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Si Dieu existe réellement, alors pourquoi souffrons-nous ? 7 min 12

Cette question lancinante hante les hommes depuis l’origine de l’humanité. Combien de penseurs, d’écrivains, de philosophes, constatant la terrible réalité des souffrances humaines, ont retourné la question dans tous les sens.
L’homme se sent pris au piège, se sent contraint à subir des événements, des situations, qui lui font mal. D’où cela vient-il ? Pourquoi ? Et question ultime, existe-t-il une solution, une échappatoire, une réponse véritable et durable ?

Avons-nous vraiment tous les éléments – et les capacités – nous permettant de comprendre les sources de nos souffrances ?

Loin des explications simplistes, la recherche des causes des souffrances qui nous assaillent nous ramènent aux méandres très compliquées de l’histoire humaine. Histoire des peuples auxquels nous appartenons, mais également nos histoires familiales, et même nos histoires personnelles.
Si certains causes sont faciles à comprendre –  » je conduisais un peu vite, j’ai cassé ma voiture, et je me suis retrouvé à l’hôpital  » – d’autres sont beaucoup plus diffuses, éloignées, voir totalement inconnues, comme le caractère guerrier d’un ancêtre éloigné, son choix de vivre à la campagne, son alcoolisme, son engagement philosophique, religieux ou politique – ou telle maladie qui l’a affecté et qu’il a transmise à ses descendants. Il nous est évidemment impossible de mesurer les implications sur nos vies, sur notre entourage, sur nos propres personnalités, des innombrables choix qu’ont fait nos prédécesseurs. Alors dire  » c’est la faute de Dieu  » est une réponse pour le moins simpliste.
Dieu existe – mais l’homme aussi existe – et il passe sa vie à prendre des décisions, qui ont obligatoirement des répercussions, bonnes ou mauvaises.

Une question troublante, qui renferme en elle-même une précieuse indication

Cette partie de la vidéo insiste sur une question qui a interrogé beaucoup de penseurs, et qui est exposée très clairement par un ancien athée, écrivain et universitaire britannique, devenu chrétien et auteur de plusieurs ouvrages remarqués.
C.S. Lewis, connu aujourd’hui comme l’auteur du Monde de Narnia, était un penseur et écrivain athée, doté d’une grande lucidité. Comme beaucoup il se posait des questions sur les  » pourquoi  » de la vie. Il rapporte son cheminement personnel dans le livre  » Surpris par la joie  » (1) . Une question en particulier l’a conduit à une profonde réflexion, et l’a mené progressivement à la conviction claire et profonde que Dieu existait réellement, et que la foi chrétienne était basée sur la réalité (bien qu’il soit resté très critique vis-à-vis des institutions et églises en place. Ce qui est compréhensible).

La question est simple et mérite qu’on s’y arrête :
 » Pourquoi est-ce que je considère que la souffrance est injuste ? D’où me vient cette idée qu’elle est injuste ? « . Cette question simple éclaire en fait toute la problématique d’un jour nouveau.

Et si Dieu était différent de l’image que nous nous en faisons

D’une manière générale les religions ont beaucoup contribué à déformer l’image de Dieu. Il y a un gouffre entre la présentation que la Bible nous fait du Créateur et l’opinion qui circule chez nos contemporains.
La Bible nous présente le Créateur comme plein de sollicitude, d’amour, établissant les éléments avec harmonie, cherchant le bien-être de Ses créatures, en leur donnant des conseils de vie – alors que la religion donne plutôt de Lui une image faible, grimaçante, manipulatrice, voir cruelle et bornée.

C’est ici que nous avons vraiment besoin de la Bible pour apprendre à connaître qui Il est réellement – loin des clichés et des images véhiculées par des religions souvent aliénantes – ou des raccourcis de ceux qui opposent le  » Dieu de l’Ancien Testament  » à Celui du Nouveau Testament. Ils ne savent certainement pas que la parole reine  » Tu aimeras Ton prochain comme toi-même  » – est juste un commandement de l’Ancien Testament (Lévitique 19:18) cité par Jésus.

Et c’est ce qui surprend généralement tous ceux qui ouvrent les Evangiles, et découvrent qui est vraiment Jésus, ce qu’Il a vraiment fait, ce qu’Il a vraiment dit – et le visage de Dieu qu’Il nous fait découvrir. C’est même souvent un choc ! Evidemment.
Entre le Dieu qui commande (pour notre bien !)  » Tu ne tueras pas  » , puis Jésus qui vient se sacrifier par amour pour les hommes – et les opinions humaines qui conduisent aux guerres de religions – il y a un abîme. C’est le moins qu’on puisse dire. Il est frappant de constater à quel point les gens tiennent à leur opinion sur Dieu, citant un vague souvenir du catéchisme, ou un extrait de film – plutôt que de lire par eux-mêmes le texte biblique. Heureusement beaucoup reviennent à la Bible (elle n’est pas le best-seller mondial pour rien).
Mais les préjugés ont la vie dure – ce qui traduit certainement une peur, une culpabilité, qui devrait au contraire nous conduire à mieux connaître Celui qui se présente comme le  » Sauveur « . (2)

L’origine profonde de nos souffrances dévoilée par la Bible

C’est un réflexe totalement humain de chercher la cause des problèmes chez les autres. C’est la faute de nos ancêtres, de la société, des dirigeants, de ma femme… Moi je ne suis qu’une victime, et je ne pouvais pas faire autrement. Combien de fois nous cachons-nous derrière une avalanche de prétextes, plutôt que d’oser regarder en face la source primordiale de toutes nos déconvenues et de nos souffrances.

La Bible nous présente un Dieu bienveillant, qui nous a donné une vraie liberté – ce qui comporte obligatoirement une vraie responsabilité. Et bien plus que cela, Il nous a laissé un véritable  » Code de la Route de la Vie « , truffé de conseils, de mises en garde et de promesses.
A partir de là, chacun individuellement, mais également nous tous collectivement, nous pouvons nous orienter, faire des choix judicieux et user de notre liberté pour mener une vie paisible, joyeuse et jaillissante de bonheur – ou le contraire. C’est juste une question de position personnelle, et collective.

La Bible affirme sans ambiguité que l’origine réelle de toutes nos souffrances, y compris celles qui ne semblent pas dépendre de nos choix (tremblements de terre, maladies et autres événements extérieurs) résultent du fait que nous, les hommes, nous nous sommes détournés de Dieu. Face à une telle affirmation, certains sautent en l’air, alors que d’autres s’interrogent honnêtement. En effet, nous ne vivons pas seulement dans un monde régi par des lois physiques – mais notre monde est aussi régi par des lois morales et des lois spirituelles (3).

Certains défient Dieu :  » Ecoute Dieu, si je tire sur quelqu’un avec mon fusil et que Tu n’arrêtes pas la balle, tu en seras responsable  » – alors que d’autres reconnaissent que le commandement de ne pas tuer est bon pour tout le monde – et ils l’acceptent.

Et l’homme dans tout ça – victime d’éléments qui le dépassent, ou participant à son propre malheur ?

Cette partie de la vidéo énonce quelques évidences sur la responsabilité de l’homme – et rappelle également que nous ne sommes pas que des individus, mais une collectivité. Nos choix ont des répercussions sur les autres, tout comme leurs choix entraînent des conséquences sur nos propres existences.
Il résulte de ces diverses constatations que nous sommes finalement plutôt d’accord avec Dieu – même si cela reste difficile à admettre pour beaucoup.
Nous voulons être libres – très bien – mais il n’y a pas de liberté réelle sans acceptation de règles réelles, avec des conséquences réelles. Evident non ?

Le  » grand plan  » est prié de se présenter

Cette dernière partie aborde courtement ce qui constitue le coeur même du message biblique, et qui est parfaitement mis en lumière dans le Nouveau Testament.
Non, Jésus n’est pas  » juste une sorte de hippie  » anti-conformiste, utopiste et bien sympathique, ou un prophète apparu au sein du peuple juif sous domination romaine. Sa véritable mission, dévoilée dans les Evangiles (et même dans toute la Bible) a été de mettre en place un plan de restauration. Un plan universel, planétaire, valable à toutes les époques et pour tous les hommes. Et cela n’a rien à voir avec une petite philosophie ou une nouvelle religion.

Il est venu, par sa mort sur la croix et par sa résurrection, ouvrir une  » porte de sortie  » , un moyen de restaurer la relation brisée avec Dieu. Rétablir la relation avec Dieu est tellement essentiel que ce grand plan de restauration commence par ce point capital.
C’est l’occasion offerte à chaque individu de dire  » oui  » au rétablissement de la relation ultra-personnelle, intime, avec le Créateur. Cette démarche commence par le commencement. C’est au plus profond de l’homme, de sa conscience, que doit se faire ce retournement décisif : revenir au Créateur, accepter Son verdict, Son pardon – et Ses conseils. C’est seulement à partir de ce rétablissement relationnel, que pour l’individu tout commence à changer. C’est graduel, cela prend du temps, selon l’étendue des dégâts, mais c’est réel, profond et solide.

Et cela produit déjà ici-bas des bienfaits immenses, comme la paix intérieure, la joie véritable, la tranquilité, la capacité de bâtir des situations de bonheur – et même de véritables miracles physiques, allant jusqu’à des guérisons tout à fait physiques et réelles – sans oublier les nombreux exaucements vécus dans la vie quotidienne tout au long de l’existence terrestre !

Vu certains dégâts irréversibles (notamment à l’échelle collective, mais pas seulement) cette restauration ne pourra être totale, complète, que dans le temps à venir, au-delà des portes de la mort.
A noter que la décision de participer à cette seconde chance est une décision individuelle, qui doit être prise maintenant, ici-bas. C’est exactement ce Grand Message – magnifique, grandiose, message de pardon et de réconciliation avec  » le Père céleste  » – que véhiculent les chrétiens authentiques. Pourquoi donc ? Mais parce qu’ils l’ont expérimenté. Tout simplement.

Et c’est la véritable réponse, profonde et définitive, à toutes nos souffrances.

Notes et Références

1.    » Surpris par la joie  » C.S. Lewis. Un commentaire > France Culture – le livre > Surpris par la joie

2.    Evangile de Jean chap. 3 vers. 17  » Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui  » – et le verset précédent : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle »

3.    La Bible ne s’intéresse pas qu’à la partie physique, visible, de l’homme. Mais elle enseigne que l’homme est un être possédant un corps, une âme et un esprit. Et les trois sont liés. Par exemple la première lettre aux Thessaloniciens (chrétiens vivant dans l’ancienne Salonique, en Grèce) nous laisse cette injonction  » Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible… » – un autre texte de la lettre aux Hébreux (chap. 4 vers. 12) explique que « la parole de Dieu est vivante et efficace… pénétrante jusqu’à partager âme et esprit  »
Nous trouvons par ailleurs à de multiples endroits qu’un comportement coupable (individuel ou collectif) peut déclencher la maladie, une sécheresse, ou même conduire à la guerre – alors qu’une attitude en accord avec le conseil divin apporte la prospérité matérielle, la bonne santé des hommes et des troupeaux et même la paix aux frontières (nombreux textes dans les livres des Rois par exemple). Surprenant pour notre époque habituée à l’approche matérialiste, mais pourtant bien réel – non seulement aux temps bibliques, mais également de nos jours.

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