Note MAV du 17/

Sans doute en rapport avec l’article que j’ai posté il y a deux jours (24/12/18), j’ai fait cette nuit (26/12/18) un rêve très effrayant. Pourtant j’y étais en paix et j’en suis sortie en paix, tout en sachant que ce rêve prophétisait une réalité dramatique. Je donnerai au fur et à  mesure ce que je pense être la juste interprétation.

LE SONGE: J’étais dans un large espace en plein air. C’était un lieu de rassemblement chrétien. Il y avait des cadavres partout, des gens morts d’une maladie contagieuse mortelle. Ils se décomposaient sous nos yeux, et le spectacle était désolant et inquiétant, car l’infection menaçait d’atteindre tout le monde.

Pourtant, des gens étaient encore vivants – essentiellement des femmes (2) – mais ils semblaient inconscients du danger, et leur souci principal semblait de s’emparer des sièges les plus confortables (1)

Certains réagissaient pour réveiller ces insouciants. J’ai vu arriver une personne avec son piano, en jouer, chanter de la louange. Mais comme il ne se passait rien, elle est repartie avec son instrument. Deux jeunes filles (2), parmi le groupe présent, ont essayé tour à  tour de prendre sa suite, avec la même motivation. Mais elles n’avaient pu trouver qu’un instrument électronique, avec des touches trop petites (3), elles avaient le plus grand mal à  faire monter la louange. L’une après l’autre, elles se sont retirées, découragées.

Il y avait une petite fille noire, menue, joyeuse, jolie, qui semblait être seule, mais je ressentais que ses parents n’étaient pas loin. Plus tard quelqu’un m’a dit que son père avait dû s’absenter mais qu’il reviendrait la chercher (4). J’ai appelé la petite fille. Après un petit temps d’hésitation, elle s’est installée sur mes genoux et dans mes bras. Un instant, je me suis levée de mon siège avec elle, pour aller encourager les jeunes filles à  la louange, car je voyais qu’elles peinaient avec l’instrument inadapté, le seul qu’elles avaient pu dénicher dans le lieu. Quand j’ai voulu me rasseoir avec la petite fille dans les bras, mon siège avait été pris par quelqu’un d’autre. Le mot qui venait était:  »  Égocentrisme  « . J’ai protesté avec vigueur, arguant qu’avec mon âge, mon handicap et la petite fille que je devais porter dans mes bras, c’était honteux qu’on me vole mon siège. Les gens se sont écartés, à  contrecoeur, pour me restituer ma chaise.

J’attendais. Nous étions près d’une large rivière où passaient des barges à  moteur (ou larges canots de sauvetage, à  fond plat), remplies à  craquer de gens qui se sauvaient vers l’embouchure, vers le large. Ils venaient manifestement de lieux, plus en amont, mais tout aussi destroyed que celui où nous nous trouvions. C’étaient comme des boat people, mais les barges n’étaient pas en danger de couler. Simplement, elle ne pouvaient s’arrêter pour nous prendre: pas la moindre place.(5)

Puis j’ai vu une barge s’échouer. Elle était peu remplie, mais les gens qui y étaient déjà  assis semblaient comme pétrifiés. Je me suis approchée, et j’ai vu un spectacle nauséabond. Le conducteur de la barge, mort, flottait dans l’eau qui avait envahi son espace en tête du bateau. Il était en état de décomposition. L’approcher sans précaution pouvait s’avérer très dangereux (7).

Il y avait un jeune homme que je connaissais qui était parmi nous; Je le savais engagé et fidèle. Je lui ai dit qu’il fallait absolument jeter ce cadavre par-dessus bord et tout nettoyer (purifier), pour pouvoir reprendre la direction de cette barge et y monter nous-mêmes, avant que ce ne soit trop tard. Je savais que c’était notre dernière chance. Il m’a fait part de sa répugnance, mais aussi de sa peur d’être contaminé. J’ai insisté: c’était une question de vie ou de mort, pour lui comme pour nous. Alors nous avons trouvé ce qui lui fallait pour assainir la tête de cette barge, en étant protégé: des bottes, des gants, un masque, des seaux, des serpillières… Malgré sa répugnance, il s’est mis à  la tâche. C’est lui qui pourrait remettre le moteur en route et piloter la barge. Nous allions pouvoir à  notre tour nous éloigner de ce lieu de mort, avec la petite fille qui était dans mes bras ! Plus bien sûr ceux qui étaient encore dans la barge, et qui, même s’ils n’avaient plus d’espoir après avoir déjà  tenté de se sauver, étaient restés en vie.

Je me suis alors réveillée, avec des difficultés à  sortir de ce rêve. L’impression de désolation et l’imminence de l’extension accélérée d’une dévastation mortelle dans l’ensemble des Églises étaient toujours présentes. Je crois que c’est un avertissement pour ceux qui sont encore aptes à  entendre. Une peste est entrée dans nos assemblées. Pas toutes, il y a celles qui  »  se sauvent de cette génération perverse   » et ne se laissent pas contaminer par les apostasies qui se développent partout. Elles sont remplies à  ras bord, mais elles sont rares et insuffisantes pour ramasser au passage tous ceux qui veulent se sauver avec elles.

D’autres restent pour  »  en arracher au feu  « . Ce sont ces jeunes filles que je voyais qui cherchaient à  ramener l’Esprit saint dans ce lieu de mort. D’autres (comme moi dans le rêve) symbolisent les aînés dans la foi, des aînés solides qui ne craignent pas la contagion, qui veulent s’occuper des jeunes âmes qui ont encore besoin d’être protégées, et qui veulent aussi aider ceux qui font tout ce qu’ils peuvent pour ranimer ceux qui ne sont pas encore tout à  fait morts, peut-être des assemblées entières (ces femmes tièdes occupant des sièges confortables), tout en sachant d’avance que c’est quasiment peine perdue.

Quant à  la dernière barge, que nous pouvions encore décontaminer et remettre en marche, je suppose qu’il s’agit des groupes de rescapés d’églises mortes, qui errent et ne savent où aller, et qui parfois se rattachent à  des bergeries (les barges) dont les condusteurs répandent des hérésies mortelles. Mais ces vivants avaient su s’en préserver, tout en étant quasiment sans capacité de faire eux-mêmes le ménage nécessaire pour repartir en leine eau, au lieu de s’échouer.

Mon jeune homme symbolisait ces jeunes appelés qui se lèvent et qui doivent, avant tout autre action, commencer par purifier ces barges (ces bergeries) de toute la puanteur spirituelle dont elles ont été imprégnés, pour pouvoir remettre ceux qui s’en sont sortis dans le courant (leau de la vie).


(1) – Ceci représentait apparemment   »  le corps de Christ  « , mais une épidémie mortelle (spirituelle) le frappait. Ceux qui n’étaient pas encore morts se pensaient à  l’abri et continuaient comme si de rien n’était, chacun ne s’occupant que de son confort personnel.

(2). Pourquoi des femmes ? Certaines représentent des bergeries. D’autres, rares, font partie de l’Épouse.

(3) Je pense que cet instrument inadapté et quelque peu artificiel est ce qui est à  disposition dans l’Église de Laodicée actuelle. De la technologie, de l’artificiel, mais pas de vrais moyens spirituels pour ranimer un peuple  »  qui pense n »avoir besoin de rien   » (Apoc 3:17).

(4). Je n’ai pas encore tout à  fait la révélation sur qui représente cette enfant de type africain, ou venant d’une île lointaine. Tous les autres présents étaient des blancs. Je suppose qu’elle symbolise l’Église vivante, marginalisée parce qu’elle est différente (noire), menue et joyeuse (En même temps je suppose que Dieu me montre qu’au milieu de nous il y a des chrétiens qui viennent de l’étranger, et qui ont encore une grande fraîcheur dans leur foi, avec la joie, alors que l’Eglise occidentale est tiède, indifférente… et moribonde)

(5): je pense que ces barges pleines représentaient tous les Chrétiens sortis à  temps d’églises dénominationnelles infestées par l’apostasie.

(7) Je suppose que ce conducteur symbolise tous les mauvais conducteurs spirituels qui sont contaminés par l’hérésie et qui contaminent ceux qui les approchent en les faisant mourir spirituellement. Eux sont déjà  morts, et même en état de décomposition. Il émane d’eux une odeur nauséabonde. Dans les barges qui étaient passées auparavant, les conducteurs étaient des vivants, déterminés, et voulaient sauver le peuple qui s’était confié à  eux. C’étaient de vrais bergers, et le Seigneur leur avait confié le maximum d’âmes dont ils pouvaient s’occuper.