Je vous écris car je m’y sens  »  poussée   » par le Saint-Esprit au sujet de la GPA.   Hier soir, j’ai lu une interview sur Marc-Olivier Fogiel, je vous mets le lien.

http://www.leparisien.fr/societe/marc-olivier-fogiel-j-oublie-que-mes-filles-sont-nees-d-une-gpa-03-10-2018-7910478.php

J’ai eu beaucoup de mal à  trouver le sommeil après cette lecture et eu une nuit plutôt agitée.

Je vous cite ci-dessous, les propos de son article qui me revenaient en boucle durant la nuit (et pourtant je ne les avais lus qu’une seule fois)  :

 »  Mon désir de paternité vient de loin mais, oui, j’avais fermé la porte de la GPA. Je ne concevais pas qu’on puisse arracher un enfant à  une femme qui l’a porté pendant neuf mois. Et puis, je suis allé aux Etats-Unis et j’ai découvert l’exact opposé de ce qu’on pouvait en dire. A la naissance de ma première fille, Mila, j’ai demandé à  Michelle, notre mère porteuse, comment elle se sentait psychologiquement, si elle arrivait à  défaire le lien avec l’enfant. Elle m’a répondu :  » Tu n’as rien compris. Je n’ai jamais fait le lien. à‡a a toujours été clair de ma tête. C’est votre enfant, pas le mien « .

Aujourd’hui encore, cela me bouleverse et je pense que cela vient de la part de Dieu.

Dieu, dans son plan parfait pour l’homme a tout prévu. On veut ôter aujourd’hui ce don fait à  la femme de porter la vie. Chaque mère sait la joie, et les inquiétudes que peuvent provoquer une grossesse. Cet enfant est déjà   »  nôtre   » dès la confirmation de notre état.

En introduisant le débat tel qu’il le fait aujourd’hui, il avance vers la négation de la notion de  »  maternité  « .

En vous écrivant ces mots, je pense à  l’agriculture hors sol. On s’achemine vers cela pour la conception des enfants privant ainsi les femmes d’une partie de leur identité.

Le cœur de Dieu saigne, je le vis comme tel. Je ressens toujours cette tristesse, (j’ai les larmes aux yeux en vous écrivant), l’urgence et la gravité de cela pour les filles, jeunes filles, femmes en devenir et tous ces enfants

Il nous faut (nous les chrétiens) nous unir dans la prière.