait confirmer ce que disait la Parole et ce que les prophètes avaient annoncé des années auparavant, que Jésus a pris nos maladies sur lui. Non seulement les maladies spirituelles, mais également les maladies physiques, car il les guérit tous. Et il l’a fait encore, encore et encore…
Et si vous avez vos lunettes, ou si vous avez fait plusieurs années de théologie, vous avez peut-être un problème avec ce discours. Mais sans les lunettes, avec un regard d’enfant, sans le passé que beaucoup d’entre vous ont, en lisant simplement la Parole, c’est tellement évident !
Jésus guérissait TOUS les malades. Il parcourait les villes, prêchait la Bonne Nouvelle et guérissait TOUS les malades. Pourquoi ? Parce que Jésus a payé le prix sur la croix. Il n’est pas seulement mort pour nos péchés, il est mort pour nos maladies, c’est pourquoi il faisait tout cela.
Après Matthieu 9:35 , Jésus parcourait… on peut lire au verset suivant: Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle. Puis il dit quelque chose de très intéressant à ses disciples: La moisson est grande mais il y a peu d’ouvriers. (Mt 9:37)
Que voulait dire Jésus ? La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Il allait de ville en ville, prêchait et guérissait les malades. Des foules venaient à lui, il les guérissait, encore et encore. Mais après cela, il voyait des multitudes venir à lui, il y avait tant de monde, tellement de gens qui avaient besoin d’entendre la Bonne Nouvelle, qui avaient besoin de guérison… Il y avait beaucoup de monde mais peu d’ouvriers, Jésus était seul à faire cela.
Donc après qu’il ait dit qu’il y a peu d’ouvriers, il a appelé ses 12 disciples et leur donna un commandement. Vous lisez cela dans le chapitre suivant. Le problème aujourd’hui, c’est qu’on a divisé la Bible en chapitres et versets. Donc les gens lisent un chapitre et s’arrêtent, et la fois suivante le chapitre suivant et ils ne discernent alors plus le contexte.
Juste après qu’il ait dit cela, il a appelé ses 12 disciples, et il leur donna autorité pour guérir tous les malades et aller prêcher l’Évangile. Voici ce qu’il leur dit: Allez, prêchez, et dites: le Royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.
C’est ce que faisait Jésus ! Et il dit, en voyant la foule: La moisson est abondante, mais il y a peu d’ouvriers.
Vous lisez dans Matthieu 10 comment ses disciples faisaient, dans Luc 9 également, lorsque Jésus envoya ses 12 disciples : Mais après leur avoir donné ces commandements de prêcher et guérir les malades, il désigna 70 autres disciples et les envoya. Certaines traductions disent 72, mais la bonne est 70, j’explique cela plus tard, car nous aurons un enseignement entièrement dédié à Luc 10, un chapitre que nous étudierons beaucoup par la suite.
Dans Luc 10:9 il leur dit: Guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-leur: Le Royaume de Dieu s’est approché de vous.
Vous avez donc ici un modèle clairement défini. Jésus parcourait les villes, il a vu une multitude de gens, beaucoup de gens, peu d’ouvriers. Il a donc appelé ses disciples et leur a commandé de prêcher et de guérir. Mais il ne s’est pas arrêté là, car les ouvriers toujours aussi peu nombreux, il y avait tellement de gens qui avaient besoin d’entendre l’Évangile, tellement de gens malades. Il a donc appelé 70 autres disciples, leur a dit la même chose et leur a donné les mêmes directives.
C’est, d’une certaine manière, tellement simple : ils sortent, guérissent les malades et prêchent la Bonne Nouvelle. Mais vous devez comprendre une chose, ce ne sont pas uniquement les 12 ni les 70, à qui Jésus a donné ces commandements. Car plus tard Jésus était avec eux, et il leur a dit : Allez, faites de toutes les nations des disciples… et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde Matthieu 28:19-20.
Jésus leur a donc commandé de faire des disciples de toutes les nations et de leur apprendre à observer tout ce qu’il leur avait prescrit. Qu’est-ce qu’il leur avait prescrit ? De prêcher l’Évangile et guérir les malades. Puis de faire des disciples, de les former et leur apprendre à faire la même chose. C’est-à-dire ? Prêcher l’Évangile et guérir les malades.
Ce n’est donc pas seulement Jésus qui l’a fait, pas seulement les 12, pas seulement les 70, mais c’est la même chose aujourd’hui, avec les disciples de Jésus, les chrétiens, vous et moi, qui croyons et suivons Jésus. Nous faisons aussi la même chose : prêcher l’Évangile et guérir les malades. Vous ne trouvez aucun passage dans la Parole où Jésus commande seulement de prêcher. Si aujourd’hui, vous sortez uniquement pour prêcher et ne guérissez pas les malades, alors vous désobéissez à votre Seigneur Jésus-Christ. Parce qu’il ne nous a pas seulement commandé de prêcher la Bonne Nouvelle, ou seulement commandé de guérir, mais il a commandé l’un ET l’autre.
Et comme je vous l’ai déjà dit, je ne suis pas « à fond » dans la guérison, mais je suis « à fond » dans Jésus. Mon objectif est d’être un disciple de Jésus-Christ ? Je ne voudrais pas me tenir devant Jésus, et qu’il me dise : Retire-toi de moi, je ne t’ai jamais connu. Je veux me tenir devant lui et qu’il me dise: Tu as été fidèle à mes commandements, entre dans la gloire du Père.
Je veux qu’il dise que j’ai été fidèle, un fidèle serviteur !
Mais à cause des traditions d’église, à cause des lunettes, il a des milliers, des millions de chrétiens, qui pensent être obéissants à Jésus, mais qui ne guérissent pas les malades: à cause des traditions ! On prend un verset hors contexte – Tous ont-ils le don des guérisons ? (1 Cor 12:30) – et d’un coup, tout ce que Jésus a commandé n’a plus aucun sens. Tout ça à cause d’une tradition ou d’un verset.
Si vous avez vu mes autres vidéos, vous savez que vous n’avez pas besoin du don de guérison pour guérir les malades !
Mais ce mensonge a maintenant infiltré les églises et à cause de cela, il a des millions de chrétiens qui n’obéissent pas aux commandements de Jésus. Ils prennent un verset qu’ils ont mal compris et ce verset rend impuissants tous les commandements de Jésus.
Soudainement, Jésus n’est plus mort à la croix pour nos maladies, soudainement, il ne veut plus que l’on guérisse les malades… Parce que « je n’ai pas le don de guérison »…
Nous faisons ce qui est dit dans Marc 7:13, annulant ainsi la Parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie.
Donc par nos traditions, nous avons rendu la Parole de Dieu impuissante.
Mais enlevez vos lunettes et observez Jésus ! Etes-vous disciple de Jésus ? Alors vous devez porter votre croix, vous devez le suivre et lui obéir. Jésus ne vous donne pas la possibilité de faire comme bon vous semble. Il n’a pas dit : OK, si vous n’aimez pas la guérison, si ce n’est pas dans vos traditions, si vous ne faites pas cela dans votre église, alors vous n’êtes pas obligés de le faire. Il ne nous a pas demandé de choisir. Mais si vous voulez guérir les malades, si vous voulez obéir à Dieu, c’est une bonne nouvelle, car si vous le faites, vous savez que vous êtes au bon endroit, parce que c’est ce qu’il vous a demandé de faire.
Je le fais parce qu’il me l’a ordonné ! Pas parce que j’ai un don ou un appel particulier mais parce que je suis son disciple et que dans la Parole de Dieu, il a commandé à ses disciples de guérir les malades et de prêcher l’Évangile, puis de faire d’autres disciples qui feront la même chose : guérir et prêcher la Bonne Nouvelle. C’est si simple !
Et vous verrez que ce n’était pas juste au début, cela va continuer dans le Livre des Actes, et encore après les Actes. Ce que vous lisez est très fort: Il les guérissait tous. À chaque fois: Il les guérissait tous. Et vous lisez cela sept fois rien que dans l’Évangile de Matthieu.
J’ai un verset de la Bible, où pensez-vous qu’il se trouve, dans Jean ? Matthieu ? Luc ? « La multitude accourait aussi des villes voisines à Jérusalem, amenant des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs, et TOUS étaient guéris ». D’où est tiré ce passage ? Il est tiré de Actes 5:16. Cela signifie que ce que nous lisons avec Jésus – qu’il les guérit TOUS – a continué dans le Livre des Actes.
Car ici nous avons des foules qui se rassemblaient des villages alentours et venaient, non pas vers Jésus cette fois, mais vers les disciples et TOUS étaient guéris. C’est la volonté de Dieu de guérir tout le monde, tout le temps.
Je sais qu’il y a beaucoup de questions, je vais y répondre bientôt, mais je veux juste vous montrer que c’est la volonté de Dieu de guérir, et c’est toujours d’actualité.
Si vous allez dans Marc 16:15, Jésus leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. C’est quelque chose que beaucoup font, mais il n’a pas commandé cela uniquement, il a aussi commandé de guérir les malades.
Nous lisons ensuite : Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues, ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, ils ne leur feront point de mal, ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. Donc ces signes accompagnent ceux qui croient en Jésus, qui l’ont comme Seigneur, qui Lui obéissent. Ils chasseront des démons. Cela nous accompagne aussi aujourd’hui ; nous chasserons des démons, nous parlerons de nouvelles langues. Si nous attrapons un serpent ou buvons un poison, cela ne nous fera pas de mal. Et si nous imposons les mains aux malades, ils seront guéris.
C’est aussi ce que vous lisez dans Actes, c’est ce qu’expérimente Paul au chapitre 28 : il est arrivé sur l’île de Malte. C’était à peu près trente ans après le ministère de Jésus. Paul arrive là-bas, une vipère le mord, et les gens pensent qu’il va mourir car le serpent est venimeux. Mais il ne se passe rien. Pourquoi ? Parce que la Parole de Dieu, ce n’est pas de la théologie. C’est de la vie quotidienne.
Paul a juste repoussé la vipère. Plus loin, il prie pour un homme malade, et quand cet homme fut guéri, vous lisez, au verset 8 : Paul, s’étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit. Là -dessus vinrent les autres malades de l’île, et ils furent guéris.
Donc il arrive sur l’île de Malte, il expérimente ce qui est dit dans Marc 16:18 avec le serpent, puis il impose les mains sur un malade qui guérit. Suite à cela, tous les malades de l’île sont venus à lui et ont été guéris. Combien ont été guéris ? Tous. 100 %. Ils ont TOUS été guéris à travers Jésus.
Ce que j’enseigne ici est très clair pour les nouveaux convertis, mais pour les chrétiens de longue date il y a toujours des questions: Et l’épine de Paul ? Et ceci ? Et cela ?
Nous allons voir cela. Allons dans Matthieu 17.
Si je vous demande combien Jésus a guéri, 99 % ou 100 % ? Il guérit 100 %, tous ceux qui sont venus à lui. Et vous allez me dire: Oui, mais il n’a pas guéri tout le monde dans sa patrie. Si, il a guéri tout le monde, je vais vous le montrer après.
Où trouvons-nous dans la Parole quelqu’un qui n’a pas été guéri ? Avons-nous un exemple? La réponse est oui et non. Dans Matthieu 17, on lit ce oui et non. Oui – Les disciples n’ont pas pu guérir. Non – Jésus l’a guéri.
Voyons ce passage. Pierre, Jean et Jacques sont avec Jésus sur la montagne puis ils en descendent. En bas, il a une grande foule qui les attend. Un homme vient et dit : Seigneur, aie pitié de mon fils, qui est malade. Je l’ai amené à tes disciples, et ils n’ont pas pu le guérir. Nous avons donc là un homme qui amène son fils malade à certains disciples, pas tous car Pierre, Jean et Jacques sont avec Jésus. Mais ces disciples n’arrivent pas à le guérir.
Si on s’arrête là… Avez-vous déjà été dans la situation où vous priez pour quelqu’un, et il n’est pas guéri ? Je pense que la réponse est oui, je pense que tout le monde a déjà vécu cela. Que faisons-nous aujourd’hui dans cette situation ? On va trouver plein de raisons pour lesquelles ce n’est pas arrivé : C’est le malade qui n’a pas assez de foi, ou alors c’est parce qu’il vit dans le péché. Ou alors il doit d’abord pardonner à quelqu’un. Ou alors c’est une malédiction générationnelle. Ou alors c’est parce que ce n’est pas la volonté de Dieu de le guérir car tout ce qui arrive est la volonté de Dieu. Ou alors c’est son écharde dans la chair, comme Paul a eu la sienne. Voici quelques « excuses » que l’on utilise aujourd’hui lorsque les gens ne sont pas guéris. Vous trouverez de nombreux livres sur tout ça, les malédictions générationnelles, le besoin de pardonner avant d’être guéri, le péché, la volonté de Dieu – s’ils ne sont pas guéris, c’est la volonté de Dieu !- C’est ce qui se passe de nos jours. C’est de là que l’on tire notre théologie aujourd’hui.
Lorsque nous prions et que cela ne se passe pas comme Jésus l’a dit, Nous arrêtons et nous trouvons des raisons pour lesquelles cela ne s’est pas produit. Aujourd’hui dans l’église, quand il est question de guérison et d’autres choses, notre théologie se fonde sur notre expérience, et non sur la Parole de Dieu.
Alors lorsque notre expérience nous dit: Cette personne n’est pas guérie, on en fait une théologie, parce qu’on veut que la Parole corresponde à notre expérience au lieu d’essayer de faire correspondre notre expérience à la Parole.
Nous ne devrions pas interpréter la Parole selon nos expériences, nous devrions faire en sorte que nos expériences correspondent à la Parole. Dans ce genre de situation, nous théologisons.
Ici, les disciples n’ont pas agi comme cela. Ils n’ont pas cherché des raisons, peut-être s’apprêtaient-ils à le faire quand Jésus est arrivé. Mais Jésus les a confondus. Il n’a pas dit: Cette personne vit dans le péché, voilà pourquoi elle n’est pas guérie ! Il n’a pas dit: Il ne guérit pas car ce n’est pas la volonté de Dieu pour lui. Il n’a pas dit que c’était une écharde qu’il devait porter, non, Jésus ne leur donne pas ce type d’excuses. Il leur dit: Race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous? Jusqu’à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi ici. Alors il délivra l’enfant qui fut guéri.
C’est évident, vous ne trouvez pas ? On théologise en permanence sur les raisons pour lesquelles les choses ne se produisent pas. Vous en trouverez plein les livres. Mais si Jésus venait aujourd’hui de la même manière, il guérirait la personne instantanément, puis il viendrait vers nous et nous sermonnerait : race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous… Il voulait que ses disciples chassent le démon, il voulait qu’ils soient comme lui ! Il les a donc sermonnés, eux, et pas le malade, mais aujourd’hui, nous jetons le blâme sur le malade, ou sur autre chose, vous comprenez?
Parce que nous ne voyons pas les choses, nous construisons des théologies. Voici une liste des raisons qu’on utilise si une personne n’est pas guérie:
– Le malade est incroyant.
– Le péché.
– a d’abord besoin de pardonner quelqu’un.
– Malédiction générationnelle (à briser avant).
– Ce n’est pas la volonté de Dieu. C’est un argument qui revient souvent.
– C’est son « écharde dans la chair », comme Paul
Ce sont des choses que l’on dit souvent. Mais regardez Jésus, des foules venaient à lui, et combien il en guérissait ? Tous ! Une multitude venait vers les disciples. Combien étaient guéris ? Tous. À aucun moment ils n’ont pu guérir à cause du manque de foi du malade ou à cause d’une malédiction, ou parce qu’ils vivaient dans le péché. Jamais Jésus n’a dit : Tu dois pardonner avant afin de pouvoir être guéri. Ou : C’est la volonté du Père que tu sois malade… Vous ne lisez pas cela dans la Parole de Dieu. Jésus n’a jamais fait cela.
Tout ce qu’on écrit, ou pense aujourd’hui, concernant les raisons de non-guérison, quand Jésus est arrivé, il a fait ça… et il a immédiatement guéri l’enfant. Et c’est ce qu’il ferait aujourd’hui.
Devant quelqu’un qui n’est pas guéri, si Jésus était là, il ne poserait pas un tas de questions, il le guérirait simplement, car il a payé le prix pour ça. Il n’avait pas besoin de pardonner, ou autre chose, car ce n’est pas une question de pardon, de péché ou de malédiction, vous ne trouvez rien de cela dans le Nouveau Testament.
C’est une question de foi, de simple foi. Car les disciples lui demandent : Pourquoi n’avons-nous pu chasser ce démon ? Et il répond: C’est à cause de votre incrédulité, mais si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne: transporte-toi d’ici à là, et elle se transporterait, rien ne vous serait impossible.
Dans la phrase : si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé… le mot « foi » peut également être traduit par croyance, confiance. Parce que vous n’avez pas confiance et ne croyez pas la Parole de Dieu, vous n’y arrivez pas. Mais si croyez la Parole, vous pouvez le faire!
Tous ceux qui sont nés de nouveau ont la foi, car il faut avoir la foi pour être sauvé. Donc si vous avez la foi pour être sauvé, vous avez la foi pour guérir les malades !
Nous n’avons pas besoin d’une grande foi, nous devons juste faire confiance à Dieu ! Et chasser l’incrédulité de nos vies. Et il n’est pas question d’avoir foi dans sa foi : Je crois dans ma foi. Non ! Vous devez avoir foi dans la Parole de Dieu, avoir foi en Jésus. Vous devez croire ce que dit la Parole.
Et si vous croyez et agissez en conséquence, vous verrez que c’est plus que de la théologie, c’est la vie. Cela est lié à une seule chose : la foi. Mais on n’ose pas parler de la foi de nos jours.
Dans les églises, certains font des dégâts. Ils font des réunions de guérison, des malades viennent et ne sont pas guéris et on leur dit : Tu n’as pas assez de foi. De ce fait ils se retrouvent avec deux problèmes : ils ont une maladie, et ils n’ont pas assez de foi et se sentent coupable. Mais si vous avez la foi, la personne en face n’a pas besoin de croire.
Une femme a touché Jésus et elle a été guérie. Pourquoi ? Grâce à sa foi. J’ai vu cela en Pologne. Là -bas j’ai prié pour beaucoup de gens, et j’arrive vers une femme, je la touche à peine, elle saute, elle a été complètement guérie. Elle avait de l’allergie aux yeux et au nez et ça a disparu. Et j’étais là : Oh, qu’est ce qui vient de se passer ? Parce que quand je l’ai touché, j’ai senti une puissance partir de moi. C’était vraiment fort. J’ai prié pour d’autres, mais ce n’était pas aussi fort, donc je suis allé la voir à la fin. Je lui ai demandé : Qu’est-ce qu’il s’est passé ? J’ai entendu que vous veniez et j’étais persuadée qu’en touchant votre chemise, je serais guérie.
Et c’est ce qui s’est passé. Non grâce à ma foi dans ce cas-là, mais grâce à sa foi.
Mais qu’en est-il de l’homme qui est venu vers Jésus en disant que son serviteur était malade ? Jésus lui dit : Je vais y aller – Non non : Dis juste un mot et il sera guéri. Et ce serviteur fut guéri, non par sa foi, mais par celle de son maître. Ce serviteur était sûrement alité : Hé, je ne suis plus malade, que se passe-t-il ? Donc il fut guéri grâce à la foi de quelqu’un d’autre. Et Lazare ? Il était mort depuis quatre jours. Combien de foi avait-il à ce moment-là ? Aucune ! Sa foi était morte avec son corps. Mais Jésus l’a ressuscité, car il avait la foi.
Nous avons besoin de foi. Nous devons croire la Parole de Dieu. C’est tellement évident. Mais ce ne sont pas les malades qui doivent avoir la foi. Si vous l’avez, ils n’en ont pas besoin. Voilà la bonne nouvelle !
Si on s’affranchit de nos traditions, il ne reste qu’une chose: la foi simple. Sortez, guérissez les malades, comme Jésus nous l’a commandé. Et nous pouvons avoir confiance en la Parole. C’est tellement facile pour nous d’être trompés et de penser que ça a à voir avec d’autres choses.
Et j’ai aussi été trompé. Il y a quelques années, j’ai lu un livre sur la guérison. L’auteur, qui avait vu plus de guérisons que moi, disait qu’il y avait plusieurs obstacles à la guérison. L’une d’elle était le manque de pardon, l’amertume. Si les gens avaient de l’amertume, cela pouvait être un obstacle à leur guérison.
Plus tard, j’ai fait une réunion et j’ai prié pour des gens. Il y avait quelqu’un qui avait des problèmes de disques et de dépression. J’ai prié pour lui, et il ne s’est rien passé… J’ai prié encore, et rien. J’ai prié encore, de nouveau rien. J’ai prié une 4ème fois, et rien. Mais je n’ai pas abandonné, j’ai prié une 5ème fois, et toujours rien… Puis je me suis rappelé ce que j’avais lu. Alors je lui demande:
Avez-vous besoin de pardonner à quelqu’un ?
Oui ! L’ex de ma petite copine, je ne lui pardonnerai jamais. OK, alors Dieu ne peut pas vous aider.
Quoi ? La Bible dit : Si vous ne pardonnez pas, Dieu ne pourra pas vous pardonner.
Vous voyez, cela n’avait rien à voir avec la guérison, mais j’ai sorti ce verset de son contexte à cause du livre que j’avais lu. J’ai donc dit : Vous devez pardonner. Je lui ai expliqué cela et j’ai prié pour lui une fois de plus. Et cette fois : Boum! Il est tombé, il a été libéré d’un démon, il a été guéri, il s’est converti et vit avec Dieu aujourd’hui. C’est devenu un témoignage très fort.
Donc je me suis dit : ça marche ! Et à la réunion suivante, j’ai dit à quelqu’un : vous devez pardonner. Quand il a pardonné, boum ! Guéri ! Même chose pour le suivant. Donc il y a quelques années, j’ai fait un enseignement où je disais qu’il y avait des obstacles à la guérison, notamment le besoin de pardonner.
Puis, lors d’une réunion, quelqu’un ne guérissait pas. Alors je lui dis :
Eh, tu dois pardonner.
Qui dois-tu pardonner ?
Personne…
Tu es sûr ?
Oui…
Je me suis demandé alors quel était l’obstacle. Si ce n’est pas le pardon, qu’est-ce que c’est ? Et je me suis mis à creuser la vie des gens : c’est peut-être une malédiction, peut être ceci, ou cela… J’ai commencé à fouiller dans leurs vies.
Mais je ne pouvais plus prier dans la foi. Cet enseignement, ce livre que j’avais lu a détruit beaucoup de choses en moi. Lorsqu’un malade venait à moi, je n’arrivais plus à prier simplement dans la foi. Car je ne savais pas si cette personne devait pardonner à quelqu’un, si cette personne vivait dans le péché, ou si elle devait apprendre quelque chose de la maladie. Je ne savais pas, je n’arrivais plus à prier dans la foi que cette personne serait guérie parce que je n’étais plus sûr que c’était la volonté de Dieu. Vous voyez comment cela a brisé des choses en moi.
Quand Jésus guérissait les foules, quand les disciples guérissaient les foules, ils ne s’arrêtaient pas en disant : peut-être que cette personne vit dans le péché… Tout le monde vivait dans le péché. Ils ne disaient pas : Je ne peux pas guérir la foule car ils ont des choses à pardonner. Non, ils guérissaient simplement tout le monde. Ils ne se sont pas arrêtés une seule fois pour chercher les raisons pour lesquelles cela n’a pas marché. Ils avaient juste la foi et ils le faisaient, simplement.
Oui Torben, ça a marché pour toi, il a été guéri quand il a pardonné. Oui, mais il n’a pas guéri parce qu’il a pardonné – c’est ce que vous devez comprendre – il a guéri par la foi. Parce que je croyais que s’il pardonne, alors il serait guéri. Et au moment où il a pardonné, ma foi a grandi et il a été guéri. Non pas grâce au pardon, mais grâce à ma foi. J’ai cru que les choses marchaient comme ça alors j’ai mis ma foi là-dedans et quand les gens pardonnaient, cela changeait ma foi et ils étaient guéris. Non pas grâce au pardon, mais grâce à ma foi.
C’est le problème avec tous ces livres et enseignements de nos jours. Ils disent : Regardez, ça marche, quand ils ont fait ceci, ils sont guéris ! Quand ils ont fait cela, ils sont guéris… Et nous pensons qu’ils sont guéris parce qu’ils ont fait tout cela mais non, c’est grâce à la foi. Parce que les gens croyaient qu’en faisant cela, ils seraient guéris, et leur foi grandissait.
Tout est une question de foi. Mais tous ces livres et enseignements nous empêchent de prier avec foi pour tous ceux que vous rencontrez, car vous ne connaissez pas leur vie.
Quand vous croyez que c’est la volonté de Dieu, parce que Jésus a payé le prix, alors vous prierez avec foi et ils seront guéris. Parce que c’est la volonté de Dieu.
Et Jésus qui ne pouvait pas guérir dans sa patrie à cause de leur incrédulité ?
Non. Voyons cela, si vous allez dans Marc 6, vous lisez que Jésus est à Nazareth et ils le regardent de travers : N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? Donc en quelque sorte ils l’observaient, parce qu’ils le connaissaient, lui et sa famille.
Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents. Puis au verset 5: Il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il imposa les mains à quelques malades et les guérit et il s’étonnait de leur incrédulité. Est-ce que Jésus a pu guérir les gens dans sa ville ? Bien sûr qu’il a pu les guérir. Il a guéri tous les gens pour qui il a prié dans sa ville.
Mais vous lisez : Il ne put faire là aucun miracle en comparaison aux autres villes. Dans les autres villes, quand ils entendaient parler de lui, ils faisaient venir les malades des alentours et Jésus les guérissait tous, et ils étaient très nombreux !
Mais dans sa propre ville, parce qu’ils le méprisaient, ils ne lui ont apporté que quelques malades, et il les a guéris. Ce n’est pas qu’il ne pouvait pas guérir, c’est qu’ils ne lui en ont pas amené beaucoup. C’est la même chose aujourd’hui. Dans ma famille et mes proches, les gens disent : Oh, on connait bien Torben, on ne va pas le voir. Mais quand vous voyagez et que les gens ont entendu parler de vous, c’est genre : Allons le voir, allons le voir ! C’était pareil avec Jésus. Ce n’est pas qu’il priait et que les malades ne guérissaient pas. Tous ceux qui venaient à lui étaient guéris. Mais nous avons mal compris ce verset, et malgré tout ce que Jésus a fait dans les autres villes, on se dit qu’on ne peut pas guérir tout le monde car ils n’ont pas assez de foi, c’est comme Jésus dans sa patrie, il n’a pas pu guérir tout le monde.
Bien sûr que vous pouvez les guérir ! Les gens n’ont pas besoin d’avoir la foi si vous l’avez ! Si vous pensez qu’ils peuvent être guéris, ils pourront être guéris, même s’ils ne croient pas.
Dans sa ville, on ne lui a apporté que quelques malades, et il les a guéris, tous. Mais dans les autres villes, des multitudes sont venues à lui, et de même, il les guérit toutes. Donc ce n’est pas parce qu’ils avaient peu de foi qu’il n’en a pas guéri beaucoup.
Qu’en est-il de Paul et de son écharde dans la chair ? Paul était malade, et Dieu dit à Paul qu’il ne lui enlèverait pas cette maladie…
Non, il n’a pas dit cela ! Car Paul n’était pas malade ! Allons dans 2 Corinthiens 12, on lit que Paul a une écharde au verset 7 : il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan, pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir. Puis à trois reprises, il supplie à Dieu de l’éloigner de lui. Et à chaque fois Dieu lui dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse.
A combien d’autres reprises voit-on des malades venir et Jésus leur dire : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse, va-t’en et reste malade ? On ne trouve cela nulle part. Mais on a écrit de gros bouquins à partir de ces versets.
Est-ce que je crois que la puissance de Dieu s’accomplit dans notre faiblesse ? Bien sûr, la Parole le dit. Je suis souvent faible, je suis faible en ce moment, je ne parle pas très bien anglais, ma langue natale est le danois et c’est très difficile pour moi de faire cette vidéo en anglais. Cela demande beaucoup d’énergie, mais je vois que Dieu utilise cette énergie. Quand je suis faible, il est fort et il m’aide. Pour que vous arriviez à me comprendre, je suis faible, souvent faible, mais pas à cause de la maladie, car Jésus est mort pour mes maladies.
Bien sûr Dieu se sert de plein de choses, mais il n’a pas besoin de se servir de nos maladies pour nous changer. Il peut utiliser le Saint-Esprit et beaucoup d’autres choses. Pour Paul, était-ce une maladie ? Non, car si on continue à lire, il dit au verset 10 : C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses… Puis il parle de calamités, de persécutions, de détresses, mais pas de maladies. Si l’écharde dans la chair de Paul était une maladie, il l’aurait mentionnée or il n’en parle nulle part.
Dans les versets précédents, au chapitre 11, on lit certaines des épreuves qu’il a traversées. Il a été lapidé, fouetté, mis en péril par les faux-chrétiens et par les païens, il a fait naufrage plusieurs fois… Paul a traversé beaucoup d’épreuves. Et après avoir raconté cela, il dit la même chose : quand il est faible, Jésus est fort.
Il a raconté beaucoup d’épreuves mais toujours pas de maladies. Il n’en parle nulle part. Il parle de persécutions et d’autres problèmes. Est-ce que Jésus est mort pour nos péchés ? Oui. Est-ce qu’il est mort pour nos maladies ? Oui. Est-ce qu’il est mort pour nos problèmes ? Non.
Est-ce qu’il est mort pour nos persécutions ? Non, il nous a promis des persécutions. Donc on ne peut pas lui demander : Seigneur, retire-moi ces persécutions. Car c’est à nous de les porter, ça fait partie de la vie avec Jésus. On vit des épreuves, des persécutions, c’est une vie difficile. Moi aussi je disais : Seigneur, aide-moi, enlève-moi ces épreuves… Mais le mépris des gens, les persécutions, cela fait partie de mon appel, c’est ma croix à porter pour suivre Jésus. Ma maladie, Jésus l’a portée. Il est mort pour que je n’aie pas à la porter.
Et Paul ? Il a dit à Timothée de boire un peu de vin car il était souvent malade. Le mot « malade », astheneias, signifie aussi « faible ». Oui mais si vous buvez des choses mauvaises pleines de bactéries, vous pouvez tomber malade, vous pouvez devenir faible, Il lui dit donc : Bois autre chose. C’est pareil pour les gens qui deviennent fragiles parce qu’ils ne mangent pas de nourriture saine, je pourrais leur dire : Mangez autre chose, prenez soin de vous. Et même si Timothée était malade, est-ce que ça change tout ce qu’a fait Jésus ?
Parce qu’on ne construit pas une théologie sur nos expériences. Parfois, c’est un combat, mais lorsqu’on poursuit selon la Parole de Dieu – on peut affronter des épreuves, ou des maladies – Mais si on sait ce que dit la Parole, et que l’on s’y tient, on expérimentera la liberté car il nous a promis cela.
On ne doit donc pas prier une fois, et si cela ne marche pas, dire que ce n’est pas la volonté de Dieu, parce la volonté de Dieu, on la connaît, c’est de guérir tout le monde.
Il y a longtemps, je travaillais comme boulanger. J’oubliais parfois de mettre un ingrédient dans le pain ou je mettais le four trop fort. J’oubliais parfois des choses. Et le maître, mon patron, se mettait vraiment en colère et il me réprimandait. Et j’apprenais. Et parce que j’ai appris, je suis plus tard devenu comme mon maître, j’ai appris à faire le pain.
Nous sommes appelés à être comme notre maître, à être parfaitement entraînés. Lorsque nous sommes bien entraînés, nous devenons comme notre maître. C’est la volonté de Dieu que nous fassions la même chose aujourd’hui. Alors, quand les gens ne guérissent pas, on continue, on n’abandonne pas, parce que c’est la Parole de Dieu.
Dans ma vie, je me suis battu contre plein de choses. Par exemple, ma mère a eu une maladie lorsque j’étais enfant, elle était paralysée. A cause de ça, j’avais peur quand je me trouvais devant un paralysé, j’avais mes lunettes, mes peurs, à cause de mon passé. Mais je ne voulais pas accepter cela et dire que c’est la volonté de Dieu, j’y allais donc et j’ai vu de plus en plus de guérisons. Il y a quelques semaines, j’ai prié pour une femme paralysée d’un côté, et elle a guéri. Je peux donc voir que je grandis, je deviens comme mon maître.
Et lorsque je ne guéris pas, Jésus viens me dire, comme à ses disciples : Torben, allez, c’est ma volonté ! Je ne blâme pas le malade en disant que c’est leur problème, non, je m’en prends à moi-même : Pardon Jésus, je n’en suis pas là ou tu voudrais, mais j’y travaille, je veux être comme toi, je veux te suivre, je veux voir les mêmes choses que toi. Et je continue, je continue… C’est ce que dit la Parole.
Je vais arrêter ici; la prochaine fois je serai très pratique et je vous montrerai comment vous pouvez commencer à guérir. Vous n’avez pas besoin de m’attendre, vous pouvez sortir, c’est la volonté de Dieu. Vous faites toujours la volonté de Dieu quand vous prêchez et guérissez les malades, car c’est ce que Jésus vous a commandé.
Donc c’est très simple : Jésus a prêché et guéri tous les malades, il est mort pour nos péchés et nos maladies. Il a rassemblé 12 disciples et leur a commandé de faire de même. Mais la moisson était abondante et les ouvriers peu nombreux, il en a donc appelé 70 autres et leur commanda de faire la même chose. Mais comme la moisson était vraiment abondante, il leur dit: « Allez, faites des disciples de toutes les nations, baptisez-les, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit, prêcher l’Évangile et guérir les malades…
Donc maintenant c’est à vous, disciples de Jésus, chrétiens. Vous et moi, nous sommes appelés à guérir et à prêcher. Et on en revient toujours à une seule chose : la foi simple. C’est-à-dire l’obéissance.
Si vous avez la foi pour croire, vous avez la foi pour guérir les malades. Vous devez juste vous débarrasser de votre incrédulité et commencer à faire ce que dit la Parole : sortez, imposez les mains aux malades, et ils seront guéris. C’est ce que dit la Bible, enlevez vos lunettes religieuses.
L’écharde dans la chair de Paul, ce n’était pas la maladie, c’était la persécution. A chaque fois que le mot écharde ou épine, est utilisé dans l’Ancien Testament, c’est toujours dans le sens de persécution, jamais de la maladie.
Paul, Timothée et le vin ? Sérieusement… il était affaibli parce qu’il buvait des choses mauvaises. Il fallait qu’il boive autre chose. Ne faites pas de théologie sur l’expérience mais sur la Parole de Dieu. Les disciples n’ont pas pu chasser un démon mais ne fondez pas une doctrine là-dessus car les disciples n’étaient pas parfaits, Jésus les a corrigés. Timothée n’était pas parfait non plus. Ne fondons pas des doctrines sur la base de l’expérience.
Voilà ce que je voulais dire concernant la guérison. La Parole est très claire. Jésus est mort pour nos maladies. Il nous a commandé de guérir les malades, qui n’ont pas besoin de foi, si VOUS l’avez. Les gens n’ont pas besoin de faire quoi que ce soit pour être guéris, Jésus a déjà payé le prix. Et lorsque les gens demandent à Jésus : Vas-tu me guérir? La réponse est toujours OUI. Si les gens demandent : Peux-tu me guérir ? La réponse sera toujours OUI. Rien n’est impossible à celui qui croit, c’est très clair.
Je peux sortir, rencontrer quelqu’un, et avec assurance prier pour lui et m’attendre à ce qu’il soit guéri, car je sais que c’est la volonté de Dieu. Il ne sera peut-être pas guéri du premier coup, mais je continuerai, et il sera guéri, car c’est la Parole de Dieu.
Si nous n’abandonnons pas, cela se produira.
Je vais finir en priant pour vous, vous qui êtes malade. Peut-être avez-vous cru ce mensonge que votre maladie est une épreuve ou que c’est la volonté de Dieu, ou que c’est une malédiction et que vous devez pardonner avant de pouvoir guérir… Tout est mensonge ! Lisez la Parole, lisez l’Évangile de Matthieu. Voyez comment Jésus guérissait à chaque fois et ce qu’il a commandé à ses disciples.
Père merci pour la guérison de chaque personne malade qui regarde cette vidéo, merci Jésus car tu es mort pour nos maladies, mort pour que l’on soit guéri aujourd’hui par tes blessures, nous sommes guéris. Je te remercie donc pour la guérison et je commande à la maladie de partir maintenant au nom de Jésus ! Tous les cancers partez maintenant! Au nom de Jésus ! Toutes les douleurs, les allergies, partez maintenant ! Au nom de Jésus.
Je commande à la douleur dans l’épaule, dans le dos, dans la tête, je commande aux os de se remettre en place, aux nerfs d’être guéris, au corps d’être restauré au nom de Jésus.
Seigneur tu vas poser tes mains sur les gens qui regardent cette vidéo et ils seront guéris maintenant. Au nom de Jésus.
Merci parce que toute maladie s’en va. Pars ! Je commande l’esprit de dépression, l’esprit de peur, de quitter ce corps maintenant. Au nom de Jésus, amen !
Soyez bénis.
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