Transmis par Elisabeth777 – Note MAV: J’ai vécu exactement la même chose quand Dieu m’a appelée. Impressionnant, l’intimidation dont j’ai alors fait l’objet de la part de beaucoup de membres de mon Église, et surtout de certains pasteurs, pour m’expliquer que Dieu ne pouvait en aucun cas choisir une femme comme moi. Une intimidation si efficace que si je n’avais pas eu, coups sur coups, des confirmations puissantes du Seigneur, je me serais assise, laissée museler… et j’en serais probablement morte ! Mais, parce que Dieu est bon, il m’a aussitôt donné le soutien de beaucoup d’autres serviteurs de Dieu, et une multitude de prophéties incroyablement précises et claires… mais pas dans ma propre assemblée  !

« Moi, l’Eternel, moi, je t’ai appelé dans un juste dessein et je te tiendrai par la main ; je te protégerai et je t’établirai pour conclure une alliance avec le peuple, pour être la lumière des nations, pour ouvrir les yeux des aveugles… »  Esaïe 42.6

J’avais un peu plus de 18 ans. Je venais de recevoir Jésus comme mon sauveur. Un feu brûlait dans mon coeur pour servir Dieu. Une question me poursuivait  : « Dieu m’appelle-t-il à  le servir  ? »

Dieu appelle tout chrétien à  le servir mais je désirais savoir s’il y avait un appel spécial pour moi.

 

« Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel. »

Un soir, alors que je participais à  la petite réunion de prière de notre église, je ressentis que Dieu voulait me parler. Une voix intérieure me disait  : « Tu veux savoir si je t’appelle  ? Voici ma réponse  : Prends ta Bible et ouvre-la dans Esaïe 42 6. » Les premiers mots de ce passage disaient  : « Moi, l’Eternel je t’ai appelé. » Mon coeur bondissait de joie. Oui, Dieu m’appelait, c’était certain. J’étais tellement heureux  ! J’avais envie de partager cette bonne nouvelle à  la première personne que j’allais rencontrer.  

 

En quittant la réunion, je tombai sur un homme, chrétien de longue date, que j’estimais beaucoup. Il fut le premier auquel je partageais mon enthousiasme  : « Frère, ce soir Dieu m’a appelé à  le servir. Je vais servir Dieu  ! Il va se servir de ma vie pour atteindre les nations  ! » lui dis-je.  Sa réponse fut comme une douche glacée  :

 

« Sûrement pas toi  ! »

Ce cher frère m’avait brisé dans mon élan. Au lieu de repasser ce que Dieu m’avait dit de façon si miraculeuse, je commençais à  repasser ses paroles négatives  : « Sûrement pas toi, sûrement pas toi, sûrement pas toi… » Et même à  les amplifier  : « Je suis nul, j’ai plein de défauts, j’ai un sale caractère, je ne suis pas sanctifié, je fume, je regarde des choses impures, je ne connais pas grand chose à  la Bible, je n’arrive même pas à  jeûner, j’ai peur de partager ma foi, etc. »

Arrivé chez moi, l’appel que j’avais reçu le soir-même me semblait déjà  bien lointain. Il a fallu que Dieu me parle une seconde fois, par un verset qui m’a encouragé  : « Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel. » Après tout, il sait ce qu’il fait  ! Puisqu’il m’avait appelé, il accomplirait sa promesse. Cette nuit-là , j’allai me coucher rassuré.

Un pas de foi pour aujourd’hui

Avez-vous déjà  été découragé par des proches, voire des amis chrétiens  ? Quelqu’un a-t-il déjà  essayé de tuer le rêve que Dieu a mis dans votre coeur  ? Quelqu’un vous a-t-il déjà  déclaré que c’est impossible ou vous a-t-il dit  : « sûrement pas toi »  ? Aujourd’hui, laissez-moi vous dire  :

« sûrement toi  ! »

Eric Célérier