« Nous sommes un pays submergé, un pays envahi, un pays soumis, et on a un président de la République qui continue de nous faire de la discrimination positive. Il va dans le sens contraire de ce qu’il faudrait faire, » déclarait , ce vendredi matin, sur Europe 1.

Invité politique de pour présenter son nouveau livre Le jour d’après, l’ancien député est chirurgical. Il fustige Emmanuel , ce « Charles Martel du pauvre, “houellebecquisé” jusqu’à l’os » qui ne voit pas que « nous sommes face à un problème d’invasion et de colonisation ». Et le fondateur du Puy du Fou d’argumenter sur la colonisation de peuplement par la , celle des conquêtes avec « 200-300 territoires qui ne sont plus français » et la pire, selon lui, « la colonisation des esprits » par la cancel culture.

À la question de la présidentielle que lui pose la journaliste, Philippe de Villiers répond que la francisation est urgente : « Soit on assimile ceux qui viennent vers nous pour en faire des Français de désir, soit ce sera la fin de l’aventure. Et, en fait, il ne comprend pas ce que je lui dis parce qu’il est profondément multiculturaliste. »

Revendiquant ses racines, son attachement à la province, à ce monde de l’esprit français, il accuse le président de la République d’avoir donné le pouvoir au « maréchal Delfraissy » et de vouloir changer la société au profit de la souveraineté européenne, la mondialisation heureuse et la fameuse start-up nation, ce « Webistan ».

Concernant ce monde d’après, ce « jour d’après », il explique à Sonia Mabrouk qu’« au nom du tout sanitaire, on sacrifie la jeunesse et la transmission, c’est un bouleversement anthropologique majeur ; au nom du tout numérique, on sacrifie la société de voisinage, les métiers de la main et du cœur, la civilité, la sociabilité dans une société distanciée ; troisièmement, au nom du post-humanisme que revendiquent les GAFA, on dénature l’espèce humaine. »

Et d’ajouter :

In fine, Philippe de Villiers estime qu’Emmanuel Macron ne peut pas se représenter après avoir affirmé, et dans le contexte actuel, que « la colonisation est un crime contre l’humanité ». Une erreur trop grave à ajouter à un bilan politique chaotique : « Il a laissé se déchirer les tissus conjonctifs de la industrieuse, la start-up nation est en EHPAD et il a laissé se dresser un mur invisible entre deux sociétés : la société française et une contre-société vindicative qui est en train de nous coloniser. » Or, selon Philippe de Villiers, le prochain Président ne sera pas jugé sur ce qu’il aura changé mais sur ce qu’il aura sauvé…