« Le vaccin contre les papillomavirus permettra d’éradiquer le cancer du col de l’utérus ! »[1]

Voilà ce qu’a clamé à l’automne dernier François Braun, ministre de la Santé, dans l’enceinte de l’Assemblée nationale.

Son « patron » Emmanuel Macron a manifestement avalé cette énormité puisqu’il a annoncé la vaccination généralisée des filles ET des garçons dans nos écoles, en classe de 5ème.

(Je vous ai parlé la semaine dernière de cette décision dangereuse. Une pétition a été lancée depuis et je vous invite à la signer et à la partager autour de vous).

Bien sûr, éradiquer un cancer serait un progrès formidable, si c’était possible…

…mais la vérité, hélas, est qu’aucun vaccin n’est capable de réaliser un tel miracle.

Et je vais vous le démontrer… en me compliquant la tâche !

Oui, aujourd’hui, je vais faire comme si les vaccins contre les papillomavirus étaient « efficaces et sans danger ».

Ce n’est pas vrai, mais c’est intéressant d’imaginer un court instant qu’ils le sont.

Car je vais vous montrer que, même avec cette hypothèse (fausse) ultra-favorable au vaccin, il n’est pas raisonnable de vacciner massivement les adolescentes !

Voici pourquoi.

L’objectif du vaccin HPV (HPV = human papillomavirus) est de protéger les jeunes femmes du cancer du col de l’utérus.

Mais le vaccin n’agit pas directement contre le cancer lui-même : le mieux qu’il puisse faire, c’est de nous protéger contre les papillomavirus (les HPV).

Ce qui pose une question essentielle.

Est-on bien sûr que, si l’on éradique les « mauvais » papillomavirus, on éliminera bien le cancer du col de l’utérus ?

Eh bien non, ce n’est pas prouvé !

Car d’un point de vue scientifique, on ne peut pas affirmer avec certitude que les papillomavirus causent des cancers du col de l’utérus !

Je suis conscient que la « communauté scientifique » (vaccinaliste) est absolument convaincue du contraire.

Mais les faits sont là… et ils sont plus que troublants.

Quel rôle ont les papillomavirus dans les cancers du col ? On ne sait pas !

Il faut savoir que les autorités de santé sont toutes d’accord sur deux faits cruciaux[2] :

1. La quasi-totalité des jeunes femmes sexuellement actives sont infectées, à un moment ou à un autre, par un des virus HPV qui circulent ;
2. Et plus de 90 % d’entre elles se débarrassent facilement de ces virus, en moins de deux ans.

Autrement dit, les virus HPV sont totalement bénins pour l’immense majorité des femmes.

Dès lors, qu’est-ce qui fait que certaines femmes n’arrivent pas à éliminer ces virus ?

Sans surprise, avoir un système immunitaire affaibli (comme le fait d’avoir le SIDA) est une des principales causes reconnues officiellement des infections chroniques HPV.

Or, je rappelle qu’un système immunitaire affaibli est lié :

  • Parfois, à une vulnérabilité génétique, dès la naissance ;
  • Et souvent, à des comportements à risque, et donc une hygiène de vie peu propice à une « bonne santé ».

Ce qui pose forcément la question : les cancers éventuels du col de l’utérus sont-ils réellement causés par les papillomavirus…

…ou bien ces virus ne sont-ils que les témoins innocents d’un organisme en piètre santé, dont le risque est forcément plus élevé de contracter des maladies chroniques comme le cancer ?

La réponse scientifique honnête est : on ne sait pas vraiment.

Et même si l’on admet que les papillomavirus jouent un rôle aggravantdans l’avancée du cancer – c’est tout à fait possible ! – il est impossible d’en mesurer l’impact précis.

Est-ce que les HPV aggravent un peu, moyennement ou beaucoup le risque de cancer du col de l’utérus ? On ne sait pas !

Une chose est sûre : puisque la plupart des femmes se débarrassent des papillomavirus sans problème, c’est forcément que ces virus sont un co-facteur de cancer parmi d’autres (SIDA, etc.) et manifestement pas le plus important.

Et justement, il est très intéressant d’examiner les fameux « facteurs de risque » du cancer de l’utérus.

Voici tous ceux qui font l’objet d’un consensus scientifique :

  • Le fait d’avoir un système immunitaire très affaibli : ce sont les « immunodéprimés », en cas de SIDA ou de traitement immunosuppresseur ;
  • Le fait de fumer : le tabagisme multiplie par deux le risque de cancer du col – ce qui renvoie là encore à un affaiblissement du système immunitaire et une perturbation de la flore vaginale ;
  • D’autres infections génitales, comme les vaginites, l’herpès génital et les candidoses vaginales – ce qui pointe vers un problème d’immunité locale, et donc de terrain ;
  • Une flore vaginale inadéquate, pauvre en lactobacilles ;
  • La contraception hormonale et l’exposition au distilbène in utero.

Dans tout cela, quel rôle jouent vraiment les HPV (human papillomavirus) dans le développement du cancer ?

L’incapacité de l’utérus à se débarrasser d’un HPV ne serait-il pas d’abord le signe qu’il y a un problème local (déséquilibre de la flore vaginale) ?

Et n’est-ce pas ce problème local qui cause à la fois l’infection chronique et le cancer ?

Cela suffirait à expliquer pourquoi on trouve très souvent un HPV dans le col de l’utérus, en cas de cancer.

D’ailleurs, on lit un peu partout que le cancer du col de l’utérus est toujours associé à un virus HPV…

…mais ce n’est tout simplement pas vrai !

Je suis allé à la source, et j’ai découvert qu’on ne trouvait aucun virus HPV dans environ 15 % des cancers du col de l’utérus[3] !

Il est donc faux de dire que les virus HPV sont « une cause nécessaire mais non suffisante » de cancer du col… ils ne sont même pas une cause « nécessaire », puisqu’environ 15 % des cancers du col ne sont pas liés au moindre HPV !!

Au total, il est donc possible que le virus HPV ne soit pour rien du tout dans la cancérisation du col !

Mais si c’est le cas, comment expliquer que deux papillomavirus spécifiques (sur plus d’une centaine) semblent particulièrement dangereux ?

En effet, dans 70 % des cas de cancer du col de l’utérus, on trouve l’un de ces deux papillomavirus : le HPV-16 et HPV-18.

On en a conclu, un peu rapidement, que ces deux HPV étaient particulièrement « cancérigènes ».

C’est parfaitement possible, mais ce n’est pas certain.

Il se pourrait que ces deux HPV soient juste particulièrement habiles à déjouer le système immunitaire local !

Si l’on retrouve très souvent ces deux virus dans les cancers du col, c’est peut-être parce que les cancers du col sont toujours liés à un système immunitaire local défaillant…

…et qu’un système immunitaire défaillant a beaucoup de mal à se débarrasser de ces deux HPV, plus difficiles à éliminer que les autres !

Encore une fois, je n’affirme pas ici que les HPV n’ont aucun rôle dans la cancérisation du col de l’utérus.

La vérité est qu’il y a une incertitude sur ce point – on a des soupçons, mais aucune preuve définitive, contrairement à ce qu’on nous rabâche un peu partout !

Il n’y a même pas de « consensus scientifique » : un très grand nom de la virologie, Peter Duesberg, a signé en 2013 un article de recherche sur les causes physiologiques du cancer du col de l’utérus, qui conclut à l’innocence des virus HPV[4].

Le débat scientifique n’est donc pas tranché.

Et de toutes façons, même si les HPV avaient effectivement un rôle causal dans le cancer, ce rôle serait forcément limité, puisque, répétons-le, la plupart des femmes sont infectées par les HPV sans développer de cancer.

Tout ceci est TRÈS IMPORTANT, car cela jette le doute sur l’intérêt de la vaccination (même si elle était « sûre et efficace » !).

Imaginons une seconde – même si c’est peu vraisemblable – que les vaccins soient capables d’éradiquer les principaux papillomavirus impliqués dans les cancers du col de l’utérus.

Pour les fanatiques des vaccins, l’élimination de ces virus permettra « d’éradiquer les cancers du col de l’utérus ».

Or c’est déjà factuellement faux, puisqu’on a vu qu’on ne trouve pas de papillomavirus dans près de 15 % des cancers du col de l’utérus.

Mais même dans les 85 % de cas où l’on trouve la trace d’un HPV, l’effet sur le cancer reste très douteux, puisque les co-facteurs (HIV, tabac, flore déséquilibrée) ont un rôle énorme dans le développement du cancer.

J’ajoute une dernière chose, qu’on oublie toujours.

Même en admettant l’impossible, à savoir que 85 % des cancers du col seraient supprimés par l’éradication de ces HPV, eh bien cela ne veut pas dire qu’on sauvera « mille vies par an ».

Je parle de « mille vies », car on estime qu’environ 1 000 femmes décèdent du cancer du col de l’utérus chaque année en France.

Mais maintenant que vous avez compris que ces femmes ont généralement quantité d’autres problèmes de santé (SIDA, etc…), vous voyez bien qu’elles ont un risque élevé de mourir d’autre choseque de leur cancer du col de l’utérus.

Toute proportion gardée, c’est un peu comme pour le Covid-19 ou la grippe : ceux qui succombent à ces deux virus sont, dans l’immense majorité des cas, des personnes très âgées ou en piètre santé, qui avaient une espérance de vie extrêmement faible – et qui seraient certainement décédées dans les 2 ou 3 ans d’une autre cause.

Au total, on voit bien que l’impact sur la santé publique de ces vaccins HPV est extrêmement incertain.

D’autant qu’il faut ajouter un dernier élément au dossier :

Je rappelle que dans cette lettre, j’ai fait comme si les vaccins étaient sûrs et sans danger.

Dans cette hypothèse (fausse), on pourrait penser qu’il n’y aurait aucun inconvénient à vacciner le plus de monde possible – même si l’on n’est pas sûr que les HPV causent le cancer !

Après tout, si le vaccin ne cause aucun problème de santé, pourquoi ne pas vacciner massivement, dans le doute ?

Eh bien il y a au moins deux raisons à cela.

D’abord, la vaccination de masse représente un coût non négligeable pour le contribuable. On parle d’un budget pouvant aller jusqu’à un demi-milliard d’euros par an[5] !

C’est une somme énorme, qui pourrait être utilisée à d’autres campagnes de santé publique, comme à faire de la prévention contre les problèmes de fond, comme le tabagisme, impliqué dans le cancer de l’utérus.

Ensuite – et c’est un point capital – la vaccination HPV comporte un gros risque : c’est que les femmes vaccinées se croient « protégées » et que certaines d’entre elles :

  • Ne soient plus incitées à arrêter de fumer en cas de découverte de lésion pré-cancéreuse dans le col de l’utérus ;
  • Ne se sentent plus incitées à prendre certaines précautions dans leur vie sexuelle ;
  • Et surtout, ne se sentent plus incitées à se faire dépister régulièrement !

Tout le monde dit que le dépistage (le « frottis ») a eu un rôle majeur dans la baisse continue du nombre de cancers du col de l’utérus depuis 50 ans.

Si le consensus scientifique est exact sur ce point, et que le dépistage est effectivement très efficace, la vaccination de masse pourrait être contre-productive, dans le cas où elle désinciterait les femmes à se faire dépister !

Ce n’est pas de la pure spéculation. Il y a quelques années, le Dr Philippe de Chazournes a mentionné une étude qui confirmerait ce risque :

« Une étude à Marseille, auprès de plusieurs centaines de jeunes filles, a même montré qu’elles ne se sentaient plus concernées par le dépistage, puisque… vaccinées »[6]

Même la Haute Autorité de Santé (HAS) a souligné ce risque lié à la vaccination anti-HPV.

Voici ce qu’écrivait la HAS en 2013[7] :

Les effets potentiellement négatifs pouvant être induits par la vaccination peuvent être les suivants :

  • diminution du recours au dépistage du cancer du col de l’utérus ;
  • décalage de l’incidence du cancer du col de l’utérus vers un âge plus avancé si un rappel devait s’avérer nécessaire et si certaines femmes négligeaient de recourir au dépistage ;
  • risque de voir augmenter le nombre de cancers du col de l’utérus liés à des types de papillomavirus humain oncogènes autres que ceux contre lesquels la vaccination protégeait. »

Bref, tout ceci est la preuve, une fois de plus, que la vaccination n’est jamais une « baguette magique ».

Et on voit à quel point il est ridicule de dire avec aplomb que ce vaccin pourrait « éradiquer le cancer du col de l’utérus ».

Et pourtant, c’est bien notre ministre de la Santé qui l’a dit.

Le problème est que cela n’est pas simplement grotesque sur le plan scientifique.

Quand on connaît un peu les dégâts causés par les vaccins HPV, c’est potentiellement dramatique pour les jeunes filles qui en seront les victimes. Je vous en reparle bientôt – restez connecté.

Bonne santé,

Xavier Bazin

PS : Si vous voulez en savoir plus sur les vaccins – et l’incroyable escroquerie intellectuelle qui sévit à leur sujet depuis 50 ans – je vous invite à vous procurer mon nouveau livre Antivax toi-même, retrouvons un esprit critique sur la vaccination.

Cette semaine, ce livre est OFFERT gratuitement par l’éditeur de la revue Santé Libre – il suffit d’ajouter votre nom à la liste d’inscription.

Je conseille vraiment de lire mon enquête avant de recevoir la moindre dose de vaccin, quel qu’il soit (y compris des rappels de notre « vieux » DTP, qui contient désormais de l’aluminium).

En lisant mon livre, vous verrez pourquoi il est impossible de croire sur parole nos autorités de santé (influencées par Big Pharma) et même l’Organisation mondiale de la santé (infiltrée par Bill Gates). Vous y trouverez aussi des révélations sur la malhonnêteté des grands médias : sachez que leur désinformation peut nuire gravement à votre santé.

 


Sources

[1] https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/comptes-rendus/seance/session-ordinaire-de-2022-2023/troisieme-seance-du-jeudi-24-novembre-2022

[2] https://www.cdc.gov/std/hpv/stdfact-hpv.htm

[3] 14 % en Europe et en Asie, 13 % aux Etats-Unis. https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1002/ijc.22527

[4] https://molecularcytogenetics.biomedcentral.com/articles/10.1186/1755-8166-6-44. Et l’interprétation de ces résultats : https://www.academia.edu/31617237/What_if_HPV_does_NOT_cause_cervical_cancer

[5] https://www.lepoint.fr/sante/cancer-du-col-de-l-uterus-polemique-autour-d-un-vaccin-24-10-2011-1388293_40.php

[6] https://medocean.re/wp-content/uploads/001.pdf

[7] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2013-08/referentieleps_format2clic_kc_col_uterus_2013-30-08__vf_mel.pdf