« En refusant de croire en Dieu pour connaître la vraie liberté, je réalisais que j’étais de plus en plus prisonnière de mes passions,  de mes vices pervers, de moi-même et qu’une puissance néfaste agissait toujours d’avantage sur moi. Le péché faisait de ma vie un échec total ».

A douze ans, en passant devant une église Evangélique, j’entendis chanter des gens joyeux et cela m’attira. Il y avait un chant qui toucha particulièrement mon cœur: « Jésus, c’est le plus beau nom, Merveilleux Sauveur… ». Soudain, je me mis à pleurer sans savoir pourquoi.

En rentrant chez moi, j’expliquai à ma mère ce qui était arrivé. Celle-ci émue par mon récit, m’encouragea à aller à L’église. Je m’y suis rendue pendant six mois, tout en continuant d’autres activités, telles le sport, la musique, notamment instrumentale comme la trompette, le piano et la guitare, mais aussi d’autres loisirs.

Petit à petit, j’ai complètement délaissé l’église

Le 11 septembre 1976, j’avais quinze ans. C’était un peu avant la rentrée scolaire sur Marignane, j’étais allée à la fête foraine. Le soir, je rentrais chez moi à bord de mon cyclomoteur. Il pleuvait et la route était glissante. A un virage, je voulus tourner à gauche, mais un autre véhicule ne respectant pas le stop, me heurta. Je fus aussitôt projetée sur le sol, inanimée. Je perdis beaucoup de sang et tombai dans un coma de cinq jours. Je fus transportée à l’Hôtel Dieu sur Marseille, pour y être hospitalisée pendant trente jours. J’ai souffert d’un traumatisme crânien aigu avec des pertes de mémoires.

Après ma sortie de ‘hôpital, je n’avais pas retrouvé mes repères. J’avais un trouble du comportement, je devenais de plus en plus agressive. J’étais suivie par un psychiatre qui me soignait par des séances de relaxation. Je ne pouvais plus reprendre mes activités scolaires. J’étais en BEP de Comptabilité.J’éprouvais des difficultés de remise à niveau sur le plan social. J’ai eu un suivi psychologique jusqu’à l’age de 17 ans.

Un an plus tard, j’obtins un brevet de secourisme et trouvai un emploi dans les ambulances. Mon co-équipier était évangélique et m’offrit une bible. Cependant, je ne comprenais pas encore que Dieu me cherchait. J’acceptais la Bible, mais déclarer n’avoir pas besoin de son Jésus.

Avec le temps, je compris qu’il y avait plusieurs manières de vivre: Il était possible de faire comme tout le monde ou bien d’obéir aux enseignements de la Bible, ce qui me paraissait très contraignant et difficile à supporter. Il était clair que j’avais un choix à faire, je restais hésitante en dépit des appels de Dieu clairement ressentis dans mon cœur.

Pendant plusieurs années, je me suis laissée glisser peu à peu vers un mode de vie où la Personne de Dieu, n’était pas prioritaire. La mauvaise influence de certaines amies favorisa une dégradation des mœurs, qui m’amena à aller consulter des voyantes et à faire du spiritisme. Dieu persistait dans ses appels et moi je durcissais mon cœur.

Ma grand-mère était guérisseuse et jetait des sorts, et j’avais un oncle qui pratiquait la magie et faisait usage de la pendule. Le malheur était entré dans ma famille. Mon frère, décéda à l’age de 33 ans du sida qu’il avait contracté par la toxicomanie.

Je m’endurcissais de plus en plus. J’allais jusqu’à mettre en cause l’existence de Dieu. J’essayais de me persuader qu’il n’existait pas. Bien sur, c’était commode pour masquer ma culpabilité, ma désobéissance et mon orgueil. La vie que je menais et que la Bible taxait de débauche, d’immoralité avait une apparence de liberté, mais était devenue pour moi de l’esclavage.

En refusant de croire en Dieu pour connaître la vraie liberté, je réalisais que j’étais de plus en plus prisonnière de mes passions, de mes vices pervers, de moi-meme et qu’une puissance néfaste agissait toujours d’avantage sur moi. Le péché faisait de ma vie un échec total.

J’habitais avec quelqu’un qui pratiquait la magie noire et je fis un soir une expérience étonnante… Au moment d’aller me coucher, je pris une Bible et la mis sous mon oreiller. Au milieu de la nuit, j’étais dans un sommeil profond, je vis mon corps se dédoubler, mon visage était complètement ridé, j’étais métamorphosée. Néanmoins, je riais comme une hystérique. Tout à coup, je vis surgir autour de mon lit, des flammes de feu. Elles ne me touchaient pas et je rais toujours aux éclats. Je n’étais plus moi-même.

La personne qui dormait à mes cotés se réveilla et me demanda ce qui se passait. Après quelques explications, elle finit par me traiter de folle. Lorsque je fus revenue à moi-meme, j’ai eu très peur et je me suis souvenue que j’avais la Bible sous mon oreiller. J’ai crié à Jésus et les flammes de feu ont disparus. Je n’ai cependant pas compris le message de Dieu, qui désirait pour moi un Salut complet.

Quelques semaines plus tard, je tombais dans une dépression, dans l’alcool, dans l’haschich, la cigarette et les anti-deprésseurs. Profondément désespérée j’ai passé quinze jours en hôpital psychiatrique par des séances thérapeutiques pendant deux années. J’étais au chômage, je n’arrivais pas à trouver du travail. Je fréquentais des endroits malsains, je chantais la nuit dans des cabarets. Je dépensais mon argent à faire des maquettes dans des studios d’enregistrement.

J’avais un ami journaliste qui habitait Paris et qui m’incita à rejoindre la capitale. Ce que je fis en 1989. Je trouvai un emploi d’ambulancière que j’occupai sur Clamart jusqu’en 1995. Je quittai ma chambre d’hôtel, pour un joli deux pièces.

En 1991, je sombrais toujours dans l’alcool, les médicaments et le tabac. Je déprimais complètement. Je travaillais certes, mais je continuais à mener une vie de débauche.

Un soir, une amie m’appela de Rognac, je n’avais plus eu de ses nouvelles depuis quatre années. Elle avait eu mon numéro de téléphone par ma mère. J’appris alors qu’elle s’était converti à Jésus et qu’elle s’était faite baptiser. Mais je ne voulais toujours rien savoir sur Dieu, prétendant ne pas avoir besoin de Lui. J’étais très révoltée et abattue. Toutefois, mon amie insista pour me donner un numéro de téléphone. C’était celui d’une chrétienne âgée de 80 ans. J’ai fini par accepter et j’ai contacté cette dame qui me donna rendez-vous chez elle. Pleine d’attention et de gentillesse, elle me parla de Jésus et écouta à narration de mes différents problèmes quelle patience elle eut à mon égard!

Elle m’invita à aller à une église évangélique. J’acceptai et le dimanche matin, je l’accompagnais au culte. Je me rappelle avoir eu envie de tout casser, mais je me retins. Le pasteur lança un appel à tous ceux qui voulaient accepter jésus. Le Saint Esprit toucha mon cœur, mais une force adverse me retenait, je lui résistai et avançai à l’IMPOSITION DES MAINS.

Je fondis en larmes. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Malheureusement, je m’énervai, voulu reprendre les choses en mains et rentrai chez moi contrariée. Là, je pris un calmant avec un verre de whisky. Je ne pouvais plus dormir et passai une nuit blanche. Je téléphonai à la dame chrétienne et elle pria avec moi.

Un autre dimanche, alors que je me préparais pour aller au culte, je tombai à genoux dans la salle à manger, Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, une lumière m’envahissait, je ne pouvais plus ouvrir les yeux. Je sentis une main se poser sur moi et je me suis mise à pleurer longuement tout en confessant mes péchés. Je ne pouvais plus me relever, accablée que j’étais par le poids de mes péchés. Je suppliai Jésus de me pardonner et de me sauver. Je sentais en moi l’assurance du pardon de Dieu et de la vie éternelle au travers de Jésus-Christ.

Quelques jours plus tard, j’étais en voiture avec la dame âgée et une autre chrétienne, qui m’assurait que j’allais être baptisée du Saint Esprit Quinze minutes plus tard, je reçus le feu sur moi et j’eu très chaud. Je parlai en langues que je ne connaissais pas et cela dura deux heures.

Je demandai des explications à mes nouvelles amies qui m’assurèrent qu’il s’agissait du baptême du Saint Esprit et de Feu, tel qu’il est annoncé dans la Parole de Dieu. Cela renforça mon assurance d’être sauvée Dieu guérit progressivement mon intérieur et je commençai à être délivrée de la cigarette, de l’alcool et des médicaments. Jésus mettait en moi de nouvelles valeurs, telles que l’amour, le vrai, et l’humilité. Il m’a ouvert les yeux sur une vie nouvelle que je ne pouvais même pas imaginer avant de me convertir.

Aujourd’hui, je suis heureuse de m’être réconciliée avec Dieu et de marcher avec Lui en lisant et en mettant en pratique sa Parole. J’essaie de lui obéir et de ressembler à son fils Jésus par l’amour, la fidélité. Le Saint Esprit déverse sur moi Sa Bonté, Sa Compassion et Sa Lumière. C’est pour cette raison aujourd’hui que mon âme le loue.

Je confesse à quel point je L’aime et que sans Lui je ne suis rien.

Source: http://www.lacompassion.com/temoignage_ellen_chianello.php

Le témognage de Ellen CHIANELLO |