Ce matin, 21 mars 2020,  j’ai demandé au Seigneur les causes du cataclysme qui s’abattait sur la France. Oui, je sais, c’est sur le monde entier, mais chaque nation a sa propre histoire et son propre fardeau de péchés, et Dieu parle à chacune d’elles. Notre tendance humaine charnelle, c’est toujours de regarder la paille des autres et de ne pas regarder nos poutres. Allons regarder nos poutres sans dire « mais le voisin en fait autant ». Laissons le voisin, Dieu s’en occupe car la justice Lui appartient, à Lui seul…

Dieu me parle souvent par images symboliques, dont j’ai quasi instantanément la signification.

Première image – La tour Eiffel. Elle se courbait en deux, jusqu’au sol. Elle symbolise l’orgueil de la France. Il va être brisé. Et la France se prosternera, tôt ou tard – tôt, je l’espère – devant Celui À qui appartiennent la force, la gloire, la puissance, l’honneur, la richesse…

Deuxième image: une grenouille. J’ai immédiatement pensé à la vanité (la grenouille de la fable qui veut se faire aussi grosse que le bœuf). Mais ensuite, ce qui m’est venu, c’était l’impureté. Un des fléaux d’Égypte :

Ex 7 : 28 Le fleuve fourmillera de grenouilles; elles monteront, et elles entreront dans ta maison, dans ta chambre à coucher et dans ton lit, dans la maison de tes serviteurs et dans celles de ton peuple, dans tes fours et dans tes pétrins. 29 Les grenouilles monteront sur toi, sur ton peuple, et sur tous tes serviteurs…

Oui, la France suinte l’impureté avec toutes ses lois infâmes accumulées depuis cinquante ans. Dès novembre dernier, je commençais à parler de la pilule qui avait brisé tous les tabous et déchaîné l’immoralité sexuelle à partir de mai 68 (la pilule avait été votée en 67), débouchant immédiatement sur la libération de l’avortement. J’ai alors prophétisé qu’un cataclysme allait se déclencher sur le monde à cause de tous ces enfants : par millions, voire dizaines de millions en France, par milliards dans le monde (la Chine battant tous les records avec sa loi sur l’enfant unique et ses avortements jusqu’à neuf mois. Comment s’étonner que quasiment toutes les pandémies sortent de ce pays !). Mais la France n’est vraiment pas en reste, avec sa P.M.A sans père votée récemment, tandis que des organismes européens officiels réclament l’avortement jusqu’à neuf mois, que l’Etat de New York l’a déjà voté… Croyons-nous vraiment que Dieu n’allait pas un jour agir, dans Sa Sainte Colère, parce que nous avons jeté au feu des millions et des millions d’enfants, tous uniques, en tuant ainsi des âmes qui ne devaient pas mourir ?

Je viens d’achever un livre sur le sujet. C’est une bombe, tant j’ai reçu de révélations à travers la Parole de Dieu, et notamment sur le fait que nous avons piétiné le Conseil Divin, à commencer par l’Eglise. Ce livre aurait dû être sous presse la semaine dernière; mais faute de livraison de papier à cause du coronavirus, notre imprimeur a dû fermer ses portes. Un deuxième, idem. On en cherche un autre, espérant que cela va aller vite et si un imprimeur (numérique et offset) est prêt à le faire et à tirer ce livre sur plusieurs milliers d’exemplaires ( en papier, intérieur bouffant 80 GR. Tout est prêt), qu’il se mette en contact avec moi ou avec la CLC. Ah ! L’ennemi n’a vraiment pas envie qu’il sorte, ce livre ! Car l’Eglise a besoin de réaliser qu’elle, qui était censée être l’appui et la colonne de la vérité, est passée à côté, voire bien loin de sa mission. Et ce sont les sacrificateurs du Dieu Très Haut qui devront endosser le péché et s’en repentir pour que Dieu guérisse le pays selon 2 Ch 7:14.

La troisième image que j’ai reçue fut celle d’une sangsue. Elle avalait, elle avalait. Il m’est venu le mot « avidité ». Bien sûr la France n’a cessé de piller les pays colonisés par le passé, mais elle leur a aussi apporté la civilisation. Non, c’est un autre type d’avidité dont il était question, que je ressentais, et il se situait à tous les niveaux. L’Etat, bien sûr, ventripotent, qui doit nourrir ses millions de fonctionnaires dont quantité sont en doublons, et qui pompe, pompe, pompe la France qui travaille. Mais cette avidité concernait aussi la plupart des Français qui ont fait de l’État une vache à lait dont on se doit de tirer le maximum d’aides, d’allocations et de subventions à titre personnel, sans réfléchir un seul instant au fait que ce système appauvrit progressivement, mais inexorablement, tout le pays. L’État providence est une idole qui, en France, a pris la place de Dieu. On a mis Dieu à la porte pour le remplacer par la déesse Raison, entité démoniaque maçonnique, qui, au final, fait de l’homme un dieu qui n’a pas besoin du vrai Dieu, ce Dieu d’Israël que l’on ne cesse d’offenser via un antisémitisme chronique qui nous attire la malédiction inscrite dans la Bible. Et l’Église, avec sa théologie du remplacement, déclarée ouvertement ou larvée, est la première coupable. Il est écrit : « Maudit soit l’homme qui se confie en l’homme ». En nous tournant sans cesse vers un dieu-État pour pourvoir à tous nos besoins, un État de plus en plus composé d’hommes vils, inconséquents, et ne s’occupant que de leur intérêt de caste sans se soucier du peuple qui s’est confié à eux, nous récoltons ce que nous avons semé, selon la Parole:

1 Samuel 8: 11 Il leur dit : Voilà quels seront les droits du roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils pour en faire ses soldats et les affectera au service de ses chars de guerre et de ses chevaux, et ils auront à courir devant son char personnel. 12 Il choisira certains parmi eux pour en faire des officiers commandant de « milliers » et de « cinquantaines ». Il en prendra d’autres pour labourer ses champs et récolter ses moissons, ou pour fabriquer ses armes et l’équipement de ses chars. 13 Il prendra vos filles comme parfumeuses, cuisinières et boulangères. 14 Il prendra vos champs, vos vignes et vos meilleurs oliviers pour les donner à ses hauts fonctionnaires. 15 Il prélèvera une redevance de dix pour cent sur les produits de vos champs et de vos vignes et il la distribuera à ses courtisans et à ses hauts fonctionnaires. 16 Il prendra vos serviteurs, vos servantes et vos jeunes gens vigoureux, et même vos ânes, et il s’en servira pour ses propres travaux. 17 Il prélèvera une bête sur dix dans vos troupeaux et vous deviendrez ses serviteurs. 18 Ce jour-là, vous vous lamenterez à cause du roi que vous aurez choisi, mais l’Eternel ne vous écoutera pas.

Ce n’est plus dix pour cent, mais soixante-dix pour cent, via taxes, impôts… Les « rois » que nous nous choisissons sont de plus en plus avides et goulus !

Et nous aussi, nous le sommes. Nous avons voulu du toujours moins cher, toujours plus de gadgets technologiques à vil prix. Alors, nous nous sommes confiés dans la Chine pour répondre à ces besoins et nous avons vécu de l’esclavage et de l’oppression coercitive exercée dans ce pays toujours sous la dictature sanguinaire du communisme. Dieu vient de mettre un arrêt net à ce trafic, et nous allons voir notre folie de nous être, une fois de plus, confiés dans l’homme en ne voulant surtout pas savoir qui en payait le prix !

Proverbes 30:15 La sangsue a deux filles, elles s’appellent : Donne et Donne. Il y a trois choses insatiables, et même quatre qui ne disent jamais : « Cela suffit » :

La quatrième image que j’ai reçue était celle de moissonneuses-batteuses. Des engins gigantesques, roulant côte à côte, pour ramasser massivement des produits de la terre, des produits pesticidés, gorgés de substances chimiques. Ces engins aussi semblaient dire à la terre: « Donne, donne… ». Et la terre a donné, donné, jusqu’à épuisement, donné des aliments de plus en plus pauvres, vidés de leurs nutriments, de leurs vitamines, etc. Dieu avait pourtant pourvu en tout, pour que la terre donne son fruit, vital. Mais Il avait en parallèle ordonné de la laisser se reposer une année tous les sept ans, pour qu’elle puisse, justement, se régénérer et redonner sa richesse. Il avait créé quantités d’insectes qui pollinisaient, protégeaient les plantes en détruisant les nuisibles. Ce que Dieu avait fait était parfait et l’homme n’avait qu’à cultiver les semences que Dieu lui donnait. Au lieu de cela, nous avons exploité la terre jusqu’à plus soif, tué tous les insectes, les utiles comme les nuisibles, détruit les abeilles qui allaient polliniser les arbres fruitiers et les fleurs, et même accepté que des monstres internationaux accaparent toutes les semences pour les rendre stériles.

La sentence est déjà prononcée:

Es 24 : 3 La terre sera dévastée totalement, pillée de fond en comble, car l’Eternel lui-même a prononcé cette sentence. 4 La terre se dessèche et se dégrade, le monde dépérit et se dégrade, les gens haut-placés de la terre dépérissent aussi. 5 La terre a été profanée par ceux qui y habitent car ils ont transgressé les lois, altéré les commandements et violé l’alliance éternelle. 6 A cause de cela, la terre se consume par la malédiction, ceux qui l’habitent en portent la condamnation et c’est pourquoi ils se consument ; il n’en subsiste qu’un petit nombre.

La cinquième image que j’ai reçue est peut-être la plus terrible. Je voyais un bras droit d’homme, dont le biceps était enserré par les pattes d’un insecte monstrueux. Une araignée noire, remplie de poison. J’ai tout de suite compris. Le bras droit, c’est l’Eglise chargée sur terre d’accomplir les oeuvres préparées d’avance par Dieu pour le salut du plus grand nombre. L’araignée, dans le symbolisme dont j’ai l’habitude, c’est une malédiction sorcière qui paralyse ce bras. En l’occurrence, ce n’était pas des sorciers qui agissaient contre l’Église qui étaient en cause, car quand on marche avec le Seigneur, les flèches qui volent la nuit ne peuvent nous atteindre. Non, cette sorcellerie était pratiquée au sein même de l’Eglise, toute l’Eglise, toutes dénominations confondues, l’amenant à faire des oeuvres vaines, voire des oeuvres occultes et ce depuis des siècles. Mais de quelle sorcellerie s’agit-il ? Oh, comme elle se camoufle bien, et sous des apparences pieuses et évangéliques…

Cela je ne l’avais encore jamais vu aussi lucidement : les rituels et traditions dans lesquels L’Église se confie au lieu de marcher pas à pas avec le Seigneur en cherchant sa face POUR TOUT. Que ce soit à titre individuel ou collectif. On reproduit sans cesse les « trucs » qui ont marché. Parce qu’on a vu des miracles dans telle réunion, ou après telle prédication, on reprend encore et encore les mêmes formules sans consulter le Seigneur et sans L’écouter, même s’Il parle clairement. Je me suis souvenu de Moïse qui a voulu reproduire le geste qui avait fonctionné une fois et produit un miracle formidable: des fleuves d’eau vive coulant du Rocher, dans le désert. Oui, mais Dieu, la seconde fois, lui a ordonné autre chose:

Nb 20: 7 L’Eternel parla à Moïse, et dit : 8 Prends la verge, et convoque l’assemblée, toi et ton frère Aaron. Vous parlerez en leur présence au rocher, et il donnera ses eaux; tu feras sortir pour eux de l’eau du rocher, et tu abreuveras l’assemblée et leur bétail. 9 Moïse prit la verge qui était devant l’Eternel, comme l’Eternel le lui avait ordonné. 10 Moïse et Aaron convoquèrent l’assemblée en face du rocher. Et Moïse leur dit : Ecoutez donc, rebelles ! Est-ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de l’eau ? 11 Puis Moïse leva la main et frappa deux fois le rocher avec sa verge. Il sortit de l’eau en abondance. L’assemblée but, et le bétail aussi. 12 Alors l’Eternel dit à Moïse et à Aaron : Parce que vous n’avez pas cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d’Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne.

Notons que l’eau est tout de même sortie en abondance. Le peuple n’avait pas à subir l’incrédulité (d’un instant !) de Moïse et sa désobéissance. Que celui-ci fût excédé par les murmures du peuple ne comptait pas pour Dieu. La priorité absolue était que Moïse fit, au iota près, ce que Dieu avait ordonné. La sanction pour Moïse a été d’autant plus dure que, justement, ce serviteur hors norme entendait clairement la voix de Dieu, ce qui n’était pas le cas du peuple. Mais aujourd’hui, chaque chrétien né de nouveau est censé chercher la face de Dieu et pouvoir l’entendre : « Mes brebis entendent ma voix… » a répété Jésus en Jean 10.

Moïse, donc, n’a pas écouté Dieu mais a mis sa confiance dans le geste qui lui avait réussi une fois, et il l’a même redoublé. La sanction – ne pas entrer dans le pays promis – a été vraiment sévère, mais Moïse l’a considérée comme juste. Notre Dieu ne change pas. Je ne veux en aucun cas pointer du doigt telle ou telle assemblée, puisque nous faisons tous cela : nous confier dans ce qui a fonctionné une ou plusieurs fois et recommencer sans consulter chaque fois le Seigneur. Pourtant, c’est bien cela, marcher par l’Esprit ! Y a-t-il un seul participant à une assemblée récente, qui a déclenché une épidémie dramatique avec la mort de grands serviteurs de Dieu, qui avait consulté Dieu auparavant pour savoir s’il devait y aller ou y participer activement ? Tout le monde ne s’est-il pas confié dans l‘homme, en escomptant que des responsables l’avaient forcément fait ? Et tous n’ont-ils pas jugé que cette réunion annuelle, qui avait par le passé porté tant de fruits, était forcément dans la volonté de Dieu?

(Certains pasteurs ont ensuite demandé pardon. Amen !).

Je n’ai pas la réponse, je ne juge pas, puisque, je l’ai dit, nous sommes tous coupables. Mais Dieu aurait-il pu dire aux participants: « Allez-y sans crainte, vous ne risquez rien ! » ? Un Père parfait envoie-t-il ses enfants dans un lieu pour y risquer leur vie et colporter un tel virus un peu partout ?

Dieu parle maintenant sévèrement à toute Son Eglise. Voici bien des années que je dénonce ce système ecclésial pyramidal qui n’est en rien biblique, avec l’impression de prêcher dans le désert. Oh, non, cela ne me réjouit pas de voir la catastrophe survenue. Je suis même effondrée, car des serviteurs que j’aimais sont morts, nos proches et nous-mêmes sommes en danger, mais je sais que Dieu, par cet exemple, nous interpelle tous, car tous, à des degrés divers, faisons de même !

Gageons qu’avec le confinement, la suppression des cultes, des réunions et séminaires chrétiens, beaucoup de ceux qui se pensaient sauvés vont perdre la foi ou s’apercevoir que leur foi s’appuyait seulement sur celle des autres. Mais j’ai une espérance : beaucoup aussi vont se lever, devenir des sacrificateurs dans leur famille, annoncer l’évangile aux voisins dans la déroute et dont le coeur est désormais ouvert. C’est le temps pour Dieu de reprendre en main toute Son Église et de lever une armée qui va agir en faveur du pays. Et le temps de lever des intercesseurs qui vont pleurer devant l’autel, déménager le ciel et, je l’espère, ôter la malédiction qui est tombée sur le pays afin qu’il soit guéri.

Amen !

Je voudrais renvoyer à la vision que j’ai reçue le 14 avril 2019, la veille de l’incendie de Notre-Dame:

Le cataclysme et la croix.