Chère Madame, Cher Monsieur,

« Si vous écrivez contre les Noirs, alors vos bras nous allons les arracher, et vous n’aurez plus de bras pour écrire quoi que ce soit ! »

Voilà la menace qu’a proférée Egountchi Behanzin, leader de la Ligue de défense noire africaine, contre les journalistes de Valeurs Actuelles, après une intrusion illégale dans leurs locaux samedi 29 août dernier.

Oui, on en est là…

La liberté d’expression est en grand danger en France et nous avons besoin de vous pour la défendre.

L’hebdomadaire Valeurs Actuelles, ayant dans une série d’été où il mettait des personnalités d’aujourd’hui dans un contexte historique, représenté la députée Danièle Obono en esclave, est l’objet d’un lynchage médiatique, politique, judiciaire… et aussi de menaces physiques d’une rare violence.

Inutile de préciser que la plupart de ses détracteurs n’ont sans doute pas lu le texte en cause, dont l’objet était de rappeler que l’esclavage a aussi été pratiqué par des Noirs et des Arabes, ce que les militants indigénistes – dont Danièle Obono est l’égérie au sein de son parti La France Insoumise – refusent obstinément d’admettre. En quoi rappeler ces faits historiques, en y montrant l’horreur de l’esclavage, serait-il du racisme ?

Et dès que la députée s’est déclarée injuriée par cette fiction, les responsables de Valeurs Actuelles lui ont présenté leurs excuses : « On comprend, avec la charge symbolique extrêmement violente de cette image, que Danièle Obono soit choquée. On s’excuse auprès d’elle à titre personnel ». « Si je l’avais en face de moi aujourd’hui, je lui dirais « pardon, je suis désolé de vous avoir blessée«  » a déclaré le directeur adjoint du magazine.

La polémique aurait pu en rester là. Aurait dû en rester là.

Mais pas dans la France de 2020, où la liberté d’expression est réduite à une peau de chagrin. Et où l’on expose à un lynchage médiatique et à l’opprobre générale dès qu’on dit ou écrit quelque chose allant à l’encontre des thèses proférées par les groupes bien-pensants :

le Blanc est forcément coupable et le Noir victime, l’homme est forcément harceleur ou violent et la femme une victime, le patron est forcément un salaud et l’employé un modèle de vertu, le curé est forcément un pédophile qui s’ignore, l’éleveur un bourreau etc., etc.

Si, aujourd’hui, on ne défend pas de toutes nos forces ceux qui sont victimes de ce lynchage médiatico-judiciaire, il ne fait aucun doute que ce terrorisme intellectuel finira par réduire à néant toute contradiction, tout débat. Pour mieux assurer son hégémonie sur les esprits, et sur les lois et politiques qui régissent nos vies.

C’est pourquoi nous vous demandons de joindre votre signature au Manifeste pour la Liberté d’Expression de Boulevard Voltaire.

JE SIGNE LE MANIFESTE
POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION

Ce manifeste a déjà réuni plus de 100.000 signatures.

C’est beaucoup. Mais il nous faut réunir encore bien plus de citoyens décidés à défendre la liberté d’expression pour arriver à stopper les attaques violentes et systématiques qui s’abattent sur ceux qui s’opposent au camp de la bien-pensance.

À la moindre suspicion de pensée non conforme, ils sortent l’artillerie lourde !

Geoffroy Lejeune, le directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles, a été illico débarqué de LCI.

Et même plus besoin de porter plainte, c’est le Parquet qui s’auto-saisit.

Il vient ainsi d’ouvrir une enquête préliminaire pour injures à caractère raciste.

Pourtant Danièle Obono avait, de son côté, accordé son soutien au groupe ZEP pour sa chanson « Nique la France », justement au nom de la liberté d’expression.

Elle était même alors très précise : « de deux choses l’une, soit on décide qu’on revient sur les libertés démocratiques, parce que ça [l’œuvre objet de la polémique] ne nous plaît pas, soit il y a des droits et les artistes ont la licence de pouvoir s’exprimer de manière créative, au nom de la liberté d’expression« .

Il n’est pas acceptable que la liberté d’expression soit accaparée et réservée à ceux qui « niquent la France » et soit systématiquement refusée à ceux qui, parfois avec une virulence ou parfois avec une maladresse qui peuvent choquer, l’utilisent pour exprimer une pensée non conforme à la bien-pensance dominante.

C’est pourquoi nous devons être extrêmement nombreux à manifester notre attachement à la liberté d’expression.

Alors, s’il vous plaît, après avoir signé le Manifeste, transférez le plus largement possible ce message autour de vous.

JE SIGNE LE MANIFESTE
POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION
Ne rien dire, aujourd’hui, face au lynchage médiatico-judiciaire, face aux menaces proférées à l’encontre des journalistes de Valeurs Actuelles, c’est nous condamner tous au silence demain, quand les censeurs bien-pensants auront définitivement gagné.

Merci de votre aide dans ce combat vital pour la liberté d’expression, garante de toutes nos libertés.

Très cordialement,

L’équipe de Boulevard Voltaire

 

Note MAV : Le sujet est grave. Il n’est pas chrétien ? Mais demain, c’est notre liberté de parole qui va aussi être attaquée. Cela a déjà bien commencé: on peut être traduit en justice pour homophobie simplement parce qu’on cite la Bible sur le sujet !