Cette question peut paraître étrange, mais elle est la plus importante qui puisse être posée à tout être humain.

Le salut dont nous allons parler est la délivrance d’une situation tragique et irrémédiable.

Les nombreuses religions, parfois des idéologies ou des philosophies, pratiquées par des millions d’individus, sont une preuve que l’homme éprouve le besoin d’être délivré d’un état tragique, qu’il ne ressent souvent que confusément.

Il est à la recherche du bonheur perdu.

Semblable à un oiseau enfermé dans une cage, l’homme est captif et cherche la liberté sans jamais la trouver.

Il lui faut l’intervention de quelqu’un d’autre.

 

L’Évangile est un message de salut. Il présente Celui qui est, Lui-même, le seul moyen de salut pour l’humanité.

Jésus a dit :

« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu« . (Luc 19.10)

Dans le Nouveau Testament, trois questions sont posées concernant le salut.

Chaque fois, la réponse nous est donnée en des termes clairs et précis.

1 – Qui peut être sauvé ?

En réponse à cette question, Jésus, fixant les regards sur ses interlocuteurs, répondit :

« Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible« . (Matthieu 19.25,26)

Les hommes se sont moqués des paroles de Jésus.

Lorsqu’il était sur la croix, les chefs religieux ont osé dire :

« Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même !« . (Marc 15.31)

Ils ne comprenaient pas pourquoi Jésus se laissait faire.

Sais-tu pourquoi ?

Pour que des pécheurs puissent être sauvés, il fallait que le Saint et le Juste soit puni à la place des coupables.

 

2 – N’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ?

À cette question Jésus répondit :

« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas. Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, et que vous commencerez à frapper à la porte, en disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Il vous répondra : Je ne sais d’où vous êtes. Alors, vous vous mettrez à dire : Nous avons mangé et bu devant toi, et tu as enseigné dans nos rues. Et il leur répondra : Je vous le dis, je ne sais d’où vous ête s; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d’iniquité« . (Luc 13.23-27)

Il n’y a pas de doute, le salut est offert à tous, sans distinction, mais, malheureusement, nombreux sont ceux qui refusent cette invitation, parce que l’homme naturel veut n’avoir besoin de personne, surtout pour être sauvé pour l’éternité ! Car sa nature est profondément rebelle et orgueilleuse…

L’offre est universelle, l’acceptation est individuelle. Dieu exige une décision de ta part. Décider de ne rien décider, c’est tout simplement refuser, c’est choisir de rester dans le chemin de la rébellion.

La Bible dit :

« Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut ?« . (Hébreux 2.3)

3 – Que faut-il que je fasse pour être sauvé ?

Cette question a été posée par un gardien de prison, dans une situation de crise, sachant très bien qu’il était perdu.

La réponse des apôtres ne se fit pas attendre :

« Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé« . (Actes 16.30,31)

La Bible enseigne que tout être humain a besoin d’être sauvé du jugement dû au péché. Dieu est saint et il ne peut accepter dans sa présence des êtres souillés. Avant d’être sauvé, un pécheur est en route vers la perdition éternelle.

Si tu as pris conscience du fait que tu as besoin d’être sauvé et que tu es prêt à te repentir de tes péchés, cette réponse est aussi pour toi :

« Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé« .

Ne cherche pas ailleurs.

« Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés« . (Actes 4.12)

Il est tout de même une condition sine qua non :

CROIRE AU VÉRITABLE JÉSUS !

Paul disait : « Je sais en qui j’ai cru ! ». Beaucoup croient dans un Jésus de pacotille, un copain, un homme mort sur une croix.

Mais le Jésus auquel il faut croire pour être sauvé, c’est l’ALPHA et L’OMEGA. C’est Celui dont la Bible nous parle de sa première à sa dernière ligne. C’est croire, non avec son sentimentalisme ou son intelligence, mais avec son esprit régénéré, que Dieu s’est fait homme pour sauver les hommes. C’est si impensable, si déraisonnable, si contraire à la réaction charnelle de l’être humain, que l’homme se rebiffe.

1 P 3 :18

Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit,

Ce qui amène à comprendre la Justice divine, qui surpasse toute connaissance, mais aussi à comprendre la sévérité de Son Jugement pour les rebelles qui auront négligé un si grand salut : l’étang de feu et de soufre.

Croire en l’œuvre de la Croix de Golgotha implique de passer par une conviction de péché, que seul le Saint-Esprit peut apporter à ceux qui cherchent Celui qui est la Vérité, et qui se reconnaissent comme pécheurs ayant absolument besoin d’un Sauveur.

Cela heurte l’orgueil de l’homme de plein fouet. Comme Caïn, l’homme préfère penser que ses bonnes œuvres lui permettront de se racheter lui-même : toutes les religions de la terre lui proposent ce chemin-là. Même dans la chrétienté, des courants entiers sont apostats parce qu’ils proposent des religions d’œuvres.

Et même dans les églises qui prêchent la pure parole de Dieu, il est des chrétiens qui cherchent toujours à faire des œuvres qu’ils pensent dignes de leur faire mériter le ciel !

RIEN DE CE QUE L’HOMME FAIT NE PEUT LUI ACCORDER LE SALUT ! RIEN !

Nous le voyons en Luc 13, cité ci-dessus, et en Mat 7 :21-23 : On peut se croire sauvé parce que l’on fait beaucoup de choses « pour » Jésus, alors que l’on ne fait pas ce que Lui nous dit de faire, mais ce qui nous semble juste de faire. La différence est subtile, et pourtant abyssale !

C’est pourquoi Jésus a dit :

Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. (Mt 7 :13, 14)

Seuls ceux qui s’humilient profondément devant le vrai Dieu, qui comprennent l’immensité du sacrifice que Jésus a dû payer pour eux à Golgotha, et qui restent ensuite sur ce chemin étroit fait d’obéissance et de crainte de Dieu hériteront du salut éternel !

Beaucoup aujourd’hui se croient chrétiens parce qu’ils croient en Jésus. Quel Jésus ? Ils démontrent par leurs œuvres qu’ils ne connaissent pas Dieu (Tite 1 :16), et qu’ils n’ont jamais fait une rencontre avec le Roi des rois. Ils ont un faux Jésus (2Co 11 :4), et se font leur propre religion.

Il est impossible de rencontrer Jésus si on ne s’est pas vu tel que l’on était (selon Roms 3 :10 à 17), car sans cette conscience qui nous conduit à la repentance qui mène à salut, le chemin du Seigneur n’est pas préparé dans nos cœurs. On acceptera des fables qui parlent de Jésus, on entendra beaucoup parler de Lui, on parlera même beaucoup de Lui, mais on ne le verra jamais !

Le salut est gratuit, il vient de la foi. La foi dans ce que Jésus a fait pour nous, sans rien ajouter à sa parole, sans rien en omettre, et en obéissant à cette Parole avec la confiance d’un enfant qui sait que ce que son Père céleste lui demande, ce sera toujours pour son bien !