Source: Les Dokimos – transmis par Armande

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 » Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, quand il viendra environné de la gloire de son Père avec les saints anges «   Marc 8 : 38.  Selon le Larousse, la honte est un   » sentiment de gêne dû à  la timidité, à  la réserve naturelle, au manque d’assurance, à  la crainte du ridicule, etc., qui empêche de manifester ouvertement ses réactions, sa manière de penser ou de sentir « .

Nous comprenons donc que la honte est rattachée au mensonge, à  l’hypocrisie et peut nous pousser à  la compromission.

Tout le monde connait ce sentiment puisque nous l’avons tous ressenti à  un moment ou à  un autre. Il est parfois si puissant que son simple souvenir peut nous mettre mal à  l’aise. A sa simple évocation, vous pouvez vous retrouver à  relater la situation en vous cachant derrière vos mains, en rigolant nerveusement, en bégayant… La honte peut même entraîner des modifications corporelles. Tout comme nous pouvons devenir pâles lorsque nous sommes malades, nous pouvons rougir de honte.

Le site psychologies.com expliquera que   » Les causes sont diverses et variées : être désigné au milieu d’une assemblée, recevoir des compliments, se retrouver en tête à  tête avec quelqu’un qui nous attire. Quoi qu’il en soit, c’est parce que nous avons une ou plusieurs personnes en face de nous que le phénomène se déclenche. Personne ne rougit seul, chez soi. Car ce qui est en jeu dans cette affaire, c’est ce que nous imaginons que l’autre a perçu de nous, malgré nous. Quelque chose qui nous dépasse et qui nous submerge sans que nous puissions l’arrêter « .

LE RENIEMENT DE PIERRE

 » Or Pierre était assis dehors dans la cour. Une servante s’approcha de lui, et lui dit : Toi aussi, tu étais aussi avec Jésus, le Galiléen. Mais il le nia devant tous, en disant : Je ne sais pas ce que tu dis. Et comme il était sorti dans le vestibule, une autre servante le vit et elle dit à  ceux qui étaient là  : Celui-ci aussi était avec Jésus de Nazareth. Et il le nia encore avec serment, disant : Je ne connais pas cet homme. Peu après, ceux qui se trouvaient là  s’approchèrent, et dirent à  Pierre : Certainement tu es aussi de ces gens-là , car ton langage te fait connaître. Alors il commença à  faire des imprécations et à  jurer, en disant : Je ne connais pas cet homme. Et aussitôt le coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole de Jésus, qui lui avait dit : Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Et étant sorti dehors, il pleura amèrement «   Matthieu 26 : 69-75.

Le verbe renier, du grec  aparneomai, tire ses origines de deux mots :  apo  et  arneomai. Le premier signifie   » séparation d’une partie par rapport à  son tout, toute sorte de séparation d’une chose par rapport à  une autre avec destruction du lien entre elles, distance «   ; le second   » renier quelqu’un, se renier soi-même, prouver le faux, agir entièrement d’une autre façon, dénier, abjurer, renoncer, ne pas accepter, rejeter, refuser une chose offerte « .

Pierre a eu honte de témoigner sa foi et cela l’a entraîné à  renier Jésus. Ses trois reniements peuvent se présenter en étapes distinctes. Premièrement, il nie publiquement devant qui veut l’entendre. Son reniement entraîne son premier mensonge :

– » Je ne sais pas ce que tu dis « .

Pierre souffrait-il de troubles de la mémoire? Nullement! Deuxièmement, il réitère son reniement sous couvert de serment, c’est-à -dire qu’il soutient son propos (son mensonge) par une promesse :

–  » Je ne connais pas cet homme « .

Et pour finir, il se maudit par ses imprécations et jure en répétant

–  » Je ne connais pas cet homme « .

Pierre avait été vu en compagnie de Jésus, mais bien plus son langage l’avait trahi. Et pourtant, devant de simples hommes, il a semblé effacer, par ces quelques mots, tout le parcours qu’il avait tracé avec son Maître.

Le chant du coq, tel un électrochoc, rappela à  Pierre les paroles de Jésus. Ses pleurs amers étaient certainement empreints d’une profonde repentance et nous voyons dans la suite des Écritures le puissant ministère apostolique qu’il a eu.

  » Pierre lui dit : Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? J’exposerai ma vie pour toi. Jésus lui répondit : Tu exposeras ta vie pour moi ? En vérité, en vérité, je te dis, que le coq ne chantera pas, que tu ne m’aies renié trois fois «   Jean 13 : 37-38.

 Et pourtant, Jésus lui dira plus tard :

 » En vérité, en vérité, je te dis : Quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas.   Or il dit cela pour indiquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Et ayant ainsi parlé, il lui dit : Suis-moi  »  Jean 21 : 18-19.

QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE

 » Car il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens. Il donna à  l’un cinq talents, à  l’autre deux, et au troisième un ; à  chacun selon sa capacité ; et aussitôt après il partit. Celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, et les fit valoir, et gagna cinq autres talents. De même, celui qui avait reçu les deux talents, en gagna aussi deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un, alla et creusa dans la terre, et y cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et leur fit rendre compte. Alors celui qui avait reçu les cinq talents vint et présenta cinq autres talents, en disant : Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voici, j’en ai gagné cinq autres par-dessus. Et son Seigneur lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; viens participer à  la joie de ton Seigneur. Ensuite, celui qui avait reçu les deux talents vint, et dit : Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voici, j’en ai gagné deux autres par-dessus. Et son Seigneur lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; viens prendre part à  la joie de ton Seigneur. Mais celui qui n’avait reçu qu’un talent vint, et dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné, c’est pourquoi craignant de perdre ton talent, je suis allé le cacher dans la terre. Voici, tu as ici ce qui t’appartient. Et son Seigneur répondant, lui dit : Méchant et lâche serviteur, tu savais que je moissonnais où je n’ai pas semé, et que j’amassais où je n’ai pas vanné, il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers et à  mon retour, je l’aurais retiré avec l’intérêt. à”tez-lui donc le talent et donnez-le à  celui qui a les dix talents. Car à  celui qui a, il sera donné et il en aura encore plus, mais à  celui qui n’a rien, cela même qu’il a, lui sera ôté. Jetez donc le serviteur inutile dans les ténèbres de dehors ; où il y aura des pleurs et des grincements de dents «   Matthieu 25 : 14-30.

Laissez-moi vous demander :

Que faites-vous du Nom de Christ ? Êtes-vous un disciple qui témoigne de sa foi ou plutôt qui l’enterrez ?  

Nous vivons dans une société basée sur l’apparence, la superficialité, l’égoïsme, la haine, l’hypocrisie… En 2015, oser dire que l’on croit en Jésus-Christ et qu’on se réunit avec des frères et sœurs pour prier devient un véritable sujet de moquerie. Au travail, qui n’a jamais eu à  essuyer des  » plaisanteries  » sur sa foi ? Seul celui qui n’a jamais dit qu’il était disciple de Jésus.

Je voudrais simplement ouvrir une parenthèse. Comme vous le savez, nous n’avons pas l’habitude de parler de Shora Kuetu. Toutefois, le ministère dans lequel nous sommes est chaque jour un peu plus combattu. Secte, escroquerie, mensonge, manipulation… Les reproches vont bon train. Même sans évoquer le prénom de Shora, nous sommes taxés de Kuetistes alors que nous avons pour seule référence la Bible. Alors certains préfèrent se taire plutôt que d’assumer d’être dans un ministère qui dénonce le péché, qui prêche la sanctification, qui prépare l’Épouse au retour de Jésus.

Personnellement, avant d’arriver dans ce ministère, ma famille me considérait déjà  comme une fanatique. Les gens autour de moi me trouvaient extrémiste et mon mode de vie a toujours dérangé depuis ma conversion. Si aimer Jésus est perçu comme du fanatisme, alors oui, je suis fanatique. Si mettre sa Parole en pratique est perçu comme de l’extrémisme, alors oui, je suis extrémiste. Il est important de comprendre que nous ne suivons pas un homme mais Jésus-Christ. Nous sommes dans ce ministère parce que nous sommes en accord avec les enseignements donnés, mais nous ne sommes nullement prisonniers. Beaucoup sont partis et d’autres continueront.

 » Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à  lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à  cause de cela le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais ils vous feront toutes ces choses à  cause de mon Nom, parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé «   Jean 15 : 18-21.

Beaucoup ne sont pas prêts à  payer le prix et je prie que le Seigneur nous prépare, car les persécutions ne vont cesser de s’intensifier.

Jésus-Christ nous a sauvés. Il nous a aimés le premier. Il est digne de toutes nos louanges et de notre adoration. Ne soyons pas religieux, ni idolâtres, mais que notre cœur brûle d’amour pour notre Sauveur et Seigneur Jésus.

N’ayons pas honte afin qu’un jour il ne dise pas de nous :   » (…) Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas  »  (Matthieu 25 : 15).

 » Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, quand il viendra environné de la gloire de son Père avec les saints anges «   Marc 8 : 38.