MAV. Personnellement, ma conviction est depuis longtemps faite. L’absence de crainte de Dieu que l’on voit aujourd’hui dans nos églises est le signe même que trop de chrétiens pensent qu’une simple démarche faite un jour suffit pour les sauver pour l’éternité, même s’ils ne portent aucun fruit, même s’ils ne changent pas après leur « conversion ».

Le problème de cette apostasie généralisée vient sans doute de ce que beaucoup pensent faire partie des brebis du Seigneur, alors qu’ils n’entendent même pas SA voix: ils n’entendent, au final, que la voix des hommes, ou celle de leur chair, mais ils attribuent aisément à  Dieu ce qui satisfait leur chair… Comment peut-on penser que Dieu acceptera des chrétiens qui, en se vautrant dans le péché, sont retournés à  leur vomi, alors qu’Il dit de chrétiens qui sont « seulement » tièdes qu’Il les « vomira de sa bouche »  ?

Qu’une sainte crainte de Dieu s’inscrive dans le cœur des lecteurs


La sécurité éternelle du croyant  :

Jean 20  : 27-30

Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent.

Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.

Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.

Moi et le Père nous sommes un.

D’un côté, ce verset dit clairement qu’aucune force de l’univers ne peut arracher quelqu’un de la main du Père puisqu’il est plus grand que tous.

Lorsque quelqu’un est en Christ, il est né de nouveau par la puissance du Saint Esprit, il possède la vie éternelle (Jn 3.36), il est justifié (Ac 13.38-39)  ; Dieu promet de ne plus se souvenir de ses péchés (Heb 10.17) puisque, comme nous l’assure le Ps 103.12, il les a éloignés de nous aussi loin que l’Orient et l’Occident, il les a jetés  »  au fond de la mer  » (Mi 7.19), «  derrière son dos  » (Es 38.17). Nous avons donc perdu notre statut d’hommes et de femmes «  en Adam  » et nous sommes à  présent  »  vivants pour Dieu en Jésus-Christ  » (Rm 6.11), donc nous sommes  »  une nouvelle création  » (2 Co 5.17), «  ressuscités ensemble (avec le Christ) et assis dans les lieux célestes  » (Ep 2.6).

Perdre le salut acquis serait supposer que Dieu revient en arrière sur tous ses privilèges  ; or, sa Parole nous assure qu’il  »  ne se repent pas de ses dons  » (Rm 11.29).

On fait souvent remarquer aussi que quoiqu’il fasse, un enfant ne peut jamais perdre son statut d’enfant de tel père et telle mère.

«   La sécurité ultime des brebis de Jésus repose sur le bon berger «  (D.A Carson).

Jésus disait  :

 »  celui qui m’a envoyé veut que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donné «  (Jn 6.39).

Le croyant est  »  caché avec le Christ en Dieu  » (Col 3.3)  : l’endroit le plus sûr pour être gardé.

L’apôtre s’appuie sur la puissance de Dieu qui le garde  :

 »  Il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à  ce jour-là  «  (2 Tim 1.12),

il  »  me sauvera pour me faire entrer dans son royaume céleste «  (2 Tim 4.18)  ;

 »  ni la mort, ni la vie, ni les anges ni les dominations ni le présent ni l’avenir, ni les puissances, ni ce qui est en haut ni ce qui est en bas, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous arracher à  l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur «  (Rm 8.38.39)  ;

Même si l’ouvrage de quelqu’un est consumé,

 »  pour lui, il sera sauvé comme au travers du feu « 

(1 Co 3.15).

 »  Alors que nous étions encore sans force, le Christ est mort pour des pécheurs… alors que nous étions des pécheurs, le Christ est mort pour nous. Donc, puisque nous som- mes déclarés jus- tes grâce à  son sa- crifice pour nous, nous serons, à  plus forte raison encore, sauvés par lui de la colère à  venir « 

(Rm 5.8-10).

Le Seigneur peut  »  nous garder de toute chute «  (Jude 24).

Ceux qui défendent la doctrine de «   la persévérance finale des saints «  tirent de ces passages les conclusions suivantes  :

1. Une vie éternelle ne peut, par définition, jamais finir. Si donc on possède la vie éternelle (Jn 5.24  ; 1 Jn 5.13), on ne peut plus la perdre.

2. Le seigneur nous garde des chutes qui pourraient causer notre perte éternelle (ajouter aux passages ci-dessus Jn 17.6,9,11  ; Ph 1.6  ; Rm 14.4).

3. L’enchaînement de Rm 8.29-30 semble ne laisser aucune faille par où une chute pourrait s’insinuer.

Objections  :

À quoi les tenants de l’autre position répondent que l’adjectif  »  éternel  » signifie littéralement  »  éonnienne  » c’est-à -dire qui demeure dans l’éon, l’âge à  venir. Nos  »  assurances  » terrestres (autos, motos, maisons …) sont généralement souscrites pour une année. Cela signifie qu’elles sont valables durant toutes l’année à  venir. Mais il est évident que si nous décédons avant l’écoulement de cette année, ou si nous incendions nous-mêmes notre voiture ou notre maison, si nous causons volontairement un dommage à  autrui, l’assurance n’interviendra pas. La police souscrite précise généralement les conditions d’application.

De même, le NT précise dans les passages énumérés ci-dessous les conditions auxquelles cette  »  assurance – vie éternelle  » est valable.

Si aucune force extérieure à  nous ne peut nous séparer de l’amour de Dieu, nous pouvons mettre une distance entre cet amour et nous  : l’amour, par définition, ne s’impose pas, il est librement accepté.

D’autre part, la perte de notre  »  ouvrage  » ne met pas notre salut en cause si nous demeurons en Christ.

Le Seigneur peut nous garder de toute chute  ; avec la tentation, il prépare la force pour en sortir vainqueur (1 Co 10.13). C’est à  nous d’utiliser la force que le Seigneur met à  notre disposition.

Il nous demande aussi de veiller et nous demande de prier  :

 »  garde- nous de céder à  la tentation »

(Mt 6.13).

Nous pouvons nous induire nous-mêmes en tentation en nous aventurant sur le terrain de l’Ennemi, en négligeant les signaux d’alarme que le Saint Esprit place sur notre chemin et en ne saisissant pas les moyens que le Seigneur nous offre pour vaincre la tentation.


Le danger de perdre son salut

Ceux qui défendent l’idée qu’un enfant de Dieu pourrait perdre le salut invoquent d’abord quelques textes de l’AT  : Ezéchiel 18.26 envisage le cas où un juste  »  se détourne de sa justice« .

Dieu a averti Salomon  :

 »  Si tu te détournes de l’Eternel, il te rejettera pour toujours «  (1 Chroniques 28.9).

De nombreux exemples d’hommes qui avaient bien commencé et se sont détournés de Dieu nous sont donnés dans les écrits de l’ancienne alliance. Cependant, nos normes se trouvent dans le NT. Quels arguments y trouvent ceux qui ne sont pas convaincus de  »  la sécurité éternelle des croyants  »  ?

1. Le NT nous transmet un certain nombre de promesses conditionnelles  :

 »  Celui qui persévérera jusqu’à  la fin sera sauvé «  (Mt 24.12-13)  ;

 »  par notre persévérance, vous sauverez vos âmes «  (Lc 21.19),

 »  Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples «  (Jn 8.31  ; cf v.51  ; 14.15,23  ; 17.6)  ;

 »  demeurez en moi et moi, je demeurerai en vous «  (JN 15.4).

Dieu réserve la vie éternelle à   »  ceux qui, en pratiquant le bien avec persévérance, cherchent l’approbation de Dieu  » (Rm 2.7).

 »  Dieu vous a réconciliés avec lui par le sacrifice de son Fils … si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l’espérance de l’Evangile que vous avez entendu «  (Col 1.23).

 »  Sa maison, c’est nous pourvu que nous retenions jusqu’à  la fin la ferme confiance et l’espérance dons nous nous glorifions «  (Heb 3.6)  ;

 »  nous sommes devenus participants du Christ pourvu que nous retenions fermement jusqu’à  la fin l’assurance que nous avions au commencement «  (Heb 3.14).

 »  Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurez aussi dans le Fils et dans le Père «  (1 Jn 2.24).

L’Apocalypse promet les biens du monde à  venir aux vainqueurs.

D’après ces passages, le salut, la réconciliation, la vie éternelle, la participation au Christ, son habitation en nous … sont donc conditionnés par notre persévérance à  demeurer en lui et dans sa Parole.

Logiquement, si une condition est posée à  une promesse, seuls ceux qui remplissent cette condition en bénéficient.

2. Le NT contient des exhortations à  demeurer ferme dans la foi  :

 »  Garde le bon dépôt par le Saint Esprit «  (2 Tim 1.14).

 »  Demeurez fermes dans la foi que nous professons «  (Heb 4.14).

 »  Nous désirons que chacun de vous fasse preuve du même zèle pour amener son espérance à  son plein épanouissement jusqu’à  la fin. Ainsi vous ne vous relâchez pas, mais vous imiterez ceux qui, par leur foi et leur attente patiente, reçoivent l’héritage promis  » (Heb 6.11-12).

 »  N’abandonnez donc pas votre assurance  : une grande récompense lui appartient. Car il vous faut de la persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu vous obteniez ce qu’il a promis «  (Heb 10.35-36).

 »  Sois fidèle jusqu’à  la mort et je te donnerai la cou- ronne de vie «  (Ap2.10)  ;

 »  Tenez fermement ce que vous avez jusqu’à  ce que je vienne «  (Ap 2.25)  ;

 »  Retiens ce que tu as afin que per- sonne ne prenne ta couronne «  (Ap 3.11).

Toutes ces exhortations visent à  exciter les chrétiens à  la persé- vérance, à  demeurer fermes, sans abandonner la foi.

C’est donc qu’il serait possible de se relâcher et d’abandonner la foi.

1.Des avertissement nombreux préviennent les chrétiens de ce qui attend ceux qui ne demeurent pas fermes.

2.

 »  Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté aux feu «  (Mt 7.19).

 »  Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, mon Père le retranche … Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, et il sèche  ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu et ils brûlent «  (Jn 15.2,6  ; cf. MT 5.13,22).

Dans un langage parabolique, Jésus prévient ceux qui ont nettoyé leur maison intérieure que s’ils ne sont pas vigilants, l’esprit qui a été chassé revient, prenant sept autres esprits avec lui,  »  Ils entrent dans la maison, ils s’y établissent et la dernière condition est pire que la première  » (Lc 11.24-26).

À des chrétiens Paul dit  :

 »  Si vous vivez selon l’homme livré à  lui-même, vous mourrez «  (Rm 8.13)  ;

Aux chrétiens qui ont été greffés sur le tronc juif  :

 »  Considère à  la fois la bonté et la sévérité de Dieu  : sévérité à  l’égard de ceux qui sont tombés, bonté à  ton égard aussi longtemps que tu t’attaches à  cette bonté. Sinon, toi aussi tu seras retranché «  (Rm 11.22).

Aux Corinthiens il écrit  :

 »  Par la Bonne Nouvelle, vous êtes sauvés, si vous la retenez telle que je vous l’ai annoncée  ; autrement vous auriez cru en vain «  (1Cor 15.2).

Il prévient ceux qui se sentent forts dans leur foi de ne pas faire tomber dans le péché  :

 »  celui qui est mal affermi dans la foi  ; Sinon ce chrétien mal affermi va courir à  sa perte. Et pourtant, c’est un frère pour lequel le christ a donné sa vie «  ( 1Cor 8.11).

Aux Galates  :

 »  Ne vous faites pas d’illusion  : Dieu ne se laisse pas traiter avec mépris. Celui qui sème pour satisfaire ses propres désirs d’homme livré à  lui-même, récoltera ce que produit la nature de l’homme livré à  lui-même, c’est-à -dire la corruption… Si nous ne relâchons pas nos efforts, nous récoltons au bon moment «  (Gal 6.7-9).

L’épître aux Hébreux est très précise dans ses avertissements à  ceux qui sont devenus chrétiens et sont tentés de revenir en arrière  :

 »  En effet, ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté au don du ciel, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont expérimenté combien la Parole de Dieu est bienfaisante et fait l’expérience des forces du monde à  venir et qui, pourtant, se sont détournés de la foi, ne peuvent être amenés de nouveau à  changer de vie, car ils crucifient le Fils de Dieu, pour leur propre compte, et le déshonorent publiquement. En effet, lorsqu’une terre arrosée par des pluies fréquentes produit des plantes utiles à  ceux pour qui on la cultive, Dieu la bénit. Mais si elle ne produit que des buissons d’épines et des chardons, elle ne vaut rien, elle ne tardera pas à  être maudite et on finira par y mettre le feu «  (Heb 6.4-8).


 »  En effet, si après avoir reçu la connaissance de la vérité, nous vivons délibérément dans le péché, il ne reste plus pour nous de sacrifice pour les péchés. La seule perspective est alors l’attente du jugement et le feu ardent qui consumera tous ceux qui se révoltent contre Dieu «  (Heb 10.26-27).

 »  Celui qui désobéit à  la Loi de Moïse est mis à  mort sans pitié si deux ou trois témoins déposent contre lui. A votre avis, si quelqu’un couvre de mépris le Fils de Dieu, s’il considère comme sans valeur le sang de l’alliance, par lequel il a été purifié, s’il outrage le Saint-Esprit qui nous transmet la grâce divine, ne pensez-vous pas qu’il mérite un châtiment plus sévère encore  ? «  (Heb 10.28-29).

 »  Quand à  nous, nous ne sommes pas de ceux qui retournent an arrière pour aller se perdre «  (Heb 10.39).

 »  Qu’il n’y ait personne qui vive dans l’immoralité ou qui méprise les choses saintes, comme Esaü qui, pour un simple repas, a vendu son droit d’aînesse. Vous savez que plus tard, lorsqu’il a voulu recevoir la bénédiction de son père, il a été rejeté, car il n’a trouvé aucun moyen d’amener son père à  changer d’attitude, bien qu’il l’ait cherché en pleurant «  (Heb 12.16-17).

1.Le NT nous présente aussi des exemples montrant la réalité du danger.

En 1 Tim, Paul parle de certains qui  »  se sont écartés (de la bonne conscience) au point que leur foi a fait naufrage  » (1 Tim 1.19), et il donne comme exemple Hyménée et Alexandre qu’il a  »  livrés à  Satan  » (v20).

 »  L’Esprit déclare clairement que, dans les derniers temps, plusieurs se détourneront de la foi «  (1 Tim 4.1).

 »  Certains, pour s’y être abandonnés (à  l’amour de l’argent), se sont égarés bien loin de la foi et se sont infligés beaucoup de tourments «  (1 Tim 6.10).

2 Tim 2.17-18 parle d’Hyménée et de Phylète qui  »  sont en train de détourner plusieurs de la foi « .


Jacques parle de ceux qui  »  se sont égarés loin de la vérité  » (Jc 5.19).

Celui qui ramène l’un de ces égarés  »  le sauvera de la mort  » (Jc 5.19-20).

Quant à  Pierre, il dit  :

 »  Si, après s’être arrachés aux influences corruptrices du monde par la connaissance qu’ils ont eue de notre Seigneur Jésus-Christ, ils se laissent de nouveau prendre et dominer par elles, leur dernière condition et pire que la première. Il aurait mieux valu pour eux ne pas connaître le chemin qui mène à  une vie juste plutôt que de s’en détourner après l’avoir connu et d’abandonner le saint commandement qui leur avait été transmis, ils confirment la vérité de ces proverbes  :  »  Le chien retourne à  ce qu’il a vomi « , et  »  la truie à  peine lavée se vautre de nouveau dans la boue «  (2 Pi 2.20-22).

Pour la plupart de ces textes, les tenants de l’autre position ont donné des explications tendant à  prouver que les promesses conditionnelles ne concernent pas le salut éternel, que les exhortations et les avertissements sont formulés de manière à  prévenir toute chute et que ceux qui nous sont donnés en exemples de gens qui ont  »  abandonné la foi  » n’avaient pas eu la vraie foi.

Cependant, les raisonnements des uns et des autres sont généralement bien moins convaincants que les passages bibliques eux-mêmes qui, lus  »  naïvement « , semblent dire d’un côté que l’on ne saurait jamais perdre le salut, d’un autre côté que nous sommes en danger de le perdre.

Comment conclure  ?

Les deux positions ont été défendues par des chrétiens aussi sincères et aussi compétents les uns que les autres. Dans ces cas, il est souvent dangereux de trancher dans un sens ou un autre.

D’un côté, celui qui pense qu’il peut perdre sa qualité d’enfant de Dieu vivra toujours dans la crainte et ne jouira jamais de l’assurance de son salut.

D’un autre côté, celui qui se repose sur sa  »  sécurité éternel  » et se permet de vivre  »  selon l’homme livré à  lui-même  » court de très grands dangers.

Ne serait-ce pas pour prévenir ces deux conclusions fausses que la Parole de Dieu nous donne ces deux séries d’as- surances et d’avertissements  ?

Les chrétiens pusillanimes (qui manque d’audace de courage) qui ont toujours peur de ne pas pouvoir tenir jusqu’au bout y trouvent des promesses for- melles qui leur ôtent toute crainte.

Par contre, ceux qui se- raient tentés d’abuser de la grâce dans l’idée qu’ils peuvent se permettre n’importe quoi puisqu’ils ont leur billet pour le ciel en poche, sont avertis que Dieu ne se laisse pas traiter avec mépris.

Chacun de nous passe par des phases de vie où nous avons besoin d’entendre l’un ou l’autre aspect de la vérité.

Or, la Bible n’est pas un livre de dogmatique, c’est un livre de vie qui répond à  des situations de vie différentes. D’où les promesses et les exhortations différentes que nous y trouvons – même si elles nous paraissent contradictoires. Ce sont deux lignes parallèles qui, selon la définition de telles lignes,  »  se rejoignent à  l’infini « .

Ce dilemme ne se résoudra de façon parfaite que  »  lorsque nous connaîtrons comme Dieu nous connaît  » (1 Cor 13.12).

Alfred KUEN