Un billet à  partir d’une réflexion de Louis

Jésus a dit : « Votre cœur sera toujours là  où seront vos richesses » (Luc 12.34).

Et encore : « La bouche exprime ce dont le cœur est plein » (Matthieu 12.34).

MARCHER SELON LE SAINT-ESPRIT

Le Saint-Esprit donne la vie aux chrétiens.

Ce dernier doit apprendre à  laisser le Saint-Esprit diriger sa vie.

La preuve de la direction du Saint-Esprit dans notre personnalité, est la personne même de Christ en nous.

Mais la preuve de la direction du Saint-Esprit sur notre esprit et notre volonté est notre service. Les oeuvres continuent le ministère de Christ et glorifient le Père.

Les dons de l’Esprit Saint sont accordés au chrétien qui veut faire la volonté de Dieu ( 1 corin. 12 : 4-7)

En 1 Corinthiens 12 : 8-11, nous trouvons une liste de 9 dons particuliers. Trois d’entre eux concernent la parole et la communication. Ils s’appellent les « dons d’expression » . Il s’agit de « prophétiser, d’exercer le don des langues et d’interpréter les langues ».

Dans le don des langues, il y a la « xenoglossie » qui est la connaissance des langues étrangères à  celle de notre pays. puis il y a la « glossolalie » qui est une langue incompréhensible sur le plan intellectuel et qui est d’origine spirituelle.

Trois autres dons sont en relation avec une puissance spirituelle qui sort du commun tout en restant conforme à  l’Écriture. Ce sont :

  • 1) La puissance d’une foi spéciale;
  • 2) La puissance de guérison;
  • 3) La puissance d’opérer des miracles.

Les trois derniers dons concernent les facultés particulières de réflexion et de compréhension qui dépassent le niveau habituel et normal, puisqu’elles viennent de Dieu. Ce sont:

  • 1) Un don de sagesse (une sagesse qui vient d’en Haut !);
  • 2) des dons de connaissance;
  • 3) La faculté de discerner les esprits, ou encore: discerner ce qui vient de Dieu et ce qui ne vient pas de Dieu. »

TOUS CES DONS SONT POUR LA GLOIRE DE DIEU, jamais pour notre propre gloire, jamais pour les monnayer, ni même pour satisfaire nos propres besoins. Sinon nous les transformons en dons… sorciers ! Rappelons-nous la première tentation du Diable à  Jésus dans le désert: celle de transformer des pierres en pain, lorsque Jésus avait très faim. Jésus pouvait-Il le faire ? Bien sûr ! Son premier miracle, juste après, a été de transformer de l’eau en vin ! Mais en tranformant les pierres en pains pour répondre à  son besoin crucial de manger, Jésus se serait adonné … à  la magie !

Nous pouvons ainsi faire chuter des serviteurs de Dieu, en les poussant à  utiliser leur charisme, non pour la gloire de Dieu, mais pour leur propre gloire… et pour la nôtre ! C’est ce que nous faisons, par exemple, lorsque nous courons après les prophètes pour recevoir une parole qui nous caressera agréablement les oreilles !

Et parfois, eux-mêmes chutent tout seuls, à  cause des succès d’estrade et des rentrées d’argent que procure le fait de dire aux gens ce qu’ils espèrent entendre !…comme le font les mediums !

Courons-nous après les hommes de Dieu connus pour leurs charismes, ou AVONS-NOUS, AVANT TOUT, FAIM ET SOIF DE LA PAROLE DE DIEU ?

Dans le premier cas, c’est de l’idolâtrie !

Gardons-nous des idoles !

Elles savent parfois si bien se déguiser, pour apparaître légitimes …

Voici une histoire d’idole !


Le jour où les Israélites se mirent à  se plaindre de la manne que Dieu leur fournissait chaque jour, « Il envoya contre eux des serpents venimeux…et un grand nombre d’Israélites moururent » (Nombres 21.6).

Ils finirent par se repentir et supplièrent Dieu de les délivrer des serpents. Ce dernier commanda à  Moïse de façonner un serpent de bronze, de le monter sur une perche afin que tout Israélite mordu par un serpent soit guéri, simplement en levant les yeux vers l’image de bronze.

C’était une proposition extraordinaire, mais qui prouva son efficacité ! Qu’advint-il de ce serpent de bronze ? Nous lisons qu’Ezéchias « fracassa le serpent de bronze que Moïse avait fabriqué, car les Israélites s’étaient mis à  brûler des parfums en l’honneur de ce serpent… » (1 Rois 18.4). De fait, au lieu de vénérer Dieu seul, invisible et incommensurable, qui les avaient guéris non parce qu’Il leur aviat donné un objet « magique », mais parce qu’ils se prosternaient sans le savoir, au-delà  du symbôle d’airain, devant Celui qui un jour se ferait péché à  la Croix de Golgotha et qui se chargerait de toutes leurs maladies: JÉSUS-CHRIST !

Mais les Hébreux avaient sacralisé le serpent d’airain, et se prosternaient donc devant un objet, et c’est à  cet objet qu’ils attribuaient la vertu « magique » de guérison.

Pendant des siècles ils l’avaient trimballé partout, le protégeant, le préservant et le polissant avec vénération jusqu’au jour où ils commencèrent à  l’adorer ! Ce qui, à  l’origine, avait été le rappel symbolique de la bénédiction divine était devenu une vulgaire idole.

Pensez-vous que cela ne pourrait jamais vous arriver ?

L’apôtre Jean a écrit : « Gardez-vous de tout ce qui risque de prendre la place de Dieu dans vos cœurs. »

N’importe qui et n’importe quoi peut devenir une idole dans votre cœur : votre église, vos enfants, votre époux ou épouse, votre emploi, votre maison, votre voiture, votre éducation… Il n’y a rien de mal à  apprécier toutes ces bonnes choses, à  condition qu’aucune ne prenne la place de Dieu dans votre cœur !

Ce qui occupe la majorité de votre temps, qui demande le plus de votre énergie et de votre argent, ce dont vous parlez le plus, ce qui remplit le plus votre esprit et vos rêves, c’est ce qui exprime le mieux le fond de votre cœur !

Christ tient « à  occuper en tout la première place » (Colossiens 1.18), sans souffrir la moindre exception ! De toute façon, s’Il est au centre de votre vie, tout le reste n’est qu’accessoire de vitrine !