Je ne veux pas commencer cette nouvelle année sans élever mon cœur vers le Père des lumières, de qui viennent toute grâce excellente et tout don parfait (Jc 1/17)

Père céleste,

En ce nouvel an, Père, je veux T’exprimer tout mon amour, toute ma reconnaissance, toute mon adoration…

Les mots sont parfois bien faibles, Père éternel, pour dire l’indicible, cet amour venant de Toi, qui coule sur moi comme un fleuve, et cet amour que je veux t’offrir comme des gouttes d’une rosée fraîche…

En 2007, j’ai crié durant des mois et des mois pour que tu m’emmènes. Je ne sais même pas par quel miracle j’ai pu survivre à  tant de douleurs. Mais tu avais préparé d’avance le courage et la force pour tenir jour après jour, dans la foi que tout était sous ton contrôle absolument parfait, que tu entendais chaque cri, que tu recueillais chaque larme dans une coupe, comme des perles précieuses.

Je ne sais pas tout à  fait, encore, pourquoi Tu n’as pas voulu m’emmener, ni pourquoi Tu m’as fait parcourir ce sentier de douleur. Je sais seulement que Tu sais ce que Tu fais, et que ce que Tu fais est parfait.

Comme Job, j’ai accepté tant bien que mal, mais sans jamais la moindre colère, ni la moindre rébellion.

Simplement, jour après jour, nuit après nuit, j’ai crié  :

 » Pourquoi, Seigneur  ? « …

Je n’ai encore que des petits bouts de réponse.

Mais je sais déjà  pourquoi Tu as refusé de m’emmener, là  où j’aurais été si bien, auprès de Toi !…

Oh! J’aspirais tant à  cela, par instant, tant  ! tant  ! tellement  ! Personne d’autre, sauf Toi et moi, savons combien j’aspirais à  ce que Tu m’emmènes, et qu’un jour je ne me réveille pas… sauf dans Tes bras…

Etrangement, de douleurs en douleurs, mon amour pour Jésus ne faisait que grandir.

Quel mystère  ! Cela fait aussi partie de ta grâce…

Satan se réjouissait de me torturer, de me voir m’enfoncer dans les ténèbres de la souffrance et de la mort, là  où on peut n’aspirer qu’au néant, juste pour que la douleur s’arrête, au moins un instant … Là  où le doute vous assaille: « Seigneur, Pourquoi  ? que t’ai-je fait  ? Que n’ai-je pas fait  ? Si tu m’aimes, pourquoi ne dis-tu pas un mot, un seul mot et je serai guérie… Seigneur, Pourquoi ne parles-tu pas  ? Pourquoi  ? Pourquoi  ? Pourquoi ?…. »

Pourquoi  ? Pourquoi  ? Pourquoi ?…

Ce cri est souvent devenu lancinant…

Mais Satan est vaincu. Il a perdu la partie: Il a tenté, comme la femme de Job, de me faire maudire Dieu.

Je n’ai eu envie que de bénir mon Dieu, et, même sous la torture, je n’ai cessé de Le servir  !

SATAN, TU AS PERDU !!!!

Aujourd’hui, lentement mais sûrement, je me relève, je me redresse, et j’ai encore plus d’amour qu’auparavant pour mon Sauveur. C’est irracontable.

Alors, Jésus, je ne voulais pas commencer l’année sans Te dire  :

GLOIRE À TOI, mon Sauveur, Mon Seigneur, Mon Roi,

Toi le Seul vrai Dieu, toi, Emmanuel,

« homme de douleur et habitué à  la douleur » (Es 53:3).

Seigneur, combien j’ai compris le sens de ces mots cette année  !

Merci Jésus de m’avoir jugée digne de partager, un tout petit peu, cette douleur dont tu t’es chargée pour nous; je sais que c’est un grand honneur et une grande grâce. Je sais que personne n’en ressort de la même façon, que l’on meurt un peu plus à  soi-même, que Satan, après cela, ne peut plus rien me faire  !

Je sais que notre cœur de pierre y devient un peu plus un cœur de chair, et qu’il y a un peu plus de place pour Ton cœur dans mon cœur. Et peut-être un peu plus de place dans Ton cœur, pour mon coeur …

Peut-être, au final, était-ce l’année la plus importante, la plus enrichissante, que j’aie jamis vécue. Toi, Seigneur, tu le sais  !

Je voudrai t’offrir les plus belles fleurs que l’on puisse imaginer. Mais c’est toi qui les as déjà , toutes, créées et dessinées avec délicatesse, parce que tout en Toi est beauté, amour, tendresse infinie. Il n’est pas de mot humain pour dire l’immensité de ta tendresse….

Mon Seigneur, mon Dieu, mon Roi, la plus belle chose que je puisse t’offrir, ce sont les paroles que Tu nous as données pour décrire le mystère absolu de Ton amour, qui s’est manifesté pleinement à  Bethléhem, quand tu es descendu de ton trône divin pour naître comme un simple homme, comme un esclave, Toi le Roi des rois…

Les paroles que je peux t’offir, c’est aussi celles que tu as prononcées à  Getsémané, quand le sang a coulé sur ton front, à  cause de la coupe que tu acceptais de boire, à  notre place: la coupe de toutes les douleurs et de toutes les horreurs…

Et tes mots à  Golgotha, quand tu as bu cette coupe jusqu’à  la lie, et peut-être le plus immense de tous les cris, jamais entendu dans l’univers  :

TOUT EST ACCOMPLI !

 

 

Ce soir, je veux juste t’offrir ces quelques mots: ceux qui annonçaient ta mission, une mission si inouie que la plupart des hommes n’ont su la comprendre… même au milieu du peuple qui t’attendait depuis deux mille ans… et encore aujourd’hui, car cela dépasse l’entendement humain, l’intelligence, la raison, la logique … Cette mission déroute tant tous les raisonnements humains qu’il faut un cœur d’enfant, un cœur pur, pour comprendre…

Cela ne peut se comprendre qu’avec les yeux du cœur, et avec les oreilles de l’Esprit…

Esaïe chapitre 53

53:1

Qui a cru à  ce qui nous était annoncé  ? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ?

53:2

Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée  ; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire.

53:3

Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à  la souffrance, Semblable à  celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.

53:4

Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé  ; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.

53:5

Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités  ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.

53:6

Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie  ; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.

53:7

Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à  un agneau qu’on mène à  la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent  ; Il n’a point ouvert la bouche.

53:8

Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment  ; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu’il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple ?

53:9

On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu’il n’eût point commis de violence Et qu’il n’y eût point de fraude dans sa bouche. 53:10

Il a plu à  l’Éternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours  ; Et l’oeuvre de l’Éternel prospérera entre ses mains.

53:11

A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards  ; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, Et il se chargera de leurs iniquités.

53:12

C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands  ; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu’il s’est livré lui-même à  la mort, Et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, Et qu’il a intercédé pour les coupables.

MERCI JÉSUS  ! JE T’AIME  !

Plus que jamais, j’ai envie de me prosterner devant Toi, en larmes, éblouie par Ton amour, m’en sentant toujours si indigne, mais émerveillée, toujours plus émerveillée, par l’immensité de la gloire de Ta sainteté, et restant sans mot, sans voix, devant la manifestation de Ton attention de chaque instant, pour chacun de tes enfants, que tu chéris comme la prunelle de tes yeux…

Oh mon Seigneur, je veux élever une prière en ce début d’année  : je veux t’apporter le France, avec toutes ses plaies, ses cicatrives, ses errements, sa folie, ses fosses boueuses… Je sais que, spirituellement, c’est un désert de pierres, et que la lumière divine a tant été rejetée qu’il ne reste que quelques loupiotes qui éclairent faiblement.

 

Mais n’es-Tu pas le Dieu qui soulève les montagnes et qui fait trembler les océans  ? Père, envoie un grand fleuve de vie dans ce désert, car il y a des millions d’âmes qui ont soif… à” Seigneur, c’est la prière de mon coœur. Tu sais que mon coeur saigne pour mon pays, et je sais aussi que Tu entends les cris des malheureux qui souffrent, comme les cris des intercesserus qui élèvent leurs mains vers Toi, te suppliant d’avoir une fois encore, ENCORE UNE FOIS, PÈRE !, pitié de cette nation.

à” Père, quels que soient les événements que tu as préparés pour cette année, n’oublies pas mon pays de France, RÉVEILLE-LE  ! IL EST MORIBOND ET IL SOUFFRE DE DESSÈCHEMENT, et l’Église de France est si faible, si faible …

Merci Jésus  !