Ce génie littéraire, Robert Louis Stevenson, bien que pourchassé par des handicaps et frappé par la douleur, transforma la tragédie en triomphe.

Son combat avec la tuberculose dura des années  ; vint alors l’attaque magistrale, la cécité  ; peu après, vint la sciatique avec une telle prise aiguë  comme fer que le fait de mouvoir un muscle engendrait une douleur atroce.

– Les hommes ne vont-ils pas manquer pour toujours la miséricorde éternelle  ?

– Et est-ce vrai qu’il n’y a aucun arbitrage possible après le trône du jugement de Christ  ?

Si vous donnez une réponse positive, alors y a-t-il quelque chose sur la terre qui vaille plus que la puissance du Seigneur agissant sur l’humanité  ?

Nous ne pouvons pas tirer sur des avions à réaction crachant des flammes avec des tirs de fronde ou repousser des tanks avec des bouteilles. Encore moins pouvons-nous faire reculer les puissances des ténèbres avec de simples paroles.

Jude parle de prier  »  dans le Saint-Esprit « . Cette prière, et elle seule, peut être à même d’accomplir le dessein d’un Dieu saint et mettre en déroute l’armée des puissances étrangères.

Cette prière n’est aucunement un jeu de soldat. C’est du réalisme. C’est un combat à  mort

– aucun pourparler avec l’ennemi, aucune trêve, aucun accord – un combat à  mort  !

Avec une certaine précision, un écrivain récent dépeint le morne portrait présent de l’Église marchant au ralenti. Ensuite, pour relever la sombre histoire, il se saisit de la vérité de Joël 2 :28  :

 »  Après cela,… Je répandrai Mon Esprit sur toute chair « ,

et brandit cette vérité comme une image d’espérance.

En effet, il en est ainsi si l’on ne soustrait pas ce verset de son contexte, car tout le chapitre 2 de Joël est le schéma qui sert à  amener le réveil.

Il s’agit d’une prescription pour une Église malade et pour un monde mourant.

Dieu est un Dieu d’ordre, et l’ordre est clair dans le chapitre mentionné (le danger dans tout enseignement biblique est que nous devenions asymétriques et que, comme Ephraïm, devenions très calés sur un aspect de notre compréhension et moins calés sur l’autre aspect).

Seuls ceux qui accomplissent les commandements de Dieu possèdent une pleine revendication auprès du Seigneur. Tel que je le vois, les croyants ont besoin d’un nouvel effort concerté pour cette heure cruciale. Car, pour des causes beaucoup moins dignes que celle-ci, nous pouvons disloquer nos programmes lorsqu’il nous convient de le faire.

Bien que vous ne puissiez pas être le sel de la terre entière, ni la lumière du monde entier, vous pouvez assaisonner votre communauté et éclairer votre voisinage. Dans les derniers saints instants de Brainerd, au seuil de la mort, il transmit à  l’Église le secret de Dieu pour obtenir un réveil à  notre époque ou à  n’importe quelle époque.

Écoutez le mot qu’il prononça en haletant de douleur  :

Priez ardemment, priez ardemment, priez ardemment.

Essayons cela  ! Référence  :  »  Meat for Men  » (Nourriture pour les Hommes), chapitre 12, Leonard Ravenhill Source  : Site Web officiel de Leonard Ravenhill