Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse.

Quelqu’un vint un jour trouver le grand philosophe et lui demanda :

Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?

– Un instant, répondit Socrate… Avant que tu me racontes, j’aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.

Les trois passoires ?

– Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois passoires.

…La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?

– Non. J’en ai seulement entendu parler

– Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité…

Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté.

Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?

– Ah non ! Au contraire…

– Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certain qu’elles sont vraies !

Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l’utilité.

…Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?

– Non. Pas vraiment.

– Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?

Si chacun de nous pouvait méditer et mettre en pratique ce petit test…

Car il est corroboré par la Parole de Dieu !

Ecclésiaste 5:2

(5 :1) Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton coeur ne se hâte pas d’exprimer une parole devant Dieu ; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre : que tes paroles soient donc peu nombreuses.

Jacques 3:8

mais la langue, aucun homme ne peut la dompter ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel.

belle journée à  vous tous…

 

Note MAV: j’ai trouvé un jour une quatrième passoire, très, très efficace. Toute jeune chrétienne et alors remplie d’

amour pour tous mes frères et soeurs en Christ (J’avoue que quasi 30 ans après, j’ai appris à mes dépens à distinguer les Vrais frères et soeurs en Christ des faux !),une soeur en christ m’appelle au téléphone et me dit:

-Il faut absolument que je te parle du pasteur…. Je sais certaines choses sur lui que tu dois savoir.

 

J’aimais ce pasteur, je n’avais aucune envie d’entendre dire du al de lui; Alors j’ai demandé:

-Tu ne préférerais pas me l’écrire et signer ?

Je n’ai jamais reçu de courrier …

 

Vous entendez des calomnies ou des médisances ? Demandez à votre interlocuteur de vous les écrire: il le fera s’il est sûr de ses sources (vérité), s’il sait d’avance que cela vous épargnera une désillusion douloureuse (bonté), et s’il pense que cela vous évitera beaucoup d’ennuis que vous soyez au courant (utilité).  Sinon, il se dérobera et surtout ne signera pas !

 

Ma passoire est une passoire « trois en une »