Introduction
Aujourd’hui, je tiens à vous parler sur un thème intitulé « Dix shekels et une chemise« , que nous trouvons dans le chapitre 17 du livre des Juges. Je vais lire le chapitre, et puis je vais vous lire une partie aussi du 18e et du 19e chapitre pour éclairer le contexte de cette histoire.
Pour nous situer, il y avait une instance où les Amoréens refusaient la permission à la population de la tribu de Dan tout accès vers Jérusalem et ils les ont « entassés » sur la montagne d’Ephraim. C’est une triste chose lorsque le peuple de Dieu permet au monde de l’acculer dans une position inconfortable. Donc, ils ne pouvaient se rendre à Jérusalem, et de là vient le problème que nous nous apprêtons à étudier.
Juges 17:1- 18:6
Il y avait un homme de la montagne d’Éphraïm, nommé Mica. 2 Il dit à sa mère: Les mille et cent sicles d’argent qu’on t’a pris, et pour lesquels tu as fait des imprécations même à mes oreilles, voici, cet argent est entre mes mains, c’est moi qui l’avais pris. Et sa mère dit: Béni soit mon fils par l’Éternel! Il rendit à sa mère les mille et cent sicles d’argent; et sa mère dit: Je consacre de ma main cet argent à l’Éternel, afin d’en faire pour mon fils une image taillée et une image en fonte; et c’est ainsi que je te le rendrai. 4 Il rendit à sa mère l’argent. Sa mère prit deux cents sicles d’argent. Et elle donna l’argent au fondeur, qui en fit une image taillée et une image en fonte. On les plaça dans la maison de Mica. 5 Ce Mica avait une maison de Dieu; il fit un éphod et des théraphim, et il consacra l’un de ses fils, qui lui servit de prêtre. 6 En ce temps-là , il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon. 7 Il y avait un jeune homme de Bethléhem de Juda, de la famille de Juda; il était Lévite, et il séjournait là. 8 Cet homme partit de la ville de Bethléhem de Juda, pour chercher une demeure qui lui convînt. En poursuivant son chemin, il arriva dans la montagne d’Éphraïm jusqu’à la maison de Mica. 9 Mica lui dit: D’où viens-tu ? Il lui répondit : Je suis Lévite, de Bethléhem de Juda, et je voyage pour chercher une demeure qui me convienne. 10 Mica lui dit : Reste avec moi; tu me serviras de père et de prêtre, et je te donnerai dix sicles d’argent par année, les vêtements dont tu auras besoin, et ton entretien. Et le Lévite entra. 11 Il se décida ainsi à rester avec cet homme, qui regarda le jeune homme comme l’un de ses fils. 12 Mica consacra le Lévite, et ce jeune homme lui servit de prêtre et demeura dans sa maison. 13 Et Mica dit: Maintenant, je sais que l’Éternel me fera du bien, puisque j’ai ce Lévite pour prêtre.18 :1 En ce temps-là , il n’y avait point de roi en Israël; et la tribu des Danites se cherchait une possession pour s’établir, car jusqu’à ce jour il ne lui était point échu d’héritage au milieu des tribus d’Israël. 2 Les fils de Dan prirent sur eux tous, parmi leurs familles, cinq hommes vaillants, qu’ils envoyèrent de Tsorea et d’Eschthaol, pour explorer le pays et pour l’examiner. Ils leur dirent: Allez, examinez le pays. Ils arrivèrent dans la montagne d’Éphraïm jusqu’à la maison de Mica, et ils y passèrent la nuit. 3 Comme ils étaient près de la maison de Mica, ils reconnurent la voix du jeune Lévite, s’approchèrent et lui dirent: Qui t’a amené ici ? Que fais-tu dans ce lieu ? Et qu’as-tu ici ? 4 Il leur répondit: Mica fait pour moi telle et telle chose, il me donne un salaire, et je lui sers de prêtre. 5 Ils lui dirent: Consulte Dieu, afin que nous sachions si notre voyage aura du succès. 6 Et le prêtre leur répondit: Allez en paix; le voyage que vous faites est sous le regard de l’Éternel.
Juges 18:14 Alors les cinq hommes qui étaient allés pour explorer le pays de Laïs prirent la parole et dirent à leurs frères: Savez-vous qu’il y a dans ces maisons-là un éphod, des théraphim, une image taillée et une image en fonte ? Voyez maintenant ce que vous avez à faire. 15 Ils s’approchèrent de là , entrèrent dans la maison du jeune Lévite, dans la maison de Mica, et lui demandèrent comment il se portait. 16 Les six cents hommes d’entre les fils de Dan, munis de leurs armes de guerre, se tenaient à l’entrée de la porte. 17 Et les cinq hommes qui étaient allés pour explorer le pays montèrent et entrèrent dans la maison; ils prirent l’image taillée, l’éphod, les théraphim, et l’image en fonte, pendant que le prêtre était à l’entrée de la porte avec les six cents hommes munis de leurs armes de guerre. 18 Lorsqu’ils furent entrés dans la maison de Mica, et qu’ils eurent pris l’image taillée, l’éphod, les théraphim, et l’image en fonte, le prêtre leur dit: Que faites-vous ? 19 Ils lui répondirent: Tais-toi, mets ta main sur ta bouche, et viens avec nous; tu nous serviras de père et de prêtre. Vaut-il mieux que tu serves de prêtre à la maison d’un seul homme, ou que tu serves de prêtre à une tribu et à une famille en Israël ? 20 Le prêtre éprouva de la joie dans son coeur; il prit l’éphod, les théraphim, et l’image taillée, et se joignit à la troupe. 21 Ils se remirent en route et partirent, en plaçant devant eux les enfants, le bétail et les bagages.
Le Lévite
Voila le récit. Cela ne fait pas partie de l’histoire réelle des Juges : il s’agit d’une compilation de récits qui nous permettent de connaître la situation sociale de cette période où chaque homme faisait ce qui semblait juste à ses propres yeux et où il n’y avait pas de roi en Israël.
Nous comprenons donc que Mica était incapable de se rendre à Jérusalem et peut-être pour une raison pieuse, décide de construire un substitut du temple sur sa propriété. Il construit ce qu’il croyait être un édifice approprié et il construit les objets du tabernacle, tout l’ameublement: L’éphod était inclus, mais il a également recueilli des objets provenant des gens autour de lui ; les teraphim, images que Dieu a interdites.
Voyez-vous, il avait, néanmoins, un désir de se débrouiller du mieux qu’il pouvait. Alors il a pris un peu du monde et un peu d’Israël, ce qui avait été révélé par Dieu, et il en fit une sorte de mélange qui, pensait-il, pourrait plaire au Seigneur. Ensuite, bien sûr, il fut heureux au-delà de ce que l’on peut imaginer quand un jeune prédicateur errant est venu de Bethléem, de Juda.
C’était un Lévite, sa mère était de la tribu de Juda.
Dieu avait donné l’autorisation, par le biais de Moïse, aux Lévites qui voulaient se marier dans d’autres tribus de le faire et ainsi joindre d’autres tribus. Donc, ce jeune homme n’avait pas apprécié la vie réservée à tout Lévite. Il a des démangeaisons, il a la bougeotte et il part pour voir s’il ne pourrait pas se trouver mieux que ce qui était prévu. Il a estimé que le fait d’être Lévite était bien, mais qu’il devrait aussi s’y trouver des opportunités associées, ainsi il est arrivé à la maison de Mica.
Là, il a attendu, il a été accueilli et invité à devenir prêtre. Et Mica fait un marché avec lui. Il a dit:
» Si tu es mon prêtre, mon père et prêtre, alors je te donne dix shekels et une chemise « .
Il dit un « costume », mais vous comprenez que le peuple portait ce qui pourrait s’appeler « djellaba », une sorte de longue robe, j’allais dire de nuit, je ne sais pas ce que c’est exactement, mais c’est quelque chose comme ça. Et il lui a donné ce costume et un de rechange, sa nourriture et dix sicles par an.
C’était une bonne vie pour lui et alors il a décidé de rester et de s’accommoder de ce mélange d’idolâtrie et ainsi se retrouve dans la maison de Mica.
Mais le peuple de Dan est venu, il était censé avoir chassé les Amoréens, mais c’était trop difficile, et les Dannites voulaient trouver quelqu’un qui eut été un peu plus facile à chasser. Et ils sont venus, comme vous l’avez lu, à la maison de Mica et le lévite leur dit d’aller de l’avant.
Ensuite, ils ont découvert qu’il y avait des gens comme les Zidoniens de Laish. Ils étaient pacifiques et personne n’était là pour les protéger, et ils se dirent que cela serait un très bon endroit pour prendre des terres pour eux-mêmes. Quand ils sont revenus avec les hommes envoyés à la conquête de cette région ils ont pensé qu’ayant trouvé la terre à travers le jeune lévite, il serait magnifique d’avoir son aide.
Et ils allèrent dans la maison de Mica, y prirent toutes les choses qu’il avait faites et cela avait coûté pas mal, parce que au moins deux cents sicles avait été donnés pour une pièce de mobilier. Et ils prirent donc tout, se l’approprièrent, et emmenèrent aussi le Lévite.
Sale coup pour Mica, mais vous aurez remarqué que le jeune lévite a été en mesure de s’adapter rapidement à la situation. Il est incroyable de voir combien il était flexible et combien facilement il s’accommode de ces changements rien qu’en rationalisant un peu la situation, en fait, dès qu’il a commencé à entrevoir qu’il était bien plus intéressant d’être le prêtre d’une tribu que d’une famille. Il pourrait servir tant d’autres ! Il y a trouvé de la sagesse et cela l’a justifié.
Sans véritable crise de conscience, il peut s’ajuster à la situation et se taire pendant qu’ils prennent tout le mobilier de la petite chapelle qu’avait érigé Mica.
Et c’est aussi un homme sage : plutôt que de se placer à l’avant de la troupe, ce qui l’aurait mis en situation de danger, ou à l’arrière, ce qui l’aurait aussi mis en situation de danger, oui, il était sage, il se place en milieu. Ainsi si Mica envoie un de ses serviteurs pour le tuer, il se trouve en sécurité, entouré des soldats.
Comment appeler cela et l’appliquer à la génération d’aujourd’hui ? Serais-je être hors propos, si je vous parlais un peu sur la religion utilitariste et le christianisme opportuniste? Et sur l’idée d’un Dieu juvénile ? Je voudrais attirer votre attention sur le fait que de nos jours, le pragmatisme est la philosophie directrice. Vous comprenez ce que je veux dire par pragmatisme. Pragmatisme signifie : » Si cela fonctionne, cela est vrai – si cela réussit, c’est que c’est bon « .
Et le test de toutes les pratiques, de tous les principes, de toute vérité, de tout ce qu’on appelle enseignement, est : » cela fonctionne-t-il ? « . » Cela fonctionne-t-il ? «
Cependant, selon le pragmatisme, les plus grands échecs à travers les âges ont été des hommes que Dieu a beaucoup honorés.
Par exemple, alors que Noé était un puissant constructeur de bateaux, sa principale occupation n’était pas la construction navale, c’était la prédication. Il a été un terrible raté en tant que prédicateur. Sa femme et ses trois enfants et leurs épouses sont ses seuls résultats ! Sept convertis en 120 ans, cela ne semble pas particulièrement efficace ! La plupart de nos conseils d’administration de missions lui auraient demandé de se retirer bien avant !
Je le dis, selon le pragmatisme ambiant : en tant que constructeur de navires il a bien réussi, mais comme prédicateur, c’est un raté.
Plus tard nous avons un autre homme du nom de Jérémie. Il était un prédicateur peut-être efficace, mais inefficace si l’on considère ses résultats. Si vous deviez mesurer statistiquement le succès de Jérémie, cela serait sans doute près du nul.
Car nous constatons qu’il s’est mis le peuple à dos, ainsi que la royauté, et même « l’association des pasteurs » a voté contre lui et ne voulait rien avoir à faire avec lui. Selon les critères en vigueur dans le monde chrétien d’aujourd’hui, Il avait tout raté ! Le seul à qui il semblait en mesure de plaire était Dieu... autrement, il est un « échec caractérisé ».
Et puis nous arrivons à une autre personne bien connue, le Seigneur Jésus-Christ, qui a été aussi un échec à en juger selon toutes nos propres normes :
Il n’a jamais réussi à organiser une église ou une dénomination ! Il n’a pas été en mesure de construire une école. Il n’a pas réussi à mettre en place une œuvre missionnaire. Il n’a jamais eu un livre imprimé. Il n’a jamais été en mesure d’obtenir l’un des différents critères ou instruments que l’on estime si utiles, – je ne suis pas du tout sarcastique -, ils sont vraiment utiles.
Et notre Seigneur a prêché pendant trois ans, a guéri des milliers de personnes, nourri des milliers de personnes, et pourtant, à la fin, il y en restait 120 … , 500 à qui il aurait pu se révéler après sa résurrection.
Et le jour où il allait être pris, un homme a dit,
« Si tous les autres, t’abandonnent, je suis prêt à mourir pour toi.
Il l’a regardé dans les yeux et dit:
– » Pierre, tu ne connais pas ton propre cœur. Tu vas me renier trois fois avant que le coq ne chante ce matin. «
Alors tous les hommes l’abandonnèrent et s’enfuirent. Selon toutes les normes de notre génération ou de toute génération, le ministère de notre Seigneur, durant son séjour sur terre, a été un échec !
La question qui vient est alors celle-ci :
» Selon quel standard juger le succès et selon quoi juger notre vie et notre ministère ? «
Et la question que vous devez vous poser est :
» Dieu est-il une fin en soi, un but ou est-il un moyen ? «
Vous devez décider très tôt dans votre vie chrétienne, si vous considérez Dieu comme une fin ou un moyen.
Notre génération est prête à honorer n’importe qui rencontre du succès, sans considérer si ce problème est réglé ou pas. Tant qu’ils peuvent faire bouger les choses ou que le travail est fait, ou encore, » Cela marche, n’est-ce pas ? « , notre génération est ainsi prête à dire:
– » Eh bien, vous devez en tenir compte. «
Et nous devons nous demander, dès le début de notre ministère, de notre pèlerinage, et de notre marche :
» Allons-nous être des lévites qui servent Dieu pour dix shekels et un costume ? Servir les hommes, au nom de Dieu, plutôt que Dieu lui-même ? «
Car, bien qu’il était lévite et exécutait des activités religieuses, il était à la recherche d’une place.
-> Une place qui lui donnerait la reconnaissance des autres,
-> une place qui lui donne l’acceptation,
-> une place qui lui donne la sécurité,
-> une place où il pourrait briller sur base des valeurs qui étaient importantes pour lui.
Tout son business était de servir, en termes d’activités religieuses, cela devait donc être un emploi religieux. Il était très heureux quand il a constaté que Mica lui offrait une opportunité. Mais il avait décidé qu’il valait dix shekels et un costume, et il était prêt à se vendre à n’importe qui lui donnerait cela.
Si quelqu’un était venu et avait donné plus, il se serait vendu à lui. Il avait déterminé une valeur pour lui-même et son service religieux, ses activités ont été seulement un moyen pour atteindre cette valeur et ainsi, Dieu est devenu un moyen pour atteindre ce but.
Humanisme
Maintenant, pour comprendre les implications de cela dans notre siècle, nous devons revenir en arrière, d’environ 150 ans, à un conflit qui a attaqué le christianisme. Juste après le grand réveil en Amérique avec Finney, l’Esprit de Dieu a été merveilleusement répandu sur certaines régions de notre pays, il y eut une attaque ouverte sur notre foi en provenance d’Europe sous forme de sévères critiques.
Darwin avait énoncé sa théorie de l’évolution, certains philosophes l’ont adaptée à leurs philosophies, et les théologiens l’ont appliquée à l’Écriture. Les années 1850 marquent le commencement d’une attaque frontale contre la Parole. Satan a toujours tenté de l’attaquer insidieusement. Mais maintenant, c’est » saison de la chasse » contre le Livre, ouverture de la chasse contre l’Église, et Voltaire pouvait déclarer qu’il allait vivre pour voir la Bible devenir une relique juste bonne a être placée dans des musées, qu’elle serait tout à fait détruite par les arguments qu’il présentait avec force contre elle.
Eh bien, quel a été l’effet de cela ? La philosophie du moment est devenu l’humanisme. Et vous pouvez définir l’humanisme de cette façon: l’humanisme est une philosophie qui déclare que la finalité de tout être est le bonheur de l’homme. La raison d’exister est le bonheur de l’homme. Maintenant, à cause de l’humanisme entré dans l’Eglise, le salut se réduit pour beaucoup à : comment tirer tout le bonheur que vous pouvez de la vie.
Si vous étiez influencé par quelqu’un comme Nietzsche, qui dit que » La seule vraie satisfaction dans la vie, c’est le pouvoir et que le pouvoir est sa propre justification « , et que, après tout, le monde est une jungle… donc c’est donc à l’homme de tout faire pour être heureux, de devenir puissant et cela par n’importe quel moyen. Car c’est seulement dans cette position de domination ou, comme nous l’avons vu dans le culte de Moloch, que l’on peut être heureux. Cela produirait en temps opportun, un Hitler qui utiliserait la philosophie de Nietzsche comme œuvre, et qui en exploiterait principes et lignes directrices, et dirait à son peuple :
– » Nous sommes destinés à gouverner le monde. Par conséquent, tout moyen que nous pouvons utiliser pour atteindre cet objectif est notre salut. »
Quelqu’un d’autre dira:
– » Eh bien, non. La finalité de l’existence est le bonheur, mais le bonheur ne vient pas de l’autorité sur les gens, le bonheur vient d’une expérience sensuelle. «
Donc, vous avez le type d’existentialisme qui caractérise la France d’aujourd’hui, qui est à l’origine du « beatnicisme » en Amérique et de la recherche de sensualité brute de notre pays. Puisque l’homme est essentiellement un animal « glandulaire » – les moments d’extase les plus forts proviennent de l’exercice de ses glandes – le salut est simplement de trouver la façon la plus agréable pour satisfaire cette partie de sa personne.
Et c’est devenu l’effet de l’humanisme : la finalité de tout être est le bonheur de l’homme
John Dewey, un philosophe américain influent dans le domaine de l’éducation, a réussi à convaincre les enseignants qu’il n’y avait pas de normes absolues, que les enfants ne doivent être soumis à aucune norme particulière, que la finalité de l’éducation était tout simplement de permettre à l’enfant de s’exprimer et de se développer sur la base de ce qu’il est et de trouver son bonheur en étant ce qu’il veut être.
Nous avons donc eu une anarchie culturelle, où chaque homme peut faire ce qui semble bon à ses yeux et nous n’avions pas de Dieu pour régner sur nous.
La Bible a été mise au rabais, désavouée et réfutée selon ce qu’ils disaient. Dieu a été détrôné – Il n’existe pas. Il n’a de relation personnelle avec aucun individu. Jésus Christ a été soit un mythe, soit juste un homme -. Ainsi ont-ils enseigné, et par conséquent la finalité ultime de l’existence est le bonheur.
L’individu établit les normes de son bonheur et l’interprète.
Libéral, fondamentaliste ou… rien ?
La religion devait donc exister puisque tellement de gens en ont fait leur moyen de subsistance, de sorte qu’ils ont dû trouver un moyen de justifier leur existence. Revenons vers 1850, l’Église était divisée en deux groupes. Le premier groupe était les libéraux; ils ont accepté la philosophie de l’humanisme et essayé de faire preuve de pertinence.
Ils ont parlé à leur génération :
– » Ha, ha …. Nous ne savons pas s’il y a un ciel, nous ne savons pas s’il y a un enfer, mais nous savons ceci – que vous devez vivre au moins 70 ans ! Nous savons qu’il y a beaucoup d’avantages à tirer de la poésie, de pensées élevées et de nobles aspirations. Il est donc important pour vous de venir à l’église le dimanche, de sorte que l’on puisse lire quelque poésie, que nous puissions vous donner quelques petits adages, principes et règles pour vivre.
Nous ne pouvons rien dire sur ce qui va se passer quand vous allez mourir, mais nous vous disons ceci, que si vous venez chaque semaine et donnez de l’argent et aidez et restez avec nous, nous allons mettre des amortisseurs à votre voiture et votre voyage sera plus confortable. Nous ne pouvons rien garantir de ce qui va se passer quand vous allez mourir, mais nous vous disons que si vous restez avec nous, nous allons vous rendre heureux pendant que vous êtes en vie « .
C’est devenu l’essence du libéralisme. Ce n’est simplement rien d’autre que d’essayer de mettre un peu de sucre dans le café amer de leur voyage et de l’adoucir pour un moment. Maintenant, l’atmosphère générale de la philosophie est l’humanisme, la finalité de toute chose est le bonheur de l’homme.
Il y a un autre groupe de personnes qui a suivi les traces des libéraux ; ce groupe est mon peuple, les fondamentalistes. Ils disent:
– » Nous croyons en l’inspiration de la Bible, nous croyons en la divinité de Jésus-Christ, nous croyons en l’enfer ! Nous croyons au ciel ! Nous croyons en la mort, l’enterrement et la résurrection du Christ ! «
C’est mieux ! Mais rappelez-vous, l’ambiance générale est celle de l’humanisme. Et l’humanisme dit que la fin de toute chose est le bonheur de l’homme. L’humanisme est comme l’odeur venant d’une fosse, cela imprègne tout l’endroit. L’humanisme est comme une infection, une épidémie qui se répand partout. Ainsi, cela n’a pas été long à ce que nous en arrivions à ce que les fondamentalistes se reconnaissent en qu’ils disent :
– » Nous croyons en ces choses « .
C’étaient des hommes qui, pour la plupart, ont rencontré Dieu. Mais comprenez, il ne fallut pas longtemps avant d’en arriver à dire :
– » Ce sont ces choses qui font de nous des fondamentalistes « .
La deuxième génération a dit :
– » Voilà comment on devient fondamentaliste ! Croyez en l’inspiration de la Bible ! Croyez en la divinité du Christ ! Croyez en sa mort, en son enterrement et sa résurrection ! Et ainsi devenez un fondamentaliste « .
Cela paraît juste, et ça l’est. Oui mais …
Il n’a pas fallu longtemps, et cela continue dans notre génération, pour que le plan du salut soit réduit à donner un oui intellectuel à quelques déclarations doctrinales. Une personne est considérée comme un chrétien, parce qu’elle peut dire : « Alléluia ! » quatre ou cinq fois là où c’est demandé. S’il sait quand dire « Alléluia ! », quelqu’un lui serre la main, lui donne une tape dans le dos, un large sourire, et lui dit :
– » Frère, vous êtes sauvé ! «
Ainsi le salut est réduit à rien de plus qu’un consentement, à un schéma ou une formule, et, en fin de compte, le salut est le bonheur de l’homme, parce que l’humanisme a pénétré le fondamentalisme.
Si vous avez à analyser le fondamentalisme, par rapport au libéralisme d’il y a 150 ans, comment il s’est développé, cela peut se résumer à ceci: Le libéral dit que la finalité de la religion est de rendre heureux l’homme pendant qu’il est en vie, et le fondamentaliste dit que la finalité de la religion est de rendre l’homme heureux quand il sera mort.
Mais, encore une fois ! La finalité, c’est le bonheur de l’homme.
Les libéraux disent :
– » Par le changement social et politique, nous allons en finir avec les collectes spéciales de fonds pour les caisses d’entraide, nous allons en finir avec l’alcoolisme et la toxicomanie et la pauvreté. Et nous allons faire le ciel sur la terre et vous faire plaisir alors que vous êtes en vie ! Nous ne savons rien de l’après, mais nous voulons que vous soyez heureux pendant que vous êtes en vie ! «
Ils sont allés de l’avant pour tenter d’accomplir leur credo, pour être finalement confrontés à un choc terrifiant, celui de la première guerre mondiale et totalement stupéfaits par celui de la deuxième guerre mondiale. Qu’en est-il aujourd’hui avec l’accélération des cataclysmes, sans compter tous ceux prophétisés dans la Bible ?
Les fondamentalistes, de leur côté, se synchronisent sur la même longueur d’onde de l’humanisme. Nous entendons quelque chose comme ceci :
– » Acceptez Jésus afin que vous puissiez aller au ciel ! Vous ne voulez pas aller à ce vieux, sale, méchant, brûlant enfer, quand il y a un beau ciel là-haut ! Maintenant venez à Jésus pour pouvoir aller au ciel ! «
Cet appel s’avère aussi égoïste que deux hommes assis dans un café, qui décident de voler une banque pour obtenir de l’argent sans travailler ! Il y a une manière de » lancer un appel « aux pécheurs, qui ressemble à un complot visant à prendre la caisse d’une station service en fin de semaine ! Car la motivation proposée pour pousser à se convertir, c’est toujours d’en obtenir quelque chose pour soi-même, et seulement pour soi-même.
L’humanisme est, je crois, la plus meurtrière et catastrophique de toutes les puanteurs philosophiques qui se sont glissées à travers le grillage de la fosse de l’Enfer.
Il a pénétré une grande partie de notre religion. Il est en total contraste avec le véritable christianisme !
Et nous voyons ici Mica, qui veut avoir une petite chapelle, et il veut avoir un prêtre, et il veut prier, et il veut montrer de la piété, parce que : « Je sais que le Seigneur va me faire du bien ! «
ET C’EST ÉGOÏSTE !
ET C’EST PÉCHÉ !
Le Lévite arrive s’accorde parfaitement avec cette philosophie, parce qu’il veut une place ! Il veut dix shekels et un costume et sa nourriture ! Et afin d’obtenir ce qu’il veut, et Mica aussi, pour avoir ce qu’ils veulent, ils vendent Dieu ! Pour dix shekels et un costume !
C’EST UNE TRAHISON DE TOUT TEMPS. C’est la trahison dans laquelle nous vivons. Je ne vois pas comment Dieu peut ramener la vie dans tout cela ! Ceci jusqu’à ce que nous revenions au véritable christianisme, qui est en directe et en totale opposition avec cet humanisme puant qui se perpétue dans notre génération, au nom du Christ.
Je crains que cela soit devenu tellement subtil que ce christianisme frelaté se répande partout. Qu’est-ce que c’est, au final ? En substance ceci : C’est ce postulat philosophique qui dit que la finalité de tout est le bonheur de l’homme. Ce postulat a été, en quelque sorte, recouvert par des termes évangéliques et par des doctrines bibliques pour en arriver à faire croire que Dieu règne dans le ciel pour le bonheur de l’homme, que Jésus-Christ s’est incarné pour le bonheur de l’homme, que tous les anges existent pour le bonheur de l’homme … Tout est pour le bonheur de l’homme !
Ce postulat n’est pas chrétien !
L’homme n’est-il pas heureux ? Dieu n’avait-il pas l’intention de rendre l’homme heureux ? Si ! Mais en tant qu’objectif secondaire, et non comme objectif premier.
Révérence pour la vie
Il y avait un homme bon, hautement admiré par les penseurs confus de notre temps, là-bas en Afrique, ce cher Dr Schweitzer; bénie soit son âme, et un homme brillant. Un philosophe, médecin, musicien, compositeur – sans aucun doute un homme brillant.
Mais le docteur Schweitzer n’est pas plus chrétien que cette rose, et il aurait pris pour une insulte personnelle si on avait dit de lui qu’il était chrétien. Il ne considérait pas le Christ comme ayant un quelconque intérêt pour sa philosophie ou pour sa vie.
Le Dr. Schweitzer était un humaniste.
Le dr. Schweitzer était assis à la proue du bateau remontant le large fleuve Congo en direction de sa base en regardant les fonctionnaires du gouvernement belge avec leurs fusils de fort calibre, qui tiraient les crocodiles vautrés dans la boue des berges du fleuve. Ils étaient experts en tir. Ils utilisaient des balles qui explosaient à l’intérieur du crocodile et les envoyaient en l’air par la contraction des muscles.
– » Vous dites ! Comment savez-vous tellement de choses sur ce sujet ? «
Eh bien, à ma honte, je me suis rendu coupable de la même chose sur le Nil. Et ils étaient là, et c’était leur sport. Ils les mettaient dans des sacs, et comptaient les balles et ils plaçaient des cordes à l’endroit où était leur arme et faisaient un peu de place pour l’arme à feu et puis ils faisaient des nœuds, afin qu’ils puissent voir combien de crocodiles ils avaient tué. Un gaspillage de vie colossal !
Et c’est là que Schweitzer a vu l’essence de sa philosophie. Et savez-vous ce que c’est ? Quelques mots – Révérence pour la vie … Révérence pour la vie. La vie des crocodiles, la vie humaine, et toutes les formes de vie. Vous savez, le Dr Schweitzer, est tellement convaincu de devoir respecter la vie, qu’il n’aime pas stériliser ses instruments chirurgicaux. Il a le plus sale service chirurgical d’Afrique, parce que les bactéries sont vie et comme il ne veut pas blesser l’une des bonnes bactéries, il les laisse toutes grandir ensemble.
Son orgue s’est cassé. Quelqu’un lui avait envoyé un de nos orgues et tout ce qu’il faut pour en jouer.
Un organiste et expert réparateur est allé voir le Dr Schweitzer, et le docteur Schweitzer a demandé :
– » Pensez-vous pouvoir réparer mon orgue ? «
Il a dit: » Probablement. Permettez-moi d’essayer. «
Alors il a enlevé le dos de l’instrument et à son grand étonnement, il a découvert un énorme nid de cafards. Avec l’enthousiasme et le zèle caractéristique américain, le réparateur a commencé à piétiner les cafards afin de ne pas en laisser un seul d’entre eux s’en tirer. Et le bon docteur est venu, ses cheveux dressés comme cela n’était arrivé depuis longtemps, et dans sa colère, il a crié:
– » Arrêtez cela immédiatement « .
– » Pourquoi ? Ils détruisent votre orgue. «
– » Et alors ? C’est conforme à leur nature. Vous ne pouvez pas les tuer « .
Alors, l’un des serviteurs est arrivé et a dit :
– « Tout va bien »
Il s’est, très tendrement, il les a pris et mis dans un petit sac. Tous trois les ont emmenés dans la jungle afin de les laisser aller en liberté.
Voici un homme qui croyait dans sa philosophie, révérence de la vie. Totalement consacré ! Même quand il s’agissait de cafards ou microbes. Vous voyez, c’est cela, de l’humanisme, c’est cohérent.
Maintenant, je vous demande : Quelle est la philosophie des Missions ? Quelle est la philosophie de l’évangélisation ? Quelle est la philosophie d’un chrétien ?
Si vous me demandez pourquoi je suis allé en Afrique, je vous dirai que j’y suis d’abord allé pour grandir dans la justice de Dieu. Je ne pensais pas qu’il était juste pour qui que ce soit d’aller en enfer, sans avoir eu une chance d’être sauvé. J’y suis donc allé pour donner à de pauvres pécheurs la chance d’aller au ciel. Maintenant, je ne vous l’ai pas expliqué avec un grand nombre de mots, mais si vous analysez ce que je viens de vous dire, savez-vous ce que c’est ? De l’humanisme. J’utilisais tout simplement les provisions de Jésus-Christ comme un moyen pour améliorer la condition humaine et la soulager de la souffrance et de la misère. Et quand je suis allé en Afrique, j’ai découvert qu’ils n’étaient pas pauvres, ignorants, des petits païens courant partout à la recherche de quelqu’un qui leur dirait comment aller au ciel.
Beaucoup étaient des monstres d’iniquité ! Ils vivaient dans le mépris le plus total de Dieu et possédaient beaucoup plus de connaissance de Dieu que je n’avais jamais osé imaginer ! Ils méritaient l’enfer ! Parce qu’ils refusaient totalement de marcher dans la lumière de leur conscience, et dans la lumière de la loi écrite sur leur cœur, et selon le témoignage de la nature, et selon la vérité qu’ils connaissaient ! Quand j’ai constaté cela, je vous assure que j’étais tellement en colère contre Dieu que, à l’occasion d’une prière, je lui ai dit que c’était une puissante petite chose qu’il avait faite, celle de m’envoyer là-bas pour aller vers ces gens qui attendaient de savoir comment aller au ciel. Quand je suis arrivé sur place, j’ai découvert qu’ils savaient ce qu’était le ciel, et ne voulaient pas y aller, et qu’ils aimaient leur péché et ne voulaient pas le quitter.
(Reidhead parle avec beaucoup de passion dans ce paragraphe). Je suis allé là-bas motivé par l’humanisme. J’avais vu des photos de lépreux, j’avais vu des photos d’ulcères, j’avais vu des photos de funérailles, et je ne voulais pas que mes frères humains aient à souffrir éternellement en enfer après une existence misérable sur la terre.
Mais c’est là, en Afrique, que Dieu a commencé à déchirer cette couche d’humanisme ! Et c’est ce jour-là, dans ma chambre avec la porte verrouillée, que j’ai lutté avec Dieu. Car j’en étais arrivé à faire face au fait que des gens que je croyais ignorants et qui voulaient savoir comment aller au ciel et disaient : » Que quelqu’un vienne nous enseigner ! « , ne voulaient, en réalité, pas prendre le temps de parler avec moi ou quelqu’un d’autre.
À ce moment-là, j’en étais arrivé à croire que tout cela n’était qu’une imposture et que l’on se moquait de moi, et que j’avais été embobiné ! Je voulais retourner à la maison. Là, seul dans ma chambre, comme je me trouvais devant Dieu honnêtement avec ce que mon cœur ressentait, il m’a semblé l’entendre me dire :
– » Oui, le juge de toute la terre ne serait-il pas juste ? Les païens sont perdus, et vont aller en enfer, non pas parce qu’ils n’ont pas entendu l’évangile. Ils vont aller en enfer parce qu’ils sont pécheurs et qu’ils aiment leur péché ! Et parce qu’ils méritent l’enfer. Mais … je ne t’ai pas envoyé là-bas pour eux. Je ne t’ai pas envoyé là-bas à cause d’eux « .
Et j’ai entendu aussi clairement que je n’ai jamais entendu parler, même si ce n’était pas une voix physique, mais c’était l’écho de la vérité éternelle qui trouvait son chemin dans un cœur ouvert. Ce jour là, j’ai entendu Dieu dire à mon cœur quelque chose comme ceci :
– » Je ne t’ai pas envoyé en Afrique pour la cause des païens, je t’ai envoyé en Afrique pour Ma cause… Ils méritent l’enfer ! Mais je les aime et j’ai enduré les agonies de l’enfer pour eux !!! Je ne t’ai pas envoyé là pour eux, JE T’AI ENVOYÉ LÀ POUR MOI. Ne mériterais-je aucune récompense pour mes souffrances. Je ne mériterais donc pas ceux pour lesquels je suis mort ? «
Et cela a tout inversé, tout changé ! Tout était redressé maintenant ! Je ne travaillai plus pour Mica et pour 10 schekels et un costume ! J’étais en train de servir un Dieu vivant ! Je n’étais pas là pour la cause des païens. J’étais là pour un Sauveur qui avait enduré les agonies de l’enfer pour moi alors qu’Il ne le méritait pas.
Mais Lui, Il méritait les païens parce qu’il était mort pour eux. Vous comprenez ? Laissez-moi symboliser, laissez-moi résumer.
Le véritable christianisme dit » La finalité de tout être est la gloire de Dieu « .
L’humanisme dit » La finalité de tout être est son propre bonheur « .
Le second est né en enfer : la déification de l’homme, et le premier est né au ciel : la glorification de Dieu. Le second est un lévite servant Mica et le premier est un cœur indigne qui sert le Dieu vivant, parce que c’est le plus grand honneur dans l’univers.
Et vous ?
Qu’en est-il de vous ? Vous êtes-vous repenti ? Je voudrais encore voir quelques personnes se repentir selon les termes bibliques. George Whitefield les connaissait. Il était debout devant l’administration de Boston, parlant à 20.000 personnes et leur dit :
– » Écoutez-moi pécheurs, monstres d’iniquité ! Vous méritez l’enfer ! Et le pire de tous vos crimes est que même en étant criminels, vous n’ayez pas eu la bonne grâce de le voir « !
Il dit :
– » Si vous ne pleurez pour vos péchés et vos crimes contre un Dieu Saint, George Whitefield pleurera pour vous ! «
Cet homme mettait sa tête en arrière et sanglotait comme un bébé. Pourquoi ? Parce qu’ils étaient en danger d’aller en enfer? Non ! Il sanglotait parce qu’ils étaient des » monstres d’iniquité « , qui ne voyaient même pas leur péché et ne se tracassaient pas au sujet de leurs crimes.
Vous voyez la différence ? La différence est que voici quelqu’un tremblant parce qu’on va lui faire mal en enfer. Et il ne réalise pas l’énormité de sa culpabilité, n’a aucun sens de l’énormité de son crime, et pas de compréhension des insultes qu’il a proférées contre Dieu ! Il tremble seulement parce que sa peau est sur le point d’être brûlée ! Il a peur et je vous soumets que, même si la peur est une bonne base pour nous préparer à la grâce, il ne faut pas s’y arrêter.
Le Saint-Esprit ne s’arrête pas là. C’est la raison pour laquelle personne ne peut recevoir le Christ d’une manière sûre tant qu’il ne se sera pas repenti. Et personne ne peut se repentir avant d’avoir été convaincu. La conviction de péché est l’œuvre du Saint-Esprit, qui permet au pécheur de voir qu’il est un criminel devant Dieu et qu’il mérite toute la colère de Dieu.
Et si Dieu voulait l’envoyer au plus petit coin de l’enfer, pour toujours et pendant dix éternités, il mérite tout cela! Et cent fois plus. Parce qu’il a connu ses crimes.
Les prédicateurs
Voila la différence entre la prédication du XXe siècle et la prédication de John Wesley. Wesley était un prédicateur de justice qui exaltait la sainteté de Dieu. Il exaltait la sainteté de Dieu, et la loi de Dieu et l’équité de Dieu, et la justice de Dieu et la sagesse de ses exigences ! Et la justice de son courroux et de sa colère ! Puis, il se tournait vers les pécheurs et leur disait l’énormité de leurs crimes et de leur rébellion et de leur trahison, et de leur anarchie. Et la puissance de Dieu descendait sur la foule, de sorte qu’à une occasion, fidèlement rapportée, lorsque la foule s’est dispersée, il y avait 1800 personnes gisant sur le sol, complètement inconscientes ! Parce qu’elles avaient une révélation de la sainteté de Dieu et àcette lumière, ils avaient vu l’énormité de leurs péchés et Dieu avait tellement pénétré leurs esprits et leurs cœurs qu’ils en étaient tombés à terre !
Ce n’est pas arrivé seulement du temps de Wesley, mais aussi en Amérique, à New Haven, Connecticut, Yale. Un homme du nom de John Wesley Redfield avait pendant trois ans, de manière continue, un ministère dans et autour de New Haven, aboutissant aux grands meetings de Yale Ball, le premier datant du 18ème siècle. Les policiers étaient habitués pendant cette période, s’ils voyaient quelqu’un couché par terre, d’aller sentir son haleine. S’ils sentaient l’alcool dans son haleine, ils l’enfermaient, mais s’ils ne sentaient pas l’alcool, c’est qu’il avait la maladie de Redfield ! Et tout ce que vous aviez besoin de faire si quelqu’un avait la maladie de Redfield, c’est de l’amener dans un endroit tranquille et de le laisser là jusqu’à ce qu’il se réveille.
Parce que s’ils étaient alcooliques, ils allaient cesser de boire, et s’ils étaient cruels, ils allaient cesser d’être cruels, et s’ils étaient immoraux, ils allaient renoncer à leur immoralité. S’ils étaient voleurs, ils allaient restituer ce qu’ils avaient volé. Car, comme ils avaient vu la sainteté de Dieu, et l’énormité de leur péché, l’Esprit de Dieu les avait fait tomber au sol, inconscients, en raison du poids de leur culpabilité ! Dans le déversement de la puissance de Dieu, les pécheurs se repentaient de leurs péchés et venaient vraiment à Christ.
La différence
Mais il y avait une différence ! Ce prédicateur ne cherchait pas à convaincre un homme « bon » qu’il avait des problèmes avec un « mauvais » Dieu. Mais il cherchait à convaincre des hommes mauvais qu’ils avaient mérité la colère et le courroux d’un Dieu bon ! Et la conséquence était le repentir qui mène à la foi et conduit à la vie.
Chers amis, il n’y a qu’une seule raison pour un pécheur de se repentir, c’est que Jésus-Christ mérite le culte et l’adoration et l’amour et l’obéissance de son cœur. Non pas parce que son repentir le conduira au paradis. Si la seule raison de votre repentir, cher ami, était d’échapper à l’enfer, c’est que vous êtes juste un lévite servant pour dix shekels et un costume ! C’est tout ! Vous essayez de servir Dieu parce que vous escomptez qu’Il vous fera du bien !
Mais un cœur vraiment repentant est un cœur qui a vu quelque chose de l’énormité du crime de jouer à être dieu et à nier au Dieu véritable et juste l’adoration et l’obéissance qu’il mérite !
Si la seule raison pour laquelle il se repent est celle d’aller au ciel, ce n’est rien d’autre que essayer de faire un marchandage ou une bonne affaire avec Dieu.
Pourquoi un pécheur abandonnerait-il tous ses péchés ? Pourquoi devrait-il être mis au défi de le faire ? Pourquoi devrait-il faire la restitution de ce qu’il a volé quand il vient au Christ ? Parce que Dieu mérite l’obéissance qu’il exige !
J’ai parlé avec des gens qui n’ont aucune assurance que leurs péchés soient pardonnés. Ils veulent se sentir en sécurité avant d’être prêts à s’engager pour Christ. Mais je crois que les seuls à qui Dieu rend réellement témoignage par Son Esprit, et qui sont nés de lui, sont ceux qui, qu’ils le prononcent ou non, viennent à Jésus-Christ en lui disant quelque chose comme ceci :
– » Seigneur Jésus, je vais t’obéir, t’aimer, te servir, et faire ce que tu veux, tant que je vivrai, même si je vais en enfer à la fin de la route, tout simplement parce que tu es digne d’être aimé, obéi et servi, et je ne cherche pas à faire un marché avec toi ! «
Voyez-vous la différence ? Voyez-vous la différence ? Entre un lévite servant pour dix shekels et un costume ou un Mica construisant une chapelle parce que Dieu vous fera du bien, et quelqu’un qui se repent pour la gloire de Dieu.
Pourquoi une personne devrait-elle venir à la croix ? Pourquoi une personne devrait-elle embrasser la mort avec le Christ ? Pourquoi une personne devrait-elle être disposée à aller, par l’identification, jusqu’à la Croix et dans la tombe et à en sortir ?
Je vais vous dire pourquoi : parce que c’est la seule façon par laquelle Dieu puisse obtenir la gloire à partir de l’être humain !
Si vous dites que c’est parce qu’il trouvera la joie ou la paix ou une bénédiction ou le succès ou la gloire alors il n’est rien d’autre qu’un Lévite servant pour dix shekels et un costume. Il n’y a qu’une seule raison pour vous rendre à la Croix. C’est parce que, jusqu’à ce que vous en arriviez à ce moment d’union avec le Christ dans la mort, vous volez le Fils de Dieu de la gloire qu’il pourrait retirer de votre vie. Car aucune chair ne se glorifiera en sa présence. Et jusqu’à ce que vous ayez compris le travail de sanctification de Dieu par le Saint-Esprit vous emmenant vers l’union avec le Christ dans la mort et l’ensevelissement et la résurrection, vous allez servir avec et par ce vous avez : la personnalité de l’homme, la nature humaine, la force de l’homme, et l’énergie humaine et tout ce qui se trouve sous sentence de mort.
Et Dieu n’obtiendra aucune gloire hors de cela ! Ainsi, la raison pour vous d’aller à la croix n’est pas pour obtenir la victoire – vous obtiendrez la victoire. Ce n’est pas pour trouver la joie – vous aurez la joie. Mais la raison pour vous d’embrasser la croix et de suivre Christ, c’est de pouvoir témoigner avec Paul :
« Je suis crucifié avec le Christ. » (Galates 2:20)
Ce n’est pas pour les bienfaits que vous, vous allez en retirer, mais pour ce que Lui va en retirer, pour la gloire de Dieu.
Pourquoi n’êtes-vous pas pressé de connaître la plénitude de l’Esprit Saint ? Pourquoi n’êtes-vous pas pressé de connaître la plénitude du Christ ? Je vais vous dire pourquoi – Parce que la seule possibilité pour Jésus-Christ d’obtenir de la gloire à partir d’une vie qu’il a rachetée par son sang précieux, c’est quand il peut remplir cette vie par sa présence et vivre à travers elle sa propre vie.
Ce qu’il y a de génial dans notre foi n’est pas que nous allons passer par les différentes étapes comme un Lévite embauché pour servir Dieu. Non, Non ! Ce qu’il y a de génial dans notre foi, c’est que nous arrivons à cette place où nous savons que nous ne pouvons rien faire, et tout ce que l’on pourra faire sera de présenter notre vase et de dire:
– » Seigneur Jésus, tu dois le remplir. Et tout ce qui se fera devra être fait par toi et pour toi. «
La puissance de l’Esprit
Un jeune prédicateur est venu vers moi à Huntington, Virginie-Occidentale. Il a dit :
– » Frère Reidhead, j’ai une grande église. J’ai un merveilleux programme d’école du dimanche, un ministère à la radio en pleine croissance. Mais je sens un besoin personnel, un manque dans ma vie, j’ai besoin d’être baptisé du Saint-Esprit, j’ai besoin d’être rempli de l’Esprit. Et quelqu’un m’a dit que Dieu avait fait quelque chose pour vous et je me demande si vous pourriez m’aider. «
Je regardais ce collègue, et vous savez à quoi il ressemblait ? À moi ! Il me ressemblait. Je venais de voir en lui tout ce qui était en moi. Vous pensiez que j’allais dire « en moi avant« . Non ! Écoutez mes amis, si vous êtes jamais arrivé à vous voir vous-même, vous savez que vous n’allez jamais devenir autre chose que vous-même. Car en moi et dans ma chair, il n’y a aucune bonne chose. (Romains 7:18)
Il était mon image.
Il était comme un gars qui conduit une voiture de sport, vous savez, comme quelqu’un au garage disant:
– » Réglez-moi cette voiture et gonflez son moteur ! «
Eh bien, c’est de cette manière là qu’il était. Il voulait de la puissance pour son programme. Dieu ne va pas être un moyen d’obtenir ce qu’on veut pour quiconque. J’ai dit :
– » Je suis terriblement désolé, je ne pense pas pouvoir vous aider. «
Il a dit :
– » Pourquoi ? «
J’ai répondu :
– » Je ne pense pas que vous soyez prêt. Supposons que vous arrivez avec une voiture de sport. Vous avez parlé de votre programme, vous avez parlé de votre radio, vous avez parlé de votre école du dimanche et l’église. C’est très bien. Vous avez fait à merveille sans le pouvoir de l’Esprit Saint « .
C’est ce que le chrétien chinois dit quand il rentre en Chine.
– » Qu’est-ce qui vous a le plus impressionné en Amérique ? «
Il dit :
– » Les grandes choses que les américains peuvent accomplir sans Dieu. »
!
Et lui, (le jeune prédicateur) avait accompli beaucoup de choses, il faut l’admettre, sans Dieu. Maintenant, il voulait quelque chose de puissant pour porter ses propres accomplissements encore plus loin. J’ai dit :
– Non … Non … tu es assis derrière le volant et tu dis à Dieu : » Donne-moi de le puissance pour que je puisse aller plus loin. » Cela ne marchera pas. Tu dois sortir de cet espoir car cela ne marchera jamais. Tu dois d’abord te glisser sur le siège arrière. «
Il la fait. Je le voyais se penchant et saisissant le volant.
– » Non » dis-je, » tu ne peux pas y arriver depuis le siège arrière. Avant que Dieu fasse quoique ce soit pour toi, tu sais ce que tu dois faire ? «
– » Quoi? «
– » Tu dois sortir de la voiture, prendre les clés, ouvrir le coffre, donner les clés au Seigneur Jésus, te glisser dans le coffre, le fermer et tout bas à travers le trou de la serrure dire : Seigneur regarde. Occupe-toi de la voiture et conduis-la, c’est toi que ça regarde à partir de maintenant. «
Voilà pourquoi tant de gens que vous connaissez ne rentrent pas dans la plénitude du Christ. Parce qu’ils veulent devenir un lévite avec dix shekels et un costume comme salaire. Ils ont servi Mica, mais ils pensent que s’ils avaient la puissance de l’Esprit Saint, ils pourraient servir la tribu de Dan. Cela ne fonctionnera jamais. Jamais ! Dieu n’a besoin de toi que pour une seule raison, c’est pour t’amener à la place où, dans la repentance, tu es gracié pour sa seule gloire. Tu as été amené à la mort en Lui afin qu’il puisse régner. Et dans cette plénitude, Jésus Christ est capable de vivre et marcher en nous. Cette attitude est l’attitude du Seigneur Lui-même, qui disait :
» Je ne peux rien faire de moi-même » (Jean 8:28)
Je ne peux pas parler de moi-même. Je ne fais pas de plans pour moi-même. Ma seule raison d’être est d’exister pour la gloire de Dieu en Jésus-Christ. Si je vous disais:
– » Venez, soyez sauvés et vous pourrez aller au ciel, venez à la croix afin que vous puissiez avoir la joie et la victoire, venez pour la plénitude de l’Esprit afin que vous puissiez être satisfait « , je tomberais dans le piège de l’humanisme.
Je vais te dire cher ami, si tu étais là, dehors, sans Christ : viens àJésus-Christ et sers-le aussi longtemps que tu vis, même si tu te retrouves en enfer à la fin, car il en est digne !
L’agneau immolé
Je te le dis, ami chrétien, viens à la croix et rejoins le Christ en unité dans la mort, et entres ainsi dans toute la signification de la mort à soi-même afin qu’il puisse obtenir la gloire. Je vous le dis, chers chrétiens, si vous ne connaissez pas la plénitude de l’Esprit Saint, venez présenter vos corps comme un sacrifice vivant, et qu’il vous remplisse, de sorte qu’il puisse voir le but de sa venue accompli en vous et obtenir la gloire à travers votre vie.
Il ne s’agit pas de ce que vous allez obtenir de Dieu, mais de ce qu’il va pouvoir obtenir de vous.
Qu’on en finisse une fois pour toutes avec le christianisme utilitaire qui fait de Dieu un moyen, au lieu de la glorieuse fin en soi qu’il est.
Démissionnons. Disons à Mica que nous partons. Nous ne serons plus ses prêtres pour dix shekels et un costume. Disons à la tribu de Dan: « nous partons« . Et venons et jetons-nous aux pieds percés du Fils de Dieu et disons-lui que nous allons Lui obéir, et l’aimer, et le servir aussi longtemps que nous vivrons, parce qu’il en est digne !
Deux jeunes Moraves entendirent parler d’une île des Antilles, où un propriétaire athée britannique avait de 2000 à 3000 esclaves. Et le propriétaire avait dit :
– » Aucun prédicateur, aucun membre du clergé, ne pourra jamais rester sur cette île. S’il est naufragé, nous allons le garder dans une maison indépendante, jusqu’à ce qu’il nous quitte, mais il ne va jamais parler à aucun d’entre nous au sujet de Dieu. J’en ai fini avec toutes ces sornettes.
Trois mille esclaves amenés des jungles d’Afrique dans une île de l’Atlantique pour y vivre et y mourir sans entendre parler de Christ !
Deux jeunes moraves en entendirent parler. Ils se vendirent au planteur britannique et utilisèrent l’argent qu’ils ont reçu de leur vente – il ne les a pas payés plus qu’il ne l’aurait fait pour tout esclave – pour payer leur passage sur son île car il ne voulait même pas payer le transport. Le navire quittait sa jetée sur le fleuve à Hambourg et se dirigeait vers la mer du Nord, porté par la marée, et des Moraves étaient venus de Herrenhut pour voir ces deux garçons d’une vingtaine d’années.
Ces garçons partaient pour ne plus revenir, car ce n’était pas un contrat de quatre ans, ils s’étaient vendus à vie comme esclaves. Leur motivation ? Comme esclaves, ils pourraient être chrétiens parmi ces autres esclaves coupés de tout.
Leurs familles pleuraient, car elles savaient ne jamais les revoir. Et les gens se demandaient pourquoi ils partaient et s’interrogeaient sur la sagesse de ce départ. Comme la distance grandissait et les maisons disparaissaient derrière la jetée, l’un des deux jeunes garçons, son bras tenant le bras de son ami, leva la main et cria de manière à se faire entendre de la rive et ce fut la dernière fois que l’on a entendu parler d’eux. Voici ses paroles:
– » Puisse l’Agneau immolé recevoir la récompense de ses souffrances ! «
C’est devenu le cri des missions Moraves.
Et leur seule raison d’être est que l’Agneau qui a été immolé puisse recevoir la récompense de Ses souffrances.
Texte original : ‘ http://www.parisreidheadbibleteachingministries.org/index.shtml
Amen!
Pour revenir à l’histoire de Noé qui était le plus mauvais prédicateur de tous les temps ,Jésus nous a dit qu’aux temps de la fin il en sera de même qu’aux temps de Noé …
Ce ne sera donc pas la faute des Noés de service ,puisque l’évangile n’intéressera plus personne .
Combien c’est triste !
Autre chose : tout le monde connaît l’info que les pauvres en France sont des femmes seules avec enfants qui trouvent refuge dans les centres d’accueil catholiques .
Le problème est l’affiche qui trône partout dans ces centres :
"JE CROIS EN TOI !"
et c’est une petite fille qui vous pointe de l’index !
Je lis bien "en toi " ,
je ne lis pas " je crois en Jésus ",cette foi est dirigée dans l’homme ,et pour résumer :
"Je crois dans l’homme !"
"Je crois dans l’humanisme !"
C’est choquant et parlant ,à pleurer !
Liliane: Heu..les critères de pauvreté sont bien au delà de la famille monoparentale…dans mon métier je vois les vrais pauvres….ils ne sont pas forcément là où on pense..ni ne sont pas forcément qui on pense…
Ouyah, texte difficile, et pourtant, nous met le doigt sur notre manque de reconnaissance envers Dieu.
Nous manquons de crainte, nous connaissons pas le montant du prix qu’a payé Jésus-Christ pour nous.
Mais que puissions faire pour Lui, pour être reconnaissant de tout ce qu’il a fait pour nous?
C’est le grand moment de nous faire petit, tout petit vraiment tout petit tout petit pour laisser grandir Jésus-Christ.
Il est temps d’arrêter de jouer au chrétien, et de commencer les choses sérieuses.
Je dis amen, même si c’est difficile de le dire après la lecture!!!
Amen, et amen encore, soyons fou!
Que dire de plus, sinon Amen, amen, pour Sa vie, Sa gloire, celle venue du Père, du D.ieu Trés-Haut, le Tout-Puissant, le Seul vrai D.ieu, le D.ieu d’Israël, et a son Oint, l’Agneau assit dans la Gloire, sur le trône Eternel, à la droite du Père. Aux siècles des siècles ! Amen.
Mestchersky Boris
En ayant médité après concernant certains passages de l’article. Il est bon de savoir que nous avons un Dieu qui nous aime, et qui est juste.
Surtout un Dieu qu’on doit craindre de tout notre être, car nous devons pas craindre celui qui peut détruire notre chair, mais celui qui peut jeter au feu notre âme.
Dans les évangiles, beaucoup d’exemples et de mise en garde nous ont adressé quant à notre manque de crainte.
Avant tout, remercions et sachons nous remettre entièrement à Dieu. Car nous n’en sommes pas digne à cause de notre état de pécheur. Ne l’oublions pas.
Je comprends aussi mieux ces phrases: J’ai compassions de qui j’ai compassion, et je fait miséricorde à qui je fais miséricorde !
C’est pas vous qui m’avez choisit mais c’est moi qui vous est choisis ( établis ? )
Mestchersky Boris
qui vous ai établis, choisis, pardon je ne sais pas pourquoi cette faute avec le verbe avoir et être, milles excuses.
Mestchersky Boris
Pas grave mon frère, je suis aussi atteint de cette maladie être-voir.
Ces académiciens nous ont tellement mis de pièges à nos pieds. Sapristi! Qu’ils soient bénis au nom de Jésus-Christ tiens! :-p
Caludine excuse moi d’avance si je te choque mais je trouve que ta remarque à propos du "je crois en toi" vu sur les affiches des centres d’accueil est un peu tirée par les cheveux!!
peut-être pouvons nous la traduire par :
"je crois en ta compassion, en ta générosité, en ton attention"
"je crois en toi parce que tu crois en Jésus et que tu es son représentant sur cette terre et que tu va faire quelque chose pour moi!"
En tout cas c’est comme ça que je la lis, et après tout si les chrétiens sont réellement dsciples du christ (ce que veut dire réellement le mot chrétien) ils doivent faire preuve de tout cela et s’engager dans la mesure de leur moyens.
Bonsoir Odile !
Je te remercie pour ta réflexion !
Donc en regardant cette affiche tu y vois une pensée positive ,généreuse ,encourageante .
Pour moi ce n’est pas pareil ,et je te le traduis de cette façon :
– je crois en toi qui viens dans ce centre d’accueil parce que tu es une personne forte et que tu vas puiser en toi-même les forces nécessaires pour faire face à ta galère !
je crois en toi parce que même si tout s’écroule autour de toi ,même si toutes tes bases sont détruites ,tu reconstruiras ,tu es une personne vaillante !
je crois en toi parce que du fond de ta fosse tu trouveras l’appui nécessaire pour remonter la pente !
***
En ce qui me concerne je crois que quand nos bases s’écroulent et qu’on a perdu pied ,qu’on mord la poussière ,ce n’est plus en l’homme qu’on peut croire ni en la religion mais dans la relation vivante avec Jésus qui nous remet sur pied par sa force surnaturelle .
Il est évident qu’il ne soit pas question ici de dénigrer les bons samaritains ,ceux qui donnent pour les pauvres qui galèrent ,mais il est question de donner l’occasion à ces personnes de revoir leurs bases et de reconstruire leur vie sur le roc qui est Jésus .
Quand on regarde le fils prodigue ,il a pris la bonne décision ,la bonne direction et il est sorti de sa galère .
Voilà comment je ressens le message délivré par cette affiche .
Je ressens donc une tristesse infinie ,une occasion manquée pour annoncer une autre direction ,la seule bonne direction :l’évangile .
QJTB!
Liliane: J’ai lu attentivement chacun de vos commentaires respectifs..sourires et chacun a trouvé mon adhésion…J’ai alors réfléchis et très vite j’ai compris…L’une et l’autre dites juste…sourires et je m’en explique:
Odile « lit » la pancarte avec son coeur d’enfant de Dieu qui « voit » dans les inscriptions non pas ce qu’il y a d’écrit mais ce que son coeur en Jésus dit…Je crois en toi Jésus, est le cri permanent d’Odile..donc rien d’étonnant que ses yeux en traduisent la compréhension.
Caludine est « branchée » combat et son coeur est versé dans le « démasquage » de l’ennemi…sourires..donc rien d’étonnant Caludine « voit » derrière ce qu’il y a de vraiment écrit….
Mais au final toutes les deux vous êtes complémentaires : Odile dans son Amour en Jésus Evangélise et Caludine lui « nettoye » le chemin…pour permettre son avancée et gagner des âme..l’une bataille l’autre évangélise…Amen!
ALLELUIA !!!!!
Voilà ce qu’est révélé la puissance de la Parole de Dieu. Pas de contraire, juste la complémentarité.
J’arrivais pas à discerner la position biblique, mais avec nos raisonnements binaires de nos pauvres cerveaux bourrés aux hormones de croissance dogmatiques humano-humanites dictant qu’il y a qu’un sens, et uniquement une seule pensée directionnelle, partant d’un unique moyeu vers une direction. Alors qu’une direction partant de ce même point ne peut que donner une direction différente. Alors que la pensée biblique, est une multidude de fleches, partant de points différents, allant vers un point précis, tel que des flèches qui pointent une direction et qui sont toutes parralleles entre elles.
Je n’ai pas envie de m’expliquer plus, hééé, faites un effort je vous en prie. Papier crayon toussa quoi! (et puis il est tard) :-p
(le captcha bugge en ce moment, c’est normal?)
Michelle:pour le capcha, je vais demander à Didier !
Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous, Amen. Je désire témoigner humblement sur ce qui m’attriste lourdement sur l’égoisme qui sévit dans les assemblées évangéliques de la région parisienne!!!
Les soeurs seules avec enfants de certaines assemblées évangéliques sont effectivement dans la pauvreté et l’isolement, et celà est affligeant.
Pas plus tard que ce jeudi matin vers 9 heures, une soeur en Christ que je rencontre de temps en temps, vient à mon domicile, pour des partages de communions fraternelles: pières; intersessions; écoute de la parole, et aussi l’aide en nouriture et argent pour elle et sa fille !!! Pourtant, elle a fait partie d’une très grande assemblée de plus de 7000 personnes à Saint-Denis (en banlieue parisienne). Elle y a oeuvré dans le département: travail et logement durant plusieurs années (6 ans). Elle était membre la-bas! Le jour où elle a eu à son tour un problème de logement, en juin 2007, son mentor, lui a refusée de lui apporter de l’aide. J’ai été profondément choquée. Quatre mois à peine que je venais de la connaître,(je n’étais pas membre de cette assemblée; j’allais pour écouter les prédication du pasteur; et tout celà était nouveau pour moi, car je venais du catholicisme!!!).
Elle m’a téléphonée pour me demander de la loger, sa fille de 5 ans et elle, pour un mois! (elle n’a pas demandé à aucune autre personne dans cette assemblée). Après avoir consultée le Seigneur, ensuite mon époux. J’ai eu le feu vert du Seigneur Jésus-Christ, et la cohabitation a duré plus de 3 mois et demi… Nous avons dû apprendre toutes les deux à nous apprécier, à nous exhorter etc… Celà n’a pas été des plus simples pour tous dans ce petit appartement.Le Seigneur veillait sur nous! Nous avons alors prié pour qu’elle trouve un logement, et Le seigneur a répondu, et elle a obtenu un grand appartement de 4 pièces sur Créteil, avec un loyer vraiment modéré! Gloire à Dieu. Merci Seigneur!!!
Après cette histoire avec son assemblée, elle est partie; et s’est retrouvé dans une autre assemblée où ni l’évangile n’est point prêché. Je lui ai fait savoir de fuir cette assemblée où il se passait des choses occultes. Je priais pour elle pour celà !!! Bref, elle a mis du temps avant de quitter aussi cette assemblée! Après celà , elle a été d’assemblées en maisons de prière,etc… pour être au final seule chez elle à son domicile. Actuellement elle m’a dit qu’elle n’a plus de gaz; et c’est difficile pour sa fille de 7 ans et elle. J’ai constaté que depuis son hébergement chez moi, elle e vient en majeur partie me voir que pour recevoir de l’aide! Je continue de partager avec elle, nourriture, produits d’entretien, argent; et nous parlons, et prions ensemble aussi.
Ce que je ne comprends pas, elle est né de nouveau, il y a plus de quinze ans déjà ; quant à moi, à la fin du premier trimestre 2010, celà fera à peine 4 ans que je suis née de nouveau et aussi sortie radicalement du système catholique. Je me suis convertie au Seigneur Jésus-Christ, en acceptant simplement de devenir son disciple par Sa grâce!
Je me suis longtemps posée cette question, pourquoi dans les assemblées évangéliques d’ille de france, les pauvres ne sont pas assistés. Pourquoi??? (Je sais qu’elles ne sont pas toutes ainsi!)
Le danger, c’est que ces soeurs se tournent vers le social catholique pour obtenir assistance.Sinon plus…?!
Et, ce jeudi, c’est avec tristesse que je lui ai dit que je ne trouve guère d’amour , ni de partage, ni d’assistance dans toutes ces assemblées!!! C’est alors, que ma soeur en Christ, ma avouée qu’elle est déjà partie demander de l’aide auprès d’une institution de soeurs espagnoles catholique, sur paris. Qu’elle y a reçu de l’aide et surtout de l’attention, de l’amour, etc… Elle m’a avouée qu’ele a été même dans leur chapelle pour y prier. Voyez, comment, par notre égoisme (je m’inclus aussi), nos soeurs insidieusement tombent dans le filet de l’ennemi.! Je lui ai dis de se répentir pour la confiance qu’elle place en l’homme avant Dieu; de regarder au Seigneur Jésus seul; et surtout de s’attendre à lui. Elle m’a quittée un peu plus confiante dans le Seigneur! Merci Seigneur, Amen.
Je lui ai remise un peu de nourriture et un peu d’argent; elle a mangé chez moi; et j’en ai été heureuse,( elle étais affamée!). Elle doit revenir me voir ce samedi dans la journée pour prendre des pates, du riz, etc… et aussi un peu d’argent que je prendrai sur l’argent des courses que mon époux me donne à chaque samedi. Le Seigneur m’aide à gérer celà , avec grâce… Ce n’est pas facile, mais je constate que j’en suis heureuse.
Il y a aussi d’autres soeurs comme celle-ci aussi dans la détresse, et leurs assemblées, ne les assistent pas. Pourtant la parole de Dieu dans Jacques 2:14-17 (On peut même pousser la lecture jusqu’à la fin du texte, au verset 26), nous montre ce que nous devons faire, et c’est sans ambiguité.
Celà m’attriste beaucoup, car, je vois que tendre réèllement la main à nos propres frères et soeurs dans la détresse a déserté toutes ces assemblées, qui participe honteusement à la détresse de leurs propres brebis. Et pourquoi, tous ces pasteurs, veulent-ils tous avoir une grande assemblée, avec des brebis qui se meurent tout simplement; et, aussi bâtir de grands bâtiments pour y tenir leurs shows de prédications de prospérité et de puissance…??? Je suis terriblement triste, et écoeurée!!!
Grâce à Dieu, je suis sortie de ce nid de guêpes de Saint-Denis. Merci Seigneur! Maintenant, je continue à chercher une assemblée où réèllement on y pratique la foi accompagnée des oeuvres. Je cherche…Je cherche…
Voilà , c’était un cri de coeur et de sonnette d’alarme sur ce sujet.
Je rends grâce à Dieu de m’avoir donné la libéralité depuis ma tendre enfance. J’aime défendre la veuve et l’orphelin depuis toujours, quitte même à recevoir pleins de problems par la suite. C’étais d’ailleurs ce que mes proches m’ont toujours reproché.
Ne vous m’épprenez pas sur mes propos, je fais en fonction de mes petits moyens avec sagesse pour aider mon prochain, c’est tout! Et depuis 2006, après ma conversion au Seigneur Jésus-Christ, quand j’ai lu Jacques 2:14-26, celà s’est renforcé dans mon pauvre petit coeur: de soutenir les personnes fragiles, et en détresse ici , et aussi en afrique( pauvreté; scolarité, bibles, traités, etc..). Je vis sur le salaire de mon époux, malgré que j’ai un magasin depuis juillet 3003. Je n’arrive pas encore à me dégager un salaire car mon entreprise ne pourraît pas honorer les charges d’ursaaf et d’organic. Je m’attends au Seigneur!
Alors, je travaille sans me verser un salaire. Pendant longtemp, celà m’engoissait, et maintenant celà a changé, le Seigneur m’a donné une paix dans mon coeur; et tout va bien!!! C’était un petit témoignage qui me touche énormément. Vous voulez savoir, à travers toutes ces relations avec cette soeur, je l’aime de plus en plus. Je ne sais pas comment dire; c’est moi, qui en tire plus de bénédictions dans nos partages, et me permets de vivre le service avec joie, avec bonheur et reconnaissance. Je ne comprends pas tout en moi, ce qui s’y passe; mais une chose est certaine, c’est que j’aime aider, je veux que le Saint-Esprit continue à m’enseigner et me diriger pour servir mon prochain! C’est comme une explosion de joie et après de paix…
A Dieu Seul soit toute la gloire au nom de Jésus-Christ,
Amen, Amen.
Michelle: Merci Jocelyne de ce merveilleux témoignage qui nous remet tous en place ! C’est toi qui est dans la voie juste. Effectivement, Jacques démontre que la foi sans les œuvres n’est d’aucun prix devant Dieu: c’est juste de la religiosité. Quant à cette assemblée qui prêche l’évangile de prospérité et que beaucoup ici connaissent, elle ne fabrique pas des chrétiens, elle fabrique des égoïstes, des égocentriques, et tout cela relève de Ce qu’a prophétisé Paul en 2Tim 3 et 2Tim 4 pour les temps de la fin. Console toi, petite soeur, ce n’est pas les « assemblées » qu’il faut rechercher, mais el Seigneur. Parfois il nous guide vers une assemblée, parfois simplement vers des chrétiens solides. Dieu se garde un faible reste. Personnellement, je sais qu’il y a très peu de vrais disciples parmi ceux qui se disent chrétiens, et leurs mauvais fruits le démontrent. Mais Dieu voit ton coeur et je pense qu’il va te donner un des plus beaux ministères qui soient: celui de la générosité et de la miséricorde. Comme Dorcas. Rappelle-toi, Pierre a tout arrêté pour aller ressusciter cette femme oh combien précieuse aux yeux de Dieu.(Actes 9)
Je vous remercie du fond du coeur, Michelle, pour votre réponse!!! Je méditerai sur Acte 9, pour mieux comprendre l’oeuvre que faisait Dorcas pour le service pour Dieu, et pour ses frères en Christ dans leur ministère, et aussi,notre prochain! Le Seigneur m’a enmener à méditer Sa Parole dans Esaîe 45:5-8 , sur la prospérité et aussi sur l’adversité qu’Il crée, pour nous émonder! Tout se trouve dans Ses mains! Il est le juste juge qui veille sur Ses enfants, et qui nous délivre… Il est souverain, et Il règne! Amen.
Pendant longtemps, je pensait que l’adversité venait de l’ennemi de nos âmes, et je priais constanment contre celà !!! Et,je n’obtenais pas de résultat. Mais voilà , je ne priais pas en connaissance; je priais mal . Pourtant, j’avais aussi le livre de Job, qui m’enseignait sur les épreuves. Je comprends mieux aujourd’hui avec Esaïe 45: 7-8, et c’est en toute confiance que je m’attends au Seigneur, pour la délivrance de mes finances! Amen. Une chose aussi, j’ai compris que la tyrannie que nous fait subir l’ennemie durant notre émondage en Christ, étant totalement injuste! Nous devons prendre position contre la tyrannie du diable, en utilisant notre autorité en Christ dans la foi ( Luc 10:19 ); et ordonner à l’ennemi de cesser immédiatement sa tyrannie sur nous, qui nous met dans l’abattement,le désespoir, l’isolement, une immense fatigue, des doutes, voire de l’incrédulité; et aussi du ressentiment qui se mue en révolte contre Dieu.! ça c’est l’oeuvre de l’ennemi !!!
C’est celà que je refuse de subir .
Maintenant, je prie selon la volonté de Dieu pour mon cas spécifique, en lui demandant de délivrer ma situation, en m’accordant les moyens pour vivre de mon travail enfin, et aussi de pouvoir engager des employés,
et encore plus aider ceux que le Seigneur met sur mon chemin de vie ici bas pour Lui. C’est tout. Et depuis cette méditation sur Esaîe 45:5-8,j’ai reçu du Seigneur une paix extraordinaire dans mon coeur, et aussi de la joie!!! Maintenant, j’apprends à patienter sereinement en m’attendant au Seigneur; à Son Temps Favorable! Amen.
(et je témoigne de celà autour de moi …)
Merci Seigneur, car nous savons du reste, que toutes choses concourent (réèllement) au bien de (tous) ceux qui T’aiment, de ceux qui sont appelés selon Ton dessein dans le nom de Jésus-Christ, Amen. (Romain 8:28)
Bénis aussi Ta fille Michelle, ainsi que Liliane dans leur service pour Toi, leur famille, ô mon Dieu, mon Roi, au nom de Jésus. Amen, Amen. Au revoir!
Jocelyne, merci pour ton témoignage !
En Belgique aussi c’est comme tu dis !
Mais merci à D.ieu notre Père qui pourvoit et vient en aide par des servantes et des serviteurs, qu’il rend fidéles à son service.
Prie pour moi et ma maison, qu’elle soit toujours acceillante et qu’elle aide vraiment, ceux et celles qui en auront besoin, comme nous l’enseigne le livre des" Actes des apôtres ".
Que ma femme deviènne une Dorcas, qu’elle soit vivifiée dans sa Foi et que D.ieu lui donne la force de continuer d’accomplir ce qu’elle fait pour les autres, à la seule Gloire du Père , du D.ieu d’Israël, par et pour notre Seigneur Jésus de Nazareth, le Christ du D.ieu vivant !
Que sa Parole soit notre fondement et une lumière qui brille journalièrement sue notre sentier, seule garante de réussir cette mission d’évangeliser, en offrant tout ce que nous sommes, notre être entier, corps, âme et ésprit pour son service , car Il en est digne !
Fraternelles salutations en Christ,
Boris Mestchersky
Caludine, je te prie de me pardonner, la remarque "tiré par les cheveux" n’avait rien à faire dans un commentaire, après quelques jours de diète d’internet et après avoir lu la synthèse d’Eliane j’ai réalisé que j’avais été jugeante et guère fraternelle. ça me donne une bonne leçon, ne pas réagir à chaud (surtout quand je suis fatiguée ) ta lecture est en effet aussi très juste car malheureusment il y a beaucoup de dérives dans les service d’aide, puisse le Seigneur toujours nous guider vers ce qui est juste pour Lui et pas seulement pour nous. Que Dieu te bénisse et te soutienne chaque jours. Merci Liliane pour ton commentaire!
Liliane: Tu es précieuse Odile et ton coeur est pur.;tu reviens dans l’humilité peu ont trouvé ce chemin…sois bénie toi et tous les tiens…
Merci beaucoup Liliane je suis touchée par ce que tu me dis, toute la gloire en revient à mon Père céleste qui m’a merveilleusement guérie et délivrée de la toute puissance (et donc de l’orgueil)que j’avais construite pour me protéger et pour survivre et ce depuis tout bébé. Dieu restaure, guéri et nous guide toujours (pour peu qu’on le veuille) sur des chemins de vie.
Chère Odile :
Il n’y avait vraiment aucun mal à donner ton avis ,bien au contraire, ça nous permet d’approfondir les sujets qui nous touchent , et d’éviter "la pensée unique intouchable selon l’homme ou la femme ".
QJTB!
caludine