intercesseurNote MAV – Témoignage de JM, ex-pasteur dans un mouvement qui nie que les chrétiens puissent avoir besoin de délivrance.  Je me souviens de ces jours passés dans sa délivrance comme si c’était hier, pourtant c’était en 2006. C’était une démarche très courageuse de la part deun pasteur qui savait qu’il pouvait y perdre son poste pastoral.

Mais Dieu avait un plan pour lui. C’est aussi un témoignage important: tant de Chrétiens liés voient la délivrance comme un acte magique qui va les changer en une fraction de seconde, et changer leur vie… alors qu’ils ne veulent pas confronter et lutter  contre des péchés cachés, parfois très lourds, qui doivent faire l’objet d’une profonde purification pour que Dieu puisse faire son oeuvre de restauration des vies, ou parce qu’ils paratiquent le déni. Je me réjouis donc beaucoup d’entendre ce témoignage. Je laisse parler JM:

J.M.: Quand je suis arrivé chez vous pour la première fois, j’étais oppressé et tourmenté. Mes visites chez vous (2 ou 3) m’ont fait prendre conscience de la réalité du monde spirituel invisible, de la puissance des ténèbres et de la présence d’un destructeur méchant qui hait Dieu et ses créatures. Il n’a qu’un but, celui de nous voler ce que le Dieu d’amour veut nous donner.

J’ai pris conscience aussi de la réalité des conséquences du péché dans une vie et de la gravité du péché. Il faut nommer ici les péchés que les autres font contre nous et les conséquences de notre propre péché personnel.*

*Note MAV : je veux aussi ajouter dans son cas, et qui a été révélé au cours des séances de délivrance, c’était une implication familiale très lourde dans la sorcellerie.

Ainsi, si j’ai pris conscience de ce que j’ai subi de grave dans mon enfance, j’ai aussi pris conscience que par la pratique de mes propres péchés j’ai ouvert des portes à  l’ennemi dans ma vie. Il y a eu des brèches énormes en moi que je n’ai jamais fermées, et que même dans mon inconscience, j’ai entretenues.

Quand je suis venu vous voir, je me suis ouvert à  votre message et j’ai collaboré en ouvrant mon coeur pour laisser Dieu agir en moi et m’apporter le début des délivrances dont j’avais besoin.

Mais il m’a fallu franchir une autre étape par la suite : sortir vraiment du déni, reconnaître mon histoire, la confesser, la regarder en face. J’ai pu le faire facilement par rapport aux blessures subies pendant l’enfance dont vous avez eu les révélations avec vos collaborateurs. Mais il m’a fallu également confesser mon propre péché après l’avoir identifié concrètement. Dieu fait sa part mais nous devons aussi faire la notre pour être entièrement délivré.  

C’est donc suite à  mes visites chez vous que j’ai été éclairé et que je me suis rendu compte qu’à  l’âge de 20 ans, peu après ma conversion, j’ai commis un péché très grave qui a laissé des traces dans ma vie et suite à  cela, bien que je me sois repenti, je suis entré tout doucement, donc sans m’en rendre compte, dans une addiction qui n’a fait que croître et qui m’a conduit à  des comportements autodestructeurs. J’étais esclave de ce qui avait triomphé de moi. J’avais réellement ouvert une porte aux mauvais esprits dans ma vie et ils pouvaient continuer leur oeuvres destructrices en moi. C’est vraiment très grave.
Donc ma venue chez vous a été l’élément déclencheur pour une prise de conscience et avancer sur le chemin de la vie nouvelle.
 Si mes souvenirs sont bons, ça devait être en 2006 que je suis venu chez vous.
En 2007, bien que le travail avait donc commencé avec vous, j’ai continué à  m’enfoncer dans mon addiction, non pas parce que vous n’aviez pas fait votre travail ou parce que le Seigneur n’avait pas fait son travail mais parce que moi, de mon côté, je n’avais pas tout ouvert à  Dieu et je gardais, caché, quelque chose.
Dieu a permis que quelqu’un me voit faire quelque chose de moche. Cette personne m’a dénoncé au corps pastoral qui m’a sanctionné en me demandant de démissionner pour prendre soin de moi et me guérir. À  cette époque j’étais en pleine dépression et en crises autodestructrices. J’ai été pris en charge par la médecine mais aussi et surtout, le fait d’être déchargé de la responsabilité d’une église m’a aidé à  m’ouvrir davantage à  des serviteurs de Dieu et à  entreprendre le chemin de la restauration. Ce chemin incluait donc la reconnaissance des choses, la confession, etc.

Voilà . Suite à  cela j’ai quitté la région parisienne et je suis dans une nouvelle vie, libéré de mon passé.  

Il me faut maintenant veiller, bien entendu, surtout dans le domaine de mes pensées car il arrive parfois que je pense aux choses que j’ai faites et la chair a parfois envie de recommencer. Mais Dieu me donne les forces au quotidien pour rester debout et rester vainqueur.
A lui soit la gloire.
Ainsi, la délivrance est un ministère béni qui porte du fruit mais il faut absolument que le candidat à  la délivrance soit honnête et vrai. C’est ce que Dieu m’a permis d’être par sa grâce. Je ne cache pas que je suis passé par un chemin de grand brisement et d’humiliation mais ça a été salutaire pour moi et je ne regrette pas car j’ai pu sortir de là  et j’ai grandi dans tous les domaines.

Maintenant je veux être un témoin du Seigneur pour raconter partout qu’il délivre, libère, répare des vies, transforme, restaure… Alléluia.

Je veux parler du Dieu de la deuxième chance. Il est prêt a pardonner l’impardonnable. Amen.

Voilà .
Que Dieu vous bénisse et que ce témoignage puisse réjouir votre coeur et vous encourager car le Dieu que vous servez est très grand et très puissant pour changer des vies.