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2104 2020

L’oeuvre de Dieu dans les derniers jours, 3- par T. Austin Sparks

21 avril 2020|

Source: Le lion et l’Agneau  – Suite du chapitre 2

Chapitre 3 LA NATURE DU SERVICE ET LES CARACTERISTIQUES DU SERVITEUR

Lecture: Luc 2:25-35

« La fin de toutes choses est proche » (1 Pierre 4:7). Je pense qu’il est inutile de souligner le fait que non seulement en raison du temps qui passe, mais également au travers des évidences de la situation mondiale, l’accomplissement des paroles de la lettre de Pierre est beaucoup plus proche que lorsqu’elles ont été écrites. Il suffit seulement de considérer certains événements mondiaux qui pourraient se développer et conduire rapidement à la fin de toutes choses. En un mot, il n’y a aucun doute que « la fin de toutes choses est proche» et qu’un changement de dispensation est proche. La grande transition de cette dispensation vers la prochaine s’approche rapidement. Si c’est la réalité et si cela nous touche, nous devrions nous reporter à la parole de Dieu pour voir ce que le Seigneur fera à cette heure; nous y avons des informations très précises quant à la nature des choses et sur ce que Dieu mettra en œuvre dans ces derniers jours. Voyons quelques caractéristiques spirituelles qui concernent cette heure, figurées par Siméon et Anne et quelques autres qui se trouvaient à Jérusalem. Nous examinerons maintenant la question qui concerne le service représenté par Siméon :

Siméon et le service de Dieu à la fin des temps.

Nous considérerons le service et le serviteur, dans cet ordre parce que le service à accomplir explique les agissements de Dieu envers le serviteur. Vous ne saurez jamais pourquoi le Seigneur agit envers vous de certaines manières à moins de savoir ce qu’il veut faire avec vous; pour exprimer cela d’une autre manière, nous dirons que les agissements du Seigneur avec nous sont prophétiques par rapport à ce qu’il va faire par nous et à travers nous.

Le SERVICE : APPORTER CHRIST DANS SA PLENITUDE

C’est ce que signifie Siméon. Le service décrit l’homme, parce que, comme nous l’avons vu jusqu’à présent, le service à accomplir par Siméon était d’introduire Christ dans Sa plénitude. Jusqu’à ce temps-là Christ se manifestait de manière fragmentaire, séquentielle, de diverses façons, un peu ici et un peu là. C’était un développement progressif et symbolique de ce qu’était Christ. Mais désormais cette période de signes et de symboles arrivait à son terme laissant place à la pleine manifestation de Christ, du Seigneur Lui-même. Siméon s’est trouvé étroitement impliqué pour introduire la présentation future du Christ et la personnification de la plénitude de Dieu. C’était le principe même de son service, ce à quoi Dieu l’avait destiné et pour lequel Il l’avait maintenu vivant. La nature de ce service à accomplir consiste à introduire essentiellement Christ, non pas symboliquement ou partiellement mais essentiellement et pleinement et la marche du serviteur ne sera pas ordinaire et facile à vivre.

L’histoire ne sera pas simple. Elle semblera très complexe, insolite et stressante. Tout ce qui existe s’efforcera d’exclure l’instrument de sa vocation.

LE SERVITEUR

(a)    PRÉPARÉ PAR LA PRESSION :

Il vous suffit de lire l’histoire profane qui se situe entre les deux testaments de votre Bible pour savoir à quel bas niveau les choses étaient parvenues quand le Seigneur Jésus est venu. Beaucoup de personnes se trouvaient à cette époque dans un système religieux, mais la condition spirituelle dans sa réelle valeur était très faible et l’état des choses était déplorable. Siméon qui a vécu de longues années dans cette situation aurait bien pu perdu courage. Il y avait beaucoup de choses qui auraient vraiment pu l’arrêter. Vous connaissez les conditions politiques de cette époque, qui ont introduit une situation presque impossible pour empêcher l’accomplissement d’un glorieux témoignage. L’ennemi occupait le pays et le peuple de Dieu était dans un état de faiblesse bien plus grave que nous ne pouvons imaginer.

Cet homme dont la vie spirituelle était confrontée à beaucoup d’épreuves et de difficultés, qui subissait de fortes pressions, aurait pu conclure qu’il n’était pas facile pour lui de vivre ces choses pour demeurer fidèle. Quels étranges agissements doit subir un vase pour parvenir à la plénitude ! Vous pourriez penser qu’étant choisi pour cette intention, votre histoire vous permettra d’atteindre la plénitude sans la moindre difficulté ! Ce serait merveilleux et formidable. Mais c’est justement le contraire qui se produit. Ce vase, choisi et réservé par Dieu pour manifester une plus grande plénitude de Christ sera particulièrement assailli et troublé par toutes sortes de choses extraordinaires, son parcours sera compliqué, et il lui sera facile de renoncer en disant : « La situation est désespérée! ». Les voies du service en relation avec la plénitude de Christ sont des voies de grandes difficultés, de perplexité et d’angoisse, de pressions de stress, de complications, et souvent d’apparentes impossibilités.

(b)   ÉPROUVÉ PAR LE TRAVAIL INTERIEUR DE DIEU :

Siméon était la voix et l’acteur personnel d’un ministère corporatif de la fin des temps. Anne qui est la contrepartie de Siméon : « parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem ». Il y avait évidemment un groupe de ces croyants à Jérusalem. Il était sans aucun doute, comparativement petit, mais il était présent. Il y avait là une assemblée, priant, attendant la plénitude du Seigneur, et Siméon était la voix et l’expression de ce vase corporatif. Je dis cela, parce que nous ne voulons pas trop penser aux individus dans cette question et considérer que nous ne sommes que des Siméon individuels. Le Seigneur lève un témoignage corporatif pour représenter et apporter sa plus grande plénitude, et ce qui est vrai de l’individu est vrai de la compagnie. Elle passe par des voies étranges et d’épreuves particulières, de perplexité, d’adversité, de contraintes et bien souvent sa position semble impossible. Pensez à la position de Siméon. Durant de longues années, il s’était maintenu, priant, attendant, soupirant après la venue du Christ de Dieu. Le Seigneur lui avait parlé et lui avait dit qu’il ne mourrait pas avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. N’ignorez pas qu’en étant l’objet de certaines pressions, vous serez tentés de remettre en question même ce que le Seigneur vous a dit. Il n’aurait pas été difficile pour Siméon, devenu un vieil homme, de dire: « Je me demande si je ne me suis pas trompé. Est-ce que je me suis fait des illusions? Rien ne semble se produire, je ne vois aucune évolution, je vieillis de plus en plus et les promesses même de Dieu ne s’accomplissent pas ; ce que Dieu a dit ne semble pas se réaliser ». Sous la pression, vous pourrez ressentir cela et penser ainsi. Nul doute que Siméon a souffert les mêmes assauts sur son esprit que d’autres enfants de Dieu en rapport avec quelque chose de précieux montré par le Seigneur. C’est comme faisant partie d’un vase, et non pas comme étant personnellement d’une grande importance que nous pouvons partager l’histoire étrange de ce vase et de la pression particulière qui s’exerça sur lui, parce qu’il fut choisi par Dieu pour apporter une plus grande plénitude de Son Fils dans un temps où le besoin spirituel était très grand et très intense.

Dans les jours de Siméon, les voies de Dieu étaient des voies cachées. Il n’y avait aucun signe particulier, rien qui laissait entrevoir qu’une œuvre puissante de Dieu allait s’accomplir. C’est la chose la plus éprouvante : pouvoir vivre au travers de cela et vivre au-dessus de cela alors qu’il semble que Dieu ne fait rien au sujet de la chose que vous aviez espérée et dont vous avez parlé. Tous les signes sont cachés, les voies de Dieu sont au-delà de notre discernement. C’est une chose très éprouvante, mais c’est par de telles épreuves que le Seigneur prépare son vase pour ce service particulier.

(c)    ÉPURÉ POUR ETRE EFFICACE :

C’était une très petite compagnie, et cela s’est confirmé à plusieurs reprises dans la Parole de Dieu. Aux heures critiques et pendant les périodes de transition, il y a une caractéristique dont nous devons tenir compte. Dans une période marquant la fin des temps, ce qui représente le vase manifestant la plénitude sera un très petit vase. Cela peut être une grande chose, mais ce qui va vraiment servir à la pleine finalité de Dieu sera réduit par l’affinage. Ce fut le cas pour les trente-deux mille hommes de Gédéon, qui ont été réduits à trois cents dans ce but. A la fin ce n’était pas une grande compagnie, une grande foule, ni un mouvement de masse. Il en sera ainsi et il en est toujours ainsi aux derniers temps. Ce qui correspond à la pleine intention de Dieu sera une chose relativement petite et épurée. Le Seigneur travaille pour qu’il en soit ainsi.

(d)   L’ESCLAVE DU MAITRE :

Siméon par rapport à ce service, parle de lui-même en tant que serviteur du Seigneur et emploie deux mots : « Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole ». Comme nous avons dit plus tôt, le mot employé est souvent cité par l’apôtre Paul à son sujet : « Paul, l’ESCLAVE de Jésus Christ ». Siméon s’est considéré comme l’esclave du Seigneur. Quand il dit : « Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur » il n’employa pas le mot habituellement utilisé pour le Seigneur, mais le mot « despote ». Vous voyez quelle conception il a de lui-même en tant que serviteur, et de celle du Seigneur dans Sa position d’autorité sur lui. Nous pensons tellement souvent au Seigneur comme Celui dans lequel nous nous réjouissons ; nous aimons l’appeler Seigneur, mais nous ne pensons pas souvent à lui dans le sens de despote. Ce mot a pour nous un aspect peu agréable. Le Seigneur, le Despote! Ce que j’essaye de préciser c’est que, dans l’utilisation de ce langage, Siméon se considère l’esclave du Seigneur sous Sa maîtrise absolue. Le Seigneur était son maître, son despote. Il était un homme subjugué, maîtrisé, soumis. Dans ce service manifestant la plénitude de Christ, le serviteur doit être sur cette base, un esclave, dans la complète soumission au Seigneur. Derrière ce terme, le mot Grec signifie que l’esclave dont on a hérité ou qui a été acheté est alors marqué ; il ne peut reprendre sa liberté à moins d’être affranchi ou acheté pour sortir de son état par une autorité supérieure. Il n’a aucun droit. Siméon dit : « maintenant Seigneur, laisse-moi aller en tant qu’esclave marqué par Toi ; affranchis-moi et donne-moi mon droit de cité céleste ». Quelle belle conception du serviteur du Seigneur! Il ne peut en être autrement pour servir le Seigneur en plénitude ; c’est à cela que nous devons parvenir.

(e)UNE REPONSE TOTALE DU COEUR POUR SAISIR LA PENSEE DIVINE :

Il y avait deux facteurs imbriqués dans le cas de Siméon. Il y avait la force souveraine de Dieu qui le saisissait, et il y avait la réponse du cœur de Siméon à cette emprise. Ces deux choses fonctionnaient ensemble. Dieu avait agi souverainement pour le saisir, et Siméon, de son côté, avait pleinement répondu de tout son cœur. Cela a également fonctionné dans l’autre sens. Puisque le cœur de Siméon était appuyé sur le Seigneur, le Seigneur a étendu son emprise sur lui. Nous avons là une grande vérité biblique car dans l’arrière-plan de notre histoire et de notre expérience spirituelle se trouve l’élection, ne se rapportant pas au salut mais au service. Dieu regarde pour voir l’attitude de nos cœurs avant d’introduire l’élection. Le fait demeure que le Seigneur attend quelque chose de notre part, ne serait-ce qu’une attitude montrant que nous voulons vraiment agir avec Lui, avant qu’il ne puisse mettre clairement en évidence ce qu’il a prévu et s’est proposé de faire. Quand nos cœurs sont comme Siméon, complètement et entièrement abandonnés au Seigneur de sorte qu’il puisse appeler le Seigneur son Despote et lui-même l’esclave du Seigneur, nous découvrons que le Seigneur nous a déjà vus depuis longtemps, et c’est alors que ses intentions à notre égard sont mises en évidence.  Considérez l’interaction de ces deux choses : la souveraineté de Dieu et l’abandon de nos cœurs. Ce sont comme deux cercles tournant sans cesse au-dedans et sur eux-mêmes. Rappelez-vous cela, parce que ce sont des choses très importantes.

(e)    CHRIST SEUL EST SERVI :

Maintenant la vie peut seulement être définie et revêtir sa pleine signification quand elle est vraiment maîtrisée par un Maître. L’explication des séparations, du manque de cohésion et de convictions communes est bien souvent le fait que nous n’avons pas un Maître ! Ou bien nous essayons d’être nos propres maîtres, ou nous permettons d’être maîtrisés par toutes sortes d’intérêts et de considérations, et dans ce cas nous sommes des jouets entre les mains de forces qui travaillent pour détruire nos vies. Notre grand besoin est d’avoir un Maître, un Despote, et d’être dans la totale soumission à son égard ; Paul, l’homme qui a vécu cela l’a décrit ainsi : « moi aussi j’ai été saisi par Jésus- Christ » (Philippiens 3:12). C’était la conception de Paul de sa conversion. À partir de ce jour, le Seigneur a mis sa main sur lui et lui a dit : « maintenant, Paul, je t’ai saisi ; que veux-tu faire désormais? » et vint sa réponse sincère qui ne fût jamais démentie : « Que veux-tu que je fasse, Seigneur? » Actes 22.10. Dès ce moment Paul s’est appelé l’esclave de Jésus-Christ. Il voulait être dans la soumission au Christ et que Christ soit absolument Seigneur. S’il n’en est pas ainsi, notre vie sera une confusion, une guerre civile à l’intérieur de nous-mêmes. À moins qu’il y ait un Maître absolu, la vie sera un échec; nous aurons manqué la chose pour laquelle Dieu nous a créés.

Prenons l’exemple de Paul. Sa propre vie était vide de sens, comme celle de beaucoup d’autres personnes alors qu’il était en rébellion contre le Seigneur, et qu’il « regimbait contre l’aiguillon ». C’est devenu parfaitement quand le Seigneur en a eu la maîtrise. Lorsqu’il y avait un manque de soumission complète au Seigneur, Satan était la force agissante derrière Paul. Il pensait qu’il était son propre maître, mais il était conduit ; il était sans force face à cette puissance mauvaise. La puissance du mal s’attachait de plus en plus à lui et le conduisait dans le désespoir, impliquant un grand prix à payer pour lui-même et bien des douleurs pour beaucoup d’autres. Ah, combien cette expression que Paul s’attribue plus tard à lui-même « l’esclave de Jésus-Christ » est pleine de sens. Toutes ces forces farouches et trépidantes de sa propre nature, que nous connaissons nous-mêmes très bien, ces forces qui s’élèvent violemment contre le Seigneur et contre tout ce qui est du Seigneur, toute cette révolte des forces mauvaises ont été soumises à Jésus-Christ, il pouvait alors s’appeler son esclave.

(g) AUCUNE SATISFACTION NE PEUT REMPLACER LA PLEINE INTENTION DIVINE :

Revenons à Siméon. Des érudits disent qu’il était le fils d’Hillel, le grand docteur juif fondateur d’une école d’interprétation de la loi. Il a été également reconnu comme le père du grand Gamaliel, aux pieds duquel Paul a été élevé. Si ces faits sont vrais, il devait posséder un grand héritage. Mais quand la main du Seigneur s’est posée sur Siméon cela a signifié que ni ses savantes origines, ni son héritage culturel, ni son milieu, n’ont répondu à l’attente de ce qui était au plus profond de lui-même. C’est ce qui était encore sans réponse qu’il a saisi.

Dans une certaine mesure nous trouvons cela en nous-mêmes, peut être que beaucoup de choses dans la vie et dans ce monde nous intéressent occupant beaucoup de notre temps et de notre attention sans répondre au besoin qui se trouve en nous-mêmes. Nous pouvons avoir du succès, dans la mesure où nous pouvons l’obtenir, mais ce sera toujours une déception : il y aura comme quelque chose d’inachevé en nous. C’est la main de Dieu qui nous saisit, de sorte que rien ne remplira ce vide, quelque chose nous manquera, il y aura toujours une question sans réponse, un sentiment intérieur d’une position sans rapport avec un domaine beaucoup plus élevé. C’est la marque que Dieu a un dessein plus grand pour nos vies, parce qu’il ne nous permettra jamais d’être satisfaits par quoi que ce soit en dehors du but pour lequel il nous a réclamés. Nous pouvons penser que nous avons maintenant obtenu notre part, mais si elle s’avère inférieure à la pensée de Dieu nous pouvons toujours explorer et exploiter notre champ, nous découvrirons que nous n’avons pas trouvé la réponse à notre existence, au sens de notre destinée, du but divin, qui seul comble le vide et répond à l’insatisfaction.

Il en fut ainsi avec Siméon, tout n’était pas encore réellement en vue, mais le jour où cela s’est manifesté, tout ce monde dans lequel il se trouvait est devenu sans valeur. Il pût dire : « Maintenant je l’ai saisi, maintenant je suis arrivé! ». Le jour où il a tenu l’enfant Jésus dans ses bras, il a su qu’il avait sa réponse.

Avez-vous eu une expérience semblable? Savez-vous ce que cela signifie? Vous attendez, espérez, priez, et alors le Seigneur vous met en contact avec ce qui procède de Lui, et vous dites : « C’est ce besoin que j’avais senti, c’est bien cela ». C’est la manière dont le Seigneur agit avec ses serviteurs, ou avec un instrument, qu’il soit individuel ou corporatif, choisi pour quelque chose de plus que l’ordinaire, appelé pour ce qui est entier au lieu du partiel. Répondons à cette question du besoin du Seigneur pour être un vase qui apporte une mesure plus grande de la plénitude de Christ, et considérons par quelle étrange histoire spirituelle ce vase passera. Car les agissements peu ordinaires de Dieu, et l’intérêt peu commun des puissances du mal se concentreront pour mettre ce vase hors d’action, pour empêcher l’accomplissement de ce dessein. Cela est bien représenté au travers de cet homme !

Alors que nous approchons du temps de la fin, je sens en ce moment, que le Seigneur veut nous dire quelque chose à propos de son souci pour obtenir un vase qui le servira de manière plus pleine concernant Son Christ, et répondre aux besoins spirituels qui se manifesteront. Car nous ne pouvons pas compter sur notre propre expérience, notre propre conduite, dans cette confrontation de forces peu communes et des terribles agissements de l’ennemi. Combien il est nécessaire qu’il y ait plus qu’un abandon ordinaire au Seigneur pour qu’Il soit véritablement Maître, et que nous soyons tout à fait assujettis à lui. Faisons de cela une question bien définie dans la prière. Si nous pouvons quelque peu discerner ces signes, dans le monde aussi bien que dans notre propre expérience spirituelle, sachons qu’ils sont d’une grande signification pour la prochaine étape, et donnons au Seigneur la possibilité de trouver en nous un vase complètement placé sous sa maîtrise.

À suivre, chapitre 4

 

2004 2020

Bird Song Opera

20 avril 2020|

En ces temps bien sombres, nous pouvons louer Dieu pour la beauté de sa création. À regarder plein écran et jusqu’au bout. Cliquer sur « regarder sur Vimeo »

2004 2020

Prophétie Super Eglise mondiale – David Wilkerson

20 avril 2020|

Une prophétie de David Wilkerson vieille de 40 ans est en train de s’accomplir directement devant nos yeux.

Par Michael Snyder – Le 4 avril 2016

David Wilkerson était un prédicateur légendaire qui entendait vraiment la voix de Dieu, et une prophétie remarquable qu’il a donnée il y a environ 40 ans est en train de s’accomplir en ce moment.

(suite…)

2004 2020

L’oeuvre de Dieu dans les derniers jours, 2- par T. Austin Sparks

20 avril 2020|

Source: Le lion et l’Agneau  – Suite du chapitre 1

Chapitre 2 L’IMPORTANCE DE LA VISION

Lecture: Luc 2:25-38.

Nous notions dans notre précédente méditation que Siméon incarnait tout ce qui se référait à un temps de la fin, et que dans ces derniers jours tout un ensemble de choses se manifestent. D’une part, il y a une impression de désintégration de ce qui a été, et d’autre part le pressentiment de quelque chose en suspens, d’une nouvelle situation et d’un nouvel ensemble de choses qui apparaissent. Nous pouvons nous demander ce qui restera de ce que nous voyons aujourd’hui? Car un grand dépouillement a lieu, une grande séparation du spirituel et du temporel, même dans le domaine des « choses de Dieu ».

Pour en revenir à la figure de Siméon, prenant dans ses bras l’enfant Jésus, qu’avons-nous vraiment reçu du Seigneur dans nos bras au cours de cette période de transition? Combien de tout ce qui est associé au Seigneur se trouve inclus dans cet ordre et ce système purement terrestre, transitoire et temporel? Ce sont des questions très importantes, et elles se posent forcément dans une période où les choses sont sur le point de changer. Une grande pression s’exerce et des conflits très graves se font jour. C’est comme si quelque chose était sur le point d’être introduit obligeant l’ennemi a une plus grande résistance. La vie spirituelle est sous la contrainte et l’épreuve, et il est beaucoup plus facile de renoncer ou bien d’offrir une moindre résistance. Ce sont des choses qui appartiennent aux temps de la fin, et nous notions sans aucun doute que nous sommes bien dans une telle période aujourd’hui. C’est la signification de cette heure même. Les choses vont changer radicalement, un ordre va passer et un autre va paraître. Mais aujourd’hui au cours de cette épreuve de dépouillement, il devrait y avoir comme ce fut vrai pour Siméon, la disparition de tout ce qui n’était pas spirituel de la dispensation passée et cette incorporation des valeurs spirituelles, des principes et des valeurs intrinsèques de ce qui vient. C’est très brièvement ce qui nous a principalement occupés dans notre précédente méditation.

SIMEON A EU LA VISION

Maintenant nous allons considérer un facteur dominant qui caractérise Siméon en tant que représentation de ce temps de la fin, de cette période de transition. Ce facteur dominant, qui est également une nécessité pour nous, est contenu dans un mot « vision ». Malgré leur grand âge, Siméon et Anne ont eu la vision ; ce qui signifie que bien que parvenus à la fin de leur existence ici-bas, ils ont expérimenté un nouveau commencement dans leurs mains, quelque chose qui n’avait jamais été avant cela. Cette question de la vision est primordiale car comme nous allons le voir plus en détail, ces deux personnes sont des archétypes du principe du service de Dieu dans un temps critique pour satisfaire ses intérêts. S’il n’y a pas de vision, le service aura seulement un caractère passager et très limité dans sa valeur. Ce sera quelque chose qui sera fait pour lui-même et en grande partie comme une fin en soi, sans répondre à un besoin. Le service doit avoir une bien plus grande importance que de faire simplement quelque chose pendant un temps, sans perspective au-delà de l’occupation immédiate. Cela signifiera la limitation et la pauvreté dans le service. La vision conduit toujours au-delà du présent, et rajoute quelque chose, de sorte que ce qui est fait contient plus de valeur que ce qui est simplement accompli dans le temps présent.

L’EFFET de la VISION

1. LA VIE : La vision a vraiment été la chose essentielle pour Siméon. Elle a eu en lui de multiples effets. Voici un vieil homme qui, d’après la loi naturelle est parvenu à la fin de sa vie. Les gens auraient pu dire à son sujet : « nous ne sommes pas étonnés d’apprendre que le vieux Siméon soit parti », mais la vision l’a maintenu vivant. Il ne pouvait pas mourir, parce qu’il a eu une vision donnée par Dieu. Le Saint-Esprit lui avait dit qu’il ne mourrait pas avant qu’il ait vu le Christ du Seigneur. « Mes yeux ONT VU! ». Voici un homme qui voit dans son vieil âge ; et il y a une puissance dans cette vision qui le projette en avant, et repousse la mort, faisant d’elle un domestique plutôt qu’un seigneur. Il peut dire à la mort : tu dois attendre mon heure, le temps du Seigneur. La vision l’a maintenu vivant, et a transcendé le cours ordinaire des choses, faisant de lui le maître et lui donnant de l’ascendant. Tout ce qui aurait pu signifier quelque chose, par rapport à sa vie normale, et au nombre de ses jours sur la terre, doit être transposé dans le domaine spirituel. S’il est encore physiquement bien, il y a une signification à cela. Si Dieu lui a donné une vision et l’a associé à sa réalisation, ce vase, cet homme ou cette femme, sont immortels jusqu’à ce que l’œuvre soit accomplie. Nous pouvons dire avec le Psalmiste : « je ne mourrai pas, mais je vivrai » (Ps. 118:17). Mais vous devez être possédés par la vision de l’intention de Dieu de telle manière que votre vie soit liée à elle. La vision a gardé Siméon vivant. Il y a des effets vivifiants dans une véritable vision.

2. UN LIEN AVEC LE DESSEIN DE DIEU

Il y a bien plus que ce que j’ai dit et que vous avez peut-être saisi, car la vision est un lien avec le dessein et l’intention du Seigneur ; elle émancipe considérablement. C’est une chose que de continuer quotidiennement, de semaine en semaine et d’année en année. Nous allons à la réunion aujourd’hui et à la conférence le week-end prochain, cela se répète et c’est ainsi que la routine de l’activité et du service chrétien peuvent constituer quelque chose. Mais c’est tellement diffèrent d’être saisis par la poigne d’une puissante vision dominante et corporative, de sorte que l’atmosphère même semble proclamer que là se trouve quelque chose de plus que la simple routine. Il y a quelque chose de grand, quelque chose d’une grande portée lorsque vous y êtes introduits par l’Esprit-Saint. Vous y entrez, de même que Siméon, par l’Esprit. Vous voyez que vous n’avez pas simplement adhéré à quelque chose, comme si vous étiez dans un attelage qui va de l’avant sans véritable direction tantôt à droite tantôt à gauche, mais que vous êtes dans un mouvement, comme les roues de la vision d’Ezéchiel, pleines de vie, allant résolument en avant : quelle grande vision que celle de Celui qui est sur le trône! Il y a une grande différence. Vous pouvez remarquer dans vos propres esprits, la différence entre ces choses, d’une part ce qui se perpétue simplement, avançant peut-être par son propre élan, ses directives, ou par d’autres intérêts, quelque chose qui est en fait une fin en soi. D’ailleurs, il importe peu que vous y soyez ou pas ! Mais d’autre part il y a ce qui est tellement différent et qui se trouve en droite ligne avec le grand dessein de Dieu dans la puissance de l’Esprit-Saint, démontrant quel grand Dieu préside actuellement à l’accomplissement de ces choses. La vision a lié Siméon de manière vivante au dessein de Dieu. Il y avait l’ancienne dispensation et Dieu avait placé en elle un capital spirituel, mais surtout la nouvelle dispensation était là, présentée par la venue de Christ. Siméon était comme un lien très vivant entre ces deux dispensations.

Nous parvenons à une période où de grands changements vont avoir lieu dans la chrétienté. Le spirituel seul comptera et il sera important que Dieu ait un peuple qui soit un lien en relation avec Sa parfaite intention. Il a toujours réclamé cela. Nous pourrions de nouveau retourner à la Bible et remarquer les périodes de transition, voir les liens que Dieu a suscité entre deux périodes, pour établir un pont de l’une à l’autre. De même nous avons quelque bonne raison de croire qu’un changement est imminent. Il ne sera plus possible de continuer comme avant et d’organiser les choses selon de vieilles méthodes. Le peuple de Dieu sera forcé, par les événements que connaîtra le monde, à marcher sur des bases spirituelles pour que son souci soit uniquement le Seigneur Lui-même. Si nous avons quelque raison de penser que cela a débuté, alors quelque chose qui dépend de Dieu devra se manifester, un ministère qui soit un lien avec son plein dessein, qui le lie de manière vitale à Lui dans ses plus grandes intentions, qui introduise une plus grande mesure de la plénitude du Seigneur. Siméon a fait cela, et il est ainsi devenu en lui-même le signe d’un mouvement dispensationnel, d’un lien vivant avec la pleine intention de Dieu.

3. UNE MARCHE AVEC DIEU

Un autre effet que la vision a eu sur Siméon, c’est qu’il a continué à marcher avec Dieu, cela lui a donné l’incitation spirituelle qui a fait de lui un homme spirituel. Je suis sûr que vous conviendrez que nous avons besoin de beaucoup de stimulations spirituelles. C’est une question qui est toujours très présente. Pourquoi tout ce qui arrive? Quelle en est la signification? Y a-t-il quelque de bon dans tout cela ? Nous pouvons très souvent perdre courage ! N’êtes-vous pas tentés de perdre courage dans l’œuvre de Dieu en considérant l’état spirituel des choses? Si vous n’avez pas la vision de ce que Dieu veut, votre cœur peut sombrer en voyant comment les choses se dégradent. C’est en vérité une bien faible vision spirituelle que nous avons si nous pouvons nous satisfaire des choses telles qu’elles se passent de nos jours. Il est vrai, qu’en présence de cet état pitoyable, des résistances, de la dureté, des nombreuses difficultés et des problèmes qui surviennent dans le peuple de Dieu, nous avons besoin d’incitation. Cela démontre tout simplement que nous avons besoin de vision. « Quand il n’y a pas de révélation, le peuple est sans frein » (ou : périt, est nu, est exposé) (Prov. 29:18). Sans vision « il se disloque », il n’y a aucun doute à ce sujet. Mais, voyez-vous, Siméon a eu la vision, et en ces jours où les choses étaient décevantes et insatisfaisantes, quand ce qui était vraiment du Seigneur semblait en effet insignifiant, ce jour-là, par la vision Siméon est devenu un homme éveillé, stimulé. Il a continué à marcher avec Dieu. Nous avons aussi besoin de quelque chose pour continuer à marcher avec Dieu. Il est si facile de se laisser aller à la dérive et si difficile de maintenir la vie de prière dans sa force ! Vous devez combattre pour votre vie de prière car vous la perdrez si vous ne le faites pas. Il en est ainsi pour tout ce qu’implique cette marche avec Dieu. Tout est opposé à cette vision : les oppositions, la pression, le sentiment d’être sec. À moins d’avoir la vision nous ne marcherons pas avec Dieu. Marcher avec Dieu pour Ses propres intérêts dans un amour pur pour Lui, suppose le niveau le plus élevé que nous puissions viser ; nous avons certainement besoin de quelque chose qui favorise l’amour et qui le maintienne. Un homme m’a dit un jour : « C’est le ministère qui me maintient en tant que chrétien ». C’est terrible mais ce qu’il a voulu dire c’est qu’il avait besoin d’incitation, de quelque chose qui le lie au Seigneur. C’est aussi dans ce sens que je le dis. Siméon a eu par la vision, cette perception que le Seigneur s’était proposé quelque chose de grand et qu’il s’était Lui-même lié à lui. Il a vécu près du Seigneur et a trouvé la force pour marcher fidèlement avec son Dieu. Cela a fait de lui un homme spirituel. Il « est venu par l’Esprit dans le temple »; il marchait évidemment et vivait dans l’esprit et par l’esprit, et cela décrit un homme spirituel. Combien la vision est importante !

4. UNE PUISSANTE VIE DE PRIERE :

La vision a fait de Siméon un homme de prière. Elle a fait d’Anne une femme de prière qui a persévéré dans le jeûne et les supplications jour et nuit. C’est la vision qui l’a accompli. Pour maintenir notre vie de prière nous devons être motivé, autrement elle deviendra mécanique, quelque chose que nous exécutons, quelque chose qui est un engagement, quelque chose que nous avons peur de ne pas faire. La prière est seulement maintenue dans sa puissance par la vision.

5. RESPONSABILITE :

Simon est devenu un homme responsable en raison de la vision. Combien il est nécessaire pour chaque enfant du Seigneur d’être un élément responsable. Nous parlons « des fils conducteurs », au milieu de tout ce qui est ténébreux, terne, lourd et étouffant, de tout ce qui pourrait nous faire tourner en rond sur nous-mêmes avec nos questions. Nous devons être des facteurs qui comptent dans l’œuvre de Dieu, et qui sont produits seulement par la vision. Qu’est ce qui nous rendra positifs dans notre manière d’agir et qui dégagera de l’influence? Et c’est ce que nous avons besoin d’être. Qu’est ce qui nous préservera des égarements et des pièges? Qui nous incitera à choisir le meilleur et ne pas nous satisfaire du bon? Qui nous délivrera de toutes sortes de choses? Rien d’autre que la vision. La possession de la vraie vision nous préservera. Si vous avez la vision de Dieu, vous serez pleins de vie, vous ne serez jamais conceptuels. C’est ce que Paul nous montre, car il a toujours été un homme vigoureux, un homme responsable. Paul était un homme de destin ; et rappelez-vous que Paul se place toujours au même niveau que tous les saints et jamais comme étant au-dessus d’eux de quelque manière que ce soit. Il parle toujours de « nous, nous, nous » ce qui signifie lui et les autres croyants. Il a eu la vision qui a fait de lui un homme responsable capable de dire : « je n’ai pas été désobéissant à la vision céleste » (Actes 26:19).

BESOIN D’AGIR PAR RAPPORT À LA VISION

Vous ne contestez pas forcement ce qui vient d’être dit et vous pouvez être pleinement d’accord, mais cependant ne pas avoir la vision et penser : de quoi s’agit-il en réalité? Nous devons aller vers le Seigneur pour lui demander de nous introduire dans Sa vision et de mettre Sa vision en nous ; sinon nous serons comme des vagabonds et des parasites qui tirent leur subsistance de la vie des autres, et ne contribuent à rien. Nous devons vraiment voir cela de manière pratique avec le Seigneur. Personne ne peut vous donner la vision sauf le Seigneur. Mais voir le but éternel de Dieu en Jésus-Christ, et pouvoir dire avec Siméon : « mes yeux ont vu » donne un sens divin à notre vie. C’était pour cela que l’apôtre priait pour les autres, afin « que les yeux de leur cœur soient illuminés ». C’est quelque chose qui nous conduit à agir, qui n’est pas uniquement personnel mais corporatif. Cela concerne le service de Dieu dans un temps critique de l’histoire de ce monde et du peuple de Dieu, avec de graves conséquences dans le mouvement de notre dispensation.

Actuellement, soyez attentifs, beaucoup d’enfants de Dieu et de serviteurs de Dieu se demandent où ils en sont ! Devront-ils abandonner leurs champs de mission, et tout leur travail sera perdu, et dire : « que signifie tout cela pour moi? Que me réserve l’avenir? Où en sommes-nous ? ». Cependant la question n’est pas là. J’ai seulement essayé d’exprimer ce qui est sur mon cœur. Le christianisme organisé va rapidement connaître un grand bouleversement, et, malgré les circonstances qui l’éprouveront sa raison d’être sera de se maintenir pour Dieu. Que Dieu nous fasse comprendre la situation comme Il le fit pour Daniel et ses amis en qui résidait l’Esprit de sagesse. Ils ont su discerner la merveilleuse signification des circonstances qu’ils traversaient et interpréter les événements en prenant une position hors de leur condition en se projetant dans les âges à venir.

Comprenez ce que je veux dire, une œuvre décisive doit s’accomplir. Nous devons à la fois posséder cette vision céleste concernant le dessein de Dieu et nous trouver sous son contrôle. Nous devons percevoir la nature et la signification de ce qui se produit, le cours des choses et des conséquences qui en découlent, et coopérer avec Dieu dans Ses mouvements célestes étant rendus capables de le servir dès maintenant. Si cela peut vous paraître abstrait et lointain, laissez-moi vous dire ceci : c’est une question essentiellement liée à la mesure vivante et proportionnée de Christ en nous. Revenons à Siméon et à Anne. Tous les témoins ont probablement constaté que selon la coutume c’était un petit bébé qui était apporté au temple, car des milliers de bébés avaient été ainsi présentés dans ce lieu au cours des siècles. Mais tous deux ont perçu au travers de cet enfant de grandes perspectives à venir : « Salut que tu as préparé devant tous les peuples, Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d’Israël, ton peuple ». (Luc 2 : 32 et 33). Considérez tout ce qui est récapitulé dans cet enfant, mais vous ne pourrez le voir que par révélation. En dehors de l’enseignement que vous apporte l’Esprit vous ne pouvez pas discerner ce que signifie Christ. Vous pouvez croire à des vérités et les exprimer, mais Dieu les a-t-Il révélées à votre cœur? Le moment viendra où ce qui sera éprouvé c’est ce que vous aurez réellement reçu dans vos mains, non pas la doctrine, ni l’enseignement, ni la lecture de la bible ! Pendant des siècles, les hommes sont venus au temple avec leurs mains chargées de toutes sortes d’offrandes car on ne leur permettait pas d’y entrer avec les mains vides. Mais ont-ils saisi la vraie signification de ce qui était dans leurs mains? Peu importe la nature de leur l’offrande, agneau ou chèvre, était ce pour eux simplement une chose parmi tant d’autres? Est-ce que cela représentait pour eux le Commencement et la Finalité? Ont-ils perçu cela? Nous savons maintenant que c’était là le symbole de quelque chose de beaucoup plus grand, nous l’avons vu par l’enseignement. Nous avons assisté à des réunions sur le tabernacle, ses offrandes et ses sacrifices. Nous connaissons tous techniquement ces sujets, mais qu’avons-nous vraiment saisi de tout cela? Que se passera-t-il quand la grande secousse viendra et quand nous ne pourrons plus avoir de réunions ou de communion avec les croyants, et peut-être supporter ce que beaucoup supportent dans beaucoup d’autres contrées aujourd’hui? Qu’avons-nous reçu dans nos mains? Qu’est-ce qui nous a été révélé par le Saint Esprit? Ce n’est pas simplement une question liée au fait que nous avons été enseignés dans les réunions et les conférences, mais surtout de ce qui a été vraiment révélé de Christ en nous, de telle sorte que nous pouvons dire : « mes yeux ont vu ». Personne ne peut m’ôter ce que j’ai vu; rien ne peut détruire cela; ce que j’ai vu fait partie de mon être. C’est l’aspect crucial en cette période.

Nous devons pouvoir identifier le sens des choses, et pouvoir agir avec Dieu. Il a été dit de Siméon « que l’Esprit Saint était sur lui », Pour nous qui vivons dans la dispensation du Saint-Esprit, l’Esprit est en nous; non pas simplement en nous visitant ou en venant sur nous, mais demeurant en nous. Parce que Siméon et Anne étaient dans l’Esprit, ils ont saisi la grande signification de ce moment-là. Quand l’enfant Jésus a été apporté, quelque chose s’est produit signifiant pour eux : « C’est bien cela! ». C’est ce ministère qui s’exerce en vous-même par l’œuvre de l’Esprit-Saint, vous permettant de dire : « C’est cela, c’est bien cela! » . Cela devient quelque chose d’extraordinairement vrai, vivant et important. C’est cela!

Pouvoir interpréter par l’Esprit la pensée de Dieu constitue le ministère. Siméon et Anne sont la démonstration de l’incorporation du principe du service, mais nous devrions aussi voir que le service pour Dieu signifie premièrement la vision. Si cela touche vraiment vos cœurs et si vous êtes capables, dans une certaine mesure, de percevoir que c’est sûrement la direction des choses dans lesquelles Dieu veut vous conduire, je vous demande d’aller sincèrement vers le Seigneur dans la prière pour recevoir Sa vision. Demandez qu’elle soit en vous, de sorte que vous puissiez Le servir alors que tout s’effondre. Même si nous ne sommes pas encore dans l’urgence d’un changement de dispensation, la situation aujourd’hui exige sûrement tout ce que je vous ai exposé. Sachons que « la nuit vient, où personne ne peut travailler » (jean 9 :4). Que le seigneur nous trouve comme des enfants du jour et non de la nuit.

Suite: chapitre 3

1904 2020

Balaam, le précurseur de l’oecuménisme

19 avril 2020|

(Note M.A.V.  : je reprends ici un article que j’avais écrit en 2007, en l’étoffant un peu. Non seulement ma position n’a pas changé, mais elle s’est renforcée, car je vois les dégâts dramatiques que l’œcuménisme fait : il détrut littéralement la Vérité dans bien des Eglises, qui ont désormais perdu leur « chandelier », car la vérité n’y est plus prêchée !)

Faire alliance avec des Églises « sœurs » au sein d’un œcuménisme qui veut rallier toutes les religions sous sa bannière, c’est accepter de faire partie de la grande prostituée qui va soutenir l’antéchrist.

On connaît l’histoire de Balaam qui nous est racontée dans la Bible à partir de Nombres 23. Dans ce contexte historique, Balak, roi de Moab, a fait alliance avec les Madianites, CONTRE ISRAËL, parce qu’ils se sont appropriés durant quatre cent trente ans un territoire qui a été donné par Dieu aux seuls descendants d’Isaac, l’enfant de la promesse, et non à eux, malgré leur parenté avec Abraham, et ils s’arque-boutent sur cette terre ALORS QU’ILS SAVENT QU’ELLE NE LEUR APPARTIENT PAS*.

(suite…)

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